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Messages - Yorick26

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Quiz Généraux / Quizz Mythologie
« le: dimanche 11 novembre 2007, 18:08:36 »
Il me semble que l'âge d'or correspond à la période où Chronos régnait donc je réponds son homologue latin qui je crois est Saturne.

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Littérature, Fictions / New Fic - Au delà de la Grande Mer (2) [court]
« le: vendredi 09 novembre 2007, 22:02:26 »
Commentaire des commentaires
Saphira
Je suis désolé, franchement désolé pour l'âge de Frederik. Ca me paraissait tellement évident que je ne l'avais pas marqué. Il a dix-sept ans. Il n'est pas tout à fait majeur ce qui explique toutes ces questions. En tout cas merci bien. Ca fait énormément plaisir.

Prince du Crépuscule
Alors comme je dois relire ton commentaire pour le commenter, je vais essayer de faire vite ^^ ! Alors pour ta place dans les fics préférées, à vrai dire je n'ai lu que le premier chapitre mais il m'a ... comment dire... assommer. Enfin pas comme l'Assommoir connu pour ces vertus ennuyeuses chez certains mais, tes descriptions longues demandent une concentration totale et la longueur du texte demande du temps et de la patience. A la fin j'étais à bout de force, je n'ai donc pas commenté ^^ ! Mais j'aime le style et j'ai hâte de voir quand l'intrigue sera bien posée.
Pour la taille d'écriture, je trouve ça plus jolie comme présentation, si ça vous gêne vraiment. Vous faites un copié/collé dans Word et c'est pareil surtout que tu aimes lire les textes sur des feuilles dans ton lit. Alors ... Je te fais plaisir là. Ce n'est rien que pour toi que je fais ça... nan ! Mais bon. Si je reçois trop de plaintes, je changerais.
Le titre, j'ai pris le premier qui me passait par la tête. J'avais envie de changer d'élément. Etant tourné vers l'eau, que j'adore et que je sanctifie, j'ai décidé de changer un petit peu. J'ai donc pris son opposé les flammes. Et pour crée une situation plus inattendue mais aussi plus unique et originale, j'ai pris des flammes bleues.
Quant aux questions, je ne suis pas sûr que tu t'en poses si peu s'il t'arrive le même phénomène. Je crois que toutes ces interrogations sont justifiées. C'est inexplicable, il ne lui reste que les Interrogations. Je n'ai pas le temps de me relire, j'ai une correctrice que je salue bas mais qui pour que je m'améliore ne me corrige pas les fautes d'orthographes. Donc je dois le faire manuellement ce qui est long et franchement mauvais pour mon égo. Car je suis très souvent impardonnable car ça traite plus de l'inattention que d'autre chose. L'apparence viendra après... Quant à l'histoire, je présente un autre personnage dans le chapitre suivant, et à la fin du chapitre 3 normalement en cours de rédaction, vous aurez ce qui lancera l'histoire.


