Aujourd'hui j'ai vu...

[Fonzie]

Perso j'suis allé voir Terminator Genisys hier et j'ai bien rigolé !
C'était tellement pourri du début à la fin que j'ai pas pu m'en empêcher..
Déjà que la bande-annonce puait à 10km le nanard, mais là le film entier confirme bien le truc. D'un côté, et en tant que gros fan des deux premiers Terminator, je me dit que je devrais plutôt en pleurer tellement ce film balance un gros doigt d'honneur dans la gueule de la saga, mais avec un peu de recul c'en est tellement risible que je ne cherche même plus à comprendre quoique ce soit.
Je ne pensais pas qu'on pouvait faire pire que T3 mais en fait si (pas vu Salvation).

Du coup je le prend tel qu'il est : un bon gros nanard, ni plus ni moins. Pas un navet, car un navet c'est pourri et ennuyeux. Là il faut reconnaitre que c'est pourri mais aussi (volontairement mais surtout involontairement) drôle. Et puis bon, ça reste divertissant quand même xP

Je mettrai à peu près la même note que GKN, et je retourne voir pour la 456ème fois T1 et T2 : des monuments du cinéma sf et action



Sinon j'ai aussi vu Vice-Versa (Inside Out en VO) la semaine dernière, et que dire ? Que Pixar est revenu en force ? Oui, mille fois oui ! Après quelques années où ils étaient un peu en dent de scie avec des suites pas terribles voire pourries pour certaines (Cars 2, Monstres Academy..) et un Rebelle certes bien foutu mais au final peu inspiré... les revoilà de retour avec un projet original et surtout un film presque PARFAIT ! Ce film est un classique en devenir, comme le fut Toy Story il y a des années, mark my words. Ou si vraiment il n'atteint pas ce statut, il est très sûrement aussi génial que ne le sont les Nemo, Ratatouille, Wall-E ou encore Là-Haut !
Vraiment si y'a bien un seul film à ne pas manquer au cinéma, c'est bien celui-là.!

Il mérite bien un gros 9/10 ! Et c'est toujours mieux que Terminator

[Yuan]

J'ai profité de mon week-end pour voir 3 classiques, que j'ai beaucoup apprécié contre toute attente :

• La Planète des Singes (1968), dont je ne savais quasiment rien au final. Ça m'a donné envie de lire le livre en tout cas ! J'ai trouvé que le film n'a pas tant vieilli que ça pour l'époque, et les passages contemplatifs avec de longs plans montrant les décors sont au final bien réussis, évoquent le temps qui passent... Même si je suppose que je peux reprocher au rythme du film d'être un tantinet lent, c'est loin d'être insurmontable, et on est vite accroché (dès l'arrivée des singes, en fait). Mais pour donner un avis plus approfondi sur le lore, je pense attendre de soit lire le livre, soit de voir les autres films pour l'adaptation qu'ils en proposent. Il y a beaucoup de choses à dire en tout cas, dont du positif.
  
  (Cliquez pour afficher/cacher)

  Ce qui m'a déplu dans ce film, c'est le thème du langage et la façon dont il ne dérange personne. Taylor est sur une planète supposément étrangère, et à aucun moment du film il ne montre de stupeur en entendant les singes parler anglais... ou même n'a-t-on une preuve de surprise de la part des autres membres de l'équipage lorsqu'ils découvrent tous les trois des humains (puis des singes) dans la nature. Est-ce que cette surprise est passée sous silence car prétendue évidente ? Si oui, je trouve ça dommage, puisqu'elle ne rappelle pas le dépaysement des personnages, pourtant censé être bien présent. À mon humble avis, le film aurait gagné à conserver au maximum l'illusion que l'équipage n'est pas retourné sur Terre afin d'amplifier l'effet du twist final, puisqu'il est parfois un peu trop sous-entendu.
  Je ne m'étais au final que très peu renseigné sur le film et l'univers de l'œuvre, donc je ne savais personnellement rien de ce twist, et ça m'a donné une bonne claque ! Je suis très content d'avoir pu voir le film d'un œil propre, du coup. J'avoue que ce n'est pas comme si je ne l'avais pas vu venir (quand on a fait une pause en le regardant, j'en avais même profité pour dire : "ils sont retournés sur Terre ou quoi ?" mais sans penser sincèrement que ce serait le cas).
  Seulement voilà, le traitement du langage (du moins dans la version de 1968) dessert le film. Dès que Taylor arrive à parler aux singes, sachant que c'est un scientifique et qu'il est présenté de prime abord dans le film comme quelqu'un de curieux et en quête de découverte d'une espèce supérieure à l'Homme, on présuppose aisément qu'il se serait exprimé au sujet de l'évolution aux singes : pour leur dire que c'est l'Homme qui descend d'une espèce simiesque et non l'inverse, ou tout simplement pour les questionner sur la langue qu'ils parlent, et comment ça se fait que ce soit l'anglais ! S'il leur parle de choses évidemment abracadabrantes à leurs yeux, comme le fait qu'il est arrivé en vaisseau spatial, il pouvait bien mentionner ce genre de choses. En tout cas, par logique, c'étaient des sujets auxquels je m'attendais, et les voir absents du film m'a au final... caressé à rebrousse-poil.
  Ah et. Comment est-ce qu'ils ont pu se planter à ce point en paramétrant le pilotage automatique de leur vaisseau spatial. À moins qu'ils aient emprunté un trou de ver sans le savoir. C'est gros quand même.
  Et en fait, tant que je suis là, je précise aussi que la musique est... ce qu'elle est. C'est à dire assez perchée (slt c ns lé musici1 modern). Elle ne gâche pas le film, hein, mais mieux vaut être prévenus, parce qu'elle est très souvent présente. Mais au final, elle ajoute beaucoup à l'ambiance dépaysante, donc je n'ai pas grand chose à lui redire.
  En somme, je recommande !
  
