Auteur Sujet: Aujourd'hui j'ai vu...  (Lu 443246 fois)

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Hors ligne Royug

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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #1215 le: lundi 19 octobre 2015, 19:30:34 »
Ça parlait de Star Wars dans le topic des anniversaires, donc j'en profite pour dire que j'ai revu l'épisode IV l'autre jour, pour me remettre à niveau avant la sortie du nouveau film. La première (et dernière) fois que je l'ai vu, c'était il y a très longtemps, donc je m'en souvenais plus beaucoup. Et j'ai regardé la nouvelle version en Blu-ray aussi, donc c'était pas l'idéal pour ça, avec tous les trucs qu'ils ont rajouté par rapport à la version VHS (d'ailleurs, wtf la scène avec Jabba, c'est moi ou elle était pas dans le film original ? j'ai trouvé qu'elle faisait pas mal sortie de nulle part).

En tout cas, j'avais le souvenir d'une bonne expérience sympathique, et c'est ce que j'ai eu en le regardant à nouveau. Les décors sont supers, les dialogues aussi (surtout les échanges entre Luke, Han Solo et Leia) et blablabla toutes les qualités habituelles qu'on donne à Star Wars. J'ai même été surpris à quel point il peut être "gore" par moment (je pense à la scène où Luke revient chez lui et trouve sa maison en feu avec les cadavres calcinés de ses parents). Par contre, le début est pas mal lent. J'ai aussi trouvé que les chorégraphies de combat étaient parfois pas top, avec entre autres les soldats et rebelles qui se mettent à traverser un couloir en plein fusillade puis qui meurent en tombant de façon tout sauf naturelle. Le combat entre Obi-Wan et Vador aussi : y'a de la tension, mais en fin de compte il se passe tellement rien, on est loin des combats au sabre de la prélogie. Dernière chose qui m'a marqué : les plans réutilisés dans certains scènes, surtout vers la fin du film, comme par exemple l'explosion d'un vaisseau qui réutilisée pour un autre vaisseau 15 secondes plus tard; le background d'entrée à la surface de l'Étoile de la mort qui est exactement le même lorsque c'est la première équipe qui pénètre que lorsque c'est la deuxième avec Luke; le mini plan où on voit Vador appuyer sur les commandes de son vaisseau pour tirer des missiles et qui est réutilisé tel quel au moins 3 fois... Je sais que c'est une pratique qui se fait au cinéma, peut-être plus à cette époque que maintenant, mais j'ai quand même trouvé que ça faisait tache.

Mais bon, j'ai quand même passé un bon moment et je devrais regarder les prochains épisodes bientôt. On m'a dit qu'ils étaient meilleurs que le IV d'ailleurs.

EDIT : Ah sinon, j'ai remarqué dans le générique de fin que C3PO et R2D2 étaient écrits See-Threepio et Artoo-Detoo, et j'ai pas compris. Quelqu'un a une explication ?
« Modifié: lundi 19 octobre 2015, 19:40:23 par Royug »

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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #1216 le: lundi 19 octobre 2015, 21:30:22 »
Je trouve les combats de la prélogie bien trop artificiels et irréels pour être placés au dessus de ceux de la trilogie originale. Les jedis ce ne sont pas des ninjas, et les combats "lourdaux" sont bien plus dans la tradition du film de samouraï (dont ils s'inspirent). Autrement dit, c'est pas parce qu'ils ne vont pas vite qu'on ne peut pas ressentir le danger ni la tension. A ce titre je ne trouve pas que le combat Vader/Obi Wan soit aussi nul que tu semble le décrire.

Pour les noms des deux droïdes, ils ont réutilisés les noms tels qu'ils apparaissaient dans le script, sans doute pour plus de clarté.
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« Réponse #1217 le: mardi 20 octobre 2015, 09:38:57 »
(d'ailleurs, wtf la scène avec Jabba, c'est moi ou elle était pas dans le film original ? j'ai trouvé qu'elle faisait pas mal sortie de nulle part).

A l'origine, Jabba aurait dû être un humain, mais Lucas en a décidé autrement avant la sortie du film, du coup, la scène avec cet humain (plus petit que Ford, d'où le fait que Jabba a l'air tout pitit) a été supprimée. Hors, quand Lucas a découvert After Effect et Maya 3D, il est devenu tout foufou, et il a dit "On va mettre de la 3D partouut !!!" et ils ont ajouté toutes ces scènes étranges dans les DVD/VHS lors de la sortie de La Menace Fantôme, dans une sorte de 3D trop flag' pour être agréable. 3D qui a été léchée par la suite, mais qui reste moche et flag'.

A 9m7s !