LES FLAMMES BLEUES

Chapitre II : Une famille formidable
Le soleil brillait déjà intensément. Il n’était pas encore très haut dans le ciel pourtant, mais on sentait quand même la chaleur de la journée qui nous entourait. Mais il est vrai qu'en cette saison, il fait tout le temps chaud. C’est pour cela qu’Artémis s’était réfugiée sous l’arbre qui avait été planté sûrement il y a bien longtemps sur la place du village. Le monde qui circulait autour d’elle ne la gênait en aucune façon. Ni les regards parfois intrigués ou pour - ceux qui la connaissaient - désespéré. A l'ombre, elle était bien. C’était ce qui comptait. Après tout, ils n'avaient rien à lui apporter et ils ne comprenaient pas ces simples désirs. Assise contre le tronc du hêtre, elle s’amusait à lancer son couteau en l’air et de le rattraper en le laissant tomber naturellement dans sa paume. L’idée que ce soit la lame qui arrive en premier ne lui avait pas effleuré l’esprit. Sa vision de la vie était naïve disait les gens : mais il est vrai que ne pas profiter des choses si on court un risque est une entrave au bonheur. Tout avait un risque, pourtant cela n'empêchait pas certaines personnes de courir le danger. Le boulanger risquait de se brûler, une couturière de se piquer, mais ils exerçaient leur métier quand même. Alors, sans attendre un quelconque accord inutile, elle jouait avec son couteau.
C’était l’objet fétiche d’Artémis. Un couteau que lui avait offert son père avant que son père parte pour une de ses aventures. Cela faisait quatre ans qu’il était parti. Et cette entaille, la plaie causée par l'absence de son dernier membre de sa famille, était bien pire que celle qu’elle pourrait se faire dans la main en manquant de vigilance avec son arme blanche. La guérison fut longue et plus que difficile. Elle était peut-être refermée pour l’instant, mais elle menaçait se rouvrir à tout moment. Et la curiosité - ou la pitié de certains - lui faisait mal comme si un poison se répandant dans ses veines. Elle avait donc choisie une vie solitaire, une vie qui lui convenait parfaitement loin de tous les problèmes affectifs qu’une vie à plusieurs pouvait avoir pour conséquence. Et quand elle assistait à une dispute entre ses parents adoptifs, elle se disait qu'éprouver des sentiments pour quelqu'un ne valait pas le coup quand on se rend compte du prix réel à payer.
Son seul compagnon avait été donc son couteau pendant quatre années. Depuis le départ de son père, elle avait dû habiter dans une famille d’accueil. La greffe de ces nouveaux parents ne s’était pas bien passée. Ne s’étant jamais occupé d’enfants comme elle, ils n’avaient pas su comment s’y prendre avec cette fillette de douze ans. Ils n’avaient pas su s’occuper d’elle et compenser l’amour paternel qui lui manquait. Artémis vivait chez eux, mais son cœur était ailleurs. Elle ne travaillait pas. Une vie bien rangée ne l’intéressait pas, l'ennuyait même : seule l’aventure parvenait à occuper son esprit pleinement. C’est pourquoi, quand elle ne passait pas son temps à ne rien faire comme ce jour-là, elle partait dans les bois, cueillant, suivant à la trace certains animaux. Au fur et à mesure de ses expéditions elle essayait de se souvenir de ce que son père lui avait appris : les noms de certaines plantes, le danger que l'on courrait pour les plus nocives, leur propriété curative pour d’autres. Parfois tombant sur un spécimen inconnu, elle l’amenait à l’herboriste pour savoir ce que c’était. Quand elle avait de la chance, c’était une plante assez rare ou bien utile. Le marchand la lui achetait pour quelques pièces d’argent. Elle se faisait comme cela une cagnotte pas très conséquente, mais assez pour faire quelques achats. Cet argent pourrait toujours lui servir si elle voulait voyager. Suivre la trace de son père. Elle l’avait souvent imaginé mais n’osant pas prendre une telle décision elle était restée dans ce village.
Pour l’heure, elle se contentait de regarder les feuilles du hêtre frémir sous la pression du vent. Les branches se penchaient d’un côté puis de l’autre selon le bon vouloir de la brise. Le murmure de l’air se glissant sous les feuilles, les faisant siffler, avait tendance à bercer Artémis. Elle se laissa ainsi pendant quelques minutes entre le sommeil et l’éveil. Cette journée était vraiment parfaite pour rêvasser. Le soleil lui frappait le visage. Elle le laissa chauffé son corps. Pourquoi se protéger de ce qui était bon ? Elle préférait rester là à profiter de l’environnement qui l’entourait plutôt que, comme certains, se presser, ne pas prendre le temps de savourer les bonnes choses. Elle était calme, reposée. Contrairement à tous les autres qui se dépêchaient de courir après le temps. Simplement calme et reposée.
Elle resta dans cet état jusqu’à ce quelque chose s’interposa entre elle et le soleil ce qui eut pour conséquence de déposer un voile d’ombre sur ces paupières. Elle ouvrit les yeux. Celui qui la gênait pouvait apercevoir ses iris gris foncé aux éclats d’argent. Artémis le reconnu tout de suite. C’était son frère. Enfin son frère adoptif. Un enquiquineur qui n’arrivait pas à supporter que ses parents accordent à cette jeune fille, une intruse à ses yeux, un minimum d’attention. D’un ton impérial, il lui ordonna de lever. Ce qu’elle fit. Déjà autour d’eux des passants curieux s’étaient arrêtés pour voir ce qui se passait. La suite, Artémis la connaissant déjà. La rumeur allait circuler dans tout le village. Artémis, l’ours - la plus utilisée des moqueries à son égard à cause de son nom de famille originelle : Ourson -, la sauvage avait encore fait du grabuge. Si seulement ils savaient, ricana-t-elle intérieurement. Lorsque l'on a une réputation de fille violente, la violence venait parfois d’elle-même vous voir. La toisant du regard, il continua sur le même ton :

