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Jielash:
Après avoir vu Mind Game, j'étais dans une humeur "Yuasa".
Ça fait des années que je me dis qu'il faut que je revois Kaiba mais finalement j'ai d'abord opté pour Kemonozume que je n'avais encore jamais regardé.

Diffusée en 2006, en 13 épisodes, il s'agit à la fois d'une histoire d'horreur et de la romance entre une créature mangeuse d'homme et un chasseur de monstres.

J'ai bien apprécié l'univers présenté et ses secrets, ça va vite et la manière dont les révélations sont parsemées est efficace, notamment sur la nature de l'antagoniste principal qui était à la fois très grotesque et dérangeant dans son délire. (voir même parfois un peu trop)
Et en fait j'ai trouvé les personnages principaux franchement clichés dans leur rôles, même si ça ne les empêchait pas d'avoir du charme non plus. C'est sympa de n'avoir que des adultes comme persos parce que c'est parfois rare dans l'animation japonaise, après je trouve les scènes de sexe un peu relou et me serais passée de certaines (non j'exagère, ça allait dans l'ensemble à part un truc crade, qui me semblait absolument sans intérêt dans le dernier épisode)
Ce qui me fait penser qu'il y a un contraste assez bizarre entre le côté "sombre" de l'histoire et un humour/ridicule présent dans le singe comic relief ou le design de certains personnages secondaire (certains se baladent en slip, un gars à l'air d'avoir des poches cousues à même la peau avec des peluches à l'intérieur)

Mais dans l'ensemble c'était un anime satisfaisant et bien intéressant dans son concept, juste pas mon préféré de Yuasa.

Jielash:
Petites lectures récentes :



Opération Mort de Shigeru Mizuki

Je n'avais jusque là lu que Nononba de ce grand monsieur, malheureusement décédé ce mois-ci. J'avais vu ses œuvres historiques être fortement conseillées et j'ai donc lu cette histoire en un tome se situant vers la fin de la seconde guerre mondiale, sur une île déserte de Papouasie-Nouvelle Guinée où des troupes de l'armée japonaise se sont positionnées. Une œuvre inspirée de ce que Shigeru Mizuki a réellement vécu à cette époque (il y a un intéressant petit post-face où il explique quelques détails et différences entre la réalité et ce qu'il a choisi de placer dans le récit)
Au début, les soldats vivotent juste au jour le jour et puis évidemment, l'armée américaine finit par arriver et le combat s'engage.
Initialement, on a donc des scènes d'explorations et de découverte de l'île, souvent présentées de manière comique. Ce n'était pas ma partie préférée même si les décors étaient particulièrement beau. Il y avait des compositions un peu bancales avec des personnages qui alternent de place par rapport aux autres ou arrivent de nulle-part et comme ils ne sont pas toujours très reconnaissables entre eux, ça rendait la lecture parfois un peu confuse à mes yeux.

C'est lorsque les choses deviennent plus sérieuses que la signification du titre rentre en jeu, puisqu'une fois acculés, les militaires hauts placés des lieux qui sont soient obnubilés par l'idée d'une mort noble, soient suffisamment à l'abri à l'autre bout de l'île pour se sentir en sécurité, vont ordonner à leurs soldats de se battre jusqu'à la mort.
À partir de l'arrivée des soldats américains et du début des combats, il y a un contraste graphique bien frappant entre les scènes de discussions des petits soldats au graphisme simple et les illustrations détaillées des batailles, des machines de guerre et des effets sur le paysage de l'île détruit et jonché de cadavres en plusieurs endroits. Toutes les dernières pages dans ce style sont d'ailleurs très marquantes.
Une œuvre bien intéressante donc dans sa manière de présenter la nature de "l'Opération Mort" et aussi dans ce paradoxe de l'île à la fois représenté comme un lieu paradisiaque en apparence et un enfer pour les événements qui y ont lieu.



PIL de Mari Yamazaki

Un one-shot de la mangaka de Therma Romae, sur la vie d'une adolescente passionnée par la Grande-Bretagne et la musique punk, vivant avec son grand-père pas très économe. C'est mignon, drôle, un peu court et pas inoubliable mais une lecture sympathique.

Et puis la protagoniste porte super bien le crâne rasé.



Saru de Daisuke Igarashi

Alors si je devais faire un résumé pour donner envie, je dirais que c'est l'histoire d'une étudiante internationale japonaise, d'un prêtre italien, d'un moine bhoutanais et d'une française possédée par l'esprit du Roi des Singes qui tentent d'empêcher la fin du monde qui va commencer à Angoulême.
Oh et ils ont comme adversaires des mages noirs, un Francisco Pizarro ressuscité par nécromancie et une armée de squelettes équipée de fusils et bazookas. C'est quand même plutôt cool, non ?

Plus sérieusement, Saru est un voyage délirant aux quatre coins du monde et prenant sa source dans des cultures et mythologies de chaque continent, notamment autour de la figure du singe déifié. Les premières pages présentes différents événements étranges dans plusieurs pays, à plusieurs époques, avant de se placer "à notre époque" mais sans cesser de nous faire voyager.
Les péripéties s'enchainent à toute allure au cours des 400 pages qui forment cet ouvrage et si les personnages sont plutôt basiques et statiques, éclipsés par le message que l'auteur fait passer, ils ne dérangeant pas non plus la lecture à la fois incroyablement divertissante et intéressante du livre.
Le dessin au trait un peu tremblotant de l'auteur est très sympathique et transmet bien la diversité d'environnements et d'humains présentés.

Je conseille chaudement.

Liam:
Bon ben OPM c'était bien cool, même si j'ai trouvé certaines scènes un peu timides niveau mise en scène comparé au manga.

Sinon nouvelle adaptation pour Berserk à venir l'année prochaine, plus d'infos dans les jours à venir.



Idem pour JoJo.

Sigurico:
Ouiii. En plus, cela se passera après la fameuse éclipse (je parle bien d'éclipse, pas d'ellipse è_é). En revanche... le manga retourne en pause... Jusqu'en été 2016, apparemment. T_T

Sinon, vous avez entendu parler de l'anime The Perfect Insider (Subete ga F ni naru) ? Il s'agit d'un thriller comprenant science et philosophie adapté d'un roman. Je n'ai visionné que le premier épisode pour le moment, et c'est plutôt intéressant.

Brume-Ondeblois:
En espérant qu'ils fassent plus de boulot sur l'adaptation de Berserk parce que pour le moment le manga reste une expérience infiniment supérieure à celle des divers animés.

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