• Rocky premier du nom. Je ne m'attendais absolument pas à autant aimer le film. Au début, je me disais qu'il démarrait peut-être un peu lentement, mais au final il se regarde bien donc je n'ai pas vraiment de reproche au niveau du rythme. Et ce combat final, bon sang ! Toutes les scènes "cultes" du film méritent complètement leur succès. Et maintenant que je connais son contexte et que j'ai autant apprécié le film, me donne le punch de ma vie et me fait sourire pour le personnage (qui est incroyablement attachant, en plus). Bref, un classique qui n'a pas volé son titre. Regardez-le pour la culture et appréciez-le autant qu'il se doit !
  
• Rambo également premier du nom (ouais c'était un peu le combo Stallone du coup :v). Et comme pour Rocky, je ne m'attendais pas à autant apprécier. Je reproche par contre clairement au plot du film de tenir sur un post-it et d'avoir un air de prétexte pour toutes les scènes de chasse. Okay, les flics sont cons et tétus, mais le taunt est un peu facile du coup. Ça aurait gagné à être plus subtil. Je pense aussi pouvoir dire que le film est bien rythmé, et avait même des airs de jeu vidéo d'action tant on s'identifie facilement aux personnages dans les scènes de traque : lorsque ce sont les policiers qui sont en faiblesse, on a peur pour eux, et inversement, quand c'est Rambo qui est coincé dans la grotte, notre inquiétude change de sujet. Très habile en tout cas, et ça a beaucoup aidé à introduire la scène finale.
  
  (Cliquez pour afficher/cacher)

  J'ai versé une larmounette sans m'y attendre du tout. Non, honnêtement, je m'attendais pas à un tel ascenseur émotionnel. Et c'était bien bon. Le câlin de Rambo et de son colonel était aussi réconfortant pour lui que pour le pauvre spectateur qui sait plus où en sont ses émotions :cry:
  Bref, je recommande aussi. Encore un culte qui n'a pas volé son statut.

Et je suis bien content d'avoir attendu pour voir ces 3 films plutôt que de les avoir regardé plus jeune, ça m'a permis de ne rien en manquer. Et je souhaite cette découverte à tout le monde.

[D_Y]

Le problème de la langue est purement cinématographique, dans le livre de Pierre Boulle, les singes ont un langage bien à eux, que le héros apprend pour communiquer (et vice versa avec le français). C'est un peu con en effet mais je trouve pas que ça handicape tant que ça la crédibilité du film.
Concernant le livre, il est très intéressant mais n'a pas grand chose à voir avec le film, si ce n'est quelques personnages (Nova ou Zaïus) et (plus ou moins) l'histoire. La société simiesque est plus développée puisqu'on y découvre des villes à grande échelle (type New York adaptée aux singes), et le héros n'est pas un paria mais s'intègre petit à petit à cette société afin de découvrir la politique, etc... Et enfin, le twist est une invention du film
Enfin bref j'en dis pas plus, si ce n'est que tu a vu le meilleur épisode. J'aime beaucoup ces costumes old school (comparé aux singes numériques des derniers épisodes qui sont moins crédibles que dans le film de Schaffer, un comble), et le score de Jerry Goldsmith qui participe bien à rendre l'ambiance aussi particulière). Même à l'époque j'avais trouvé passionnant ce sujet de la conscience et de l'âme des animaux qu'on traite, en somme, comme les singes traitent l'humanité dans le film.
Le reste de la saga est largement plus faiblard, entre autres le deuxième (Beneath the Planet of the Apes) qui est une suite directe qui finie en eau de boudin, carrément inspirée par la Guerre Froide de cette époque, avec son culte de la bombe atomique et ses mutants cheap (je me suis toujours demandé si l'inspiration des goules de Fallout ne venait pas de là), et les trois suites qui racontent comment les singes ont pris le contrôle de la Terre, 30 ans avant les reboot de Rupert Wyatt et Matt Reeves (dans le 3 les singes des deux premiers viennent sur Terre dans les années 70 !).
Le film de Burton j'en parle pas tant il pue. Il y a certes un certain travail sur les décors, et la fin respecte celle du livre, mais le message perd carrément en ampleur à cause des humains qui parlent, et des scènes d'action hollywoodiennes à deux balles. Une grosse déception donc. Et les reboot j'en ai parlé plus haut, une mythologie sacrifiée sur l'autel du Dieu CGI.

Pour revenir vite fait sur Rambo, et son côté scénario post-it et gratuit, il y a le personnage du flic joué par David Caruso qui semble assez compatissant avec Rambo durant son interrogatoire. Bon ça ne compte pas au final mais ça montre que les policiers ne sont pas totalement hostiles au début. De toute façon c'est surtout toute la portée du message, qui fait sa force, qui accentue son impact final. S'il n'y avait pas cette petite part de manichéisme, la scène qui t'a émue aurait tout de suite été moins forte. Enfin bref.
A voir aussi le 2 qui est un divertissement plutôt bien emballé avec des paysages magnifiques, et qui contrairement à ce qu'on semble croire, n'est pas si vide de sens que ça (contrairement au trois), et le quatrième, subtilement nommé John Rambo, qui a l'air poupou vu comme ça mais qui est l'un des rare film (à ma connaissance) qui dépeint aussi bien la situation birmane contemporaine. Pas mal pour la suite d'une série qui est devenue le symbole de la propagande reaganienne.

(et Rocky c'est un chef d'oeuvre)

Sinon j'ai vu dernièrement une de mes grosse lacune du cinéma asiatique (que pourtant j'adore) : Il était une fois en Chine !



Subtil mélange entre le cinéma de kung fu, le film historique, et le film d'aventure, réalisé par Tsui Hark, avec Jet Li. Pas grand chose à dire si ce n'est que c'est l'un des meilleurs bousin que j'ai pu voir dernièrement. Un film énorme qui peut limite être considéré comme un monument du cinéma d'art martiaux (et pourtant il y a de la concurrence, entre les Bruce Lee, les Jackie Chan, les Sammo Hung, Donnie Yen, etc...). La photographie et le cadrage sont déments, les combats regorgent d'inventivité et de virtuosité.
Mais bon, plus que du fight, OUATIC c'est aussi et surtout une fresque historique dont le contexte se place dans le Foshan de la fin du XIXe siècle (reconstitution excellente et très détaillée), avec une densité et une richesse thématique qui sont assez rares dans les films de stomb chinois. Le film regorge de sous-intrigues et de personnages superbes, et arrive à mélanger des scènes tantôt comiques, tantôt poignantes, poétiques, intelligentes, jouissives.

Bref du bon gros morceau de bravoure, et le mieux c'est que c'est une trilogie, et que paraît il les deux autres (bon en vrai il y en a eu plus que 3 mais bon) sont aussi bien voir meilleurs, pour le coup le plaisir de la découverte dont parle Yuan est entier (et heureusement).

[Suijirest]

Récemment j'ai vu Majo no takkyūbin (erreur de c/c pour ceux qui ont remarqué) aka Kiki la petite sorcière (ce nom qui donne pas envie sérieux, je préfère largement le titre anglais Kiki's Delivery Service) et je l'ai nettement plus apprécié que Porco Rosso et Totoro. Il m'a paru éminemment moins vain et creux (opinion personnelle) que Porco et je me suis beaucoup plus attaché aux persos que Totoro. La thématique de la fin de l'enfance et de la candeur au profit du monde réel et de ses responsabilités est amené avec une certaine justesse si on tient bien compte du caractère du personnage central. Personnage à qui je n'ai pas eu envie de foutre des claques, pour une fois, mais plutôt de lui demander bien poliment "tu t'attendais à quoi ?".

C'est dommage quelque part que Kiki n'essaie pas de s'ouvrir à d'autres branches de la sorcellerie, elle ne saura jamais rien faire d'autre que voler sur un balai. On peut certes faire sa vie en devenant un maître absolu d'un seul domaine, je ne dis pas le contraire. Mais la sorcellerie touche à tellement de domaines possibles et imaginables, y avait moyen de les traiter au moins un petit peu.

J'ai aimé, cependant il entrera pas pour autant dans mon top films. Mon Miyazaki favori reste et demeure, à l'heure actuelle, Le Voyage de Chihiro.

[Suijirest]

Je suis allé voir l'adaptation d'une oeuvre qui m'avait marqué, Le Combat Ordinaire.

Je vais la faire courte : même si c'est un très chouette film en lui-même, préférez-lui la BD. Le ton est très différent, le traitement de Marco et Emilie n'a presque rien à voir, les coupes au scénario sont pas rares (des détails pas très utiles au cas par cas mais à terme ça pèse) on passe des dialogues réécrits de A à Z aux tirades intactes à la virgule près, et plusieurs scènes n'arrivent pas à gérer les différences entre une case de BD et un plan de film.

Mais comme je l'ai dit, le film en lui-même est pas mauvais du tout, très contemplatif, sombre et douloureux sans être déprimant. Ne pas avoir lu l’œuvre d'origine n'a rien d'un frein, bien au contraire. Mais, vraiment. Préférez la BD.

[Snai]

Il y a peu, j'ai re regardé le navet "Hunger Games", pour pouvoir enchainer avec la suite : Hunger Games 2, le retour(je ne sais plus le vrai titre, désolé 8D)

Pour rappel : Un des méchants du 1er film c'était lui.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Tremblez

Résumé du film : Dormez pendant une bonne heure. Les jeux commencent dans la 2ème heure, comme le premier film.
Nous retrouvons donc notre Legolas random, mlle evergreen terasse (Doh!); changé à cause des hunger games. Elle veut oublier cette histoire de jeu où Kim jong Un, cher président, dirigeant suprême du Capitole, pardon, le président Snow (bâtard je présume ?) qui je rapelle a tué son ministre des jeux à coup de myrtilles, parce que il ne ressemblait à rien. Malheureusement, le contrat des Hunger Games n'a pas été rompu. Le président Snow se rend dans le District 12 (coups de midi) pour aller voir Katniss et lui dire que les autres districts ils sont pas content à cause des myrtilles ; par conséquent, elle va devoir aller faire des visites officielles dans tous les districts pour aller répandre la bonne parole de bravoure et d'amour avec son copain qui jouait dans la boue avant d'aller aux Hunger Games.

