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Sujets - Suijirest

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On ne va pas s'en cacher : Breath of the Wild a eu un impact sur l'industrie vidéoludique, pour des raisons trop nombreuses pour être listées.

On citera tout de même qu'il proposait un univers immense, avec très peu de temps de chargement, une DA enchanteresse, un gameplay d'exploration riche et le plaisir de l'appel du vide.

Forcément, l'industrie vidéoludique en valant bien une autre, quand quelque chose marche, on s'empresse de s'en inspirer. :astro:

Il y a quelques mois, c'est Genshin Impact du studio chinois MiHoYo qui se démarquait. Les ressemblances étaient pour le moins troublantes.

Mais ces derniers jours, si vous avez Twitter, vous avez vu un extrait ou un autre de ceci :


Immortal Fenyx Rising ou le dernier jeu d'Ubisoft, un studio pas spécialement réputé pour être le plus audacieux du marché. v.v
Mais comme il s'agit d'un studio célèbre, la polémique enfle bien davantage, et la question libère plus ou moins de bonne foi :

Inspiration ou plagiat ?

Et vous, quelle est votre opinion ? Cela a-t-il accru ou grevé votre envie de jouer à ces titres ? Est-ce moralement condamnable ? Et tant d'autres points que vous voudriez aborder, cet espace est à vous.

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Avec l'accord de Chompir, ce post du topic Animes&Mangas est devenu le topic dédié. Je profite donc de l'occasion pour rappeler brièvement le contexte.


JoJo's Bizarre Adventure est une œuvre fondatrice du shônen avec Hokuto no Ken, des titres sans lesquels nous n'aurions jamais eu des monuments comme Dragon Ball ou Naruto. Créé par Hirohiko Araki, l'histoire se décline à travers de nombreux arcs, étalés sur de nombreuses générations à travers toutes les nations du monde.

A ce jour, la série compte 8 arcs différents. On commence avec Phantom Blood, ou l'histoire de Jonathan Joestar, jeune noble naïf et délicat, qui affrontera Dio Brando, gamin des rues dévoré par la rage. L'un des plus célèbres est Stardust Crusader, qui a donné naissance à plus de memes et de tropes du shônen qu'on n'en saurait compter.

D'une manière générale, c'est l'histoire de mecs extrêmement musclés qui prennent la pose dans des combats très théâtraux et verbeux. C'est loin d'être le shônen le plus mal écrit de la création, loin s'en faut, mais on ne vous conseillera pas d'y aller avant tout pour la finesse de son écriture. La série a tendance à laisser le sens de la mesure au vestiaire, tout n'est que prétexte à enchaîner les bagarres surnaturelles et autres apparitions.

Une très fidèle adaptation animée des 5 premiers arcs a démarré en 2014 et se poursuit aujourd'hui. L'animation n'est pas exceptionnelle, mais encore une fois, c'est surtout un fécond ventre à gifs et memes.

Voilà pour la brève présentation. Place au post initial.



Pour des raisons qui n'intéressent personne, j'ai revu l'entièreté des 3 premiers arcs de JoJo's Bizarre Adventure, à savoir Phantom Blood, Battle Tendency et, surtout, Stardust Crusader : Part 1, que j'ai regardé en entier, cette fois. J'suis un poil étonné que cette série n'ait pas de topic dédié, mais bon, on fait avec. :-|

Alors, pour commencer : l'eau, ça mouille. Voilà au moins un point sur lequel, j'ose espérer, personne ne viendra me contredire. v.v

Ensuite, pour conclure : Battle Tendency demeure ma partie favorite à ce jour, mais j'avais sous-estimé Stardust Crusaders à ma première tentative. :/

Même si Jotaro a le plus de victoires, les autres sont pas autant sur la touche que je le pensais. De plus, ce sont les sidekicks qui trouvent des exploitations ingénieuses de leurs Stands et de leur environnement. En comparaison, Jotaro abuse sérieusement du "pull-ass trick", autrement nommé le "new skill ex machina". Ceci sans même parler du fait que Jotaro est vraiment le héros le moins intéressant de la série à ce jour, j'assume de le dire (et j'ai toujours pas digéré qu'il n'a pas le même doubleur que Kiryu Kazuma).

Après, je me souviens d'un commentaire YouTube qui disait que la nouvelle mouture était complètement ratée, à cause de son dégueulis de couleurs, de lumières et d'effets visuels. Ben, dans le fond, c'est loin d'être faux. L'ambiance est souvent très tendue, paranoïaque et/ou creepy (les épisodes de Death, Justice, Temperance ou Devil par exemple). La réalisation plus sombre et froide des vieux OAV y rendent mieux honneur, du peu que j'ai vu.
Même techniquement, c'est propre, oui, y a quelques progrès depuis Battle Tendency, oui, mais c'est loin d'être éblouissant en animation ou en mise en scène, si on oublie le combat contre Devil qui m'a mis sur les fesses. En même temps, c'est tellement dur de passer derrière l'animation de Scissor Seven... X.
Et enfin, en terme de style, les dialogues, les postures, faut accepter le surjeu constant et surtout la temporalité qui va bien, mais alors, tellement bien se faire gentiment caresser par de délicats oisillons mignons. Parle bien, mon petit canaillou.

En écriture, c'est pas fameux, fameux, mais c'est pas le pire que j'ai jamais vu. Comme le Dracula de Stoker ou le Voyage de Verne, les persos sont quand même bien à l'abri du besoin : Joseph doit dépenser l'équivalent du PIB annuel du Pérou au cours de son voyage. Pour leur route qui croise constamment les manieurs, ben ça a contribué à mon idée reçue d'adaptation de J-RPG à combats aléatoires, mais s'il fallait arguer que c'est pas crédible... Des mecs qui sortent un double mental pour combattre un vampire de 100 ans, tout ça pour sauver une seule personne, c'est crédible, ça ? :^^':

Contre toute attente, mon épisode préféré, c'est celui de Lovers. C'est celui qui a le plus de profondeur de thème, mais aussi, le plus de respect pour son arcane. Le reste du temps, on est vraiment au niveau du plus grand jeu de l'univers de tous les temps (c'est pas un compliment).

L'arcane majeur de l'Amoureux, c'est la lame de l'hésitation, du dilemme, du choix douloureux. Or, Jotaro se retrouve entraîné dans une relation abusive, et va se soumettre à grands coups de chantage affectif/physique à une sombre merde qui n'a pas le tiers du quart de ses capacités. Il souffre, il s'humilie, il attend d'en sortir, mais d'ici là, il a pas le choix, il tient le compte et il obéit. Dans une série qui a tendance à briller par sa misogynie ordinaire, j'avoue, j'ai été surpris d'une audace pareille. Bon, me faites pas dire ce que j'ai pas dit, ça ne fait pas de Stardust un monument de progressisme ou de féminisme, mais quand y a de louables efforts, il faut en tenir compte.