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« Réponse #1218 le: mardi 20 octobre 2015, 15:19:31 »
Très très intéressant, j'avais encore jamais vu ce comparatif !
La scène de fin en bonus est juste géniale xD J'ignorais qu'ils avaient pris un vrai acteur pour faire Jabba ^^

Au moins ça me conforte dans l'idée que lorsqu'ils sont bien employés, les CGI ne sont pas honteux (les plans refaits de Mos Eisley notamment, et puis ça créé une continuité avec la saga entière..), mais quand c'est l'inverse c'est juste immonde, surtout quand on les compare avec les fx à l'ancienne... v.v


Sinon ça m'étonne qu'elle n'ait pas été postée avant mais :



La nouvelle bande annonce évènement qui donne envie d'être le 8 décembre ! :-*
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« Réponse #1219 le: mercredi 21 octobre 2015, 18:13:43 »
Marty vient de débarquer en 2015 depuis une bonne heure déjà. Difficile de s'imaginer que le Jaws 19 prédit par Zemeckis ne serait pas si loin de la réalité. Star Wars 7, Terminator Genisys, Jurassic World, le remake de Point Break, la prequelle de la prequelle de Massacre à la Tronçonneuse, un Die Hard "begins" par le réalisateur de Die Hard 4...
Dans quelle époque on vit, on se le demande, le cinéma américain populaire est il mort et enterré ? Difficile d'imaginer qu'Hollywood à une époque pas si lointaine était une usine à chef d'oeuvres.

Pourtant je ne suis partage plus (enfin, moins) le pessimisme ambiant, dont j'étais le premier ministre à un moment, parce que j'ai vu Mad Max : Fury Road entre temps et que je suis tombé en amouritude de ce chef d'oeuvre absolu. D'aucun diront que le scenario est quasi-inexistant, que Max est devenu un Duplucky unijambiste, que c'est plus un spectacle du cirque du Soleil qu'un véritable film, encore moins une suite ambitieuse à une saga culte qui aura engendré ce classique qu'est Mad Max 2.
Ben moi je m'en fous parce que je prend un pied monstrueux à regarder ce film "mad", entre l'écriture en béton armé, les personnages qui constituent un eco-système de beauté et de monstruosité mêlés, la lumière, les scènes d'action, les courses poursuites, la bonne utilisation des SFX, et y'a un guitariste qui envoie des flammes en jouant, et ça, ben ça pète sévère 8-)
Classique instantané donc.

J'ai oublié de dire que depuis que j'ai acheté la galette du film, elle est passée trois fois dans le lecteur en moins de 24 heures.
(ce qui n'est pas un gage de qualité, maintenant que j'y pense. La dernière fois que cela m'est arrivé, c'était avec Un Jour, film d'Amûûûr niais (mais pas tant que ça) avec Anne Hathaway en rôle titre ! A voir parce que je vous le dis, n'empêche que niveau virilité ça la fous mal)
(ça m'empêche pas d'embrasser mes biceps en acier trempé devant mon miroir chaque matin, alors attention aux moqueries)

Pour résumer, une réplique fort à propos :
"Angarhad used to call them anti-seeds. Plant them and watch something die."

Aucun rapport, du coup, mais j'ai acheté Jurassic World en pleine crise de delirium tremens (ben ouais, la bière à la frambroise ça pardonne pas, de quoi sécher les marins les plus aguerris à l'eau de vie).
Ça en surprendra peut être certains (ou pas, parce que le Max Fou a changé ma vision du cinéma moderne), mais c'est loin d'être la purge attendue, c'est même moins désagréable que le Monde Perdu, et conséquamment une leçon de cinéma pour l'étron liquide qu'est JP 3 (faut dire que même filmer un chihuahua dans un terrain vague est une leçon de cinéma pour JP 3).
Bon attention, c'est pas la fête du slip non plus, c'est dans la pure lignée des blockbusters modernes en CGI qui pètent de partout, et le casting pourrigolo (entre la scientifique en carton qui court en talons et les gamins aussi intelligents qu'une burne atrophiée) n'aide rien dans l'histoire.
Mais au delà de ça, il y a un discours sur la génétique et le fait que l'on (l'humanité) perçoit les animaux comme des chiffres et non des entités mûes (pif orthographique assumé) par un instinct que l'on ne comprend pas. Ce qui est, au demeurant, le discours exact du premier opus de Spielberg, mais j'ose dire qu'il est ici un poil plus developpé, sans être un Discours Métaphysique, mais qui donne un (petit) intérêt au film. À contrario par contre, il semble, par moments, totalement second degrés, ce qui amoindrit l'impact du message sus-cité. En atteste ce raptor au ralenti digne d'une pub de Royal Canin.
Du reste, ça reste un divertissement sympathique parce que c'est assez carré dans la réal, c'est pas gris et terne comme un Marvel en mousse, mais assez généreux en action et en aventure, à défaut d'être gore ou couillu (mais aucune illusion à se faire là dessus).

Sur ce, je range mon disque de JW (déjà pratiquement oublié 1h aprés -sic-) et je me remet Fury Road, ce caviar rétinien dont je ne me lasse pas.

(Sans oublier de souhaiter un joyeux voyage dans le Futur à Marty et Doc. Quelque part, dans le monde infini du cinéma, quelqu'un s'eclate sur un Hoverboard et prépare des pizzas en 2 secondes)
« Modifié: mercredi 21 octobre 2015, 18:19:10 par D_Y »
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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #1220 le: mercredi 21 octobre 2015, 22:03:28 »
Coucou à Doc et Marty, c'est l'occasion pour moi de parler de quelques films que j'ai vu. Certains parce que je sais qu'il y aura parmi vous des gens pour en parler, d'autres parce que j'ai vraiment envie de répandre la bonne nouvelle autour de moi.

