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Fable et jeu de l'Oie

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Yorick26:
Les Fictions de Yorick26
Bienvenue sur mon petit topic où je présente mes petits écrits. Je ne suis pas un écrivain digne de ce nom, mais j'espère que vous prendrez plaisir à lire ce que j'ai écrit. J'écris pour le plaisir ce qui veut donc dire que je ne serais pas très rigoureux sur l'orthographe (comme vous pourrez le remarquer et je m'en excuse). Bonne lecture !

[*]Fiction-Concours
◊ Chocolat chaud et Théière rose [Concours de Furiouze]
◊ L'Innocence dans un flocon [Concours de Noël]
◊ Larmes et chutes d'eau [Concours de Prince du Crépuscule]
◊ Candeur [Concours de Prince du Crépuscule]
◊ Escarmouches et facéties [Concours de Prince du Crépuscule]


[*]Fiction
◊ LES FLAMMES BLEUES [Genre héroic-fantasy]
Résumé : Le mal couve en Iolys. Une maladie se propage sans jamais être arrêtée. Les cellules meurent, le peuple meurt et Frederik, un simple garçon apprenti forgeron se retrouve avec un pouvoir inexpliqué. Des flammes bleues sortent de ses mains, et il doit partir. Mais pas seul, trois personnes l'accompagneront. Sans qu'ils se connaissent, Artémis, Jill et Célia vont tout faire pour l'aider lors de sa quête. Mais à quoi est-il destiné ? Quel est ce lien qui relie Frederik à la maladie, la Nécrose qui s'abbat sur le pays ?
Chapitre I : Que suis je ?
Chapitre II : Une famille formidable
Chapitre III : Et si on commençait l'intrigue ?
Chapitre IV : Une nuit tourmentée
Chapitre V : Culpabilité
Chapitre VI : Les Chandelles
Chapitre VII : Retour à Darter
Chapitre VIII : La femme de Trabeca
Chapitre IX : L'attente de la lune
Chapitre X : La bourse ou la vie
Chapitre XI : L'artéfact rouge et l'arbre de Judée
Chapitre XII : Salomon et Archibald
Cartes : Iolys

◊ Le Passé
Introduction
Chapitre I

◊ AU-DELÀ DE LA GRANDE MER [Genre Zelda]
Résumé : Plusieurs années après avoir vaincu le seigneur du malin, Link et Tetra ont pour mission de bâtir un nouvel Hyrule. Pour cela ils doivent se préparer, quitter les êtres qui leurs sont chers et partir en mer en quête d'inconnu.
Chapitre I : Initia
Chapitre II : Facetia
Chapitre III : Venera

◊ LE JEU DE L'OIE [Genre Fan Fiction : Fable]
Chapitre I : Chers enfants !!!

[*]Je vous conseille :
◊ Un bien grand Destin de turluturu
◊ Le Chant de l'Ombre de Prince du Crépuscule
◊ Chute Céleste de Aurore Nights
◊ Les livres interdits de Ganon d'Orphée
◊ Les Crocs de Fenrir de Wolf
◊ Marcherêve de Great Magician Samyël


[*]Fictions Collectives auxquelles je participe :
◊ The Final Quest [Fermée]
◊ La Prophétie de Faielen [Fermée]
◊ The Bloody Light [Fermée T^T]
◊ PZ : les disparus (Saison 2) [Fini]
◊ Projet Eden [Fermée]
◊ Couronne rouge [!!]


[*]Spécial :
◊ Direct Hyrule [Fermé]



[*]Prix :

turluturu:
Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Trop bien, yorick !

J'ai adoré le coup du chocolat chaud ! C'était excellent ! C'est quand même beaucoup mieux de faire ressortir Zelda sous son plus funeste jour (ah, vous trouvez que je ne l'aime pas ? sans blague ! ^^)

Tu as un style agréable à lire et pas trop loud dans l'ensemble, malgré que j'ai repéré quelques répétitions par ci, par là, mais rien de bien grave !

En bref, continue comme ça et tu ne pourras faire que comme le bon vin : te bonnifier ! ^^

Bonne journée,

turluturu

Yorick26:
Commentaire des commentaires

C'est vrai que je suis fier de l'avoir écrit mais je ne suis pas assez calé en orthographe pour aimé me relire. EN fait j'aime l'orthographe (en tout cas j'ai aimé) mais maintenant je n'ai plus le temps de faire vraiment attention et découvrir les énormités que je sors blesse mon égo. Et ça fait mal !!
En tout cas merci turluturu j'ai pris du retard pour ta fic mais je reviendrais^^ !