J'ai conscience que ce post ne rend nullement honneur à la série dans l'ensemble, mais je tenais à partager que j'ai été plus agréablement surpris que je ne m'y attendais.

edit : ah j'ai aussi testé 7 Seeds mais ça m'a pas donné envie.

Chompir : Bon avec l'accord de Suijirest j'ai déplacé ce message et les suivants pour enfin créer un topic Jojo. :oui:

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Jeux Vidéo / Nippon Ichi Software
« le: vendredi 15 mars 2019, 23:57:29 »
Salutations à tous ceux qui ont du temps à perdre à lire le nouveau super-post d'élucubrations d'un parfait connard à nom d'animal sur un sujet qui n'intéresse que sa misérable carcasse et surtout pas les gens dotés d'un minimum d'intelligence et de dignité. v.v


Mec ! Est-ce qu'un jour, tu passeras à autre chose ?

Je me suis déjà exprimé là-dessus à qui de droit, et je t'embête. :-*


Nippon Ichi Software, littéralement "les meilleurs logiciels du Japon", souvent résumé en NIS (prononcez "énaïesse") est un studio spécialisé dans le développement de jeu vidéo et plus récemment l'édition d'animes ; on leur doit par exemple les coffrets DVD/Blu-Ray de Card Captor Sakura et de ToraDora.

Si Square-Enix s'est focalisé au fil du temps sur les désirs exprimés du grand public pour se vendre aux moins regardants, NIS a toujours prôné le repli sur un contenu déjanté qui ne plaira pas à n'importe qui, mais qui fera cracher au bassinet des sommes exorbitantes auprès du public concerné. Leur licence phare est évidemment le Tactical-RPG burlesque et hauts en couleurs intitulé Disgaea, écrit et développé par le fondateur de NIS, Shohei Niikawa.


Il faut savoir qu'à l'aube de l'an 2002, le T-RPG était un genre mourant, qui avait déjà connu son heure de gloire sur PS1 et qui périclitait doucement sous des réalisations honteuses et une lenteur qui ne seyaient plus aux productions d'action bien plus nerveuse que permettait la PS2. Mais NIS ne voulait rien savoir, ils voulaient poursuivre l'exploitation du filon de Marl Kingdom, la licence qui les avait sortis de l'anonymat. A cette fin, le studio produit deux jeux qui feront connaître leur nom aux quatre coins du globe.

Le premier jeu fut La Pyuseru Hikari no Seijo Densetsu (littéralement La Pucelle : La Légende de la Vierge de Lumière, renommé aux USA La Pucelle : Tactics), un T-RPG prenant place dans un monde fortement inspiré de la France du XVIème siècle, mais avec beaucoup d'éléments modernes (guns, téléphones, cigarettes...). Grâce à diverses features novatrices, comme le recrutement des unités ennemies, les flots de couleurs et la profusion de skills pyrotechniques, mais aussi grâce au charisme de sa protagoniste Prière, NIS se distingue du reste de la production. Cette réussite assène la réalité que le T-RPG est loin d'avoir rendu l'âme, et qu'il ne demande qu'à être revisité avec panache et modernisme pour survivre.


Mais malgré ce coup d'éclat au Japon, ce sera pourtant en toute discrétion que Disgaea sortira en Occident, sans même espérer atteindre le seuil de rentabilité. Pourtant, le jeu sera rapidement un "sleeping hit", c'est-à-dire un succès critique imprévu, grâce à ses joutes plus actives, son caractère beaucoup plus bourrin et sa loufoquerie que les pontes du genre ne proposaient pas. S'y ajoute le charisme du protagoniste, Laharl "ore-sama" qui en impose sans forcer, ainsi que l'absence de concurrence par La Pucelle (il ne sera localisé que plus tard aux USA).


Pourtant, résumer la production NIS à cette licence serait comme résumer la production Square-Enix à Final Fantasy : une grossière erreur. Car en 28 ans d'existence, le studio s'est essayé à quantité de genres, et bien que le T-RPG reste leur domaine de prédilection (ils sont entrés dans le Guiness des Records comme en étant les plus prolifiques créateurs) ils ont tenté beaucoup d'autres approches.


Hotaru no Nikki, puzzle-game atmosphérique (Vita et PC)


Prinny : Can I really be the Hero ?, platformer ultra-cruel sur PSP


The Witch and the Hundred Knight, tentative de Diablo-like sur PS3 et PS4


Hayarigami, visual novel d'horreur gore sur PS2, PS3 et Android


Labyrinth of Refrain, dungeon-crawler à la première personne sur PS4 et Switch


Rhapsody : A Musical Adventure, RPG de comédie musicale (oui, ça existe !) sur PS1 et DS


Si vous vous demandez "mais tous ces jeux, ils appartiennent au même univers ou ils sont tous indépendants ?" eh bien vous avez apporté littéralement votre propre réponse : ils appartiennent tous au même univers, qui comporte ses galaxies, qui comportent leurs planètes et ses Sous-Mondes, et qui coexistent donc tous sans se contredire. Il est aussi possible de passer de l'un à l'autre par différents plot devices (Portail Dimensionnel, rituel, vaisseau spatial, DLC...) ce qui permet à la production NIS de s'affranchir de tout devoir de logique et de cohérence, tout en tartinant le fan-service à volonté.

Et si vous désirez un jour mettre le pied dans cet univers, voici quelques portes d'entrées qui pourront vous convenir !


Disgaea 1 Complete
(Switch et PS4)

De toute manière, si vous demandez à n'importe quel fan "par quel jeu vaut-il mieux commencer ?" la réponse risque fort d'être "faut forcément commencer par Disgaea : Hour of Darkness, c'est la référence absolue" et je ne vais pas y donner tort (même si je préfère largement sa version PSP Afternoon of Darkness)

Rien de mieux que de commencer par ce jeu, aux commandes du passionnant Laharl, pour découvrir un gameplay encore un peu balbutiant mais déjà fort de toute l'attention mathématique qui fera l'identité de la série. Vous pouvez consulter les dires d'un gros connard pour en apprendre plus, ou sinon, vous fier à l'expérience.

La version Complete offre des graphismes affinés qui ne changent rien à l'expérience de jeu, mais qui trahissent un peu l'univers d'origine : il est moins ocre et anguleux que dans ses versions précédentes, qui étaient fortement pixellisées.


Je vous recommande toutefois de fuir comme la peste les versions DS et Steam de Disgaea : Hour of Darkness. Version Complete, version PSP, sinon rien.


Disgaea 4 : A Promise Unforgotten
(PS3, ou sa version enrichie A Promise Revisited sur Vita)

Peut-être n'êtes-vous pas sensible à l'ambiance assez enfantine du premier Disgaea, ni à ses errances de gameplay ; dans ce cas-là, préférez le quatrième ! Son game design garde la même philosophie, mais son application est sensiblement différente. Suivez les aventures de Valvatorez, classieux vampire qui part réformer un système politique corrompu, aux côtés de ses hétéroclites compagnons.


Toutefois, je ne peux pas vous conseiller Disgaea 5 comme premier contact, car outre la piètre qualité de son intrigue et de ses personnages, il présente un gameplay beaucoup trop touffu et peu expliqué pour être vraiment agréable à découvrir, sans compter la dose massive de fan-service dans sa version Complete qui sera totalement hermétique aux nouveaux venus. Gardez ce titre dans un coin de votre tête si l'une des deux expériences ci-dessus devait être payante.


La Pucelle : Tactics
(PS2 et PSN US, version PSP Ragnarok fan-traduite)

Là, faites chauffer votre tolérance au ridicule, car La Pucelle prenant place dans un univers très inspiré de la France, il en reprend aussi les noms et les mots, et ça peut freiner pas mal l'immersion, surtout quand les seiyuus japonais en font des caisses pour les prononcer.

Vous pourriez penser que, comme La Pucelle est l'un des premiers jeux à succès de NIS, il a dû prendre un méchant coup de vieux ; c'est loin d'être faux ! Mais vous auriez tort de ne rien en attendre pour autant. Sa 3D isométrique permet de vraies merveilles de mise en scène et une richesse graphique dans les attaques, normales ou spéciales, qui ne lassent jamais de découvrir plus de contenus à mesure que les niveaux grimpent. Le gameplay est peut-être plus lent et broken que les autres jeux du studio, mais il reste une valeur sûre (sauf sur ses dernières heures mais c'est un autre sujet).


(... enfin là c'est un peu de l'over-kill quand même...)

Mais bon, pour l'instant, on est encore dans les jeux gentillets, burlesques et rigolos. Vous voulez peut-être du jeu noir comme l'enfer, cruel et violent ? Restez là, j'ai ce qu'il vous faut !


Soul Nomad & The World Eaters
(PS2)

Vous m'avez peut-être lu en parler à certaines occasion, mais Soul Nomad est une sorte de rétropédalage de NIS à un moment où le T-RPG à l'ancienne reprenait des couleurs. Bien plus proche d'un Fire Emblem dans le gameplay et la mise en scène, le jeu conserve pourtant toute l'identité du studio, avec notamment un humour bouffonesque et des protagonistes barrés qui tentent de nous faire vivre une aventure sombre dans un univers torturé au possible.


Mais comme il se fait vieux et qu'il n'a pas eu beaucoup d'exemplaires, ce jeu peut être un peu délicat/onéreux à se procurer. On peut comprendre que vous n'en fassiez pas une priorité, et que vous préfériez vous tourner vers un autre jeu plus sérieux et torturé de NIS, mais bien plus facile à acquérir.


Phantom Brave
PS2, Wii (en japonais), PSP et PC

L'une des gemmes du studio, si ce n'est leur chef-d’œuvre parmi tous les titres que j'ai pu faire. Nous avons là l'étendue la plus vertigineuse, aussi bien de game design, que de scénario. Une partie est très loin de suffire à tout couvrir, tant ce jeu a à délivrer.


Toutefois, cela passe par un gameplay extrêmement complexe à appréhender. Il est fortement recommandé d'avoir fait au moins un Disgaea au préalable pour avoir la bonne approche, sous peine de se retrouver écrasé par un mur de statistiques et de paramètres obscurs qui permettent tout mais n'indiquent rien.

Et un sujet qu'on n'a pas abordé jusque-là : la musique. Voici quelques échantillons de musique NIS, je vous avertis que pour certaines, le dépucelage auditif peut être violent.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Voili voilou ! Je pense avoir dit l'essentiel, et j'espère avoir renseigné un peu les quelques courageux qui seront arrivés jusque-là (si ce post atteint 20 rubis on aura des photos de Yorick en peignoir rose). Bonne continuation !

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Jeux Vidéo / 2018 : le bilan des joueurs
« le: mercredi 02 janvier 2019, 00:16:59 »
salut à tous,

Ca y est, 2018, c'est fini, mais ne soyez pas tristes de son départ, chérissez plutôt son héritage. Venez donc partager ce que cette année vous aura apporté, le meilleur comme le pire, avant que son souvenir ne périsse.

Toute ressemblance avec un topic existant ou ayant existé serait purement fortuite. Sauf si elle l'est pas. :niak:

0) Résumez votre année en une phrase : est-ce que c'était une année "comme une autre", "moyenne", "plutôt bonne", une année "minimum syndical", ou "trop de jeux et pas assez de temps"...

1) Votre GOTY : le meilleur jeu sorti en 2018, tout simplement. Sinon, remplacez par votre meilleur jeu joué cette année.

2) La meilleure surprise : le jeu que vous n'attendiez pas, mais que vous avez grandement apprécié. La baffe fut d'autant plus grande qu'elle n'était pas prévue.

3) Déception de l'année : dans le sens inverse, vous en attendiez beaucoup et ... il vous a déçu.

4) La palme d'or ès graphismes/musiques : le jeu qui vous a vraiment fait dire "ouaouh, c'est beau" même s'il devait avoir un scénario dans les patates ou un gameplay moisi, et/ou celui dont vous avez écouté l'OST en boucle toute l'année.

5) La plus belle plume, la plus belle histoire : car un jeu vidéo, c'est aussi un medium narratif particulier, quel est le scénario qui vous a le plus captivé, qu'il soit le plus original ou le mieux écrit ?

6) Votre jeu multi de l'année : le jeu sur lequel vous vous êtes le plus éclaté en multi cette année, que ce soit en local ou réseau !

7) Le meilleur gameplay : qu'il soit technique, original ou tout simplement fun, le gameplay le plus agréable qui vous soit passé dans les mains.

8 ) Votre jeu "indé" de l'année : tout est dans le titre !

9 ) Votre plus belle découverte "retro" de l'année : parce que chacun a encore tant de perles anciennes à découvrir, quel est le jeu issu d'une ancienne génération de consoles qui vous a le plus marqué ?

10 ) Votre plus grosse attente pour 2019 : parce que ça y est, on y est, quel jeu attendez-vous le plus fébrilement ?

11) Votre plus gros regret de l'année : ce que vous vouliez acheter ou tester, mais faute de temps, d'argent ou de console requise, n'a pas pu passer entre vos mains cette année. Ou encore, votre pire moment de solitude, un événement qui vous a foutu la rage à partager.


Histoire de faciliter la vie, voici les catégories prêtes à C/C :

[b]0) Résumez votre année en une phrase :[/b]

[b]1) Votre GOTY :[/b]

[b]2) La meilleure surprise :[/b]

[b]3) Déception de l'année :[/b]

[b]4) La palme d'or ès graphismes :[/b]
[b]4bis) La palme d'or ès musiques :[/b]

[b]5) La plus belle plume, la plus belle histoire :[/b]

[b]6) Le meilleur gameplay :[/b]

[b]7) Votre jeu multi de l'année :[/b]

[b]8) Votre jeu "indé" de l'année :[/b]

[b]9) Votre plus belle découverte "retro" de l'année :[/b]

[b]10) Votre plus grosse attente pour 2019 :[/b]

[b]11) Votre plus gros regret de l'année :[/b]

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Débat / Petits garçons et gros curetons : la pédophilie dans l'Eglise
« le: samedi 22 septembre 2018, 14:51:13 »

Vous voyez, mes enfants, tout part de là... La foi, l'amour, la tolérance, rien de cela n'existe si vous ne l'avez pas là...

Le dimanche 26 août, le Pape François, que la paix soit sur lui (... ah non, je me trompe de conn... de crèmerie) tenait des propos sur l'homosexualité et sa déclaration :

Citation de: Pape François
Je leur dirais premièrement de prier, ne pas condamner, dialoguer, comprendre, donner une place au fils ou à la fille (...) Quand cela se manifeste dès l'enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses. C'est autre chose quand cela se manifeste après vingt ans.


Lien

Ces propos firent le tour du monde en moins qu'il n'en fallut à Jésus pour changer l'eau en vin, grandement aidé par le goût à peine connu des médias mainstream pour le sensationnalisme, les citations tronqués et les syllogismes douteux. Devant la polémique, et oubliant que la Tour de Babel a été reconstruite il y a déjà longtemps, le Vatican retira le mot dit de son verbatim, mais au-delà de la témérité qui s'en dégage, on sait tous que quand on tente de faire disparaître un fait des archives, c'est que c'est pas la bonne conscience qui nous étouffe. Les historiens savent aussi que l'Eglise, comme la plupart des religions, n'en est pas à son coup d'essai en la matière.

Consultons ici CheckNews, un appendice de Libération qui compulse les sources pour éclairer les choses : Monseigneur le leader charismatique de l'Eglise catholique a-t-il vraiment tenu des propos décomplexés sur la psychiatrie, insinuant au passage qu'être LGBT, c'est être malade dans sa tête ? Pour les flemmards qui n'ont pas le temps de cliquer, je résume : oui et non.

Oui : il a dit ces mots dans une conférence officielle retranscrite dans le monde entier.
Non : il ne voulait pas dire que l'homosexualité est une maladie mentale.

Pendant que la presse de droite utilisait ses mots pour le descendre au bazooka, et que la presse de gauche les utilisaient pour se faire bien voir des LGBT et des bien-pensants, quelques journalistes intègres ont volé au secours de François Pommier (qui se payait le rôle de la bonne poire) : il a eu un lapsus, et ne pensait pas à la psychiatrie, mais à la psychanalyse, ce qui est très différent.

Citation de: Extrait du lien pour les flemmards du clic
Un argentin sur 1.000 se fait psychanalyser, il est très branché sur ces sujets, il le dit lui-même.

La sainte parole épiscopale* encourageait donc le recours à des méthodes reconnues comme inutiles par l'OMS, pour faciliter l'acceptation d'un état qui n'est pas reconnu comme une maladie par l'OMS. Jusque-là, tout se recoupe (un peu de lecture pour les moins flemmards). On pourrait épiloguer à loisir sur le profil complet du Pope Francis (dixit ze couine of y ne glande) pour voir qu'il est loin d'être aussi ouvert et gay-friendly qu'il n'essaie de l'être, mais ça serait hors-sujet, je vous laisse donc faire ces recherches-là vous-mêmes.

* Je sais pertinemment que "épiscopal" désigne les propos tenus par un évêque, et non un pape, mais si vous avez trépigné de joie à l'idée de me prendre en défaut sur ce point de détail sémantique, vous savez où vous trouverez ma profonde considération

Donc, à ce niveau de la conversation, je pense qu'on peut dire que tout est plié, et vous vous demandez peut-être un peu pourquoi j'ai fait tout ce laïus sur le sujet de l'homosexualité alors que le topic s'intitulait pédophilie. Mais c'est parce que cette affaire est, en réalité, le point de départ, que dis-je, les prémisses d'une affaire qui pourraient prendre des allures de complots de la CIA reptilienne financée par les Illuminatis daeshiens, nous sachons ! (cette page est aussi le porte-étendard de la confusion mal connue que FaceBook n'est pas un espace public mais une entreprise privée qui peut décider librement de ce qui est juste ou non d'afficher, mais c'est pas le sujet)


Car à compter du jour où ces propos firent le tour de la toile, il ne s'écoula pas une semaine sans qu'une affaire de pédophilie ne soit subitement découverte. Et encore, "découverte" est sans doute un bien grand mot, ce n'est pas un travail de Christophe Côlon qui a fait naître ces anecdotes. Il s'avère, bien plus souvent qu'on ne veut se l'admettre, que ses affaires étaient connues et étouffées par les autorités religieuses. Et puis, qui parmi vous a attendu septembre 2018 pour savoir que les prêtres touchent souvent à ce genre d'affaires ?

Bien entendu, la papauté a volé au secours des tripotés comme elle sait si bien le faire : en pleurant, en priant et en regrettant. Les prêtres n'avaient pas entendues leurs ouaïe comme il se doigt, cela est terrible, bouh ouh ouh. Non je n'ai pas fait de faute de frappe.

Les hypothèses quant à la multiplication de ces affaires sont diverses, mais l'une d'entre elles est que si le jeu de tarot a la Papesse, les curés ont la pas-baise, et exercent une relation mêlée de supériorité et de fascination sur des âmes pures qui voient en eux le trait d'union entre le Papa du Ciel et la vie sur Terre ; leur faire plaisir à eux, c'est faire plaisir à Papa, et pour eux, c'est une juste rétribution pour toutes ces années à ne rien faire de (pro)créatif.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Au final, faut-il condamner l'Eglise, en tant qu'institution, dans sa globalité, au nom du simple et négligeable fait que 15 000 cas d'attouchements sexuels ont déjà été observés ? Les prêtres incriminés se trouvent aux quatre coins du globe, comme les terre-platistes. Que celui qui peut trouver un seul verset encourageant les prêtres à abuser des enfants leur passe la pommade s'il s'en sent capable.
Pourtant, force est d'admettre que, même si c'est casse-gueule d'appliquer un raisonnement scientifique à une affaire d'Eglise, si un fait se répète dans le temps et l'espace, mais toujours dans un même contexte, c'est qu'il y a nécessairement un lien de causalité. La solution la plus revendiquée est de mettre fin au vœu d'abstinence des prêtres (qui a la réputation, au surcroît, de n'être pas mentionné dans la Bible) pour leur permettre de prendre une épouse et de vider le canon ailleurs que la basse-cour des enfants de chœur. Un argument démenti par la sociologie, selon laquelle, s'il existe bien des profils et des indices, on peut être pédophile tout en étant marié, avec des enfants. La virgule est ici primordiale.