« Artémis ! Qu’est-ce que tu fais encore là à ne rien faire ? Tu ne sais donc que jouer les parasites ?
- A quoi ça sert de le demander puisque la réponse est déjà dans la question, frérot ? interrogea-t- elle d’un air narquois.
- Je ne suis pas ton père, espèce de b... d'insolente. dit-il avec colère. Je ne vois pas ce qui retient mes parents de te foutre à la porte. Avec moi ça ferait déjà bien longtemps que tu n’aurais plus ni gîte ni couvert. Mes parents n’ont rien en retour. Tu ne leur donnes rien ! Tu ne rends aucune affection alors qu’il t’en donne trop. Tu es une voleuse. Tu profites des gens. Tu leur prends leurs biens sans remords jouant de leur naïveté.
- Alors qu'est ce qui t'empêche de me déloger ? répliqua Artémis. Tu es plus âge que moi  et surtout tu me détestes. Hein ? Dis, qu'est-ce qui te retient ? Tu as peur de faire souffrir tes parents ? Nan, je ne crois pas. Tu sais ce que je pense, je pense que tu as peur de décevoir profondément tes parents. Tu as peur de perdre leur amour et de te retrouver dans la même situation que moi. Orphelin.
- Comment oses-tu dire ça ? Toi, mes parents t'aiment. Même si tu ne le mérites pas. rétorqua son frère adoptif.
- Justement, ce sont tes parents. Je ne veux pas de leur affection. C'est de la pitié à mes yeux. Jamais je les verrais comme ma famille. Tu ne seras jamais mon frère. Un frère qui n'arrive même pas à choisir ce qu'il souhaite vraiment, qui reste sous la domination de ses parents. Un faible. cracha Artémis.
- Non. Je ne suis pas comme ça, moi ! Je sais ce que je veux. Et je veux que tu disparaisses et que tu souffres, car je vois clair en toi ! Tu n'es qu'un monstre. Rien d’autre qu’un monstre. rugit-il. »

La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe comme on dit. Artémis se fichait complètement de ses remarques. Elle ne s’attendait pas à mieux venant de son frère adoptif. La jeune fille opta pour le silence, elle n’allait pas perdre son temps en dispute avec cet idiot surtout qu'elle savait qu'il avait tort, qu'il était dans sa propre illusion. Toujours sans bruit, elle s’assit tout en ne lâchant pas du regard le gêneur.
Ce dernier n’en pouvait plus. C'était presque comme si on pouvait le voir transpirer sa colère. Avant qu’elle ait pu toucher le sol il l’a saisi par le col et la plaqua contre l’arbre. Il tint son regard enfoncé dans le sien. Puis il baissa les yeux et aperçu le couteau qui était resté dans sa main. D’un geste vif, il s’en saisi. Le frère contemplait tout à tour l'arme et sa propriétaire.
Artémis était là, devant lui, la source de tous ses problèmes. Il l’aurait bien tuée sur-le-champ avec son objet fétiche. Il ne pouvait pas se le permettre. Quoi qu’il en pense, ces parents étaient attachés à cette fillette orpheline. Ce meurtre, même s'il serait pour lui une libération, leur briserait le cœur. Mais tout était là. Elle se tenait immobile avec son sourire qui l’énervait tant. Il avait son arme, son couteau qu’elle aimait tellement, dans la main. Il n’en pouvait plus. Cela faisait quatre années qu’il la supportait. Quatre ans. Quatre ! Il tendit le bras et leva la lame le plus haut possible. Artémis ne bougea pas. Cela lui semblait tellement facile. Le couteau plongea vers Artémis et se figea que lorsqu’il eut atteint sa cible. Le frère lâcha prise et dans un geste de colère cassa le couteau qui s’était fiché non pas dans le corps de la jeune fille mais dans le hêtre qui était derrière. La lame céda net séparant l’arme en deux morceaux : un tomba par terre et l’autre resta coincé dans l’arbre. Content du résultat il partit. Il avait détruis l'objet dans lequel elle enfermait sa fierté et l'avait ridiculisée devant les passants interloqués. Ce n’était pas la lame qu’il venait de briser mais Artémis et cette pensée le fit sourire.
Quand son frère adoptif fut assez loin, elle décrocha la partie tant bien que mal, mais avec haine qui était fichée dans le hêtre. Elle ramassa l’autre morceau et se dirigea vers un autre coin de la ville tout en jurant qu’il lui paierait.

