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Duplucky:
Si t'aimes bien hilaré, fonce les yeux fermés sur Spy Families, ça fait 5 tomes que je suis au bord du décès de rire tellement c'est excellentissime.  :hap:

Guiiil:
C'est pas sur Scantrad, je peux pas les lire :oups:

Mais je regarderai ça en librairie quand j'aurai les moyens ! :oui:

D'ailleurs, en parlant de scantrad, pour celles et ceux qui l'ont lu, vous en avez pensé quoi de Ayashimon ? Ça m'a laissé très très dubitatif, mais en même temps, j'ai été pas mal séduit !

Duplucky:
Sache juste que le sixième tome m'a encore fait pleurer de rire.  :lol:

Sinon dans un autre registre, faut que je refasse la pub de Dragon Quest, la quête de Daï (où pour les vieux de la vieille, Fly à sa sortie sur le club Dorothée.)

Ca fait maintenant bien longtemps qu'on a dépassé le stade où la production de l'ancien anime a été stoppé et s'il est vrai que le début peut paraitre un peu rushé comparé à l'original (l'arc Flazzard en tête, vu que c'est celui que je connais le mieux de l'anime original), l'anime parvient à reprendre naturellement un rythme plus lent sans longueurs pour nous faire découvrir tout le côté inédit de l'histoire originale. Et honnêtement, plus on avance dans l'anime, plus l'action, la tension, les enjeux et les émotions vont crescendos.

On pourrait critiqué les méchants qui au début semblent être juste des méchants là pour conquérir le monde mais en vrai pas du tout, ils sont franchement super bien travaillés et on se retrouve surprenamment à s'attacher à eux. Freezer, Cell et compagnie, ils font grave pitié à côté d'un Hadlar, en vrai, c'est dingue.  O_O

Ici, le dernier épisode sorti aujourd'hui même était juste ahurissant, j'ai rarement autant vibré sur un tel épisode. Et avec le recul, je me dis que c'est tellement injuste que ce soit Dragon Ball qui soit aussi populaire dans le monde entier alors qu'il est clair que Dragon Quest est LARGEMENT meilleur en tout point. v.v (Vous me direz que c'est injuste de comparer un vieil anime avec un anime récent et vous aurez totalement raison, mais le scénario ne date pas d'aujourd'hui, ni le travail sur les personnages et leur développement. v.v )

Duplucky:
J'ai vu passer plusieurs fois le nom d'un anime dit morbide appelé School-Live ! sur Youtube et j'ai donc décidé de jeter un oeil par curiosité. Je viens donc de voir le premier épisode à l'instant et si j'en parle maintenant, c'est parce que cet épisode a réussi à me marquer.

Bref, l'histoire suit les aventures de Yuki, une élève qui adore aller à l'école car pour elle, l'école est une ville à elle toute-seule où on trouve tout ce dont on a besoin et où on peut faire toutes les activités que l'on veut. Elle fait d'ailleurs partie du club de la vie avec ses trois autres amies et de leur chien. L'histoire prend d'ailleurs une tournure intéressante suite à la fuite du chien (non) et les filles vont donc se lancer dans une course-poursuite effrénée et ultra-captivante avec la boule de poil (toujours non.)

Non en vrai, c'était juste chiant à regarder, j'ai failli abandonner en cours de route plusieurs fois mais je me suis forcé à continuer quand même. Parce qu'il y a quand même quelques détails qui m'ont perturbés dans cet épisode qui me faisaient comprendre qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond.  (Cliquez pour afficher/cacher)Pourquoi l'une des filles se balade toujours avec une pelle ? Pourquoi ces regards tristes lancés régulièrement à Yuki dans son dos ? Et pourquoi il y a une tombe au club de jardinage ? Wtf ?!?
Et puis, la fin de l'épisode nous montre où ils veulent en venir et tous ces petits détails ainsi que les nombreuses autres incohérences détectées avant ou après-coup durant l'épisode prennent tout leur sens. Une fin bouleversante qui a réussi à me mettre les larmes aux yeux. Et c'est là que j'ai réalisé combien la mise en scène de cet épisode était parfait, supporter toute cette niaisitude valait vraiment la peine et là, j'ai juste envie de voir l'évolution de l'histoire.