En août, j'ai eu l'occasion de voir Scarface. Une claque inespérée ! Quand j'ai fini le film, je n'étais pas si subjugué que ça. Mais finalement, j'ai pas arrêté d'y repenser tant il m'avait marqué, par son esthétique toute en teintes de rose et d'or, son ambiance très particulière et ses plans très léchés. Sans parler, évidemment, du charisme monstrueux d'Al Pacino en Tony Montana sous l'emprise de la folie (et de la coke), et de cette fin à la fois « clichée » (tant elle est représentative des 80s) et dérangeante, avec ce bain de sang et ce "The World Is Yours" qui reste gravé au creux de la rétine.
Bref, un gros coup de cœur pour ma part, et je recommande vivement le visionnage de ce classique si ce n'est pas déjà fait.
En parlant d'Al Pacino, j'ai eu l'occasion de le revoir dans Donnie Brasco et Heat. Si dans le premier il reprend son costume de gangster, dans le second, il joue un rôle extrêmement différent, et pour le meilleur ! Ces deux films m'ont moins mis une claque dans la figure que Scarface, mais je les ai bien appréciés également (il faudrait ajouter qu'il n'y avait pas qu'Al Pacino pour faire briller le casting lors des crédits, mais aussi Johnny Depp pour Donnie Brasco et Robert De Niro pour Heat).

Parmi les films qui m'ont le plus marqué et que j'ai vus cet été, il y avait aussi la Cité de Dieu : une réal aux petits oignons, une ambiance très déroutante, des personnages imprévisibles... une très belle narration, très envoutante dans sa mise en scène.
J'ai aussi vu La Haine, qui est devenu une de mes grosses références, et le meilleur film français que j'aie jamais vu (bon, j'avoue pas en avoir vu des tonnes). Beaucoup de partis pris, très réussis pour la majorité. Des personnages plus attachants qu'on ne pourrait s'y attendre, et une vision très bienveillante de la jeunesse des banlieues, qui au final, serait toujours bienvenue de nos jours... et le film fête pourtant ses 20 ans cette année !
Je passe aussi en vitesse sur Old Boy, qu'on m'avait vanté pour son scénario, et qui au final m'a surtout marqué pour son esthétique. Je ne reproche que peu de choses au scénario en réalité, mais le côté atrocement machiavélique de l'antagoniste ne m'aura pas tant charmé que prévu ; le côté très érotique et malsain des relations entre les personnages, en revanche, m'a été plus séduisant.

J'ai aussi vu la ribambelle nécessaire de films sur le Vietnam, avec The Deer Hunter et Full Metal Jacket qui étaient les plus intéressants du lot selon moi (je n'ai pas trop été emballé par Platoon). J'ai trouvé des longueurs sur le premier Acte de Deer Hunter, mais qui ne me sont pas dérangeantes en rétrospective tant l'expérience était bonne. Tant de plans marquants (dont un que j'ai utilisé pour un devoir d'histoire du cinéma, c'est dire :v), tant de scènes qui prennent aux tripes ! Un classique qui ne se démérite pas. Et pour le second, un film très léché (mon premier Kubrick d'ailleurs :,( ), une réalisation glauque et vraiment plaisante. On peut peut-être lui faire le reproche d'être facile, pour un film sur le Vietnam (à part la première partie, que tout le monde aime). Mais honnêtement, ça ne m'a pas dérangé, et j'ai passé un très bon moment.

J'ai rattrapé un peu mon retard sur Tarantino (dont j'avais déjà vu plusieurs films, je rassure quand même) avec Kill Bill Vol.1 et 2 et Jackie Brown.
Le premier Kill Bill m'avait énormément marqué pour son efficacité en tant que film d'action, de son utilisation brillante de nombreux clichés du cinéma, et de sa narration excellente. En enchaînant avec le 2, j'étais au départ déçu de ne pas retrouver la force de l'action ; mais en rétrospective, c'est un putain de western, quand même. Un western sans le contexte des westerns, ce qui est déroutant et qui, je pense, fait que beaucoup de gens ne l'ont pas apprécié. J'ai adoré ses nombreuses références au monde du cinéma (parmi les plus évidentes, on a celle au cinéma hongkongais avec le maître chinois, qui est tout simplement excellente). Bref, de très bons films ! Jackie Brown a également été génial pour ma part, bien que je n'ai pas lu la nouvelle dont il narre l'histoire (Punch Créole), ce que j'aimerais bien faire pour avoir un avis plus élaboré sur le film.

Côté Scorcese, je me suis fait Goodfellas et Taxi Driver. Le second est devenu un coup de cœur instantané pour moi (un héros impossible à cerner, un tableau très coloré et sincère de New York, une ambiance excellente), mais le premier ne m'a pas autant emballé qu'il aurait du (j'avoue qu'on me l'a beaucoup vendu). En fait, j'ai aussi vu American Gangster de Ridley Scott dans le même temps, plus récent, mais qui est également un biopic de criminel mafieux. Et, s'ils sont extrêmement différents dans la réalisation (American Gangster étant beaucoup plus classique), je dois avoué avoir préféré la production de Scott pour l'histoire qu'elle narre et les personnages qu'elle met en scène (surtout avec la façon dont elle les met en scène : on s'y attache énormément, alors que les héros de Goodfellas ne m'ont pas procuré ce degré d'émotion). Je ne nie aucunement les qualités de Goodfellas, cela dit (le côté très « cadre privilégié » dans lequel se situe l'audience, avec le héros qui lui raconte l'histoire de façon très intime, par exemple), et j'ai globalement bien apprécié le film.