Passé
Introdution
Le vent lui fouettait le visage. Il adorait cette sensation. Il avait l'impression d'être libre et c'était même la vérité . Survolant la plaine d'Adonis de plusieurs centaines de mètres, il voyait au loin la capitale. Sous lui on pouvait apercevoir toute la prospérité de cet ancien royaume. Ce paysage était on ne peut plus calme. Seule la nature y était présente. Parfois quelques bosquets faisaient comme des tâches foncées au milieu de cette étendue verte. Une fine rivière se faisait un chemin entre les collines. Ahhh les célèbres collines d'Adonis. Chacune était bien différente et ne se ressemblait pas par rapport aux autres. Parfois c'était une particularité physique, pour d'autres c'étaient une légende. Il y avait en chacune d'elle un petit quelque chose qui faisait que les habitants de ce royaume, les Adoniens, leur avait donner à toutes un nom pour mieux pouvoir s'y référencer.
L'aigle battit une énième fois des ailes pour prendre de l'altitude. Traverser la plaine dans les airs était vraiment son activité favorite. Certes c'était long souvent mais s'il avait un petit creux, il n'avait plus qu'à foncer en piqué vers le sol pour capturer dans ses serres une proie qui lui servirait de dîner. D'ailleurs cela faisait longtemps qu'il n'avait pas manger quelque chose. Il prit donc de la vitesse, accéléra ses battements d'ailes et chercha une proie. Il y avait bien un lièvre qui se chauffer sur un monticule de pierre mais celui-ci était rachitique. Le volatile continua sa quête en laissant cette pauvre bête qui avait plus d'os que de viande.
Alors qu'il se rapprochait de la capitale, Flaid, il vit au loin un point noir. Serait-ce sa prochaine victime ? Il augmenta son allure pour voir de quoi il s'agissait. Quand il put voir distinctement chaque créneau et chaque meurtrière des remparts il comprit qu'il aller devoir chercher ailleurs son repas de la journée.
Il s'agissait en fait d'un simple cavalier. Cheval noir, cape dans les bordeaux ou rouges sombres... rien ne le distinguer des autres commerçants sédentaires ou des aventuriers en tout genre mis à part que celui-là avait particulièrement mal en point. L'aigle ne pouvait pas voir son visage (il était à moitié couché sur sa monture) mais il pouvait facilement deviner qu'il était fatiguer au mieux et au pire très malade. Son destrier était seulement au trot, l'homme ne tenait même pas les reines. Ils avançaient droit vers la capitale qui se trouvait à quelques centaines de mètres de là. Le volatile se détourna de ce mystérieux individu. La vie de cet homme ne l'intéressait pas vraiment. Il se demanda juste s'il allait pouvoir atteindre la ville avant de mourir de fatigue. Il repartit de là où il était partit. S'il ne trouvait rien avant, il allait devoir se contenter de ce lapin plus que maigrichon.

Chapitre IEnfin la capitale !! Ce n'était pas trop tôt... ce soleil... cette chaleur ... tout l'exténuer. Ca faisait maintenant trop longtemps qu'ils voyageaient. Ils avaient faim, soif et étaient fatigués. C'est donc avec soulagement qu'ils rentrèrent par la grande porte de Flaid. Au premier pas, le soleil disparut. une fois complètement à l'ombre il sentit que la température était descendu de quelques degrés. Une baisse qu'il accueillait bien volontiers. Sous les remparts, ils étaient encore à l'ombre mais une fois de l'autre côté ce serait différent. Le côté ombragé grâce aux édifices étaient remplie de passants agglutinés qui circulaient dans les deux sens. Les caravanes et les cavaliers devaient eux se contentaient du côté ensoleillé qui de toute évidence était beaucoup moins fréquenté. Ils continuèrent donc d'avancer.
Comme il avait envie de s'arrêter dans un coin à l'ombre ! Mais il n'avait pas le temps. Il fallait... oui, il fallait qu'il arrive au château de Flaid. Sinon... Tous les désirs de son cavalier échoueront. Et ça il ne lui permettrait pas. La rue était bondée. Etait-ce une heure de pointe ?  Oui... comme à toute heure.
C'était une ville commerçante. Elle était connue bien sûr parce qu'elle était la capitale mais aussi pour son accueil. Tout le monde pouvait se loger facilement. Pas de soucis là dessus. Sauf qu'on oubliait de vous précisez qu'il fallait bien chercher pour trouver une chambre convenable. La qualité n'était pas le fort des auberges. Mais le prix oui. C'est pourquoi il y avait trois sortes de commerçants. Les riches qui s'offraient de bonnes petites chambres confortables. Les pauvres qui préféraient couché dehors avec leur marchandise pour ne pas se faire voler (technique à revoir). Et les stupides qui payent pour moins bien dormir qu'à l'extérieur. Une ville en clair dynamique remplie de commerçants étrangers et d'hôteliers.