EDIT : Bien bien bien, j'ai regardé l'anime d'une traite. Je suis tombé sur un véritable petit bijou en vérité que je recommande chaleureusement : l'anime est poignant et marquant de bout en bout avec de gros moments de tensions et d'autres moments adorables. C'était une vraie petite surprise et je ne regrette rien !

Suijirest:
Je me suis mis à pas mal de choses, dont Berserk de Kentaro Miura.
Avant de m'y lancer, mes connaissances s'arrêtaient à ceci : le protag' est une montagne de muscles qui manie une épée géante, les volumes sont vendus sous plastique et c'est super-connu.
Non, non, je ne déconne pas. C'est littéralement tout ce que je savais. :-|

Mais premier point, le manga n'est pas classé "pour public averti" sans raison. Vous avez intérêt à être à l'aise avec les tétons qui pointent, le sang qui gicle, la crasse et la noirceur, parce qu'il en fait étalage.
Le risque, quand on se lance dans l'une des œuvres les plus influentes de son domaine avec des années de retard, c'est que toutes les inspirations, les copies et autres hommages qui lui ont été faite atténuent l'impact, ou plutôt, interdisent la découverte.
J'avais confiance en tous les avis que je pouvais lire depuis longtemps, et pourtant, les trois premiers tomes, il a vraiment fallu que je me les farcisse. :mouais:

Car il ne s'agit que d'un seul schéma, complètement ringard, qui va être répété à l'infini, et que je vais vous présenter sous forme d'un dialogue.

"Aoooh, Guts, pourquoi t'es rien qu'un vilain grognon ? Avoir des amis c'est mieux tout plein tu sais !
-Va chier, elfe de merde qui n'a rien à foutre dans cet univers, tu me dégoûtes.
-Aoooh, Guts, t'as vu la personne sur ton chemin, elle a l'air d'avoir des ennuis, dis, tu trouves pas ?
-Va chier, personne sur mon chemin, ou tu vas être en danger et ça me dégoûte.
-Aoooh, Guts, t'as vu, on a toute l'armée aux trousses, là, comme dans la ville précédente et comme dans la suivante.
-Va chier, armée de merde qui ne peut rien contre ma golgotitude, vlam slash crac boum, tu me dégoûtes.
-Aoooh Guts, t'as vu le monstre, là, on dirait trop un midboss, et il est en train de te foutre une raclée.
-Va chier, midboss de merde qui ne peut rien contre ma golgotitude, vlam slash crac boum bis, tu me dégoûtes.
-Aoooh Guts, t'as vu le super-gros démon, là, il a l'air grave fort, même qu'il vient de te casser 42 os et de te faire cracher 1,78 litres de sang en un coup là.
-VAAAAAA CHIEEEEEEER GROS DEMOOOON, VLAM VLAM SLASH SLASH CRAC CRAC BOUM BOUM, TU ME DEGOUUUUUTES !!!
-Aoooh Guts, t'as tué tout le monde, tout le monde veut ta peau, tu t'es fait aucun copain et moi je vais encore te coller parce que je suis la plus grosse plaie du manga, kestu vas faire ?
-Va chier, elfe de merde qui n'a toujours rien à foutre là, je reprends la route et je me dégoûte.


... Bref voilà, c'est super appétissant et, bien entendu, présenté ici avec la meilleure foi du monde. v.v

Heureusement, si Miura a été une légende vivante du dessin pendant des années, c'est pas pour rien.
On passera outre la quantité de faux raccords aux coups d'épée, de mouvements physiquement impossibles ou autres ellipses, et on gardera un coup de crayon vraiment magnifique.

