- Un duel que ce soit dans un film ou dans un animé.
Echange de gros coup ou du coup de feu.
Une larme de beau gosse triste
Ce moment pénible où tu sens que le héros va embrasser la jolie fille du film. Et ce, dans n'importe quel contexte. Y a une guerre nucléaire autour de nous ? Pas de soucis, on a le temps d'un baiser. Tu viens de perdre ton petit copain ? Ok, je te console avec un baiser. On est pourchassé par les mafieux du coin à du 250 km/h sur l'autoroute à contresens ? Tkt, je peux rouler en t'en roulant une.
En soit, je suis pas contre la scène du baiser, mais en règle générale elle est amenée n'importe comment, comme si les scénaristes ne savaient pas ou foutre cette scène et la mettaient donc n'importe où en mode random absolu. :mouais:
Je les regarde avec détachement et je ne me presse pas au ciné peut-être, mais je ne crache jamais dessus. Ça marche. Ça fait partie de la culture populaire, donc ça attire des spectateurs. Pas besoin d'avoir été éduqué aux Cahiers du cinéma pour aimer les films. Et il n'y a pas de raisons de détester ça, tant que la culture populaire fait son travail, à savoir : offrir de la culture à des populations. Et ça c'est beau.
L'ironie c'est que le bas peuple se contente très bien de la soupe qu'on leur sert, étant reconnu par à peu prés tout le monde que les choses qui font trop réfléchir (telles choses étant de plus en plus simples, le temps passant) sont à éviter comme une peste. De l'autre côté, c'est souvent ceux qui se sentent obligés de se rattacher, volontairement ou non, à une certaine élite intellectuelle, qui en réalité ne comprennent rien à la culture dont ils se revendiquent les dignes héritiers.
Il reste à comprendre que ce qui est populaire, c'est ce qui est capable de réunir toutes les catégories de population. Dans un même esprit, sans distinction de classe ou de niveau de culture. Ça existe. Ça a existé plus largement il y a quatre siècles d'ailleurs, avant l'invention d'une culture bourgeoise. Mais ça existe encore un peu maintenant, heureusement que des gens ont décidé de faire de la décentralisation culturelle. Heureusement qu'il y a des gens qui suivent Vitez, un grand homme de théâtre qui a prôné un théâtre " élitaire pour tous ".
Et quand on en parle comme d'un succès populaire, c'est bien dans ce sens qu'on l'entend : c'est-à-dire toutes les classes de population. Pas uniquement " le petit peuple ".
Sans ça on n'aurait pas évolué depuis notre arrivée sur un morceau de caillou terrestre
Homère et Shakespeare ont donné un sacré héritage à notre culture certes, mais ils ne l'avaient pas calculé. Les récits d'Homère, ce sont avant tout des traditions orales, qui ont été retranscrites puis rassemblées par morceaux. Shakespeare écrivait avant tout pour ses comédiens — c'est la moindre des choses —, donc les seuls textes écrits qu'il ait laissés de son vivant sont les manuscrits pour les régisseurs. Dickens, c'est différent puisqu'on parle essentiellement de littérature. Et Hugo, c'était un gros narcissique qui voulait que tout soit gravé dans le marbre, donc lui c'est normal.
Alors certes, mon propos est plus biologique à la base, mais je pense qu'il s'applique à toute forme d'évolution.
La régression, elle se voit dans les périodes dites d'obscurantisme, genre certaines périodes du moyen âge. Et tout ce qui était su avant n'a pas été retrouvé.
Ce moment pénible où tu sens que le héros va embrasser la jolie fille du film. Et ce, dans n'importe quel contexte. Y a une guerre nucléaire autour de nous ? Pas de soucis, on a le temps d'un baiser. Tu viens de perdre ton petit copain ? Ok, je te console avec un baiser. On est pourchassé par les mafieux du coin à du 250 km/h sur l'autoroute à contresens ? Tkt, je peux rouler en t'en roulant une.
En soit, je suis pas contre la scène du baiser, mais en règle générale elle est amenée n'importe comment, comme si les scénaristes ne savaient pas ou foutre cette scène et la mettaient donc n'importe où en mode random absolu. :mouais:
Je remarque aussi que j'ai souvent du mal avec la gestion des relations amoureuses dans les oeuvres de fictions. C'est la plupart du temps tellement cliché... Le héros + la jolie fille (ou l'héroïne + le beau gosse).
Duplucky parlait du coup du baiser dans des contextes inappropriés. Je penserais plutôt au cliché du baiser au raaaalennntiiiii qui finalement est interrompu systématiquement, jusqu'à la fin du film.
Ou quand ils se rencontrent en cours d'aventure, dans un contexte où ils n'ont même pas vraiment le temps d'apprendre à se connaître que déjà ils sont amoureux (ou alors ça tient plus de la pulsion animale).
Quand il y a deux personnages qui discutent et que soudainement, un ou plusieurs autres personnages popent pour se mêler à la discussion pile au moment parfait pour répondre à une interrogation, comme s'ils espionnaient depuis plusieurs minutes.
C'est un truc qui m'agace aussi. Ca fini toujours par se bécoter alors qu'ils se sont rencontrés il y a littéralement 2 heures. Et c'est bien évidement l'amour fou directement. C'en est risible au point que c'est un cliché des films actions gros budget
Là où j'ai été surprise, c'est dans Rogue One, à la fin, tout porte à croire que nos deux personnages vont s'embrasser, qu'on va sauter à pieds joints dans le cliché, mais non, ils sont en mode juste pote, ce qui est bien plus cohérent imo, et j'ai trouvé ça vraiment cool :miou:
Ce moment pénible où tu sens que le héros va embrasser la jolie fille du film. Et ce, dans n'importe quel contexte. Y a une guerre nucléaire autour de nous ? Pas de soucis, on a le temps d'un baiser. Tu viens de perdre ton petit copain ? Ok, je te console avec un baiser. On est pourchassé par les mafieux du coin à du 250 km/h sur l'autoroute à contresens ? Tkt, je peux rouler en t'en roulant une.
En soit, je suis pas contre la scène du baiser, mais en règle générale elle est amenée n'importe comment, comme si les scénaristes ne savaient pas ou foutre cette scène et la mettaient donc n'importe où en mode random absolu. :mouais: