[Topic] Animés & Manga

[Guiiil]

Ces deux dernières semaines, je me suis fait sur Netflix 7 Deadly Sins. Au début, j'ai eu du mal à rentrer dans le scénar', parce qu'on était vraiment dans les clichés de clichés (la fille qui est en fait princesse qui pleure, et qu'un chevalier servant imbécile heureux mais en fait très fort vient sauver).

Mais pourtant, je suis rentré dans le trucs, du fait des situations qui s'enchaînent aussi rapidement que les personnages, et chacun apporte sa petite pierre à l'édifice, et voit son background être développé rapidement. En gros, c'est pas mal inclusif, le premier arc se boucle en 24 épisodes sans HS chelou et visible, et l'univers développé, au début vide, s'étoffe peu à peu de manière intéressante.

C'est un shonen pur jus, avec son lot d'envollée épique et de nichons, mais il y a un petit coté One Punch Man pas désagréable, car tous les personnages principaux sont quasiment invincibles, sauf qu'à la différence de cette dernière, les méchants savent ici que les héros sont intuables, et c'est assez marrant de voir les ficelles qu'ils utilisent pour se mettre à leur niveau.

Bref, si vous savez pas quoi regarder et que vous aimez l'esprit "Fairy Tail", je vous conseille, ça dure que 24 épisodes et ça s'enfile bien une fois que c'est lancé !

[Bilberry]

Reprenons les bonnes habitudes, parlons mangasses et animu.

En animés de la saison j'ai décidé de suivre Diamond is Unbreakable et My Hero Academia, tout deux diffusés sur la plateforme ADN. DiU étant ma partie préférée du manga JoJo's Bizarre Adventure j'attendais avec impatience cette adaptation. Pour le moment il n'y a que 3 épisodes mais vu le très bon boulot de David Production lors des saisons précédentes je leur fais totalement confiance pour la suite. En revanche il me semble avoir lu que l'animé avait été confirmé pour au moins 39 épisodes, j'espère qu'on en aura plus parce que Stardust Crusaders, qui était moins long, a pu avoir 48 épisodes Sinon j'imagine que certains chapitres plus anecdotiques sauteront mais ça me rendrait triste puisqu'ils sont tous vraiment chouettes. Mais bon quoi qu'il arrive je passerai un bon moment, surtout que je suis très contente de voir les gars de David Pro se lâcher un peu plus en terme d'adaptation, et les effets de transition entre les scènes sont de toute botey.

Concernant My Hero Academia je n'ai pas grand chose à dire dessus. Je n'ai pas lu le manga, je suis juste l'animé que je trouve très sympa. Ca sent bon le Shonen Jump, bref c'est typiquement le truc pour se caler devant son écran avec son goûter et j'en demande pas plus. Puis j'ai un petit faible pour le protagoniste qui rêve de devenir super héros malgré son absence de pouvoir, quand il pleure moi aussi je pleure (vous l'aurez remarqué, j'ai la flemme de faire des résumés pour des trucs aussi connus, google c votre ami owé)

Et tant que je suis sur ADN, j'en ai profité pour prendre l'abonnement mensuel donnant accès aux films et OAV. J'ai donc pu regarder Le Château de Cagliostro, connu notamment pour être un film de Miyazaki avant la création de Ghibli. Une introduction plutôt tranquille dans l'univers de Lupin qui m'a donné envie en tout cas de m'intéresser un peu plus à cet univers (PS : la scène du câlin à la fin était mimi). J'ai aussi vu Roujin-Z, film dont je ne connaissais absolument rien et c'était plutôt cool à découvrir du coup. M'enfin ne nous leurrons pas, l'histoire dans son développement reste très bateau et l'animation est sobre (). Je me suis également décidé à voir Patlabor 2 alors que c'est sa scène d'intro qui m'a poussée à regarder l'animé (bien mon rythme de moule morte). Film qui se prend très au sérieux (très loin de l'ambiance de l'animé donc) avec pour thème principal le terrorisme. Ca fait flipper de se dire qu'un film qui a plus de 20 ans arrive à coller autant à l'actualité. J'étais déçue de pas voir Noa et Asuma tant que ça mais c'était cool d'avoir une histoire plus focalisée sur Shinobu et Gôto quand même. Je sais pas si je le conseillerais le film à des gens qui n'ont aucune notion de l'univers Patlabor, à la limite regardez les OAV "Early Days" pour au moins vous familiariser avec les personnages (est-ce que j'ai déjà fait un poste sur les différentes continuités de Patlabor ? Il faudrait). Le film s'étale sur 2h avec un rythme plutôt lent par contre donc accrochez-vous un peu.