Car si l'Eglise est garante de l'application des voies du Seigneur, qui sont impénétrables contrairement aux nôtres, elle reste tenue par des humains, qui ont leur lot de vertus et de faiblesses. Si la Bible est un ouvrage parfait (et encore, ça se discute, lisez les Proverbes ou l'Evangile selon Matthieu) l'humanité est un ouvrage imparfait, donc il est normal qu'elle s'égare, l'Enfer est parmi nous et Satan l'habite, c'est connu. Peut-on donc, en toute "bonne foi" (lol) brandir ces affaires une à une et en groupe pour abattre la religion catholique ? Ou n'est-ce finalement qu'un amalgame commode pour pallier au manque de solidité de nos idées divergentes ? Faute de pouvoir prouver l'invalidité du fond de la pensée de "l'adversaire", on le prend en défaut sur des détails qui nous arrangent.

Est-ce vraiment là la bonne marche à suivre que de promouvoir une telle dictature de la pensée pour promouvoir un futur défait de l'obéissance aveugle à des livres écrits en un temps où l'on savait fort bien que la Terre était plate au centre de l'Univers ? Qui plus est, en instrumentalisant la souffrance réelle, physique et psychologique, des victimes ?

C'est tout pour moi, le reste, je vous laisse y penser par vous-mêmes. Car moi, je ne suis pas religieux. :-*

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Jeux Vidéo / Petites filles et gros chaudrons : la série Atelier
« le: dimanche 09 septembre 2018, 23:14:26 »

Démarrée en 1997 sur PS1 avec l'épisode Marie, et riche aujourd'hui de 19 titres canoniques, la série des Atelier est l'une des, sinon la plus célèbre licence du studio Gust, avec les jeux de l'univers Exapico (Ar Tonelico). Il s'agit de J-RPG à l'esthétique très "moe" (si vous savez pas ce que veut dire ce mot) et à la réputation typique du jeu de niche : beaucoup de joueurs qui s'intéressent au genre connaissent ce titre, mais très peu y ont joué.

L'histoire est, le plus souvent, celle d'une jeune fille dans la fleur à peine éclose de l'âge qui se retrouvera contrainte de reprendre un atelier d'alchimie déserté par la clientèle, et d'en faire un commerce prospère. Pour cela, elle devra apprendre le métier à la spartiate en remplissant des objectifs précis avant la fatidique deadline. Les jeux s'articulent généralement par trilogie, chacun présentant un pan d'une histoire globale, avec des variations parfois drastiques en fonction des retours des joueurs.


Les Atelier s'articulent toujours autour de trois axes, d'une importance variable selon les titres :

1) Récolter des ressources, que ce soit de la laine de lapin, du rondin de bois, des champignons, de l'eau plate ou encore des gemmes.
2) Affronter la faune des environnements dans des combats au tour par tour, pour obtenir des ressources précises mais aussi de l'expérience
3) Synthétiser les ressources pour en faire des items aux usages variés : des bombes pour le combat, du tissu pour des poupées...
3bis) Synthétiser les items synthétisés pour faire encore d'autres items, pour réaliser des recettes toujours plus compliquées

Le game design suffit le plus souvent à dissuader bien des joueurs : le farming/crafting, c'est courant comme aspect secondaire, mais d'en faire un coeur de jeu, ça a de quoi dégoûter. Pourtant, si la formule marche, si l'appel du vide prend, et si vous rejoignez la quête de la plus haute Qualité obtenue par une application poussée des mécaniques toujours plus complexes à chaque épisode, vous signez pour des heures de jeu, de calcul, de planification et de combats (dont l'intensité dépend grandement des épisodes).


Les Dusk Sea sur PS3 ont donné naissance à l'un des meilleurs tour-par-tour de l'histoire du RPG

Mais Atelier se distingue d'un W-RPG mécanique et rébarbatif par son aspect "jeu de gestion" plus poussé. A peu près tout ce que vous faites consomme du temps et vous avez un examen à passer avant une date fatidique pour ne pas avoir un Game Over ! Si vous n'avez pas correctement géré votre emploi du temps pour optimiser au maximum vos déplacements, vos combats et vos synthèses, le jeu peut devenir virtuellement infaisable, vos aptitudes n'ayant pas assez grimpé pour tenir la cadence. La courbe de difficulté des jeux est pas mal variable à cet égard, les pires sont les Arland mais les suivants se sont beaucoup calmés.

La renommée très modeste des Atelier n'est généralement pas aidée par la réalisation, qui accuse très souvent une ou deux générations de retard. C'est bien gentil de se planquer derrière une esthétique shôjo/peinture, délicieusement charmante au demeurant, certes, on dira pas le contraire, mais quand on constate le dernier titre en date, Atelier Lydie&Suelle, aurait très bien pu tourner en 60fps sur PS2, alors qu'il est sorti sur une PS4 au pinacle de ses aptitudes, ben ne nous en cachons pas, ça fait mal aux fesses.


Cette image, par exemple, c'est Atelier Totori, sur PS3

Les bandes-sons ont connu de nombreux compositeurs et chanteuses, dont Akiko Shikata qui s'est illustrée auprès de certains membres de ce forum comme la vocaliste attitrée des jeux de Ryukichi07. Pour ne citer que celles que je connais, Rorona et Shallie se traînent 80% de musiques d'ascenseur, mais pour 20% de boss themes absolument géniaux.


Je l'ai pas déjà entendue quelque part, celle-là ?... :cfsd:

Si vous voulez laisser une chance à la série, je vous recommande chaudement l'épisode Shallie, sorti sur PS3, et sa version Plus sur Vita. Ce jeu est le seul de la série à s'être affranchi du compte à rebours emblématique.
Ce choix a ses avantages et ses défauts.

Le plus gros avantage, c'est qu'on ne se prend pas la tête à se demander si on n'est pas en train de gaspiller un quart de jour par une mauvaise décision.
Le plus gros défaut, c'est que toutes les aspérités du titre (notamment les graphismes moches, le level design minimaliste et l'aspect redondant) n'en ressortent que davantage ; il faut attendre au moins le chapitre 5 pour que la sauce prenne, et c'est un cap dur, très dur à passer.


A défaut d'avoir donné de solides raisons à certains d'entre vous de tester cette série, j'espère avoir pu leur donner assez d'infos pour savoir au moins en quoi elle consiste ! :coffee:

7
Jeux Vidéo / The Lost Child
« le: mardi 26 juin 2018, 13:06:46 »
Salut à tous et bienvenue sur un nouveau super-post consacré à un jeu qui n'intéresse personne.

Question préliminaire : avez-vous déjà entendu parler du jeu El Shaddai ? Si la réponse est non, vous trouverez des informations ici (de base), ici (de préférence) et ici. Le rapport, c'est que The Lost Child prend place dans le même univers, donc des références sont à prévoir.