On retrouve donc le mentor, le mec alcolique qui se lave avec le mec qui joue dans la boue, la lady gaga qui veut pas qu'on touche à l'acajou dans le train pour parcourir le monde.
Sous l'oeil des caméras d'Escrosi, Snow regarde si le couple arrive a répandre les bonnes paroles pour calmer les districts. Vu que ça marche pas trop le président bien aimé décide de faire un Hunger Games spécial 75 ans. Il organise une méga fête chez lui, (il à le droit de s'amuser non ?) et il annonce ensuite que ce Hunger Games 75 sera uniquement composé de vainqueurs.

Vous l'aurez compris, notre robine des bois et l'homme cochon (ganon donc) vont devoir aller dans l'arène une nouvelle fois, pour gagner les jeux ! Mais cette fois-ci va falloir 1 seul gagnant, Snow ne rigole pas. Il a déjà fait son Poutine sur le district 13.

Comme dans le 1er film, il vont défiler devant une foule immense ; cette fois-ci, le couple de zigotos du 12 vont faire les gros rebelles en oubliant de saluer Snow. POWPOWPOW!

Ensuite, ils vont s'entrainer ; mais cette-fois ci ils vont devoir trouver des alliers. "Coucou, tu veux être mon ami ? je veux pas mourir tu comprends..." Pour trouver des alliers il faut impressioner la galerie. Katniss va faire une démo de l'utilisation d'un arc elfique customizé par Legolas lui même, gravé dans l'eau de la riviere où ils essorent leur salades.
Sachant qu'entre le 1er film et maintenant il à du se passer quelques mois, Katniss à du subir un entrainement à la Matrix. Il faut qu'on m'explique comment on peut devenir aussi fort en si peu de temps.

à travers ces entrainements, on découvre Mr bricolage, un mec qui arrive à faire des cables electriques avec du savon et du ketchup, et qui accepte d'etre allié (WTF !).

S'en suit l'upload des participants dans l'arène. De l'eau, de la jungle. Ils ont chargés le pire biome de Minecraft car ça lag.
Le biome Hunger Games 2 :

(Cliquez pour afficher/cacher)

Dans ce monde mis à jour par le nouveau module du capitole ; vous découvrirez de la fumée qui provoque des gros boutons pas beaux ; des singes au cul rose pas contents ;  un arbre qui prend la foudre ; une pluie de sang (c'est trop dark), et des piafs d'Itachi Uchiha, illusionistes.

Petit bonus du capitole ; les lois de la physique sont modifiées : lorsque katniss déroule du fil, le rouleau se bloque, ce qui est techniquement impossible car c'est censé se dérouler --> BIG FAIL !

Voilà, je n'en dirais pas plus sur le film car je risque de spoiler, même si vous ne découvrirez pas grand chose. Je vous laisse ce plaisir, en tous cas moi j'ai vraiment envie de voir la suite !!!

[Leena]

Aujourd'hui j'ai vu Patema et le monde inversé ou Sakasama no Patema, film d'animation réalisé par Yasuhiro Yoshiura et sorti en 2013 au Japon.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Après une catastrophe écologique, la terre se trouve séparée en 2 mondes inversés possédant chacun leur propre gravité et ignorant tout l'un de l'autre. Dans le monde souterrain, Patéma, 14 ans, adolescente espiègle et aventurière rêve d'ailleurs et n'hésite pas à braver les règles en visitant des lieux interdits.
Sur la terre ferme, Age, lycéen mélancolique, a du mal à s'adapter à son monde totalitaire.
Le hasard va provoquer la rencontre des 2 adolescents en défiant les lois de la gravité.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Je dois déjà dire que ce film est très beau à voir. Il y a un réel souci du détail que j'ai surtout remarqué dans le monde souterrain. Les paysages sont magnifiques ainsi que les contrastes entre les différents mondes. Il faut quand même bien suivre puisqu'on se perd vite dans ces histoires de gravité. Plusieurs fois j'ai du réfléchir pour savoir pourquoi telle personne avait la tête en bas et non pas l'autre, pourquoi celle-ci tombe et l'autre a les pieds à terre ... Enfin bon, ça donne des situations assez comiques et le concept est vraiment intéressant et très bien utilisé et maîtrisé dans le film. Le film est très agréable à regarder, les musiques sont sympas et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. En plus on y retrouve un éloge à la tolérance à travers la relation qui unit les 2 héros malgré les conflits qui opposent leurs mondes respectifs.

Donc voilà je recommande

On retrouve le même concept des mondes aux gravités inversés dans le film Upside Down si ça intéresse certains.

[Snai]

Aujourd'hui, j'ai vu.. La suite du retour 2 de Hunger Games 2.
Mode oblige, à l'instar de notre ami Potter (Stupéfix) / Voldemort (AvadaKevAdams), le dernier volet est composé de 2 films. Cela permet de se faire plus de boules.