Patlabor 2 vous est présenté par Mamoru Oshii, grand fan des fisheyes apparemment.

En moins long (25 minutes) j'ai enfin vu The Voices of a Distant Star, l'oeuvre qui a fait connaître Makoto Shinkai si je ne dis pas de bêtise. En l'état le film n'a pas grand chose pour lui, c'est pas beau, l'histoire plonge dans le mélo facile mais ça reste une sacré performance puisque le monsieur a tout fait tout seul (avec l'aide de sa femme pour les voix féminines de ce que j'ai compris). Depuis il a fait d'autres films avec plus de moyens et je suis bien curieuse de voir comment il a évolué.

J'ai aussi essayé de me lancer dans les OAV Les Chroniques de la Guerre de Lodoss mais j'ai jeté l'éponge au bout de 2 épisodes. C'est globalement très mou et visiblement le studio a préféré griller tout son budget dans l'animation de l'elfe tro bone plutôt que de se concentrer sur les scènes de combat. Assez blasant.

SINON, il m'arrive parfois de lire des mangas. J'ai craqué pour le recueil d'histoires courtes sur Rohan Kishibe (un personnage de DiU justement), notre mangaka préféré. J'avais déjà lu les histoires en scan et mon avis n'a pas changé, j'aime toujours autant ces histoires un peu glauques. Juste dommage que le chapitre consacré à Gucci (oui) soit en noir et blanc alors que les planches d'origines étaient en couleurs. Ça rend pas forcément très bien mais forcément c'est pas le même prix. D'ailleurs il y aurait pour projet d'adapter ces histoires en OAV, c cool.

Et je suis tombée par hasard sur le 1er tome de Transparent en occasion, j'avais vite fait vu le titre mentionné sur le net alors pour 1,50€ j'ai pris le risque. On y suit différents personnages qui sont des "transparents", des personnes dont les pensées sont entendues par tout le monde. Pour protéger leur santé mentale et parce que chaque transparent est un génie dans un domaine particulier, le gouvernement japonais a interdit que l'on dévoile leur statut de transparent aux intéressés. Bref c'est l'angoisse. Tantôt tristes, tantôt drôles, j'ai pris à chaque fois plaisir à lire ces histoires et je vais sûrement me laisser tenter par le deuxième tome pour voir comment ça évolue (sachant que la série complète en a 8).

[Jielash]

Récemment j'ai terminé la lecture de Please Save My Earth et Spirit Circle.
Le premier est un manga de 21 tomes pré-publié dans un magazine shôjo entre 1987 et 1994, édité par Tonkam en France il y a belle lurette, sa publication s'est arrêté et les tomes ne sont donc pas exactement faciles à trouver.
Le deuxième a commencé en 2012 dans un magazine seinen et s'est tout juste achevé il y a moins d'un mois, il fera 6 tomes en tout. Sa parution en France n'est clairement pas assurée, vu que le précédent manga de l'auteur (Samidare : Lucifer and the Biscuit Hammer) n'a apparemment pas eu de ventes terribles.

Le lien entre ces manga ? Ils abordent tous les deux le sujet de la réincarnation.

 

Dans Please Save My Earth, après avoir déménagé à Tokyo, Alice Sakugachi rencontre plusieurs personnes rêvant d'une existence passée dans laquelle ils auraient été des extra-terrestres surveillant la Terre. La lycéenne introvertie et possédant une étrange empathie envers les plantes, lui permettant de les comprendre, va elle aussi se mettre à faire des rêves à ce sujet.
De la même manière, Fuuta Okeya vivait une existence de lycéen à peu près normale (si on excepte sa capacité à voir les fantômes) avant qu'une nouvelle élève n'arrive dans sa classe et le frappe avec ce qu'elle appelle un Spirit Circle, éveillant en lui le souvenir de vies passées dans lesquelles une forte animosité s'est développée entre eux.

