Le soleil de l'aube se lève sur la ville et au loin on entend les gémissements d'une moto...
Durarara est à l'origine une œuvre de Riogho Narita, écrivain du roman Baccano! qui fut adapté en anime tout comme Durarara par le studio BrainsBase.
L'histoire de Durarara ? Dans Ikebukoro, un quartier de Tokyo, se croisent diverses légendes vivantes telles qu'un motard sans tête et un gang mystérieux appelé "Dollars" dont personne ne connait les buts, accompagnés d'étranges histoires de disparitions, de batailles entre gangs, de suicides de groupes et de trafic de corps humains...
Quand à nous, spectateur, nous nous retrouvons emportés avec une multitude de personnages dans les sombres secrets de ce quartier.
Cependant, le rythme est ici beaucoup moins soutenu que Baccano!, les épisodes se concentrent plus sur les personnages et il y a parfois un aspect tranche de vie mélancolique qui s'en dégage, au contraire de Baccano! qui court, accélère comme un cheval au galop, un train fou prêt à exploser à tout moment et qui pourtant, parvient à freiner pour atteindre son final mystérieusement, sans qu'on s'en rende compte.
Le format de 24 épisodes de Durarara aide aussi, alors que Baccano! n'en avait que 13.
Ce qui n'empêchent pas plusieurs épisodes très dynamiques de bout en bout (je pense notamment aux 6 et 7)
Je parlais de personnages, en effet il y en a beaucoup, on le voit dans le générique de début (dont la réalisation rappellera de bons souvenirs à ceux qui ont vus Baccano!)
Et en effet il y en a des personnages, introvertis, extravertis, entre brutes à la force surhumaine, scientifiques aux opérations louches, otakus, philosophes psychopathes, vendeur de sushis russes, personnages qui cachent bien leur jeu...
L'histoire prend parfois à contre-pied, dévoile ce qu'on croyait être un des grand mystères de la série qui ne serait dévoilé que vers la fin. Aussi, malgré son apparence tranquille, l'histoire avance, à coup d'indices et de révélations arrivant quand on ne s'y attend pas.
Le chara-design est plutôt sympathique, assez épurés, aux personnages parfois élancés (enfin ça ne va pas jusqu'aux proportions de Clamp non plus), chacun est facilement reconnaissable pourtant et on a aussi des différences de carrures.
L'animation et assez bonne, parfois un peu limité mais il faut apprécier le fait de dessiner les GENS dans la rue, des gens qui bougent eux aussi, tout comme les personnages principaux.
Alors certes, la majorité sont colorés en gris, ce qui peut laisser place à deux interprétations : 1) pas le temps de colorer tout le monde et 2) il y a un sens à ce choix graphique (autant casser le suspens tout de suite, c'est la réponse 2)
De plus, quand il y a de l'action, pas de problème, ça bouge bien et c'est rythmé !
Quant à la musique... les thèmes sont vraiment jolis. Autant l'opening et l'ending sont plutôt quelconque, même si sympathiques, autant l'OST est superbe et les pistes sont vraiment bien placées et ajoutent à l'émotion qui se dégage de nombreuses scènes.
Une autre chose plutôt sympathique, c'est le nombre de caméos qu'on voit tout au long des épisodes. Disséminés sur des affiches de cinéma ou de publicité, au travers des écrans, il y en a sur Baccano!, Spice & Wolf, Darker than Black II, la fille des Enfers, Cencoroll et j'en passe !
Bon ça y est, vous êtes tenté ? Parce que si c'est le cas, l'éditeur français Dybex diffuse actuellement les épisodes
sur leur compte dailymotion et vous pouvez donc regarder un épisode chaque semaine, en toute légalité, histoire de vous faire une idée en attendant les sorties DVD.