Sorti sur Switch, PS4 et Vita, le jeu est un dungeon-crawler à la première personne. Le héros, Hayato Ibuki, est un journaliste de l'occulte qui mettra la main sur un "pistolet à démon" par un certain concours de circonstances. Désormais stalké par l'angelote Lua, notre héros va partir en croisade contre les démons majeurs qui menacent le Mortal World. Sa route le mènera à croiser des individus clairs-obscurs, les Anges Déchus.


Comme beaucoup de D-RPG, la qualité graphique n'est pas le point fort du jeu. Plutôt digne d'une Saturn que d'une Vita, les autres supports je n'en parle même pas, les environnements sont froids et génériques et le chara design n'a rien d'extra. Seul le monster design fait quelques efforts.
L'histoire mise tout sur un parti pris évident, dévoilé dès la prise en main, pour justifier une écriture calamiteuse. Si le héros s'avère déjà inconsistant au possible, votre sidekick, Lua, est vraiment l'un des pires qui soit. Ignorante, self-righteous et bornée au possible, elle pourrait presque rendre Colette de Tales of Symphonia sympathique.  :mouais:

Juste pour la petite histoire, parce que j'aime pas quand l'univers me poke de la sorte, il y a maintenant quelques années, je participais à une fic co' (une affaire depuis classée sans suite) et j'avais créé pour mon personnage principal un sidekick féminin. Devinez son nom ? :hap:

Peut-on se rattraper sur le gameplay ? Pas plus que ça. Le level-design est aussi archaïque que rachitique, les énigmes frôlent l'insulte à l'intelligence. Quant aux combats, par-dessus un tour-par-tour bête et méchant, on rajoute un système de "capture de monstre" aléatoire dans le plus mauvais sens du terme. Apparemment, fallait pas pousser mémé dans les orgies et plagier de A à Z une vieille série qui mourut dans le déshonneur en 2016.

Je voulais croire en ce jeu (et je lui laisse toujours sa chance de me surprendre) mais résolument, à force de débarquer au bon moment pour rafler les cendres d'un concept carbonisé, il en a oublié d'être un bon jeu en lui-même. Je ne peux donc pas le conseiller au tout-venant, et je vous incite bien davantage à découvrir El Shaddai : Ascension of the Metatron, qui était certes plus élitiste et pas forcément excellent en tant que jeu, mais incomparablement plus maîtrisé en tant qu'oeuvre.

Laissons maintenant ce topic inutile couler dans les méandres de l'oubli avec ses 32 vues maximum. v.v

edit : z'êtes pas drôles. On avait dit 32.

8
Jeux Vidéo / Mary Skelter : Nightmares
« le: mardi 29 mai 2018, 21:57:05 »
Bon, il est temps de C/C mon dernier message sur les discussions libres JV pour étoffer ce que j'y disais. v.v

Pour m'occuper dans le train, j'ai téléchargé Mary Skelter : Nightmares, un jeu exclusif Vita (mais porté sur le PS TV, pour ceux qui l'ont), développé par Compile Hearts et édité par Idea Factory. Ceux qui savent à quoi s'affairent ces studios en temps normal ont déjà arrêté de lire, car leur public de prédilection, ce sont les mâles otakus frustrés sexuels qui n'ont qu'une notion très limitée de la psyché humaine, et féminine en particulier. Leur licence la plus célèbre à ce jour, c'est probablement Hyperdimension Neptunia, réputée aujourd'hui encore, envers et malgré ses multiples remakes et reboots, pour être l'une des pires séries de RPG de la 7G. Vous êtes encore là ?...

A la question "ce jeu classé 16+ pour des raisons évidentes est-il susceptible de me plaire", je réponds qu'il y a un test facile à passer pour avoir une réponse préliminaire : regardez son opening. Si vous le vomissez avant même de l'avoir fini, pas la peine de lire davantage. Sinon, il y a une chance.



L'histoire commence par une structure minéro-organique tombée un jour sur Terre en forant un trou d'une profondeur insondable. Ce trou s'est propagé jusqu'à devenir une ville, voire un pays entier souterrain, nommée la Jail. Les humains y sont enfermés et torturés à longueur de journée par leurs geôliers, les Marchens, parce que reasons. Le joueur incarne Jack, un jeune garçon prisonnier de la Jail en compagnie de son amie d'enfance Alice, une fille étrange qui a toujours été en décalage avec son univers. Libérés par le Petit Chaperon Rouge, armée de ciseaux géants (toute référence à un loup éventré est la bienvenue), les deux jouvenceaux partent en quête d'évasion de la Jail. Ils seront rejoints par Blanche-Neige armée de pommes-bombes à poison, l'archère évanescente Belle au Bois Dormant, Poucelina la magicienne, et j'en passe.

Les contes sont exploités dans leur version originale, pas dans leurs adaptations Disney. Cela change pas mal de choses.



Le jeu est un dungeon-crawler à la première personne. La réalisation technique avec ses nombreuses animations est plutôt dans le haut du panier ; l'esthétique, quant à elle, tire sur un macabre tartiné avec un goût parfois douteux (notamment ce sang censuré en rose fluo déjà rencontré dans DanganRonpa). Le joueur arpente des étages remplis de pièges et de mécaniques, dont certaines nécessitent les aptitudes des héroïnes. Par exemple, Alice place des Rabbit Holes qui permettent de rentrer au QG, Chaperon cisaille ce qui peut l'être, Raiponce lance ses cheveux pour attraper les coffres. Toutefois, le level-design préfère clairement la quantité à la qualité, avec des étages qui font presque tous la taille de l'Alaska pour très peu de pièges.

Cette approche se justifie par l'un des aspects les plus originaux du jeu : la Murder Hunt, sorte de version ultra-hardcore des FOE de Etrian Odyssey. A certains étages traîne un monstre immortel et surpuissant, le Nightmare. S'il vous détecte, il vous poursuivra sans répit, jusqu'à que vous soyez sorti de sa "zone de chasse". Il est possible de l'affronter, mais cela ne sert qu'à le stun un petit moment. Histoire de rajouter du délire, vous n'avez accès ni à la map, ni au menu, ni aux aptitudes de vos héroïnes, ces phases sont en temps réel, et les combats aléatoires ne s'arrêtent pas pour autant ! Dans ces conditions, ce fameux level design anarchique devient une tannée sans nom !



Comme beaucoup de jeux du genre, la difficulté n'est pas à plaindre... sur les trois premiers chapitres. Les combats "f*** you" mathématiquement ingagnables n'y sont pas impossibles, les ennemis ne font pas semblant de cogner, et j'en passe. Mais dès le chapitre 4, le challenge fait une chute en piqué pour sombrer sous la barre de l'incompétence dès le chapitre 5. Cela se doit notamment à un élargissement des skills et classes qui permettent très facilement de casser le jeu.