Tous deux alternent entre flashbacks dévoilant peu à peu les incarnations passées des personnages et réactions des protagonistes au milieu de leur vie quotidienne. Pour chaque œuvre, le fil rouge se trouve dans les mystères sur ce qui s'est passé au cours des vies précédentes pour que les réincarnations variées en arrivent au point où elles sont.
Ces manga partagent aussi pas mal de leurs thèmes notamment autour de la famille (biologique et d'adoption), la vengeance, la rédemption, le besoin de laisser le passé derrière soi (avec des personnages tiraillés à cause des souvenirs de vies antérieures, on est pas dans des histoires de réincarnation pour rien  )

Évidemment, cela se fait dans les deux cas de manière bien différente, à la fois graphiquement (les styles de dessins et compositions n'étant pas du tout pareils) et narrativement.
Là où dans Please Save My Earth, on se concentre sur 1 vie passée de 7 personnages différents. Dans Spirit Circle c'est un peu l'inverse vu qu'on découvre 7 vies passées du point de vue d'1 protagoniste.
Le second nous fait voyager à travers différentes époques et pays, brossant en quelques traits sobres mais franchement efficace les différentes vies présentées.
Le premier au contraire se concentre plus en profondeur sur son univers extra-terrestre, soigneusement brodé de toutes pièces et qui se dévoile à travers ses mondes en guerre, ses académies, ses rites et religions.

Les protagonistes de PSME ne ressemblent pas tous à leur incarnation passée, pour permettre un petit jeu de "qui est qui" entre les personnages, tandis que les personnages de SC reprennent le même physiques afin qu'on puisse repérer ceux qui sont récurrents d'une réincarnation à l'autre.

En soit, il s'agit d'œuvres possédant un ton bien différent l'une de l'autre en apparence mais que j'ai beaucoup apprécié et conseille toutes les deux et je trouvais du coup assez intéressant de les mettre côte à côte.

[Kaiwatt]

Dernièrement je me suis un peu remise aux animes/mangas et du coup je vais un peu parler des séries que j'ai vu les deux derniers mois. Pas mal d'entre elles ont probablement déjà été évoquées sur ce topic mais à mon avis ça doit quand même faire longtemps vu le retard que j'ai à rattraper.

Pour commencer Paranoia Agent (13 épisodes) que j'ai acheté dans une boutique d'animes à République. Chef-d'oeuvre de Satoshi Kon qu'on ne présente plus (sinon allez mater ses films mécréants), on ressent très fortement son style avec les mêmes thèmes qui reviennent très souvent sans pour autant en devenir lassants. Attendez vous donc à un thriller psychologique où la fiction et la réalité entremêlement.
Une jeune designer a été agressée par un étrange garçon en rollers jaunes et armé d'une batte. Depuis, une série d'agressions similaires ont été rapportées. Chaque épisode est centré sur une nouvelle victime ainsi que les agents de police qui tentent tant bien que mal de résoudre l'affaire.
C'est la seule série sur laquelle Satoshi Kon a travaillé et ça se ressent un peu, il y a vers la fin quelques épisodes "fillers" (ils sont très bons d'ailleurs) qui sortent un peu de l'intrigue principale comme si le directeur avait eu du mal à rallonger son intrigue davantage. La série aurait très bien pu être un film, il aurait fallu écourter un peu mais le cœur de l'intrigue n'aurait pas été perdu.
La plupart des personnages rencontrés sont des cas sociaux qu'on trouvera difficilement sympathiques voire carrément répugnants v,v) mais ils ont tous quelque chose d'intéressant.

Vous fiez pas à sa gueule d'ange, c'est un enfoiré (même si je l'aime bien ce sale gosse).

Boku dake ga Inai Machi (12 épisodes) plus connu sous le titre d'Erased est un anime qui fait énormément parler de lui cette année et pour cause : la direction artistique est impeccable, le ton est sérieux, le premier "arc" est palpitant et chargé en émotions. C'est un thriller mais d'un tout autre genre que Paranoia Agent. On suit le personnage de Satoru, un jeune homme de 29 ans capable de bonds dans le temps (incontrôlables). Suite au meurtre de sa mère il est projeté dans son enfance et essaie de changer son avenir en prévenant la série de meurtres irrésolus à l'origine de ses problèmes.
Le seul bémol à mon avis c'est que la fin ainsi que l'identité du coupable sont assez prévisibles ce qui est contrebalancé par le fait que le mystère n'est pas vraiment le centre d'intérêt de l'histoire, les relations entre personnages et leur évolution sont ce qui marque vraiment.