turluturu:
Well done ! Un peu court, certes, mais bien joué quand même  ;)  !

J'aime beaucoup. Par contre, la seule faute absolument pas grave mais qui m'a quand même bien fait rire, c'était : "Il n'arrivait pas à tenir les reines". C'est vrai que c'est pas drôle, mais bon...Faut me connaître pour comprendre ^^ !

Bon...passons. J'aime beaucoup tes descriptions. Certes, elles ne contiennent pas un monticule de détails, mais c'est cette simplicité qui me plaît énormément.

En bref, ce sont des très bons écrits et je trouve dommage que si peu de personnes viennent les voir (ou les commenter, accessoirement ^^)...

Mais bon...tu as déjà un lecteur d'assuré : moi ! ^^

Allez, bonne continuation !

turluturu

P.S : tu peux prendre tout le retard que tu veux, tu sais ? Je ne mords pas. Enfin...je ne mords plus ^^' !

Yorick26:
Commentaire des commentaires
TurluturuMerci Turlu, ça fait plaisir d'avoir un lecteur^^ ! Mais j'aime pas ce que j'écris. C'est pour ça que j'arrête cette fic. Je l'avais bien avancé il y a longtemps mais elle s'éloigne de mon style d'écriture actuel. Je n'ai pas la force d'écrire alors j'écris autre chose. Plus proche de moi et pas forcément meilleur. Et excuse moi pour les fautes, je n'ai pas non plus le courage de me relire, ça me ferait trop de mal. ^^


LES FLAMMES BLEUES
Chapitre I : Que suis je ?
Frederik avait pensé à fermer les volets ainsi que la porte. Il ne voulait pas qu’on le surprenne. Si cela devait arriver, il n’arriverait pas à imaginer les conséquences et il aurait encore moins une explication à fournir. Quand il fut entièrement plongé dans le noir, il se permit de soupirer de soulagement. Il n’avait pas peur de l’obscurité, loin de là. Il n’arrivait même pas à comprendre que des personnes soient effrayés à l’idée de ne pas voir ce qu’ils font, où ils vont ou encore où ils sont. Au contraire, pour lui, c’était ces moments qu’il préférait : quand il pouvait imaginer sans contraintes ce qui existait autour de lui. Quand on voit les choses, on ne peut que modifier, transformer alors que lorsque l’on ne voit pas, on crée, on invente notre environnement. C’est ce qui attirait Frederik dans le noir. Une impression grisante de liberté.
Une fois dans un milieu qui lui convenait, il se sentait enfin protégé. S‘enveloppant dans les draps de son lit, il se dissimula des quelques regards imaginaires. Cette précaution n’était pas vraiment très utile puisque la lumière émanant de ses mains passait quand même à travers le tissu fin, mais ça le rassurait, c’était le plus important. Protéger son secret à n'importe quel prix était un moyen de calmer ses nerfs qui depuis ces derniers jours étaient particulièrement à vif. Alors, si un bout de toile marron pouvait le cacher, alors il se devait de l’utiliser. Tout était bon pour dissimuler ce mystère. Un mystère que lui-même ne comprenait pas. Les flammes bleues qui léchaient les mains de Frederik avaient commencé à apparaître il y a quelques jours. Et maintenant il ne savait plus quoi faire. Il était à la fois fasciné par ce spectacle, mais aussi apeuré, terrorisé parce qu’il était devenu. Était-il un monstre ? Pouvait-il être dangereux ? Et de nombreuses autres questions le faisaient douter sur sa vie qu’elle soit passée ou à venir. De l’autre côté de son esprit, bien loin de ses inquiétudes qui l’empêchaient de réfléchir correctement, le jeune homme se posait des questions d‘un tout autre ordre. Comment des flammes pouvaient-elle être bleues ? Pourquoi ces flammes ne le brûlaient pas ? Pourquoi lui ? Pourquoi avait-il l‘impression d‘avoir toujours eu ce secret dissimulé en lui ?