J'ai aussi eu l'occasion de voir Kevin Spacey dans une ribambelle de films, les deux plus marquants pour ma part ayant été American Beauty et The Usual Suspects, les deux pour des raisons très différentes, bien qu'on y retrouve Spacey en narrateur dans chacun de ces films. Deux films très forts, d'ailleurs, que je ne peux que recommander pour leur réalisation superbe et leur personnalité unique.

J'aimerais aussi profiter du post pour mentionner The Graduate, avec Dustin Hoffman, qu'à ma surprise peu de gens autour de moi ont vu alors qu'il a tout d'un classique. Une esthétique qui met à son service la quasi-totalité des scènes du film, et qui parvient à narrer une histoire pas si intéressante que ça avec une brio exceptionnelle. Pour moi, on est carrément sur du cas d'école, donc je conseille vivement de passer dessus si ce n'est pas déjà fait. Beaucoup de choses à dire sur la réal, et je n'ai pas la prétention de vouloir me lancer dessus en un modeste paragraphe, mais en tout cas, c'est du bon. (Allez, en plus il est court ! 1H45, vous n'avez pas d'excuse)

L'instant « blague », j'ai envie de conseiller 2 tueries à voir impérativement. La première, c'est Big Trouble in Little China (ou en français Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin, si ça vous vend pas du rêve je sais pas). Mais que se passe-t-il ? Que sont ces costumes improbables pour les méchants ? Qu'est-ce que cet hybride singe-chewbaca ? Ces effets d'éclair peuvent-ils être considérés comme des choix artistiques ? Pourquoi le héros porte-t-il le mullet mieux que n'importe quel homme ? Y aura-t-il assez de bières pour tenir tout le film ? Voici le genre de questions auxquelles vous serez confrontés pendant la durée de cet ovni. Je dois le dire, je me suis jamais tapé autant de barres devant un film (qui n'était pas un nanar des caniveaux comme on les aime). Bref, c'est devenu une de mes références ultimes, un de mes films incontournables top 10 spé « qu'est-ce que le cinéma a apporté à ma vie ». Des barres. Je vous laisse quand même une image du méchant, il devrait vous vendre suffisamment de rêve pour lancer le film dès la fin de votre lecture de ce post.
La deuxième, c'est Ferris Bueller's Day Off, qui ne nécessite pas autant de bière que le premier pour être apprécié à sa juste valeur. Sa narration particulièrement soignée et au service du comique font toute sa force. Après, personnellement, l'humour typé 80s, un peu bon enfant, peut-être un peu facile sur les bords, mais jamais vulgaire, me touche facilement et j'y prends clairement mon pied. J'imagine que ce n'est pas au goût de tous (ce que je trouve un peu triste, par exemple des films « comiques » récents comme The Hangover ont à peine réussi à me faire sourire ; bon dans celui-là y'a Ken Jeong en Leslie Chow qui sauve les meubles, mais il apparaît 10 secondes à l'écran et reste vulgaire quand même, c'est pas trop mon bol de soupe). Mais je recommande quand même clairement de laisser sa chance à ce bon vieux classique américain, je doute qu'on puisse passer un mauvais moment devant.

J'ai vu beaucoup d'autres films, mais voilà globalement ceux qui m'ont suffisamment marqué pour les mentionner (je remarque que j'ai pas parlé de ceux qui m'ont marqué en mal, tant mieux dira-t-on). Je vais donc finir sur le dernier que j'ai vu en date, à savoir Mulholland Drive, hier. Un bon film, mais je dois avouer être un petit peu déçu. On m'a vendu monts et merveilles à son sujet, notamment pour son esthétique. Pardon, mais quelle esthétique ? Les lesbiennes, c'est tout ce qu'il vous faut pour trouver un film esthétique ? :v
Bon, je suis mauvaise langue, on a droit à un montage efficace et des plans intéressants, mais ce n'est pas le plus marquant dans ce film. Ce qui me reste le plus est quand même son scénario exceptionnel (peut-être un peu bordélique, à savoir si on devrait le lui reprocher ou pas, et je n'ai pas vocation à argumenter là-dedans) et les thèmes qu'il tacle. Je dois avouer, en revanche, avoir été particulièrement déçu du couple des deux demoiselles. Il est inutilement érotique. Aurait-on eu un pestacle pareil pour un couple hétéro, ou même homo masculin ? J'en doute le plus sincèrement du monde. Et c'est décevant. Quelque part, pour moi, ça renforce cet inconscient collectif de l'érotisme du couple homo féminin, et c'est vraiment glauque dans l'idée. C'est triste à dire, mais ça m'a pas mal bloqué dans mon visionnage, tant la sensualité du couple est au centre de la narration.
J'ai aussi trouvé le jeu d'acteur carrément étrange par moments, à la limite du ridicule. Quelque part, ça donne pas mal de personnalité au film et ça contribue à son ambiance malsaine. Mais je dois avouer que c'est difficile de savoir, parce qu'on voit les acteurs jouer convenablement plus loin dans le film. Je sais pas trop.
J'imagine que je dois le revoir. En attendant, je ne nie pas ses qualités, mais ces détails m'ont fait grincer des dents, et j'aimerais bien avoir vos avis dessus (je sais qu'il y en a quelques uns parmi vous qui aiment beaucoup ce film, donc ça m'intéresse).