Certains passages donnent presque envie de pleurer.

Charlotte (13 épisodes) est une grosse déception. Et pourtant j'en attendais pas non plus énormément de base. L'ennui c'est qu'il commence avec un bon premier épisode, un enfoiré sans gène assez prometteur comme personnage principal et un principe d'x-men pas giga original mais qui se suit. Et au final... l'anime ne fait que s'auto-saboter d'épisode en épisode (le frère sorti de nulle part, les pouvoir totalement cheatés tous regroupés dans la même famille etc). Le pompom allant à sa fin expédiée en quelques minutes alors que ça aurait largement mérité un développement de quelques épisodes.
Au final les seuls trucs à retenir c'est que le chara-design est soigné (même si bateau) et que l'opening est pas mal.

Et j'ai vraiment rien d'autre à dire.

Ping Pong the Animation (11 épisodes) c'est d'la balle.

Nan sérieux, vous voulez dire quoi de plus ?

Pour développer : Je n'ai jamais aimé les mangas de sport. Et ça tombe bien parce que Ping Pong n'est pas un anime de sport. Ok, les personnages évoluent tous autour du ping pong mais l'anime est avant tout centré sur les personnages, leurs pensées, leurs troubles, leurs relations. Bien entendu le duo de personnages principaux Smile/Peco est le centre de l'anime, mais tous les autres personnages ont leur propre histoire à raconter et on se retrouve souvent dans les monologues intérieurs extrêmement réalistes des personnages secondaires, voire de personnages anecdotiques. Aucun d'entre eux n'est vraiment admirable et certains sont franchement peu sympathiques mais chacun d'entre eux est "vrai".
Le style de dessin qui fait penser à certaines BD occidentales est vraiment rafraîchissant. Ca change des personnages lissés des animes habituels. En plus de ça l'anime se targue de plans et mouvements de caméra assez originaux et impressionnants.



Noragami (+Aragoto) (12 et 13 épisodes + 2 OAV par saison) est un anime adapté du shonen manga du même titre. C'est un shonen manga classique, pas giga original mais assez efficace et bien foutu pour être suivi.
Dans un univers où les dieux sont bien réels mais invisibles à la plupart des humains, ceux-ci doivent exhausser les vœux de leurs croyants afin de subsister tout en combattant les fantômes qui menacent de corruption tout ce qu'ils touchent. On suit les aventures de Yato, un dieu mal barré car il n'a aucun croyant, vit à la rue et ses armes/partenaires n'arrêtent pas de le larguer parce que marre de vivre à la rue avec un connard mégalomane namého. Il rencontre la jeune Hiyori qui le sauve (inutilement) d'un bus mais se fait heurter et a depuis un petit problème (elle arrête pas de perdre son corps) et exige de lui qu'il le règle. Plus tard il prend sous un aile un jeune esprit qu'il nomme Yukine et en fait son arme divine.
Pour un shonen manga je m'attendais à ce que les combats aient plus d'importance que ça mais au final à part à la fin de la saison 1 (qui est un filler) et quelques moments dans la saison 2 c'est surtout centré sur les relations entre les personnages et sur l'humour. Par contre ça m'a bien l'air d'être parti pour plus de sérieux par la suite.

Yato est un stalker puissance 10.

En dernier j'ai maté Uchouten Kazoku (13 épisodes, j'en suis à 10) sur les recommendations de Bil. C'est un petit anime bien sympathique qui fait pas mal penser à Pompoko car il reprend l'histoire des tanuki à forme humaine qui se mêlent à notre société. Nous suivons les péripéties de la famille Shimogamo qui se débat pour survivre en société après le décès du père de famille mangé en ragout. Le chara-design est assez réussi bien que les oreilles des personnages n'en soient pas vraiment.

Les décors de cet anime sont souvent très jolis.

Et c'est tout pour aujourd'hui. Ca m'a pris un sacré temps, tu m'étonnes que je poste jamais ici (je suis la flemme incarnée). On se revoit dans 3 ans !

[Bilberry]

Jielash>> j'ai adoré ce parallèle entre ces deux oeuvres, si un jour tu trouves un autre thème hésite pas à retenter l'exercice.

