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Que dire...
D'après ce que je lis vous êtes à peu près tous pour le Ganondorf de OoT et tous plus ou moins contre le Ganondorf de TP...
Pour ma part je pense que si on joue à un titre scénarisé, "mieux vaut avoir un méchant pourri que ne pas en avoir du tout". A titre d'exemple, le début de FF6 où l'on a aucun antagoniste, où le seul but est de survivre en se taillant sans cesse, moyen quoi... C'est seulement avec l'apparition de Kefka comme "salaud" que j'ai plus pu lâcher le soft. Et c'est aussi pour ça que j'accroche mal à Lucifer's Call (on se bat pour qui et contre quoi, au juste ?) et à FF XII (je comprends mal les intentions de Vayne).
Après quelque soit l'antagoniste, du moment qu'on peut se dire sans risquer de se tromper : "Tiens, lui, il faut le roxer !" c'est déjà pas mal. Ca donne un fil directeur.
Mais après je connais des softs qui ne s'en sortent pas si mal sans "grand super big méchant de la grosse mort qui hyper tue". Link's Awakening par exemple (love), où on est motivé pour quitter l'île plus que pour la sauver. Bon, on veut voir jusqu'à quel point ce monde cultive l'absurde et le "n'iiiiiimmmmporte quoi" comme dit mon beau-frère. Il y a aussi Golden Sun 2 qui n'a pas de vrai méchant (pas même les trois boulets qui apparaissent trois fois dans tout le jeu) mais il n'en demeure pas moins le meilleur jeu de la GBA.
Mais il y a aussi Metroid Prime ou les Pokémon... Z'allez pas me dire que c'est la team de broken arms (bras cassés) qui nous motive tout du long dans ces softs ? C'est plutôt l'envie de découvrir le monde et de continuer à roxer du monstre (même si les Pirates de l'Espace peuvent se vanter d'avoir un sacré synopsis ! Leurs rapports sont passionnants), non ?
... Bref, Ganondorf ou pas Ganondorf, ce qu'il faut c'est faire accrocher au soft, pas recréer un deuxième Kuja... On peut parfaitement pardonner à un très bon soft de ne pas avoir de très bon méchant, non ?