Princes et Princesses
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Princes et Princesses est un film d'animation en théâtre d'ombres (papier découpé) de Michel Ocelot (qui a fait Kirikou), réalisé en 1989, sorti en 2000, et composé de six contes.
Dans un cinéma désaffecté, deux enfants, un garçon et une fille, imaginent des aventures. Chaque conte se déroule en un lieu et un temps différents : Moyen Âge, où une princesse est ensorcelée et où un prince devra trouver tous les diamants d'un collier pour la délivrer, où un jeune homme affronte une sorcière qui s'avère moins redoutable que ses assaillants, où un prince et une princesse s'embrassent et se transforment en quelques animaux. Japon où un voleur veut dépouiller une vieille femme au manteau précieux. Univers de science-fiction où pour épouser une reine ses prétendants doivent se soumettre à une épreuve fatale. Égypte ancienne, où un jeune paysan offre à une reine-pharaon des figues qui ont mûri miraculeusement l'hiver sur son figuier.
Les six contes sont : « La Princesse des diamants », « Le Garçon des figues », « Le Château de la Sorcière », « Le Manteau de la vieille dame », « La Reine cruelle et le montreur de fabulo », « Prince et Princesse ».
Critique personnelle : je me souviens l'avoir vu enfant et avoir été éblouie par ces ombres. Les histoires sont courtes et remplies d'humour et de tendresse. À l'image de Kirikou, On retrouve des personnages forts bien qu'ils aient l'air faible, et qui se confrontent à la vie avec ardeur et pugnacité. Je me rappelle tout particulièrement du conte "Le Garçon des Figues" qui m'a profondèment marqué. La Reine est d'une cruauté sans nom et pourtant le petit garçon, qui possède comme tout bien un figuier, arrive à la plier à sa volonté. Le choix des ombres et d'un fond sobre et intemporel laisse de la place à notre imagination d'enfant et nous dépayse. Le point négatif : le doublage, surjoué et un peu inaudible. On peut également mettre en mute et se laisser bercer par les images.