Kaiwatt>> Ca fait plaisir de voir que tu as apprécié, comme toi je suis pas une grosse fan des animés (et manga) de sport mais Ping Pong de part sa durée et sa façon de traiter le sujet permet même aux plus récalcitrants d'y trouver leur compte.

De mon côté j'ai profité de la fin de mon abonnement ADN pour voir d'autres films de Makoto Shinkai.

D'abord Voyage vers Agartha où une fille se retrouve à voyager sous la Terre, dans un monde où il serait possible de ressusciter les morts. Nom de Dieu, quelle purge ce film. Vous connaissez ces films qui ne sont pas absolument mauvais ? Juste médiocres donc vous gardez un faible espoir que ça décolle sauf que ça n'arrive jamais ? C'est exactement le cas d'Agartha. Le film essaye d'imiter le style Ghibli sans jamais comprendre ce qu'il copie. Non, ce n'est pas en balançant un message écolo que t'es le futur Miyazaki... Ou que tu fous un monstre dégueu qu'on a le nouveau Princesse Mononoké. Bref, on se retrouve avec une oeuvre très superficielle et qui prend deux plombes à démarrer. The Voices of a Distant Star avait un peu le même problème puisque lui aussi alignait les bides clichés comme si Shinkai suivait une recette du "bon film" sans jamais lever le nez de son bouquin. Je commençais donc à désespérer, comprenez-moi, depuis des années j'entendais parler du monsieur en bien sauf que les oeuvres que j'avais vu manquaient cruellement de personnalité.

Puis est arrivé Garden of Words. Un film d'une quarantaine de minutes sur le thème de l'amour interdit sur fond de pluie toute jolie. Cette fois-ci Shinkai nous ressert un concept visité plusieurs fois mais parvient à susciter assez d'intérêt pour que je me sente impliquée. C'est loin d'être un chef d'oeuvre mais ça se laisse agréablement regarder (même si je comprends pas comment le garçon se fait pas virer de son école s'il sèche toutes les matinées où il pleut, ça doit être la folie pendant la saison des pluies). Et visuellement le film est beau, trop lisse à mon goût mais ça fait plaisir aux mirettes quand même. Allez Shinkai, je crois en toi, tu vas enfin réussir à développer ton propre univers pour ton prochain film.

Sinon sur les conseils de Week (Liam pour les intimes), j'ai commencé Joker Game sur Crunchyroll. Un animé adapté d'un livre où on suit les membres d'une agence d'espionnage dans un Japon de la fin des années 30 avec au milieu de tout ça un militaire un peu paumé. J'ai juste vu les deux premiers épisodes et pour le moment j'ai du mal à m'attacher aux personnages, surtout que le casting joue à "qui sera le plus cool" et ça a un peu tendance à m'agacer. Pis ils ont un peu la même gueule. Mais les situations proposées et le mind game dont est victime le protagoniste sont toujours drôles à suivre donc je compte bien continuer. Bon j'avoue craindre une glorification du militaire via le personnage du héros, en règle générale c'est pas mon trip et quand on connaît les horreurs commises par le Japon à l'époque et que le pays continue de fermer les yeux dessus ça peut devenir chaud (et non vous inquiétez pas, je dis pas qu'en France on fait mieux :v). Je sais pas si l'oeuvre d'origine traite ce sujet, ça pourrait être intéressant.Mais au moins on a un opening cool.

Et je parlais de l'animé My Hero Academia dans mon post précédant, comme je ne pouvais pas attendre la suite j'ai craqué pour le deuxième tome du manga. C'est du pur Shonen Jump qui fait plaisir à lire et Ki-oon a fait un travail remarquable sur cette édition, j'en redemande.

[Mojiri Kid]

Moi ma liste c'est 1DBZ
                                    2HUNTRXHUNTER
                                  3MINISH CAP
                                     4SAO s.1 seulement

[Guiiil]

Ce qui serait intéressant, @Mojiri Kid , serait que tu nous dises ce que tu penses des mangas que tu possèdes ! Et lesquels pourraient te donner envie dans tous ceux dont nous parlons !

[Jielash]

J'ai fini de lire La vie de Bouddha, d'Osamu Tezuka.

