C'est pas non plus une question de "garder son âme d'enfant", c'est une histoire d'être resté enfermé dans l'infantilisme et ce besoin de ne pas remettre les choses en question; un enfant, c'est normal, nécessite qu'on réfléchisse à sa place, mais il reste "censé", en grandissant, découvrir qu'il est supposé formuler, construire, concevoir sa réflexion de lui-même. Sauf que nombreux sont ceux qui restent enfermés dans une vision culpabilisante et angoissée qui se "détend" à l'aide d'actions puériles qui ramènent à cet état déresponsabilisé et déresponsabilisant d'absence totale de réflexion, de recherche, de remise en question, de questionnement, même.
La maturité est quelque chose qui s'obtient dès qu'on est poussé à se poser des questions; ça n'arrive que quand on en a la nécessité, peu importe l'âge.