Nous reprenons donc le cours de l'Histoire palpitante de Legolas random et Ganon (Peeta).
A la fin du 2e film, Salade everdeen apprend que ses alliés sont tous dans le même camp: la rebellion. Et qu'ils ont un objectif : Sortir de là. Et attaquer Le capitole de Panem.
Donc, notre ami robine des bois tire sur le dome avec une flèche enchantée par Zeus, le fils d'Osiris (AOM), Thor, et bien d'autres cons qui balancent des éclairs.
La flèche (chargé à 240V + 16A) en fappant le dôme détruit litteralement l'arène. (entre nous on apelle ça libérer de la RAM sur minecraft). Ce qui permet aux rebelles de récupérer l'oiseau de feu Katniss. Mais ils n'ont pas retrouvé Peeta.

La dernière image du film est un gros plan sur la tronche de Katniss qui doit se forcer à chier pour avoir l'air enervée.

La suite maintenant.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Katniss à beaucoup dormi. 3 jours à rien foutre, c'est long. Elle se reveille donc au District 13 ; où plutôt au parking souterrain de Nice Sulzer vu la profondeur. La resistance s'organise pour attaquer la capitole et faire tomber Snow comme une mouche sur un pare brise. On apprend que ce District 13 a été bombardé façon poutine par le passé.

Pour parer la propagande du Capitole, la resistance met au point une parade ingénieuse : faire de la contre propagande en trucquant leur vidéos façon Corée du Nord. Katniss est parfaite dans ce rôle car elle est aussi crédible que dans tout le film. Parce que Katniss est le symbole de la rebellion car elle a osée manger (ou presque) une myrtille devant le Capitole Escrosien ; ce qui l'oblige à faire une mise en abîme.

Comme elle joue trop bien, ils engagent margaery de GOT Skinnée Punk pour aller tourner les clips de propagande sur le Terrain. Quoi de mieux que d'aller dans un district qui ressemble à Marseille Nord pour aller défier le Capitole à l'écran.

Le président Snow envoie donc 2 avions de guerre dans ce district pour aller faire pêter l'Hopital ou se terrent des miliers de réfugiés. Et nous assistons à la scène la plus WHAAAAAAAAT THEEEE FUCCCK de toute la Saga Hunger Games.

Katniss abat un avion de guerre à coup de flèche (flèche qui explose à l'impact). Legolas est définivement un Noob, retourne donc coiffer des poneys.

Et nous retournons dans le trou du 13 pour aller élaborer un plan: Sauver Peeta car il devient de plus en plus moche au fil du temps.
Mais, pendant ce temps, Snow fait un trollface à l'écran et décide de bombarder  Le district 12 ; puis le 13 histoire de faire sortir toutes les fourmis.

Les rebelles se cachent sous des matelas Basika et ils décident de faire un commando au capitole !  C'est MINDFUCK tandis qu'ils commencent à s'envoler des autres mecs pas content vont attaquer un barrage et comme par magie ya plus de courant au Capitole, grâce à ce spéctaculaire retournement de situation ils arrivent dans la capitole et récupère Peeta pendant que Katniss fait une convo skype avec Snow en conférence pour pas qu'il sache que les rebelles sont dans sa cave.

Peeta est revenu ; mais quelque à changé en lui. Il est passé par la case Requiem for a Dream et il à oublié qu'il voulai se taper Katniss, ce qui provoque sa colère démentielle et il tente de tuer la gentile katniss, fille du feu.

Tandis que la guerre approche, on ralenti la cadence pour meubler les 20 dernières minutes avec un discours type François Hollande sous la pluie pendant que Peeta essaie d'aller aux chiottes (ils l'ont attachés car monsieur à pété un cable).

Ainsi s'achève le 3e film.

Bientôt nous aurons la fin d'Hunger Games, et nous allons à nouveau pouvoir respirer l'air libre.

[Suijirest]

Cette nuit j'ai regardé deux des films que j'avais acheté la veille. Y a du progrès, eux ne moisiront pas une pige sur mes étagères.

Le Royaume des Chats pour commencer et, à critères égaux, je lui ai largement préféré Le Chateau de Cagliostro. En fait tout ce que j'ai à en dire c'est que Baron il a la classe. Rien d'autre à signaler vu que le film survole tout dans un rythme beaucoup trop effréné pour approfondir quoi que ce soit, alors que Cagliostro arrivait à raconter pas mal de choses sans être exagérément long. Et ça me rappelle qu'il faut encore que je me procure Le Roi et l'Oiseau.

V pour Vendetta et je sais que je devais m'y attendre, mais l'adaptation a beau faire des efforts, elle a du mal à suivre la voie de l'original. En même temps le comics était un pavé de quelques trois ou quatre cents pages, c'était inéluctable que de devoir en couper une bonne partie. Mais si on avait pu éviter de prendre tellement de libertés par rapport au background et à l'univers en général, ç'aurait été pas de refus. Dans cette catégorie de blockbuster basé sur des romans graphiques, je recommande bien plus chaudement Watchmen. Le film n'est clairement pas à jeter, il mérite son titre, il suit bien la trame générale, il est bien réalisé et les acteurs jouent bien (surtout le Commandeur, très à sa place dans le rôle) mais bon. A tout prendre, préférez le comics.