C'était une lecture plaisante, bien qu'assez longue, dans le sens où il y a une progression qui m'a donné l'impression d'être assez linéaire et plate, malgré le fait qu'on suive en parallèle les vies de plusieurs personnages autour de Bouddha, dont nombreux qui évoluent au long de l'histoire. Peut-être est-ce à cause d'une narration assez sobre/froide et du côté "un chapitre, une histoire" qui peut parfois donner l'impression de juste suivre des séries de péripéties (qui ne sont cependant pas ennuyeuses même si le déroulement de certaines est évident).
Je ne m'y connais pas assez pour savoir qu'est-ce qui a été adapté/inventé dans les vies et existences des personnages secondaires mais ils me semblaient en tout cas bien écrits. Plusieurs ont des rencontres et relations assez similaires avec notre protagoniste, dans certains cas cela peut sembler répétitif (les nombreux brahmanes à convertir à sa pensée) mais dans d'autres, on peut y voir des parallèles intéressants (les deux princes enfermant leur père).

Niveau dessin, c'est du Tezuka. Je suis pas franchement fan de son trait mais il est capable de faire de très bonnes compositions et sa narration est claire.

Le point noir de l'histoire pour moi, c'est l'humour qui rentre souvent en conflit avec les scènes dans lequel il est utilisé. Ce n'est pas le fait qu'il y en ai mais le type d'humour : anachronismes, destruction du quatrième mur, références hasardeuses à d'autres œuvres de fiction (on voit deux gars avec la tête d'E.T. et de Yoda à un moment, pourquoi ? sais pas) ou des autres œuvres de Tezuka.
S'il y en a eu une ou deux qui m'ont fait rire (Bouddha qui sort "je suis moi-même médecin" avec la tête de Black Jack, j'ai pas résisté, j'ai pouffé), dans l'ensemble ça m'a laissé de marbre et l'impression que ça vient de nulle part, que c'est bouche-trou me sortait un peu de la lecture.


Dans l'ensemble j'ai aimé et l'œuvre ne manque certainement pas de qualitées mais si je devais vous conseiller un manga biographique abordant la religion bouddhique dans ses thèmes principaux, je choisirais plutôt Ikkyu de Hisashi Sakaguchi, qui traite de la vie d'un moine zen atypique.

Déjà graphiquement, c'est franchement efficace, je veux dire, voilà quoi.
L'histoire a une narration plus intimiste, qui lui donne peut-être davantage de chaleur. L'auteur s'attache aussi à montrer la culture japonaise de l'époque et les conflits, les différences de classes sociales et entre écoles religieuses (avec la déchéance de certains monastères dans la cupidité), des thèmes qui m'avaient peut-être plus intéressée.

[Liam]

Le 29 juin 2016 sortira La Tortue Rouge au cinéma. C'est le premier long-métrage du réalisateur néerlandais Michaël Dudok de Wit (Le Moine et le Poisson, Père et Fille). Le film a été co-réalisé au sein des studio Wild Bunch (Berlin), Ghibli (Koganei), et Why Not Productions (Paris).

Ce film est une arlésienne dans le cinéma d’animation international. De base, le réalisateur a été approché, il y a des années, par Hayao Miyazaki, Isao Takahata et Toshio Suzuki en personne. C'est le deuxième fondateur du studio nippon (qui a entre autres réalisé Le Tombeau des Lucioles), qui chapeautera finalement la direction du projet.

Le film a profité du Festival de Cannes pour une première présentation à la presse spécialisée. Il rééditera cette expérience le 13 juin 2016 pendant le Festival International du Film d'Animation d'Annecy, avant d'être accessible au grand public.

La Tortue rouge raconte l'histoire d'un naufragé qui, échoué sur une île déserte où seuls vivent des oiseaux, des tortues et des crabes, finira par se lier d’amitié avec une tortue géante. Le film, sans dialogue, repose sur des bases de dessins au fusain et aquarelle, avec quelques éléments de 3D.

[Sigurico]

Intéressant, Liam, je prends note.


Certains connaissent Le monde de Ran dans le coin ? On me l'a fait découvrir et depuis je suis sous le charme du style d'Aki Irie. C'est détaillé, mais en même temps très clair, fantaisiste, féérique. Bref, c'est envoûtant. Néanmoins, je n'ai jamais été très captivé par la tranche de vie... J'ai le premier tome entre les mains, à suivre.
D'ailleurs, j'ai aussi vu que l'auteure a commencé un nouveau manga. Une œuvre contant les aventures d'un détective japonais parti en Islande. Hum alors, comment dire ? Séduction instantanée. Je veux.

