Jielash - Prince:
Sur
Kill La KillJe ne suis pas du tout surpris de l'allicance entre Satsuki et Matoi. Dans plusieurs séries, les deux antagonistes du départ font éventuellement face à une force plus grande qu'eux, et dans cette série il s'agit de Ragyo. Il était évident depuis le moment que nous avons vu la Grande Couturière avec sa moitié du Scissors Blade que le véritable ennemi de Matoi n'était pas Satsuki. C'était donc évident que les deux allaient devoir s'allier pour faire face à Ragyo et aux Life Fibers.
Depuis la dernière fois que je suis venu ici, j'ai complété une série et j'en ai commencé deux.
J'ai complété
Sword Art Online, une série bien sans que je trouve celle-ci vraiment extraordinaire. J'ai bien aimé l'univers MMO en réalité virtuelle, même si j'ai trouvé qu'on oubliait parfois que l'on se trouvait dans un jeu. Les curseurs, nom et jauges n'étaient pas visibles la majorité du temps, en fait ils l'étaient juste quand c'était un élément essentiel pour comprendre l'histoire, et ça rendait cette dernière très prévisible. Je peux comprendre par example que celles-ci disparaissent à l'intérieur des safe-zones (vu que les joueurs ne peuvent pas prendre de dégats) mais on ne les pas plus à l'extérieur de celles-ci.
Niveau histoire c'était intéressant pour la première partie qui se déroule dans SAO, mais j'ai été déçu par le deuxième arc (ALFheim Online) qui était un cas classique de "Allons sauver la princesse des griffes du méchant". Il y a tout de même eu des portions vraiment intéressantes, comme le spécial Noël vraiment touchant et la relation entre Kirito et sa soeur-qui-est-pas-vraiment-sa-soeur (j'essaie de pas trop spoiler, SAO est quand même récent).
Donc en résumé, le premier arc de Sword Art Online m'a vraiment plu, mais le deuxième arc m'a fait décrocher avec son manque d'originalité.
J'ai commencé
Neon Genesis Evangelion, qui est si j'ai bien compris le père (ou la mère) des animés modernes (ceux fait depuis les 20 dernières années). Je suis actuellement à peu près au milieu de la série, alors je n'ai pas tout à fait une vue d'ensemble de l'anime, mais ce que j'ai vu jusqu'à maintenant me plait.
C'est une série un peu difficile à interpréter que les autres que j'ai vues jusqu'à maintenant, pour plusieurs raisons.
Premièrement, on a les personnages. Les pilotes sont des personnages tout de même plats, unidimensionnels, mais tellement poussés à l'extrême qu'on en croirait presque une parodie. Entre Rei qui a dit 5 mots en 17 épisodes, Shinji qui n'a aucune estime de soi et dont 95% du dialogue se résume à "I'm sorry", et Asuna qui contrairement aux 2 autres pilotes ne peut pas s'arrêter de parler et de crier et de s'énerver.
D'un autre coté, les personnages secondaires sont beaucoup mieux caractérisés et très diversifiés. Et c'est ici que se trouve le paradoxe. On a des personnages principaux plats, sur lesquels reposent une pression et une attention incroyable, qui à eux seuls feraient un anime très ennuyant. On prend alors conscience de ceux que l'on ne voit pas, qui se cachent derrière les écrans d'où ils voient les Evangelions se battre. Ceux dont on oublie habituellement l'existence ont une place essentielle dans cette série.
Deuxièment, on a une série qui fait un grand nombre de références religieuses et/ou spirituelles, mais qui ne fait pas de mention à la religion. Les exemples de symboles sont nombreux. On peut penser aux anges, les messagers de Dieu, à la croix que Misato porte autour de son cou, ou aux noms des MAGI, nommés d'après les 3 roi-mages. On a des références à la trinité, quand Ritsuko parle de sa mère qui séparait sa vie en 3, celle de mère, de femme et de scientifique. Mais malgré toutes ces références, la religion n'est pas un thème qui est discuté dans cet anime.
Troisièment, il y a un aspect psychologique très recherché et très bien développé. Entre autres, c'est la première série que je regarde qui est capable de véhiculer une émotion par le silence. Il y a beaucoup de scènes où tout ce que l'on entend, c'est du bruit statique, ou le bruit seul du train qui indique les stations auquel il arrête, qui peuvent véhiculer des émotions comme l'isolement, la solitude ou le malaise. D'autres fois, c'est l'exécution d'une scène qui va être très bien réussie. Je dois vous avouer que le moment où j'ai compris ce dernier aspect, c'est quand un épisode a réussi à me faire revivre mon expérience de mort imminente. J'écoutais Shinji se demander "Is This The End" (Est-ce que c'est la fin) et je me rappelle avoir pensé exactement la même chose à ce moment. Cette impression d'être enveloppé par le néant est aussi quelque chose que j'ai vécu à ce moment, et j'avais l'impression de revivre cette scène à nouveau.
Je ne vais pas m'éterniser sur ce sujet car j'ai l'impression que je pourrais écrire une thèse de doctorat là-dessus, mais si cet épisode a réussi à me faire revivre ma NDE dans des détails que je croyais oubliés, je vous laisse deviner la qualité du reste de la série. C'est un anime de qualité qui est recconu comme une référence près de 20 ans plus tard, et on comprend vite pourquoi il est toujours aussi populaire.
Finalement, une série que j'ai commencé cette fin de semaine, vu que je ne peux pas regarder Neon Genesis Evangelion en ce moment, c'est
Death Note.
Pour Death Note, j'avais lu une partie du manga. J'ai terminé le premier acte mais j'ai décroché au début du deuxième, qui n'a pas réussi à me garder intéressé. J'ai su que beaucoup de gens avaient également été déçu par le deuxième acte. Mais depuis que j'ai lu le manga, j'ai voulu regarder la série animée pour pouvoir faire un comparatif. Donc une fois que j'aurai terminé Neon Genesis Evangelion, je vais me mettre sur Death Note. Et bien sûr je vais vous faire part de mes impression sur celui-ci.