Les quelques rayons du soleil qui passait à travers les volets lui frappait le visage. Pendant quelques secondes il gémit, mais se réveilla en sursaut peu de temps après. Les yeux grands ouverts, subitement assis sur son lit, il vérifia que rien n’avait brûlé. Il s’était rappelé que la veille il s’était endormi en regardant sa main émettre cette lueur glaciale. L’inquiétude l’avait donc pris au saut du lit : si la flamme ne s’était pas éteinte ? Une fois calmé, il se ressaisit Il n’en revenait néanmoins toujours pas : c’était contradictoire. Une flamme aurait dû être chaude. Mais cette couleur bleue laissait imaginer qu’elle était froide. Et pourtant, contre toutes attentes, elle était dépourvue de température. Dans les deux sens : ni chaude, ni glacée. Ces flammes n’auraient pas existé que cela n’aurait rien changé pour le monde qui entourait Frederik... mais elles existaient et il allait devoir vivre avec cela. Le jeune homme allait d’abord devoir se cacher de sa famille, de ses amis et ainsi que de tout le reste.
Retombant sur son matelas, il se sentait de plus en plus seul au monde. Seul contre tous, une situation vivable et enviable pour aucun. C’était pourtant ce qui lui arrivait. Enfin sa vie d’exclu ne serait pas trop difficile quand même. Pour l’instant les flammes arrivaient que lorsqu‘il le souhaitait. Le jeune homme se dit qu‘il valait mieux pour lui que ça dure comme ça. Si elles apparaissaient à l‘improviste, Frederik aurait du mal à se dissimuler des autres, mais pour l’heure il suffirait de faire attention quand il souhaiterait voir ces flammes danser sur sa main. Paume ouverte, il regarda encore une fois cette lumière bleutée vaciller. Il essaya de souffler dessus. La flamme s’aplatit sur le côté opposé du courant d’air, mais ne s’éteint pas. Alors, appartenait-elle vraiment à la réalité ? Était-ce seulement dans sa tête ? Rien n’était certain. Il ferma son poing et le feu disparu comme étouffé.
Sans avertissement, le corps de Frederik exprima sa fatigue par un grand bâillement. En effet ce réveil forcé et brutal l’avait déjà épuisé, mais il fallait qu’il se lève. Une longue journée de travail l‘attendait. Si seulement ce don faisait de lui un être hors du commun. Il n’aurait plus à faire toutes ces corvées pour gagner un peu d‘argent. Le jeune homme sourit. La veille au soir, il s’était imaginé comme  un monstre et voilà qu’il pense qu’il était peut-être quelqu’un d’extraordinaire. Ça n’avait pas de sens. Il était un homme. Un enfant du pays d’Iolys. Une personne comme les autres, mais un peu différente.
Torse et pieds nus, il sortit de son lit, poussa la porte et descendit l’escalier qui reliait sa chambre et la cuisine. Une femme était déjà debout devant l’évier. Ses cheveux noirs descendaient jusqu’à ses épaules. Vêtue d’une simple robe blanche à fleur, elle dégageait une impression de naturel. Elle était faite d’une de ces beautés qu’on imaginait pouvoir toucher du bout des doigts tellement elle paraissait pure, sans artifice qui pourrait fausser notre jugement. Le regard perdu dans le vide, elle avait l’air d’admirer le paysage que l’on pouvait voir à travers la fenêtre. Un soleil se levant, une longue et large plaine s’étendant jusqu’à l’horizon, parfois constellée de quelques maisons plus ou moins regroupées qui ensemble formaient le village dans lequel Frederik avait toujours vécu, un vol d’oiseaux qui devaient à la lueur du petit jour rejoindre leur nid. Un matin habituel, calme et tranquille. C’était là quelques avantages de la vie reculée de la ville.
Sans faire de bruit, les pieds glissant sur le carrelage froid, le jeune homme pas encore entièrement réveillé se rapprocha de sa mère sans qu’elle s’en aperçoive. Une fois qu’il fut assez près, il posa ses mains sur les yeux de sa mère. Cette dernière eut un léger mouvement de sursaut, puis posa la tasse qu’elle tenait pour avoir les mains libres. Elle libéra ses yeux et se retourna. Leur regard se croisèrent et échangèrent comme d'habitude une étincelle de complicité. Saisissant sa tasse, elle se dirigea vers la table de la cuisine. Frederik s’assit lui aussi. Il n‘allait pas déjeuner ce matin, la cueillette de quelques fruits qu‘il trouverait sur le chemin suffirait. Il devait se rendre à la forge qu’en milieu de matinée. Miriam finit de boire son thé et son fils demanda :