Je m'arrête là ! Pendant les vacances, j'essaierai de me faire des trucs évidents que je n'ai toujours pas vu, comme les Star Wars (hum hum), Mad Max (thx DY :love:), The Mask, Matrix... probablement beaucoup d'autres, mais ça c'est pour ceux que j'ai en bluray et qui me regardent du coin de l'étagère (ou que j'ai obtenus récemment en général, c'est le cas de Mad Max).
J'ai aussi deux devoirs pour l'histoire du cinéma, qui nécessitent de mater un Buster Keaton et le Chien Andalou, si ça sonne des cloches (#anglicismedesrues) à certains.
*triple salto arrière*
« Modifié: jeudi 22 octobre 2015, 18:22:04 par Yuan »

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« Réponse #1221 le: vendredi 30 octobre 2015, 16:41:04 »
Arrête Yuan, tu regardes trop de films, tu vas finir par saturer. :O

En tout cas, c'est cool que t'aies aimé American Beauty, c'est un de mes films préférés. Et là tu m'as donné envie de voir Scarface et La Cité de Dieu (que j'ai jamais vu non plus).

L'autre soir, j'ai continué ma MAJ Star Wars avec l'épisode 5. Je crois que je l'ai préféré au 4. Y'a moins de longueurs, Darth Vader a plus d'étoffe et a l'air plus menaçant (je l'ai trouvé un peu quelconque dans le 4), le combat au sabre a plus d'allure, et on voit qu'ils avaient plus de moyens pour ce deuxième film. Y'a Yoda qui m'a marqué aussi. À cause des films de la préquelle, je me souvenais surtout de lui comme un personnage calme, qui parle lentement, réfléchi, etc... Mais dans ce film, il a l'air plus excité et un peu foufou. À croire qu'il est devenu sénile avec le temps, même si ok il se calme un peu lorsqu'il révèle qui il est.

Sinon, un peu avant ça j'ai vu Watchmen. J'avais déjà lu la BD avant, et l'histoire est vraiment très bien respectée dans le film je trouve, je m'attendais à plus de changements que ça. Bon ok, la fin est très différente, mais je crois que je préfère celle du film, elle est pas nécessairement plus logique mais au moins elle est moins bizarre et sortie de nulle part. Y'a le petit plot twist à la toute fin que j'ai bien aimé aussi, qui m'a fait rire. Après, j'ai peut-être un peu moins aimé le style de l'image (je sais pas comment on appelle ça au cinéma), trop gris et épuré aussi parfois, mais ça ça dépend des goûts.

Hors ligne Rodrigo

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« Réponse #1222 le: vendredi 30 octobre 2015, 18:32:38 »

J'ai vu beaucoup d'autres films, mais voilà globalement ceux qui m'ont suffisamment marqué pour les mentionner (je remarque que j'ai pas parlé de ceux qui m'ont marqué en mal, tant mieux dira-t-on). Je vais donc finir sur le dernier que j'ai vu en date, à savoir Mulholland Drive, hier. Un bon film, mais je dois avouer être un petit peu déçu. On m'a vendu monts et merveilles à son sujet, notamment pour son esthétique. Pardon, mais quelle esthétique ? Les lesbiennes, c'est tout ce qu'il vous faut pour trouver un film esthétique ? :v
Bon, je suis mauvaise langue, on a droit à un montage efficace et des plans intéressants, mais ce n'est pas le plus marquant dans ce film. Ce qui me reste le plus est quand même son scénario exceptionnel (peut-être un peu bordélique, à savoir si on devrait le lui reprocher ou pas, et je n'ai pas vocation à argumenter là-dedans) et les thèmes qu'il tacle. Je dois avouer, en revanche, avoir été particulièrement déçu du couple des deux demoiselles. Il est inutilement érotique. Aurait-on eu un pestacle pareil pour un couple hétéro, ou même homo masculin ? J'en doute le plus sincèrement du monde. Et c'est décevant. Quelque part, pour moi, ça renforce cet inconscient collectif de l'érotisme du couple homo féminin, et c'est vraiment glauque dans l'idée. C'est triste à dire, mais ça m'a pas mal bloqué dans mon visionnage, tant la sensualité du couple est au centre de la narration.
J'ai aussi trouvé le jeu d'acteur carrément étrange par moments, à la limite du ridicule. Quelque part, ça donne pas mal de personnalité au film et ça contribue à son ambiance malsaine. Mais je dois avouer que c'est difficile de savoir, parce qu'on voit les acteurs jouer convenablement plus loin dans le film. Je sais pas trop.
J'imagine que je dois le revoir. En attendant, je ne nie pas ses qualités, mais ces détails m'ont fait grincer des dents, et j'aimerais bien avoir vos avis dessus (je sais qu'il y en a quelques uns parmi vous qui aiment beaucoup ce film, donc ça m'intéresse).

Ravi que tu l'aies vu, mais je suis plutôt circonspect en lisant ce que tu en as retenu. Déjà, je trouve que le plus impressionnant, c'est justement le montage, qu'on pourrait presque qualifier de chaotique, tant les situations s'enchainent sans que rien ne semble cohérent au premier abord.  Et je vais expliquer ça sous spoil, au cas où des gens qui ne l'auraient pas vu me liraient :

(Cliquez pour afficher/cacher)

Je voulais faire un post récap de mes films vus récemment, je m'en occuperai plus tard.