Car s'il y a bien un domaine où Compile Hearts brille de mille feux, c'est bien la conception de battle system. Ils savent mélanger à la perfection l'ultra-classique (tour par tour, attaques, sorts, 5 éléments) et la prise de tête (gestion du Sang, de la Corruption et des actions spéciales de Jack) mais aussi forcer le joueur à changer progressivement ses habitudes à mesure que les possibilités se dévoilent (classes alternatives, équipement, propension au sweep ou au tactique...). Si vous gérez bien votre combat en exploitant toutes les faiblesses, vous profiterez du mode Massacre qui amplifie les dégâts et soigne l'attaquante. Si vous gérez mal, vos donzelles passent en mode Skelter, encore plus puissant, mais qui attaque sans distinction amis et ennemis.


Après, comme prévu de la part du studio IF, on est quand même face à un jeu japanisant au dernier degré, rien que l'opening donne une très bonne idée du niveau de weeabisme à craindre. Mais ça, on peut le pardonner, voire s'y habituer. Par contre, là où ça ne passera pas pour tout le monde, c'est que vos héroïnes sont pas mal sexualisées, tendance harem. Leur personnalité dans l'histoire assume sa catégorie (l'amie d'enfance amoureuse transie, la loli tsundere, la noble qui se la pète à mort, l'enfant sauvage...) et, comme de juste, un Jack con comme un balai, mais vous pouvez "développer votre relation" dans un style vraiment gênant. Le chara design, dans la même ligne, démarre par un rendu très "anime moyen" mais les classes alternatives frôlent souvent le mauvais goût.


pour le contexte, je le laisse à votre imagination

Dans l'ensemble, Mary Skelter est un jeu frustrant, bourré d'idées et de potentiel, mais qui ne le tire jamais à fond. Sur base d'un univers intéressant et d'un gameplay qui ne l'est pas moins, une "oeuvre" assez bien pensée, nous sommes contraints de nous viander régulièrement sur un "jeu" plutôt foiré entre un level indigent, un challenge très mal équilibré (mais moins cruel que d'autres D-RPG comme, à tout hasard, Etrian Odyssey), une traduction anglaise pas parfaite et un contenu sexuel qui peut mettre mal à l'aise le public occidental. Difficile de recommander ce jeu à corps et à cris tant il nécessite un contexte particulier pour être apprécié, ou même supporté.

Pourtant, pour ceux qui auront la volonté de lui laisser sa chance, au détour d'une promo si besoin est, ils découvriront probablement le jeu le plus accessible et le plus fun que Compile Hearts ait conçu, agrémenté d'une exclusivité Vita qui rend plutôt honneur à ce support si mal-aimé. A bons entendeurs...

edit : pour les non-possesseurs de Vita, le jeu vient d'être annoncé sur PC.

http://www.rpgsoluce.com/news/Mary-Skelter-:-Nightmares-17349.htm

9
Jeux Vidéo / 2017 : votre bilan
« le: mardi 26 décembre 2017, 12:17:27 »
Voilà, nous y sommes presque, 2017 se termine. Je vous propose donc de revenir sur ces douze derniers mois avec les titres qui vous auront marqué... en mal ou en bien. Toute ressemblance avec des topics existants ou ayant existé est purement fortuite. Sauf si elle l'est pas.


0) Résumez votre année en une phrase : est-ce que c'était une année "comme une autre", "moyenne", "plutôt bonne", une année "minimum syndical", ou "trop de jeux et pas assez de temps"...

1) Votre GOTY : le meilleur jeu sorti en 2017, tout simplement. Si vous n'avez pas joué à des jeux sortis en 2017, remplacez par votre meilleur jeu joué cette année.

2) La meilleure surprise : le jeu que vous n'attendiez pas, mais que vous avez grandement apprécié. La baffe fut d'autant plus grande qu'elle n'était pas prévue.

3) La palme d'or ès graphismes/musiques : le jeu qui vous a vraiment fait dire "ouaouh, c'est beau" même s'il devait avoir un scénario dans les patates ou un gameplay moisi, et/ou celui dont vous avez écouté l'OST en boucle toute l'année.

4) Déception de l'année : vous en attendiez beaucoup et ... il vous a déçu.

5) Votre jeu multi de l'année : le jeu sur lequel vous vous êtes le plus éclaté en multi cette année, que ce soit en local ou réseau !

6) Votre meilleur gameplay : qu'il soit technique, original ou tout simplement fun, le gameplay le plus agréable qui vous soit passé dans les mains.

7) Votre jeu "indé" de l'année : tout est dans le titre !

8 ) Votre plus belle découverte "retro" de l'année : parce que chacun a encore tant de perles anciennes à découvrir, quel est le jeu issu d'une ancienne génération de consoles qui vous a le plus marqué ?

9) Votre plus grosse attente pour 2018 : parce que ça y est, on y est, quel jeu attendez-vous le plus fébrilement ?

10) Votre plus gros regret de l'année : ce que vous vouliez acheter ou tester, mais faute de temps, d'argent ou de console requise, n'a pas pu passer entre vos mains cette année. Ou encore, votre pire moment de solitude, un événement qui vous a foutu la rage à partager.


N'oubliez pas qu'il ne s'agit là que d'un modèle, libre à vous de rajouter/retirer des rubriques si vous le souhaitez ! Vous pouvez aussi citer plusieurs jeux par catégorie, bien entendu.

10
Jeux Vidéo / Les personnages bons à baffer avec un Larousse
« le: mercredi 11 janvier 2017, 22:27:50 »
Bonjour braves gens, rien les autres,

Ce matin, en jouant à Tales of Hearts R, il m'est passé par la tête (pas une balle, non, dommage) une idée de liste pour SensCritique. Or, en y repensant, je me dis que j'ai encore un Award à gagner et que ce serait pas mal de faire profiter de la question à travers un nouveau "topic-Kleenex".


Le sujet que vous aurez déjà identifié est le personnage détestable, mais pas pour de bonnes raisons. Pas le méchant qui s'illustre par des actes graves, plutôt le bouffon dont on aimerait bien qu'il aille manger des briques au lieu de parler, le fier-à-bras qui pose comme le nouveau stade d'évolution de la race, la princesse toute de pureté et d'altruisme nauséabond ou la loli pétillante qui parle comme une enfant de sept ans. Dans d'autres circonstances, on a le GPS qui nous bassine de conseils inutiles ou le poids-mort qu'on est forcé de se coltiner au combat.

Ces personnages, dont on souhaite au mieux le silence, au pire la mort dans d'atroces souffrances, ne mentez pas. On en a tous connu dès lors qu'on a fait quelques jeux avec une vraie histoire. Venez donc partager vos expériences douloureuses de compagnons, antagonistes, adjuvants et autres pécores qui vous ont marqué dans le mauvais sens !


Et pour donner une palette, voici mon Top personnel, de la dixième à la première place :

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Bref, voilà, je me suis suffisamment épanché sur le sujet, je vous laisse la place, à vous de partager vos tops !