[Suijirest]

Au cours des derniers jours j'ai vu les films suivants et j'avertis immédiatement que vous allez lire des choses qui risquent de ne pas plaire aux cinéphiles :

Harry Potter 3 et 4. Pour eux, je suis resté soufflé par leur beauté. Les environnements, les tenues, les plans, les séquences, tout transpire la beauté, la magie, le souci du détail. C'est beau que ça n'en peut plus (pondérons quand même certaines CGI qui ont vieilli). Mais voilà : c'est pas le tout d'être beau, y a aussi une histoire à raconter derrière et à ce niveau, c'est horrible. Je sais, il y a énormément de choses à raconter, les coupes étaient inévitables, les scènes d'action prennent du temps, c'est comme ça. Mais qu'à cela ne tienne, le rythme est affreusement mal géré, t'as des événements expédiés alors qu'ils appellent à plus de traitement genre tu trouves un cadavre dans les bois, tout va bien, aucune raison de s'arrêter pour ça : c'est normal à Poudlard beaucoup de choses sont tellement mal racontées qu'on en aurait presque des questions à poser tout du long. Et ça, comme je l'ai dit à mon neveu pendant la séance c'est le signe d'un mauvais film (même si c'était un peu pour qu'il arrête de demander toutes les deux minutes ce qui se passe à l'écran alors qu'il a vu le film dix fois...). Parce qu'un bon film, tu n'as pas besoin de poser des questions pendant la séance : il s'explique tout seul.
Et mention spéciale pour Voldemort, je ne voyais pas du tout le personnage comme cet espèce de cabotin sautillant qui parle comme un bouffon. Rien que pour lui, je n'ai plus eu la moindre envie de regarder les films suivants alors même que je les avais à portée.

RoboCop de Verhoeven, et j'ai pris un panard d'enfer. Même si la partie action accuse son âge (elle se défend cela dit encore très bien) la diatribe de fond envers la société de consommation est géniale. Je recommande sans hésiter. Il me manque donc à voir Terminator pour comprendre pleinement l'Epic Rap Battle of History opposant ces deux figures.

The Croods qui ne m'avait pas intéressé du tout à l'époque de sa sortie mais qui s'est avéré beaucoup plus profond que je ne m'y attendais, même si c'est pas la fête à la saucisse pour autant. La thématique de la jeunesse œuvrant par la science et la culture pour la fin du patriarcat engoncé au-delà de toute relativité dans des croyances alimentées par la terreur et qui remontent à trop loin pour en envisager la datation, c'est pas neuf et c'est pas poussé jusqu'au bout (parce qu'on reste dans un film Kids to Adult) mais qu'à cela ne tienne, c'est intéressant et assez sous-jacent pour qu'on n'y voit pas trop clair sans plisser les yeux.

Brazil et j'en suis sorti avec trois mille questions à poser sur tout ce qui s'est passé et qui ne trouve pas de réponse concrète à la fin du film. Donc il est mauvais comme je le disais précédemment, CQFD et n'en parlons plus.
... Pour parler plus sérieusement, le film a super mal vieilli, je n'ai pas réussi à aimer ni même à m'attacher à son protagoniste, ses thématiques m'ont semblé vues et revues, et le ton très axé comédie qui prédomine tout du long m'a fait l'effet d'un ongle sur un tableau de la part d'un film qui m'avait été survendu comme l’œuvre la plus noire et impitoyable du cyberpunk depuis Blade Runner. J'ai vraiment pas aimé.

Voili voilou, prochaine étape sur mon parcours ciné, Vice-Versa.

[Alice Lee]

Harry Potter 3 et 4. Pour eux, je suis resté soufflé par leur beauté. Les environnements, les tenues, les plans, les séquences, tout transpire la beauté, la magie, le souci du détail. C'est beau que ça n'en peut plus (pondérons quand même certaines CGI qui ont vieilli). Mais voilà : c'est pas le tout d'être beau, y a aussi une histoire à raconter derrière et à ce niveau, c'est horrible. Je sais, il y a énormément de choses à raconter, les coupes étaient inévitables, les scènes d'action prennent du temps, c'est comme ça. Mais qu'à cela ne tienne, le rythme est affreusement mal géré, t'as des événements expédiés alors qu'ils appellent à plus de traitement genre tu trouves un cadavre dans les bois, tout va bien, aucune raison de s'arrêter pour ça : c'est normal à Poudlard beaucoup de choses sont tellement mal racontées qu'on en aurait presque des questions à poser tout du long. Et ça, comme je l'ai dit à mon neveu pendant la séance c'est le signe d'un mauvais film (même si c'était un peu pour qu'il arrête de demander toutes les deux minutes ce qui se passe à l'écran alors qu'il a vu le film dix fois...). Parce qu'un bon film, tu n'as pas besoin de poser des questions pendant la séance : il s'explique tout seul.
Et mention spéciale pour Voldemort, je ne voyais pas du tout le personnage comme cet espèce de cabotin sautillant qui parle comme un bouffon. Rien que pour lui, je n'ai plus eu la moindre envie de regarder les films suivants alors même que je les avais à portée.