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« Réponse #1223 le: vendredi 30 octobre 2015, 18:53:19 »
Arrête Yuan, tu regardes trop de films, tu vas finir par saturer. :O

En tout cas, c'est cool que t'aies aimé American Beauty, c'est un de mes films préférés. Et là tu m'as donné envie de voir Scarface et La Cité de Dieu (que j'ai jamais vu non plus).

J'ai vu tous ces films étalés sur plusieurs mois quand même, donc ça va (et j'avais pas grand chose à faire de mon été, entre autre :niak: ). Quand je sature je le sens et je fais une longue pause en général, haha.
Oui pour Scarface ! Scarface c'est bien. :cool: Les deux films sont sur Netflix, btw !

Ravi que tu l'aies vu, mais je suis plutôt circonspect en lisant ce que tu en as retenu. Déjà, je trouve que le plus impressionnant, c'est justement le montage, qu'on pourrait presque qualifier de chaotique, tant les situations s'enchainent sans que rien ne semble cohérent au premier abord.  Et je vais expliquer ça sous spoil, au cas où des gens qui ne l'auraient pas vu me liraient :

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Je voulais faire un post récap de mes films vus récemment, je m'en occuperai plus tard.

Je ne trouve pas le montage mauvais ! Il est efficace et cohérent, mais je ne trouve pas qu'il est mis au service de l'esthétique, comme c'est le cas avec d'autres films (et pour prendre un exemple qui risque d'énerver tout le monde, le Cinquième Élément qui a un montage purement sensoriel pour coordonner des scènes entre elles). Ce qui n'est pas un mauvais point du tout, bien au contraire, mais qui m'a surpris après que tout le monde m'ait dit que Mulholland Drive serait une claque esthétique.

Je n'avais pas de problème avec la compréhension de pourquoi le couple est présenté tel qu'il est, mais je trouve ça... mauvais genre ? :niak: Comme je le disais, l'érotisation inutile des couples de lesbienne est abondante dans les œuvres où elles figurent, je trouve que ça a même un goût de cliché particulièrement agaçant à voir. Passé un stade, j'avais même l'impression de mater un boulard. J'exagère un peu, et j'ai sans doute du mal à exprimer mon propos, mais cette notion de fantasme super freudienne est malsaine à véhiculer venant d'une œuvre, c'est un idéal dépassé : j'ai vraiment l'impression qu'un couple hétéro ou homo masculin n'aurait pas eu un traitement pareil, et je trouve ça glauque. Le fantasme est celui du spectateur (un homme hétéro, donc... ?), pas de l'héroïne, et euh, ouais, bof. Ça m'a empêché de trouver la relation touchante ou séduisante. D'ailleurs, je m'étais renseigné par curiosité, mais plusieurs critiques de films ont partagé cet avis, comme quoi... (Il y en a d'autres, une majorité d'ailleurs, qui encensent évidemment l'érotisme de la relation et disent que ça contribue à la qualité du film ; je reste bien sceptique.)
Je sais qu'on peut répondre à ce paragraphe en disant « mais c'est un rêve donc !! », sauf que je ne trouve pas que ça excuse cet idéal (qui serait purement celui du réalisateur, en fait).

Pour les acteurs, ça va effectivement dans le sens du rêve comme ce que je supposais, mais bon du coup j'y ai été moyennement réceptif. Comme dit, j'ai sans doute gagné le droit de revoir le film, mais je pense que ça aura plutôt tendance à seulement aider ma compréhension de la réal plutôt que ma sensibilité à sa mise en œuvre. Et je ne vais pas mentir, le couple des deux greluches plombe beaucoup ma vision du film.

Après, je suis loin de trouver que c'est un mauvais film. Il a des propos intéressants. J'y suis juste resté majoritairement de marbre, et certains trucs m'ont fait hausser les sourcils, pas que parce qu'ils étaient volontairement wtf, juste parce que c'était lourd à voir.

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« Réponse #1224 le: vendredi 30 octobre 2015, 23:25:41 »
Je sors d'une séance de seul sur mars, en anglais sans sous titre intelligible pour moi forcément vu ma location d'érasmus.
J'ai trouvé le film correct sans plus, avec une direction artistique propre sur elle mais jamais impressionnante et une histoire qui si scientifiquement vachement plus juste que la moyenne ( coucou interstellar ) était vachement plate et peu passionnante.

Du coup pour me changer les idées j'ai fait une critique satirique dessus sur sc ;D (qui évidemment ne s'adresse qu'aux gens ayant vu le film).
Si ça intéresse quelqu'un le lien est là.

http://www.senscritique.com/film/Seul_sur_Mars/critique/72461327
Merci Alice Lee pour la sign
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« Réponse #1225 le: lundi 02 novembre 2015, 22:30:13 »
Bon j'ai testé les deux version tiré d'un livre de Paul Féval "le bossu" alors les versions les plus récentes et qui ont retenu mon intention sont celle de Jean Marais et celle avec Daniel Auteuil.

Je vais d'abord parler de celle avec Jean Marais(n'ayant pas lu le roman je ne sais pas si c'est fidèle, mais demain promis je l'aurais dans ma bibliothèque)

Alors que dire, on commence sur un générique simple, pas de complication sur des décors naturelles et non pas photoshopé par ordi ou autre.

Puis on rentre très vite dans le vif du sujet, on plante déjà les décors très vite, et nous découvrons avec plaisir un magnifique film de cape et d'épée.