11
Jeux Vidéo / 2016 : votre bilan
« le: lundi 02 janvier 2017, 12:44:02 »
Voilà, 2016, c'est terminé, et j'ai encore un Award qui se gagnera pas tout seul à mériter. Je vous propose donc de revenir sur ces douze derniers mois avec les titres qui vous auront marqué... en mal ou en bien. Toute ressemblance avec des topics existants ou ayant existé est purement fortuite. Sauf si elle l'est pas.



1) Votre GOTY : le meilleur jeu sorti en 2016, tout simplement. Si vous n'avez pas joué à des jeux sorti en 2016, remplacez par votre meilleur jeu joué cette année.

2) La meilleure surprise : le jeu que vous n'attendiez pas, mais que vous avez grandement apprécié. La baffe fut d'autant plus grande qu'elle n'était pas prévue.

3) La palme d'or ès graphismes/musiques : le jeu qui vous a vraiment fait dire "ouaouh, c'est beau" même s'il devait avoir un scénario dans les patates ou un gameplay moisi, et/ou celui dont vous avez écouté l'OST en boucle toute l'année.

4) Déception de l'année : vous en attendiez beaucoup et ... il vous a déçu.

5) Votre jeu multi de l'année : le jeu sur lequel vous vous êtes le plus éclaté en multi cette année, que ce soit en local ou réseau !

6) Votre meilleur gameplay : qu'il soit technique, original ou tout simplement fun, le gameplay le plus agréable qui vous soit passé dans les mains.

7) Votre jeu "indé" de l'année : tout est dans le titre !

8 ) Votre plus belle découverte "retro" de l'année : parce que chacun a encore tant de perles anciennes à découvrir, quel est le jeu issu d'une ancienne génération de consoles qui vous a le plus marqué ?

9) Votre plus grosse attente pour 2017 : parce que ça y est, on y est, quel jeu attendez-vous le plus fébrilement ?

10) Votre plus gros regret de l'année : ce que vous vouliez acheter ou tester, mais faute de temps, d'argent ou de console requise, n'a pas pu passer entre vos mains cette année. Ou encore, votre pire moment de solitude, un événement qui vous a foutu la rage à partager.


N'oubliez pas qu'il ne s'agit là que d'un modèle, libre à vous de rajouter/retirer des rubriques si vous le souhaitez ! Vous pouvez aussi citer plusieurs jeux par catégorie, bien entendu.

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Débat / La loi sur le renseignement, liberté et sécurité
« le: samedi 09 mai 2015, 00:58:26 »
Tout Internet ne parle plus que de cela depuis quelques temps, la loi sur le renseignement a été votée par le Parlement français.


Concrètement, que signifie cette loi ? Elle permet aux autorités de surveiller les activités de n'importe quel citoyen français installé sur le territoire, pourvu qu'il soit démontré qu'il est concerné par "un sujet grave d'ordre national". Grosso modo, si des éléments concrets montrent qu'un citoyen français a envoyé des mots ciblés avec son smartphone du genre "bombe" ou "attentat", la police peut le mettre sur écoute pendant un certain laps de temps. Et plus tard, si on démontre demain que le sens du rouleau de papier-cul dans le dérouleur est un "sujet grave d'ordre national", le gouvernement a autorité pour vous filmer en train de chier.

Cette loi s'inscrit dans le climat généralisé de peur et de paranoïa xénophobe qui s'installe depuis des années (si les mots islamisme et terrorisme vous viennent à l'esprit, félicitations, vous êtes français(e) pur bœuf !) et elle génère des réactions assez opposées. Si la plupart se contente de hausser les épaules "boh ranafout' je fais pas de terrorisme je suis pas concerné" d'autres s'offusquent de ce premier pas vers le monde de 1984. Pour ceux qui l'ignorent, 1984 est un très chouette bouquin d'Orson Welles, un livre à lire une fois dans sa vie.


Du coup, que pensez-vous, pézédiens de tout bord, de cette législation ? Est-ce une avancée appréciable vers une société paisible et équilibrée, ou une énième dérive vers l'oppression banalisée ? Pensez-vous que ceci changera notre quotidien à plus ou moins court terme, ou qu'on n'en parlera plus dès qu'on l'aura assimilé ?

La parole est à vous, profitez donc de l'avoir encore !

13
Coin Artistique / L'Epo-PZienne
« le: jeudi 21 novembre 2013, 20:31:01 »
(je ferai une bannière quand j'aurai le skill pour ça)

Bonjour à tous, braves gens.

Si vous êtes des anciens du forum, vous vous souvenez de la fameuse bande-dessinée Pézédia par l'illustre Plagueis, que je salue au passage (mais pas trop fort non plus, faut pas déconner).

J'ai décidé de reprendre le concept, mais j'annonce d'emblée que je ne compte pas reprendre Pézédia. Je démarre ma propre BD, fortement inspirée de Pézédia, c'est vrai, je le reconnais. Sauf que c'est pas du Pézédia. C'est l'Epo-PZienne.

Avant d'entamer le vif du sujet, je me permets un ou deux disclaimers, et une annonce importante : cette épopée est un peu faite pour caricaturer et taquiner, c'est avéré, mais c'est aussi fait pour rigoler.

(Cliquez pour afficher/cacher)

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Là-dessus, je vous laisse admirer :


N'hésitez pas à partager vos impressions, ainsi que vos remarques et suggestions (constructives de préférence) ; compte tenu que je suis un débutant autodidacte de Photoshop, ça ne peut être que bon à prendre.

Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout et bonne lecture ! o/

14
Jeux Vidéo / [Topic Officiel] Playstation 4
« le: mardi 11 juin 2013, 23:17:31 »
Bonjour à tous,

On l'a attendue, elle est là : la PS4 a été présentée à l'E3 2013.




Et elle a à l'heure actuelle tout ce que la XBox One n'a pas.

Vous pourrez ainsi vous prêter ou racheter des jeux sans avoir à les payer deux fois, contrairement à ce que propose la XBox One, vous n'avez pas à vous connecter toutes les 24h, et sa puissance vaut peu ou prou celle de la concurrence ; le tout pour à peu près 400€.

On me murmure également dans l'oreillette que la PS4 disposerait d'une manette révolutionnaire, la Dual Schock 4, disposant d'une zone tactile sur la partie haute.





Alors, venez partager avec nous vos impressions, à chaud ou à froid, vos intentions d'achat, vos attentes et vos craintes.

A vous les studios, pendant que j'étoffe de mon côté !

15
Quiz Audiovisuel / Quiz My Little Pony: Friendship is Magic
« le: mercredi 27 juin 2012, 11:05:46 »
Vu que pas mal de Pézédiens sont branchés sur cette série, et que chris a donné son consentement, je me permets de créer ce nouveau quizz.

On va commencer avec une question facile :

Citez deux expressions propres à Applejack.

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