« Comment tu vas ce matin ? Tu as bien dormi ?
- Oui ça peut aller, se pressa-t-elle de répondre. Les migraines ne m’ont pas réveillée, mais elles ont l’air d’être plutôt fortes ce matin. Mais ne t’inquiète pas. Les plantes de l’herboriste que j’ai mis dans mon thé devraient faire l’affaire. A ce propos ?
- Oui ? dit-il en levant la tête qui reposait quelques temps avant sur ses mains.
- Il faudrait que tu retournes en racheter. Je n’en ai plus beaucoup. Et puis l’herboriste sera fermé demain. Si tu pouvais y aller ce soir en rentrant ça serait vraiment aimable de ta part. Je pense quand même que je pourrais tenir jusqu’à après demain, mais comme disais ma mère : « La prudence repousse le danger. Souviens-toi s’en ! ». singea sa mère.
- Pas de problème. Mais ça serait quand même bien que ça s’arrête un jour ces foutus mal de crâne. Je ne comprends pas que les docteurs ne puissent rien pour toi. Ça fait quand même depuis que je suis né que tu souffres. Tu crois que … commença Frederik.
- Que cela aurait un rapport avec ta naissance ? compléta Miriam. Je ne le pense pas. Et puis même si cela avait été le cas, si c’était le prix à payer pour avoir donné vie à un être aussi extraordinaire que toi, je les regrette pour rien au monde. Allez file te préparer tu vas être en retard. »

« Exceptionnel », aujourd’hui ce mot résonnait d’une tout autre manière. Frederik l’avait toujours pris dans le sens qu’il était une personne, voire encore un enfant pour elle, merveilleuse mais à ses yeux. Maintenant, tout avait été remis en question. Des flammes bleues sortant des mains de quelqu’un faisait de lui une personne exceptionnelle, non ?
Décidant de ne pas sombrer dans de telles pensées, il suivi le conseil de sa mère, se releva et alla se préparer. Il prit une douche rapide et s’habilla. Le jeune homme décida de prendre une chemise beige et un pantalon de couleur marron. Des couleurs que l’on pouvait retrouver dans la nature. Une fois prêt, il redescendit. Miriam était déjà partie. S’emparant de l’argent qu’elle lui avait laissé sur la table qu‘il fourra dans une poche de son pantalon, il sortit lui aussi de la maison.
Le chemin pour rejoindre le village était assez long, c’est pour cela qu’il partait si tôt. C’était aussi parce qu’il n’était pas désagréable. Comme la plupart du temps il était seul, il se permettait de prendre son temps, parfois de sortir des sentiers battus en laissant vagabonder son esprit. Les évènements récents fut évidemment le sujet auquel il pensa pendant qu’il marchait. Même en cherchant du mieux qu’il puisse, aucune raison, pas le moindre soupçons d’explication ne lui venait. Ces flammes bleues avaient l’air d’être arrivé par hasard. Frederik n’avait rien de spécial. Il n’était pas le plus intelligent. Bien que le travail d’assistant à la forge demande une certaine force, il n’était pas non plus dans cette discipline le meilleur. Rien ne le différenciait d’un individu quelconque. Il ne comprenait pas. Fallait-il qu’il vive sans jamais connaître le secret de son existence ? Devrait-il toujours être dans l’ignorance ?
Le temps passa vite et Frederik eut l’impression d’avoir parcouru le chemin plus rapidement. Mais ce n’était qu’une illusion : concentré dans ses pensées, tout paraissait comme raccourci. Il se dirigea vers la forge où Mr. Fiez l’attendait. Il allait travailler pendant plusieurs heures au milieu des flammes qui lécheraient des tonnes de métal. Mais ces flammes-là n’avaient aucun mystère à lui cacher.

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