L'histoire est simple:un 1699, dans la vallée du Louron. Le vieux marquis de Caylus, qui fut jadis courtisan à la cour de Louis XIV, vit dans son château avec sa fille Aurore (Elle s'appelle Blanche au théâtre ou au cinéma) qu'il destine au puissant Philippe de Gonzague, cousin de Philippe d'Orléans et de Philippe de Nevers. C'est pourtant avec ce dernier qu'Aurore s'est mariée clandestinement et a eu une fille prénommée Aurore. Philippe de Gonzague est l'invité du marquis depuis plusieurs jours et trame, avec l'aide de son fidèle Peyrolles, un complot contre son cousin Nevers. Décidé à l'assassiner, pour s'accaparer sa femme et sa fortune, il a fait recruter une poignée de fines lames et fait porter un mot à son cousin pour l'attirer au château de Caylus. Deux anciens maîtres d'armes, Cocardasse et Passepoil, font partie de cette équipe de mercenaires et vantent, dès qu'ils apprennent le nom de celui qu'ils doivent tuer, sa botte secrète que l'on dit imparable : un seul homme pourrait en venir à bout, le chevalier Henri de Lagardère, qu'ils ont connu à Paris. Le voici d'ailleurs qui arrive, sur la route de l'exil, attendant lui aussi Nevers pour un combat singulier. Écœuré d'apprendre ce que l'on trame à son encontre, Lagardère prend le parti de prévenir son adversaire, et se voit confier Aurore et l'acte de naissance prouvant qu'elle est la fille du duc de Nevers de Blanche de Caylus. Lagardère et Nevers affrontent seuls, dans l'obscurité, les hommes payés pour tuer le duc. Dans sa grande lâcheté et devant l'habileté des deux hommes à repousser les attaques, Gonzague frappe son cousin de son épée, dans le dos, le laissant pour mort aux pieds de Lagardère qui jure de le venger et parvient à blesser la main de l'assassin. Alors qu'il emporte l'enfant dans ses bras, Lagardère déclare :

« Qui que tu sois, ta main gardera ma marque. Je te reconnaîtrai. Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! »

Bref l'histoire est prenante, on ne s'y ennuie pas, pas de longueur.

Les décors sont majestueux et très beau à voir.

Les combats à l'épée sont bien fait
Le jeu d'acteur est bon.

Et les costumes sont magnifique.

Bref si vous voulez vous faire plaisir, regarder cette version à ceux qui aiment les films anciens et de cape et d'épées.

La version avec Daniel Auteuil

Malheureusement elle ne m'a pas plu, j'ai même pas fini le film, c'étais lent, j'avais pas d'attachement pour les personnages comparé à la version avec Jean Marais, et ça me fait mal de dire que ce film est un peu raté, parce qu'il y'a Daniel Auteuil que j'aime bien et Fabrice Lucchini qu'on a pu voir jouer dans "Beaumarchais" et dans "Astérix et Obélix au service de sa majesté" mais bon deux bon acteur ne suffisent pas pour faire un film, surtout pour ce genre de film. J'ai pas aimé voilà.
« Modifié: lundi 02 novembre 2015, 22:32:50 par un modérateur »

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« Réponse #1226 le: mardi 03 novembre 2015, 11:37:33 »
Récemment j'ai vu : 

Network : main basse sur la télévision, de Sidney Lumet. Un film satyrique sorti dans les années 70 qui dénonçait le parti pris par les télévisions vis-à-vis de l'information et des shows en général. Jusqu'où peut-on aller pour faire de l'audience, qui prend vraiment les décisions et que dire aux gens pour qu'ils se sentent écoutés, tant de questions auxquelles Network répondra pour vous ! Un film assez effrayant quand on voit à quel point il touchait juste déjà à l'époque, et qui m'a fait penser au bien plus récent Night Call (avec Jake Gyllenhaal), bien que ce ne soit pas du tout le même type d'ambiances. Sinon, les acteurs ont un peu tendance à surjouer, mais c'est aussi voulu par le script et par l'aspect satyrique assez assumé, mais certaines scènes de romance m'ont semblé bien superflues et en décalage avec le ton du film.

Bref, je recommande quand même.  :^^:


Hors ligne Rodrigo

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« Réponse #1227 le: jeudi 05 novembre 2015, 13:38:55 »
Hier je voulais voir L'armée des 12 singes, mais la qualité de l'image était assez mauvaise, alors je me suis rabattu sur ... Pleasantville.

(Cliquez pour afficher/cacher)

C'est l'histoire de Tobey Maguire, jeune geek en décalage avec le monde réel, qui suit une série des années 50 dans laquelle tout est "plaisant", les gens sont bien coiffés, il n'y a jamais de problèmes et tout le monde se parle avec respect et un peu de gêne. Les hommes rentrent chez eux et espèrent voir leur diner sur la table, les adolescents se prennent la main pour se prouver leur attachement sentimental. Bref, tout est idylliquement ordonné et ennuyeux. Et un jour, PAF, magie, le héros est envoyé avec sa soeur plus extravertie dans le monde de la série TV. Et alors que Tobey Maguire tentera de garder l'équilibre de ce monde, sa soeur essaiera elle de "pervertir" les gens, en leur faisant découvrir les plaisirs des relations charnelles, de la liberté de penser ou encore en poussant les femmes à être plus indépendantes.

