J'adore
Je commence par mon premier Zelda et je continue plus tard, parce qu'il est quand même 23h30 et je bosse demain...
The Legend of ZeldaPremière fois que j'ai entendu parler de ce jeuLe jour où je l'ai eu... Je n'avais jamais entendu parler de "Zelda" avant. Ca devait être en 1991, probablement pendant le printemps ou l'été : je crois me rappeler qu'il faisait très beau.
Contexte d'achatMon père revenait d'un court séjour à Paris, pour raison professionelle. En arrivant, il m'offre ce jeu qu'il avait dû acheter un peu par hasard. Il faut croire qu'à l'époque, il n'existait pas de magasin de jeu vidéo près de là où j'habitais (Saint-Brieuc, Bretagne). C'est fou, quand on pense que de nos jours, il y en a à chaque coin de rue!
Rien que d'extérieur, ce jeu semble déjà extraordinaire... Une vraie boîte en carton (alors que mes jeux précédents, livrés avec la console NES que j'avais eu quelques mois plus tôt, était dans un emballage plastique), et, à l'intérieur, une cartouche intégralement dorée! Rien que d'en parler, je sens encore l'odeur du plastique de la cartouche (ben oui, faut pas rêver, c'était pas de l'or véritable)!
Le top du best du mieux? La carte en papier offerte avec le jeu, que mon père fera plastifiée, et que je consulterai souvent au début pour pouvoir m'y retrouver.
Première impressionFranchement? Aucune! Je n'ai gardé aucun souvenir de la découverte du jeu en lui-même. Ah, si : l'intro! La cascade, la musique... incroyable, on se serait cru devant un film... Je crois que les premières semaines, j'ai pu passer plusieurs minutes juste à regarder cette cascade.
Je me rappelle aussi que j'avais réussi à le terminer après beaucoup, beaucoup d'efforts. Je me rappelle aussi de la forêt dans laquelle on pouvait cramer des arbres, des marchands débiles qui nous faisaient rembourser la "porte" d'entrée de leur magasin sous prétexte qu'on l'avait faite péter à la bombe, de la montagne dans laquelle on se perdait à l'infini, des mains bleues qui nous choppaient pour nous ramener au début du donjon, des heures passées à visiter le cimetière à la recherche de tombes à pousser, du désert avec les monstres tourbillonants qui sortaient du sable, des statues qui se mettaient à bouger, des fées dans le lac, du passage bizarre à la vue de côté dans les souterrains des donjons, et de l'entrée tellement difficile à trouver du dernier donjon.
Je me souviens surtout de mon père qui se relevait pour y jouer pendant ses nuits d'insomnie.