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Aujourd'hui j'ai vu...
D_Y:
Je suis pas sûr pour ton premier point positif, il y a beaucoup de blagues (la plupart) qui sont des références à la série. Quand le Roi burgonde balance son 5e "Troupa scala" ou "salsifi" dans le film vaut mieux avoir un souvenir assez précis du personnage. C'est ce que je regrette principalement, le fan-service. J'ai perdu pas mal de temps à me souvenir de certains personnages secondaires assez obscurs alors que je connais bien la série.
Sinon le Psaume 23 en délire christique, j'en attendais mieux de Astier vu que c'est un élement de l'AT !
Guiiil:
Attention, j'ai pas dit "pour capter tous les détails du film", mais "pour apprécier le film". :astro:
thelinkdu40:
Moi j'ai étais le voir en avant première et j'ai bien aimé pourtant j'avais pas trop vu la série, mais je dois dire que Astier est un excellent metteur en scène et acteur et il maîtrise bien l'humour donc je m'étais quand même avant le film revu la série et c'est vrai que pour certains perso j'ai étais déçu notamment le Père Blaise et d'avoir une explication sur le pourquoi il est avec les méchant qu'alors c'est un serviteur de Dieu ou alors Astier n'aime pas les prêtres et les considère comme des hypocrites et il n'aurait pas tort...
Mais le film pour moi est un des meilleurs films français de la décennie pour moi et ça change de toute les deux trois films naze qu'on se tape en France ou des films de super héros, là on a une bonne base, une bonne histoire et personnellement c'est une adaptation plus fidèle je trouve que celle de Guy Ritchie du cycle Arthurien même si humoristique. Et pour la version de Guy Ritchie, on peut lui dire plein de chose mais le scénario du roi arthur la légende d'excalibur avec la tour qui se construisait me faisait vachement pensé au scénario d'oracle of age et je me dis Guy Ritchie t'aurais du essayer d'adapter Zelda.
Et pour finir sur les films arthuriens le meilleur pour moi c'est "Excalibur" de John Boorman. T' à tout dans celui là de l'humour avec les pics bien lancé de Merlin, la poésie notamment dans les combat et sur la scène de fin, c'est vraiment le film même si mal vieilli qui donne le plus niveau épique dans la quête arthurienne et qui te donne envie de lire les livres c'est grâce à ce film d'ailleurs que j'ai lu les livres des chevalier de la table ronde, le cycle arthurien "la quête du graal" et "la mort d'arthur" et Kamelott pour moi respecte autant les livre que l'a fait John Boorman certes il se rapproche plus de l'humour et non de l'épique mais il respecte l'univers et l'enrichie en nous montrant les défauts des personnages.
Duplucky:
Bien bien bien, j'avais fait une critique assez succincte de Voyage vers la lune un peu plus haut, dans le but évident de ne pas en dévoiler trop et ne rien spoiler au néophyte. Je l'ai adoré alors qu'en vrai, j'ai pu remarquer qu'il ne faisait pas vraiment l'unanimité à partir d'un certain stade du film. Ici, je vais donc entrer en détail sur ce qui fait de ce film quelque chose de plus profond et intelligent qui ne parait aux premiers abords. Bien évidemment, le world trade center qui suit est réservé aux personnes ayant déjà vu le film vu que là, je vais foncer en plein dans le spoil intensif sans aucune pitié. Vous voici prévenu. v.v
(Cliquez pour afficher/cacher)La première chose qui fait que j'ai bien aimé ce film, c'est qu'il m'a parlé tout particulièrement d'un point de vue personnel parce que ce qu'a vécu Feifei, je l'ai vécu aussi. Les symptômes de sa maman sont les mêmes que ceux de ma grand-mère avant son décès dû à un cancer. Autant dire que j'étais franchement pas bien avec cette scène. La même avec le papa qui se met avec une autre personne, je comprends tellement Feifei qui n'accepte pas cette intruse qui remplace sa maman vu que je vis la même chose de mon côté aussi. Bref, le début du film était dur à supporter pour moi, en vrai et j'ai eu la larme à l'oeil plus d'une fois. Mais le film n'en est devenu que plus captivant, paradoxalement.
Ensuite est survenue la deuxième partie du film, celle qui divise les avis et font se demander les gens si les producteurs n'ont pas pris de la drogue pendant la réalisation du film tellement on nous fait découvrir un monde invraisemblable et haut en couleur. Avec le recul, je me dis que ces critiques n'avaient pas tout à fait tort mais perso, après cette intro particulièrement douloureuse, ce monde haut en couleur m'a mis du baume au coeur, m'a fait du bien et a fait disparaitre comme par magie cette douleur que ce film m'a infligé. Mais clairement, à première vue, le film part dans un délire totalement dénué de sens avec de la musique électronique que je pensais à priori de mauvais goût. (De base, je n'aime pas ce genre de musique et je m'attends pas à en trouver dans un Disney, avant de me souvenir que ce film n'en est pas un. :oups: ) Mais quand on voit les chorégraphies qui accompagnent les musiques, je me dis qu'aucune autre musique n'aurait pu rivaliser avec celles-ci tellement l'image et le son s'accordaient à la perfection. (Le match de ping-pong wtf était sacrément épique alors que le contexte est complètement abracadanbresque.)
Mais limiter le film à tout ceci serait une grave erreur et là, on va commencer à creuser pour comprendre tout ce que ce bordel veut bien représenter.
Bien sûr la théorie la plus simple et mille fois faite, c'est que le crash de la fusée de Feifei la fait s'évanouir et elle rêve de tout ça. Le fait qu'elle revienne ensuite chez elle avec son beau-frère mais sans Cabriole laisse sous entendre qu'ils se sont remis du crash, sauf le lapin qui n'a pas survécu. Une façon de pensée très terre-à-terre et ô combien déprimante. Mais en vrai, si on va regarder du côté du symbolisme, le film prend encore plus de sens, mais on ne s'en rend compte qu'à la toute fin lorsqu'il nous offre enfin les clés de la compréhension qui nous permettent de comprendre deux choses.
1) Sous ses airs de petit lapinou tout mignon qui est là juste pour nous faire fondre devant elle, Cabriole représente ce boulet que se traine Feifei depuis la mort de sa mère. Et pour cause, cette dernière lui a offert le lapin avant de mourir. Parce qu'elle est son dernier cadeau, Feifei voit en elle le dernier lien qui la lie à sa mère, la retient en arrière et l'empêche totalement de tourner la page et d'aller de l'avant, ce qui signifie accepter le fait que son père reconstruise sa vie avec une autre. On peut d'ailleurs remarquer qu'où que va Feifei, Cabriole l'accompagne constamment au début du film. Puis, une fois sur la lune, elles s'éloignent l'une de l'autre par la force des choses, ce qui incite Feifei à s'émanciper et à s'affermir comme étant quelqu'un capable de se débrouiller seule, dans un sens à prendre confiance en soit, tout en commençant à accepter sa nouvelle belle famille. Le déclic se fait lorsque Chang'e, la princesse de la lune, lui dit les mots justes qui l'aident à enfin accepter la disparation de sa maman. Même si c'est pour faire plaisir à son animal favori, Feifei décide donc de laisser Cabriole sur la lune, laissant donc son boulet derrière elle et reviendra sur Terre, acceptant enfin ces intrus dans sa famille.
2) Le monde haut en couleur de Chang'e a une signification bien précise : c'est la matérialisation de la dépression dans laquelle elle est enfermée. Typiquement, elle va camoufler son mal en le transformant en quelque chose de merveilleux et justement de très coloré et se créer des sujets qui semblent à priori heureux de vivre là-bas. Incapable d'être heureuse, elle veut que tout le monde autour d'elle le soit à sa place. Ce camouflage n'est néanmoins possible que grâce au fait qu'elle s'accroche désespérément à un infime espoir de revoir son aimé qu'elle a abandonné sur Terre. Bien évidemment, quand cet espoir sera enfin à sa portée mais restera néanmoins inaccessible, elle deviendra vraiment odieuse, à tel point de devenir l'antagoniste du film, qui s'assagira néanmoins une fois son trésor obtenu. Le déclic surviendra lorsque son voeux ne se réalisera pas. Là, tout est espoir a disparu et son monde coloré disparaitra, laissant à la place aux ténèbres les plus profondes : Chang'e révèle à tout le monde son désespoir et la dépression qui la ronge de l'intérieur.
Lorsque Feifei tente d'aller chercher Chang'e, on a affaire à une jeune fille qui a enduré le fait d'avoir perdu sa mère sans avoir réussi à l'accepter pendant 4 ans. Incapable de surmonter sa tristesse, elle sombrera elle aussi dans cette dépression en revoyant des souvenirs de sa maman. Et c'est le fait que nos deux dépressives parviennent à trouver les mots justes pour se réconforter l'une l'autre qui leur permettra de surmonter leur dépression et de la vaincre.
Ben tiens, encore un truc qui me parle particulièrement, comme si ce film m'était ouvertement adressé. Et je ne cache pas le fait que les décès que j'ai dû supporter à un jeune âge (j'en ai supporté deux avec seulement deux mois d'intervalles.) ont dû me peser pendant toutes ces années avant de me faire sombrer pendant dix ans, accumulés avec d'autres crasses de la vie quotidienne. C'est à croire que ce film m'était tout particulièrement destiné. :oups:
Bref, Voyage vers la lune, ce n'est pas juste l'histoire d'une jeune fille qui veut prouver qu'une princesse vit bel et bien sur la lune, mais aussi un film qui parle de la parte d'un être cher, à quel point cela peut être un poids lourd à porter pour une enfant mais qui représente aussi physiquement la dépression : un truc invisible qui nous bouffe de l'intérieur mais qu'on tente tant bien que mal de camoufler en se faisant passer pour une personne joyeuse toujours prête à rire et à mettre l'ambiance, par exemple. Un film bien plus profond qui n'y parait et qui essaie de faire passer un message.
Ceci dit, l'interprétation de la dépression est peut-être plus compliquée à comprendre et beaucoup de spectateurs sont probablement passés à côté. Personnellement, j'ai eu la chance de jouer à un jeu qui traitait du sujet (un certain Doki Doki Litterature Club, si jamais ça vous intéresse. :oups: ), ce qui m'a permis de percuter plus facilement. Et encore, c'est parce que j'ai repensé au film à froid, sinon j'en aurai parlé directement dans ma première critique.
Guiiil:
J'ai vu Free Guy au ciné hier, parce que ma femme avait bien envie de le voir.
Je n'en attendais pas grand chose, et c'est ce que j'ai eu. Ce n'est pas nul, ce n'est pas ultime, ça m'a arraché quelques rires à quelques reprises, et c'est, comme souvent, le témoignage d'un manque total de connaissance des auteurs concernant le game design. C'est un jeu qui ne pourrait jamais marcher dans la vraie vie, comme souvent. Et si ce n'est pas ce qu'on demande au film, ben moi ça m'aide pas à entrer dedans !
(Cliquez pour afficher/cacher)Par contre, la scène où les joueurs commencent à se dire "Hey, mais en fait, tuer des pnj, c'est mal !" est absolument crétine.
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