Mais la série fait à ce jour 41 tomes, qui s'arrêterait au troisième en pensant avoir tout vu ? Une personne qu'on ne prendrait pas au sérieux.
Et au tome 4, commence la backstory de Guts.
Pas le genre de backstory qui dure un ou deux chapitres pour bien montrer comment le héros il a la rage depuis qu'il est tout petit.
On parle du Cycle de l'Âge d'Or, qui dure littéralement dix tomes.

Dix tomes, pendant lesquels on va découvrir toute l'horreur qu'a été l'enfance de Guts, jusqu'à sa rencontre avec son opposé, Griffith le Faucon.
Cet événement scellera la destinée de ce jeune homme assoiffé de conquêtes, autant par la politique que la guerre et les coucheries, jusqu'à un final en apothéose.
C'est à la fin de cet arc qu'on se rend compte que non, Berserk, c'est pas qu'un manga pour préado attardé qui crache les boyaux à tout va.
Berserk est un ouvrage nihiliste, qui met l'homme comme cause et victime de son tourment, qui questionne les limites que nous sommes capables de nous fixer, et le prix de toute chose.

Et c'est une fois qu'on a intégré cette notion, que le manga n'a de cesse que d'aller plus loin, encore plus loin.

Passé un nouveau format "méchant de la semaine" qui n'a curieusement pas du tout le même goût que les précédents, puisqu'on sait désormais comment fonctionne ce monde, on saute à pieds joints dans un nouveau Cycle, où la noirceur et la charge philosophique de l'ouvrage s'imposent de tout leur poids.
Du tome 16 au tome 22, le rythme, le contenu, l'action sont tels qu'il est difficile de lâcher l'affaire, on n'attend que la page suivante. C'est là où on comprend enfin comment et pourquoi Berserk est devenu un ouvrage si fédérateur, si influent.

Je ne peux donc que vous recommander de lui laisser sa chance, au minimum jusqu'au tome 5, et si la sauce n'a pas pris à ce moment, laissez tomber l'âme en paix. Le reste ne vous plaira pas non plus.

Mais le manga parfait n'existe pas, il me faut donc mentionner deux ou trois petits détails qui gênent la lecture de temps en temps :

- L'existence de Puck, le petit elfe inutile par excellence qui ponctue chaque page d'un gag aussi idiot qu'inutile, et qui vient craqueler le vernis de dark fantasy de l'univers avec son optimisme et sa niaiserie constante.
- La traduction de Glénat, basée sur l'anglais et pas mal adepte du mot-à-mot. Le "what a waste" initial qui devient un "que de déchets" en français, je l'ai senti passer, tout autant que ce moment ubuesque où Guts vouvoie son ennemi. Très raccord avec le personnage, on ne voit pas le rapport avec le "you" anglais, pas de problème.
- L'existence de Puck, le petit elfe inutile par excellence qui ponctue chaque page d'un gag aussi idiot qu'inutile, et qui vient craqueler le vernis de dark fantasy de l'univers avec son optimisme et sa niaiserie constante.
- La disponibilité de certains tomes est variable. Depuis quelques mois, les premiers tomes sont un peu en rupture (on se demande pourquoi) et j'ai eu un mal de chien à me procurer le 17, je ne sais pas pourquoi. A croire qu'une volonté cosmique comptait me priver du meilleur à venir.
- L'existence de Puck, le petit elfe inutile par excellence qui ponctue chaque page d'un gag aussi idiot qu'inutile, et qui vient craqueler le vernis de dark fantasy de l'univers avec son optimisme et sa niaiserie constante.

Et enfin, c'est négligeable mais je le dis quand mêle, l'existence de Puck, le petit elfe inutile par excellence qui ponctue chaque page d'un gag aussi idiot qu'inutile, et qui vient craqueler le vernis de dark fantasy de l'univers avec son optimisme et sa niaiserie constante. Oui, j'ai beaucoup de mal à l'encaisser. :mouais:

Je n'en dirai pas plus, et je vous encourage à tester vous-mêmes pour le reste. v.v

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