Yuan a tout dit :
Samouraï Champloo n'est clairement pas un anime de genre historique. Je comprends que l'aspect "épisodique" puisse un peu dérouter, surtout étant donné que les animes le sont en général beaucoup moins que les dessins animés occidentaux mais c'était clairement le but des créateurs de SC que de nous livrer une série de petites péripéties, parfois très déjantés, parfois contemplatives, sérieuses, voir même déprimantes.
M - A : Ha, ça fait bizarre de lire que quelqu'un n'a jamais entendu parlé d'FMA vu que la diffusion de l'anime en France en 2004~2005 l'avait rendu très connu à l'époque (et si je lisais déjà beaucoup de manga, je n'étais pas encore du tout dans l'univers de l'animation et c'est ça qui m'a lancé ^^)
Pour l'animation des combats, on peut dire que c'est le sceau de qualité du studio Bones, qui font souvent de très bons trucs à ce niveau. Il y a évidemment d'autres studios qui sont réputés pour avoir de très bons animateurs mais ce n'est pas forcément toujours pour des scènes d'actions (Kyo-ani est réputé pour son animation fluide et toujours très soignée mais ils ne font pas beaucoup d'anime de catégorie action-aventure.)
Après, il y a aussi le nombre d'épisodes d'une série qui influe généralement sur la qualité, d'où la sous-traitance des shonen à rallonge (ce qui n'empêche pas des exceptions, comme pour HunterxHunter 2011, qui va bientôt atteindre les 100 épisodes et que le studio MadHouse soigne aux petits oignons)
Concernant les histoires dans des univers occidentaux, c'est loin d'être rare au Japon en fait. Il y a une certaine passion pour le monde européen par exemple (et la France... enfin,
surtout Paris)
Je dirais même, sans penser me tromper, qu'il y a beaucoup plus d'œuvres se déroulant dans un monde occidental/inspiré d'un de ces pays, que sur un quelconque pays asiatique autre que le Japon.
En tout cas je te souhaite un bon visionnage ! (désolé pour le tl;dr)
Bilberry : vu ce dont il parle, par rapport au numéro de l'épisode, il regarde la première série.
À part ça... Comme Bilby, je traine un peu sur
Suisei no Gargantia, je me suis arrêtée à l'épisode 10 je crois et je suis pas plus intéressée que ça pour continuer...
Dans les autres séries du printemps, il faut encore que je finisse
Aku no Hana que j'apprécie bien, même si c'est sacrément lent, parfois de façon pas très justifiable ni utile *kofkofdixminutesdesilencespourqu'ilsretournentchezeuxkof*. La réalisation de la fin de l'épisode 7 et de tout l'épisode 10 étaient tout de même supers, j'aime l'ambiance musicale et le graphisme rotoscopé s'améliore, même si de toute façon, ça ne me dérangeait pas dès le début.
Je dois aussi voir le remake de la série
Yamato, dont j'avais entendu beaucoup de bien. Aaah, tant de choses à voir...
En fait, pendant cette saison, le seul truc que j'ai fini, c'est la deuxième saison de
Chihayafuru, le josei nekketsu qui parle joliment d'un jeu de cartes japonais ultra-obscur et qui me remplit de joie et transforme une demi-heure en 5 minutes.
Des anime de l'été, je n'en ai testé qu'un pour le moment, je compte aussi éventuellement voir un peu ce qu'il en est de
Free et de
Gatchaman Crowds.
En attendant, j'ai commencé
Uchouten Kazoku (La famille excentrique), qui est une adaptation d'un roman de l'auteur de
the Tatami Galaxy, avec au charadesign, le mangaka de
Sayonara Zetsubou Sensei. Chouette ? Très chouette même.
L'histoire se passe au Japon, dans le monde contemporain, à Kyoto, où les tanukis et les tengus se sont mêlés aux humains. On y suit les membres d'une famille de tanukis, découvre leur passé, leurs problèmes, leurs relations avec d'autres familles tanukis, des tengus et des humains. Bref on découvre leur vie quotidienne passionnante !
Pour ceux qui n'auraient pas encore croisés ces termes, le
tanuki et le
tengu sont deux des créatures mythologiques japonaises les plus répandues.
Le tanuki est basé sur le
chien viverrin, un canidé ressemblant à un raton-laveur. Les japonais leurs attribuaient des pouvoirs magiques, notamment de grandes capacités de métamorphoses.
Quant aux tengus, il s'agit de dieux mineurs fréquentant les montagnes, certains ont un bec et une tête de corbeaux, d'autres n'en ont que les ailes noires et portent un masque à long nez.
Le personnage principal, Yasaburo, est donc le troisième fils de la famille Shimogamo. Un tanuki à la fois assez intrépide (puisqu'il n'hésite pas à se mêler aux humains qui pourraient le transformer en ragoût et aux tengus qui peuvent s'avérer orgueilleux), blagueur et insouciant (son passe-temps, quand il prend forme humaine, c'est d'alterner apparence féminine et masculine), un peu lâche et paresseux, pas très intéressé pour respecter les traditions et normes sociales de la communauté tanuki. Lui, tout ce qui l'intéresse c'est de mener une vie fun et intéressante.
Outre sa famille, Yasaburo fréquente aussi son maître, Akadama, un vieux tengu qui a quelques problèmes depuis qu'un mystérieux accident lié à ses disciples l'a blessé au dos et qu'il ne peut donc plus voler.
On ne peut pas dire qu'il cherche vraiment à la fréquenter mais il en est bien obligée puisque son maître en est gaga : elle se surnomme Benten, c'est une humaine et la deuxième disciple d'Akadama et elle est aussi dangereuse qu'intrigante.
En plus, elle est doublée par la comédienne de doublage qui fait la voix de Yuri dans Mawaru Penguindrum et ça, c'est
Fabulous Max.
J'ai vu les trois premiers épisodes (sur 13) et je trouve ça à la fois très mignon, sympathique et intéressant. Les personnages sont très chouettes.
Niveau graphismes, le chara-design est sympa (les oreilles sont assez spéciales mais bon), c'est joli, simple et bien coloré.
Pas trop fait gaffe aux musiques mais elles collaient bien à l'ambiance. L'OP est bien cool :
Les plans de ville qui défile font beaucoup penser au générique de The Tatami Galaxy d'ailleurs.