Pour venir travailler à Roissy, je m'étais d'abord dégoté une chambre en foyer de jeunes travailleurs ; coup de bol de malade d'ailleurs, puisque ce n'était pas du tout la bonne période.
Sauf qu'au bout de six ou sept mois, j'en ai eu un peu marre de vivre au milieu d'une bande de jeunes qui ne respectent rien ni personne sinon eux-mêmes, des alarmes incendie tous les dix jours, de la salle informatique pourrie et aussi de devoir raquer chaque déplacement du fait de l'isolement du bled, ce qui revenait à la fin du mois relativement cher.
... J'aimerais quand même qu'on m'explique comment ces faits, que j'ai expliqué à qui voulait les entendre pendant deux mois, se sont transformés en "[Wolf] il a quitté sa résidence parce qu'il en avait marre des étrangers qui y vivent !". J'ai pas souvenir d'avoir une seule fois insinué quoi que ce soit du genre...

Et tant qu'à faire, qu'on m'explique aussi comment le fait de ramener une fois sa science sur une affaire de bonbons peut vous valoir l'étiquette "extrémiste FN dangereux". Non, non, je n'extrapole nullement, c'est la pure vérité ; le jour où quelqu'un est venu proposer des bonbons style Schtroumpf, une personne s'est plus ou moins exclamé : "ah mais s'il y a de la gélatine dedans je peux pas !" et moi franc comme du pain blanc je rétorque le seul commandement du Coran que je connaisse : "je croyais que si on savait pas on pouvait ?" ce qui était moitié une question moitié une preuve d'intérêt pour le sujet mais qui a été perçue comme une attaque non moins violente que si je leur avais tatoué une croix gammée sur le front avec une petite cuillère.
... Si on combine les deux, je commence à en avoir un poil marre de l'image que j'émane alors que je n'ai jamais rien fait pour la mériter. Oui, j'ai des idées plus qu'à droite digne du darwinisme social le plus sauvage sur des points de culture et d'attitude (le plus adapté à notre modèle socio-économique ou le plus apte à le changer survit) mais franchement, le jour où je jugerai sérieusement quelqu'un sur ses origines ou des choses qu'on ne peut pas choisir n'est pas pour demain !
Sauf que quelques personnes persuadées en leur for intérieur d'appartenir à je ne sais trop quelle minorité opprimée ont fait le grand show du "jesuisunevictime" pour étouffer leur propre incompétence et leur je-m'en-foutisme prononcé sur leur lieu de "travail" et qui c'est qui paie l'addition ?... C'est bibi...