Autrement, je suis sur le point de débuter d'autres mangas : Dodoma et Les Enfants de la Baleine. N'hésitez pas si vous avez des avis.

J'ai lu le dernier tome de Pandora Hearts... Un manga que je n'ai pas suivi très assidûment, et du coup, je ne me souvenais plus de tous les détails de cette intrigue assez complexe/confuse. En tout cas, la fin est plutôt sobre et jolie.

Puis j'ai également lu l'avant-dernier tome de Letter Bee. Toujours aussi excellent.

Sinon, vous connaissez The Ancient Magus Bride ? Personnellement, je n'ai que le premier tome, mais l'univers occulte et l'ambiguïté de la relation des deux protagonistes sont très intéressants. Et le fait que cela reste toujours assez subtil, jamais trop prononcé, ni trop rappelé, ajoute vraiment de l'attrait.

Au niveau de l'animation, je stagne un peu. Faut encore que je mate Lupin III : L'aventure italienne et The Perfect Insider.

(Et Dofus, livre I : Julith sort en DVD et Blu-ray le mois prochain, youpiii.)

[Jielash]

J'avais lu tout Ran avant qu'il ne soit licencié et c'est sympathique et surtout très très joli. Avec un style de dessin féérique comme tu le dit et rempli de beaux détails, j'ai beaucoup aimé le traitement de la magie dans l'histoire, avec des idées chouettes et au rendu graphique qui vaut le coup d'œil.
Le principal défaut du titre à mon goût c'est que ça concentre beaucoup de son histoire sur monsieur beau-gosse de riche que je trouvais franchement lourd comme personnage. Les romances de l'histoire sont pas fantastiques dans l'ensemble même si la relation entre Ran et son petit camarade s'avère touchante sur la fin.
L'école bleue de la même auteur, je n'en ai lu que le premier tome mais il possède de jolies petites histoires courtes.

Les Enfants de la Baleine, j'ai les trois premiers tomes. C'est bien beau graphiquement, l'univers de l'histoire et ses mystères sont bien mis en place et intrigants. Je suis un peu plus réservée pour les personnages qui sont un peu clichés pour certains.

Sinon je m'étais achetée le neuvième tome de Chihayafuru avec le tome 3 des Enfants de la Baleine et je regrette déjà de ne pas avoir la suite. Chaque tome me met du baume à l'âme, tellement ils sont drôles et touchants, puis j'aime trop tous les persos, pour leurs qualités et leurs défauts.

[Liam]

Pas de précommandes pour le moment. Mais à surveiller. A titre d'exemple, les rééditions récentes de Cobra ont très vite trouvé preneur et le site officiel de l'éditeur indique être en rupture de stock sur pas mal de tomes, même s'ils sont encore dispos à prix d'origine chez d'autres fournisseurs.

[Jielash]

Récemment sur ADN j'ai regardé :



Le Rakugo ou la Vie, une adaptation en 13 épisodes d'un manga portant sur l'art théâtral du Rakugo, dans lequel une personne assise raconte et mime une petite histoire humoristique, se terminant par une chute.
Dans cette histoire, on suit un ancien criminel qui décide de devenir conteur de Rakugo après avoir assisté à une séance donnée en prison, ainsi que le conteur lui ayant insufflé cette passion et qui deviendra son maitre.

L'adaptation avait commencé avec un OAV, qui a été retravaillé pour le premier épisode de l'anime qui dure une quarantaine de minutes. Le reste ayant la durée habituelle.
La quasi-totalité de la série se concentre sur un gros flashback montrant la jeunesse du maître, la manière dont il s'est mis au Rakugo et comment il a trouvé sa voix. Du coup le dernier épisode n'est pas une fin en soit et peut sembler assez insatisfaisant en lui-même mais une seconde série adaptant la suite de l'histoire a été annoncée.

En soit c'est une histoire assez classique de rivalité et de passion pour son art (le titre dit tout) mais le sujet particulier et la réalisation très soignée et efficace la font se détacher. Je suis rapidement entrée dedans et ça a été dur de ne pas enchainer les épisodes pour voir la suite.
C'était beau et envoutant, j'espère que la seconde saison sera tout aussi réussie.