Personnellement, par rapport aux coupes dans l'histoire, je trouve que le 3ème et le 4ème film ne sont pas les pires de la série. A mes yeux, le massacre, c'est pour le 6, le prince de sang-mêlé. Bon, c'est sûr qu'il y a une part d'objectivité car j'ai bien apprécié le livre mais... Sérieux, le choix des évènements a été tellement mal fait qu'ils ont été obligé de réexpliquer au début du 7 pourquoi Harry et co allait battre la campagne alors que, clairement, c'est le but du prince de sang-mêlé. >< (J'ai compris ce passage uniquement à cause de la lecture du livre et j'ai du expliqué à plusieurs de mes proches qui n'avaient pas lu le livre. ><) Ils auraient pu se passer de toutes les romances à la noix pour plus s'attarder sur l'évènement essentiel à savoir comment Voldemort a survécu. C'est sûr qu'il faut faire des choix dans les adaptations mais, comme tu dis, les bons choix sont ceux qui permettent de comprendre le film sans avoir à se poser de questions, ce qui n'est clairement pas le cas à mon sens dans le 6 !

[sarahbiche]

Bon bah voila, j'ai pas trouvé de topic semblable, et pourtant j'ai beaucoup cherché.
Un peu à la manière du topic "Je bouquine", parlons des films que vous avez vu récemment, à la l'exception des films encore en salles!

Donc pour commencé:

La Cité des enfants perdus:
Date de sortie: 1995
Réalisé par: Jean-Pierre Jeunet
Acteur principal: Ron Perlman, Judith Vittet, Daniel Emilfork
Histoire: L'histoire est un peu spécial et durant le film est assez compliqué de comprendre tout Mutuelle Senior. Le film raconte l'histoire d'un savant fou vivant avec des clones, une princesse naine et un cerveau parlant sur une plateforme en mer perdue. Mais ce savant fou est obligé pour survivre de voler les rêves des enfants. C'est pour cela qu'il en envèle dans la cité portuaire.
J'vais pas en dire plus, à vous de le voir.
Critique: A vrai dire, j'ai découvert ce film en zappant cette aprèm à la télé, et bizarrement j'ai accroché. C'est un film fantastique à la française comme j'en ai rarement vu, parfois drole et la seconde d'après terrifiant de bizarrerie. Je le conseille vraiment si vous aimez les univers noir mais loufoque!

CashBack
Date de sortie: 2004 (je n'ai vu que le court métrage)
Réalisé par: Sean Ellis
Acteur principal: Sean Biggerstaff
Histoire:  Ben Willis, étudiant aux Beaux-Arts, travaille de nuit dans un supermarché pour payer ses études. Durant ces longues nuits, il s'imaginent pouvoir arrêter le temps.
Critique: Génialissime! Impressionant de poésie! J'ai pas grand chose à en dire, à part que ce court métrage, qui deviendra un film en 2007, est vraiment à voir.

Voila à vous.

PS aux modos: Si ce topic existe déja locker et fouettez moi!  :bav:

Bonjour, moi aussi j'ai déjà vu ce film et je peux dire que c'est réussi, merci pour ce post.

[Rodrigo]

Hier j'ai vu La Isla Minima, thriller espagnol avec des flics un peu vénèr', une ambiance poisseuse d'enlèvements/meurtres/viols de jeunes filles dans une petite ville où tout le monde se connait, et où personne ne fait parler. Ca a l'air affreusement banal et repompé sur Prisoners ou encore Memories of Murder ? Oui. Et du coup c'est très quelconque, et assez ennuyeux tant le seul intérêt est la photographie magnifique (mais encore une fois, peu originale). Je déconseille, sauf si vous êtes fans de thriller dont vous connaissez déjà l'intrigue et la résolution après dix minutes de film.

[Suijirest]

J'ai vu Vice-Versa et j'en suis sorti déçu.

Il a très certainement plus de matière et de fond que beaucoup de films d'animation récents, je ne dis pas le contraire. Mais si ça faisait automatiquement un truc trop cool de la mort, ça se saurait.

Déjà, la forme. C'est difficile d'être plus académique et lacunaire que ça. Coucou le traitement des couleurs vu et revu ces cinquante dernières années, coucou la plastique des personnages Pixar rigoureusement identique à tous leurs métrages, coucou les bords effilochés dégueulasses... Coucou le monde imaginaire tout en couloir et en cloisons (paie ton raccord au concept), coucou l'absence totale de plans du Minnesota, coucou la vision ultra-segmentée de San Francisco. Et encore, si au moins j'avais eu des passages "wahou", j'aurais pu accepter. Mais non. Pas un seul passage "wahou" de tout le film. Vous savez ce que c'est, un passage "wahou" pour moi ? La scène du royaume dans Raiponce : wahou. Juste wahou. Du haut de mes vingt-sept ans, j'ai vu cette scène avec les étoiles dans les yeux qu'avaient les fillettes en voyant la tignasse à tresser qui s'offrait à elle. Dans un autre style, Pinocchio que j'ai revu très récemment : wahou, on peut vraiment montrer ça aux gosses ? O__O Ou encore Kiki la Petite Sorcière : wahou, juste wahou. Et Vice-Versa ne m'a procuré strictement rien s'en approchant.

Parlerai-je de la bande son ?... Nan, c'est pas beau de se moquer des handicapées. En plus je vois pas ce que j'en dirai : je n'en ai rien retenu.