Et le scénario est assez prévisible, ce qui est vraiment intéressant dans ce film, c'est que d'un monde ennuyeux, mais symbolisant l'ordre et le conservatisme, on va passer à un monde plus proche du nôtre, avec ses qualités et défauts. Et le vieux monde est représenté en noir & blanc, tandis que le nouveau est en couleur, et donc la transition se fera en "colorant" quelques objets/personnes caractéristiques du "progrès".

Le message est martelé de manière un peu trop évidente à mon goût, mais c'est un film qui a un certain message social et qui critique vivement le conservatisme sous toutes ses formes, en admettant que tout n'est pas forcément meilleur dans notre société (des années 90). Mais ce qui m'a particulièrement intéressé, c'est de voir la perception qu'a la population d'un nouveau phénomène, d'une nouvelle contre-culture naissante. D'abord, la tendance nait, et devient peu à peu cool auprès d'un certain foyer de population, avant que les figures d'autorité de la société (le père, le maire) ne finissent par penser que cette nouvelle tendance ne soit un danger pour les moeurs et l'équilibre de leur monde, et qu'un débat sociétal ne fasse jour. C'est grossièrement caricaturé, mais le film est en soi une gigantesque métaphore de l'évolution des moeurs.

Sinon, ce n'est pas toujours extrêmement bien joué, je ne suis pas particulièrement fan de Maguire, et le scénario est extrêmement prévisible, mais c'est un film intéressant de par ses choix artistiques et son message, en quelque sorte. Je le recommande aux curieux, mais pas aux amateurs de grand cinéma.  :-*
« Modifié: jeudi 05 novembre 2015, 14:00:41 par Rodrigo »

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« Réponse #1228 le: lundi 15 février 2016, 21:46:53 »
Récemment, j'ai été voir :

Le Tout Nouveau Testament et c'était pas terrible. La bande-annonce était même meilleure que le film. Dommage car le pitch partait sur une très bonne idée de base, mais la continuité basée sur la libération sexuelle des laissés-pour-compte amenée par une gamine de dix ans était un désastre.

Star Wars VII et sans surprise, j'ai pas vraiment aimé. Mais je ne l'ai pas détesté pour autant. En fait, tous les passages calmes et posés sont super sympa, les panoramas sont agréables, le rythme est maîtrisé et l'intrigue en vaut bien une autre. Malheureusement, tous les passages "actifs" ou "sérieux" sont un ratage sans nom, expéditifs au possible, mal amenés et débordants de gimmicks et de clichés éculés. Même quand le film tente de changer d'orientation, c'est pour mieux se viander en puissance.
(Cliquez pour afficher/cacher)

Les Huit Salopards de Tarantino et il est un peu au-dessus de Django Unchained, signe que le réal' s'est enfin repris en main depuis les... disons, discutables objets filmiques qu'étaient Kill Bill 2 et Inglorious Basterds. Fort d'une vraie tension et jouant avec le spectateur comme il se doit, le film signe un retour aux sources vers Reservoir Dogs tout en gardant l'esthétique western d'un Django et la survolte d'un Kill Bill. Pas dénué de défauts, notamment une longueur parfois un poil excessive, mais de qualité quand même.

Le Garçon et la Bête et si vous avez déjà vu un film de Hosoda (je ne citerai que Les Enfants Loups et La Traversée du Temps) vous savez déjà absolument tout ce qu'il y a à en dire. C'est limite une performance que d'être aussi constant et invariable dans les qualités (l'art de narrer le quotidien) et les défauts (l'art de narrer une histoire construite en longueur).

Babysitting 2 et même si je trouve que ce film s'est fait largement basher sur base d'arguments complètement bidons, il reste un très gros cran en-dessous du 1. Dirigez-vous donc vers le premier volet en priorité et n'envisagez le second qu'en cas de disette de comédie française.

Deadpool et si j'ai personnellement trouvé le film tout à fait à la hauteur de ce que je lui demandais, il ne fait aucun doute que beaucoup n'y trouveront pas leur compte. Car si vous abordez cette œuvre sur le plan cinématographique ou scénaristique, vous repartirez déçu ; la réalisation est à peine correcte et l'histoire n'a pas énormément d'intérêt. Mais ce qu'il y a clairement à voir, c'est l'humour débridé et bien crado du "mercenaire à la grande gueule". Presque toujours vulgaire, fréquemment piqué de références culturelles, souvent imprévisible, mais jamais beauf ou misogyne, Wade Wilson porte le public d'un bout à l'autre du métrage à travers une myriade de blagues qui marchent à merveille si tant est qu'on y est réceptif. Mais si on ne l'est pas, c'est pas la peine d'essayer, vous allez juste avoir l'impression de vous faire malmener par un 36 tonnes.

(il vous reste deux posts à souffrir)

Mille mercis à Yorick26 pour la signature !

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« Réponse #1229 le: mardi 16 février 2016, 18:51:13 »
Personnellement, Django est pour moi bieeeen au-dessus de Hateful 8 (même si celui-ci est excellent hein).
Et no comment sur ce que t'appelles des "objets filmiques discutables" à propos d'Inglourious et de Kill Bill 2 v.v

Sinon vu Deadpool le week-end dernier et je trouve que c'est une tuerie pour à peu près les mêmes raisons que tu as évoquées.
#flemmedefaireunecritique #allezvoircefilm #enVObiensûr
What a lovely day !