Et puis Ghost Hound, une série originale en 22 épisodes dont le concept vient de Masamune Shirow (Ghost in the Shell, entre autres)
Dans une petite ville de campagne, la rencontre entre trois lycéens va éclairer quelques mystères douloureux du passé, alors que des événements encore plus étranges se préparent.
La série parle d'esprits, de fantômes et de divinités mais aussi beaucoup de traumatismes et troubles du cerveau, avec donc beaucoup de termes et explications scientifiques donc il vaut mieux être bien réveillé et attentif devant les épisodes.
Il y a une ambiance angoissante et étrange bien développée à travers les choix graphiques (même si l'animation était pas toujours extra) ou la bande sonore qui consiste surtout en des mixages de bruitages plutôt que des musiques de fond.

Malheureusement le rythme est assez lent et lourd, même quand on apprend beaucoup de choses dans certains épisodes et la fin m'a semblé bâclée : plusieurs choses qui avaient mis du temps à être développées sont résolues en moins de deux, d'autres sont à peine traitées ou oubliées. Cela m'a laissé un sentiment assez mitigé.

En soit c'était pas une série inintéressante mais j'en suis ressortie un peu déçue.

[Jielash]

C'est un peu mort par ici 

Quelques lectures récentes du coup.



Goggles de Tetsuya Toyoda

Un livre rassemblant six nouvelles de tailles variées, très sympathique.
J'ai beaucoup aimé la première, très comique, où un type fauché rencontre un dieu de la malchance, et puis la nouvelle titulaire sur une gamine à la vie pas très joyeuse portant des lunettes de motard.
Certains personnages apparaissent apparemment aussi dans "Coffee Time", un autre recueil du même auteur publié en France, que je n'ai pas encore lu.



Sunny, volumes 3 et 4, de Taiyou Matsumoto :

La vie quotidienne des habitants du foyer pour enfant de l’Étoile est vraiment touchante sous le trait efficace de Matsumoto.
Il y a cette impression d'étrangeté provenant en partie de l'imaginaire enfantin et du style graphique, de détails étranges et choses inexpliquées comme le bon gros géant qui se promène toujours en shorts.
Les petites histoires de chapitres en chapitres peuvent s'avérer drôles ou douces mais il y a aussi un petit côté amer derrière, à travers la conscience plus ou moins marquée que les enfants ont de leur situation en fonction de leur âge et personnalité.



Chihayafuru, volume 10 et 11, de Yuki Suetsugu

Achetés et dévorés aujourd'hui-même. Avec chaque tome de Chihayafuru, je ris, j'ai les yeux humides et les pages ont beau être bien remplies, elle défilent bien trop vite.
L'obscurité du sport va d'égal avec la passion qui l'entoure et la poésie du karuta. Mon petit cœur fait doki doki pour les personnages qui sont tous adorables et drôles.

Malheureusement la série ne semble pas se vendre super bien en France, je ne sais pas si c'est à cause du sujet ou de la longueur relative de la série couplé au fait qu'elle est en cours mais c'est dommage, c'est une série très plaisante et qui a bien de quoi plaire aux amateurs de manga sportifs tout en étant assez différente à mon avis pour pouvoir toucher les réticents de ce genre.

[M-A]

Une nouvelle saison d'animes a débuté, et j'en regarde plusieurs pour voir lesquels sont intéressants.

De ceux que j'ai vu, c'est Rewrite qui capte le plus mon attention.


C'est une adaptation d'un VN du studio Key (Clannad, Air, Little Busters), et habituellement ces adaptations sont assez bien faites. Nos protagonistes s'intéressent à l'occulte et à une autre dimension de la ville qui s'ouvre la nuit, et vont rejoindre le club de recherche de l'occulte pour essayer de démystifier les secrets de Kazamatsuri.

C'est une adaptation de VN, alors l'histoire et les personnages sont écrits en fonction d'un public masculin. Comme dans d'autres VN, il y a plusieurs routes possibles que le protagoniste peut prendre avec les différents personnages féminins de son entourage, qui reprennent les archétypes de d'autres personnages de Key sans pour autant être un copier-coller.

Je vais éviter d'en dire plus sur l'histoire pour laisser le suspense si vous désirez regarder la série. Elle sera composée de seulement 13 épisodes. L'animation est faite par le studio 8bit, qui a aussi animé l'adaption de la trilogie Grisaia et Infinite Stratos.