Ensuite, les personnages. Je vous présente Joie, le personnage principal, l'une des cinq émotions fondamentales de la petite Riley (ce prénom est vraiment à chier). Joie est autoritaire, intolérante, égoïste et monomaniaque. Elle ne supporte pas que le monde puisse tourner autrement que comme elle en a décidé et soit elle écrase les autres émotions, soit elle les met au placard pour que cela dure ; tout pour elle n'est que fonction et moyen mis à disposition de son monde idéal. Bel exemple pour la jeunesse Pixar. Et j'aurais apprécié qu'on formule un peu plus explicitement le rôle de Tristesse vu que le film s'adresse pas mal à un public trop jeune (ou trop peu formé) pour en tirer toutes les conclusions du premier coup.

Vient alors l'aventure dans l'ensemble. Là, je crois que je n'ai rien vu d'aussi prévisible, déjà-vu et by the books de ma vie. Dès les dix premières minutes, tu sais exactement tout ce qui va se passer ou presque. Tu vois ça, tu sais très bien ce qui va arriver. Paie ta difficulté d'immersion. Même Alien était plus imprévisible que ce film (parce que dans Alien, je faisais un compte à rebours de ce qui allait se passer et je tombais pas souvent loin).

Je pourrais aborder le caractère comique de l’œuvre. J'avoue, j'ai rigolé à quelques occasions, du fait du seul truc que je n'ai pas réussi à voir venir, le jingle du chewing-gum. C'est tout ce qui m'a fait rire. Le reste a pu m'amuser, mais guère plus. Aparté au sujet du public de la salle ; madame la spectatrice située cinq rangs derrière moi, le fait que vous ayez payé pour voir un film classé "comédie" ne vous oblige pas à vous esclaffer bruyamment à chaque phrase que prononce les personnages, a fortiori quand celle-ci n'a strictement rien d'amusant. Heureusement, votre voisin s'est chargé de vous en informer avant que la salle ne se ligue contre vous.

Dernier point à aborder : le traitement de l'aspect "psychologie". Je crois que c'est la partie la moins ratée de tout le film. Mais attention. Moins ratée ne rime pas avec réussie. Parce qu'on mélange des mots savants que tout le monde a entendu au moins une fois dans sa vie (tel que "subconscient" ou "idée abstraite") avec des notions sortis de je ne sais où (le Monde Imaginaire ou Dream Productions). Et même quand ils prennent le temps d'approfondir, ils s'en tiennent le plus souvent à ce qui les arrange, comme le subconscient qui est la geôle des phobies. Ce n'est pas faux. Mais c'est très réducteur. De même que, comme dit précédemment, ce monde imaginaire cloisonné à en rendre jaloux FF 13.
C'est d'ailleurs somme toute très impressionnant de voir qu'avec quelque chose d'aussi foutraque, le film parvienne à brosser un tableau presque impeccable des épreuves de Riley et son évolution. Pour m'être trouvé dans une situation très analogue à mes onze ans, je peux vous le certifier. C'est parfaitement cohérent.


Qu'est-ce qu'il y a à sauver dans Vice-Versa ? Peu de choses. Un usage intelligent de quelques concepts, l'attitude et le développement d'une justesse rare de Riley, un running gag vraiment drôle. Mais il s'y mêle un bon tas de nawak, d'incomplet, d'invention et même de contresens par moments. Ce qui la fout éminemment mal, surtout au service d'un film qui n'a rien d'impressionnant ou de bouleversant. A réserver à un public (qui a su rester) jeune.

8/20.

[Duplucky]

Depuis le temps que je l'ai acheté, il était temps que je regarde Les Souvenirs de Marnie, le dernier Disney Ghibli, à ma connaissance.

J'dois avouer que le gros twist du film, je l'ai deviné dés le début parce que le film tient sur un même thème qu'un ancien film que j'avais vu étant plus jeune (mettant au passage Amy Jo Johnson, première power ranger rose.  ) mais heureusement, le film s'est quand même écarté de ce schéma narratif pour proposer quelque chose de plus original qui m'a surpris à plusieurs reprises.

Même si j'ai trouvé certaines scènes un peu mal amenées et certains personnages semblent avoir été jetés à la poubelle en cours de route (comme Grosse truie et sa maman, navré, j'ai oublié son vrai prénom. ), donnant ainsi l'impression que les scènes les mettant en... scène (?) ne servaient qu'à rallonger de façon stérile la durée du filme. je dois avouer que dés l'entrée en scène de Marnie, j'ai assez vite oublié ce début un peu longuet tellement on est happé dans son univers. Et puis, je pense que c'est le seul Ghibli qui a réussit l'exploit de me faire pleurer comme une madeleine, probablement parce que j'ai trouvé Marnie super attachante.

Enfin en résumé, j'ai trouvé son scénario au final plutôt bien fait, même s'il met beaucoup de temps à démarrer, à cause de la mise en scène de personnages inutiles, bien qu'on se retrouve avec quelques petites scènes maladroites et un bon gros cliché bien dégueu sur la fin. Je reproche par contre au film d'avoir un manque de montée en puissance, alors qu'une scène semblait plutôt bien s'y prêter, ce qui fait qu'en soit, il n'y a pas vraiment de scène qui marque les esprits, ce qui est un peu dommage. Mais sinon, je l'ai vachement bien adoré.

7/10 A voir au moins une fois dans sa vie (comme tout bon Ghibli, en fait. (Y a-t-il seulement de mauvais Ghibli ?  ))