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Littérature, Fictions / New Fic - Au delà de la Grande Mer (2) [court]
« le: vendredi 02 novembre 2007, 15:27:55 »
Commentaire des commentaires
Turluturu
Merci Turlu, ça fait plaisir d'avoir un lecteur^^ ! Mais j'aime pas ce que j'écris. C'est pour ça que j'arrête cette fic. Je l'avais bien avancé il y a longtemps mais elle s'éloigne de mon style d'écriture actuel. Je n'ai pas la force d'écrire alors j'écris autre chose. Plus proche de moi et pas forcément meilleur. Et excuse moi pour les fautes, je n'ai pas non plus le courage de me relire, ça me ferait trop de mal. ^^



LES FLAMMES BLEUES

Chapitre I : Que suis je ?

Frederik avait pensé à fermer les volets ainsi que la porte. Il ne voulait pas qu’on le surprenne. Si cela devait arriver, il n’arriverait pas à imaginer les conséquences et il aurait encore moins une explication à fournir. Quand il fut entièrement plongé dans le noir, il se permit de soupirer de soulagement. Il n’avait pas peur de l’obscurité, loin de là. Il n’arrivait même pas à comprendre que des personnes soient effrayés à l’idée de ne pas voir ce qu’ils font, où ils vont ou encore où ils sont. Au contraire, pour lui, c’était ces moments qu’il préférait : quand il pouvait imaginer sans contraintes ce qui existait autour de lui. Quand on voit les choses, on ne peut que modifier, transformer alors que lorsque l’on ne voit pas, on crée, on invente notre environnement. C’est ce qui attirait Frederik dans le noir. Une impression grisante de liberté.
Une fois dans un milieu qui lui convenait, il se sentait enfin protégé. S‘enveloppant dans les draps de son lit, il se dissimula des quelques regards imaginaires. Cette précaution n’était pas vraiment très utile puisque la lumière émanant de ses mains passait quand même à travers le tissu fin, mais ça le rassurait, c’était le plus important. Protéger son secret à n'importe quel prix était un moyen de calmer ses nerfs qui depuis ces derniers jours étaient particulièrement à vif. Alors, si un bout de toile marron pouvait le cacher, alors il se devait de l’utiliser. Tout était bon pour dissimuler ce mystère. Un mystère que lui-même ne comprenait pas. Les flammes bleues qui léchaient les mains de Frederik avaient commencé à apparaître il y a quelques jours. Et maintenant il ne savait plus quoi faire. Il était à la fois fasciné par ce spectacle, mais aussi apeuré, terrorisé parce qu’il était devenu. Était-il un monstre ? Pouvait-il être dangereux ? Et de nombreuses autres questions le faisaient douter sur sa vie qu’elle soit passée ou à venir. De l’autre côté de son esprit, bien loin de ses inquiétudes qui l’empêchaient de réfléchir correctement, le jeune homme se posait des questions d‘un tout autre ordre. Comment des flammes pouvaient-elle être bleues ? Pourquoi ces flammes ne le brûlaient pas ? Pourquoi lui ? Pourquoi avait-il l‘impression d‘avoir toujours eu ce secret dissimulé en lui ?

Les quelques rayons du soleil qui passait à travers les volets lui frappait le visage. Pendant quelques secondes il gémit, mais se réveilla en sursaut peu de temps après. Les yeux grands ouverts, subitement assis sur son lit, il vérifia que rien n’avait brûlé. Il s’était rappelé que la veille il s’était endormi en regardant sa main émettre cette lueur glaciale. L’inquiétude l’avait donc pris au saut du lit : si la flamme ne s’était pas éteinte ? Une fois calmé, il se ressaisit Il n’en revenait néanmoins toujours pas : c’était contradictoire. Une flamme aurait dû être chaude. Mais cette couleur bleue laissait imaginer qu’elle était froide. Et pourtant, contre toutes attentes, elle était dépourvue de température. Dans les deux sens : ni chaude, ni glacée. Ces flammes n’auraient pas existé que cela n’aurait rien changé pour le monde qui entourait Frederik... mais elles existaient et il allait devoir vivre avec cela. Le jeune homme allait d’abord devoir se cacher de sa famille, de ses amis et ainsi que de tout le reste.
Retombant sur son matelas, il se sentait de plus en plus seul au monde. Seul contre tous, une situation vivable et enviable pour aucun. C’était pourtant ce qui lui arrivait. Enfin sa vie d’exclu ne serait pas trop difficile quand même. Pour l’instant les flammes arrivaient que lorsqu‘il le souhaitait. Le jeune homme se dit qu‘il valait mieux pour lui que ça dure comme ça. Si elles apparaissaient à l‘improviste, Frederik aurait du mal à se dissimuler des autres, mais pour l’heure il suffirait de faire attention quand il souhaiterait voir ces flammes danser sur sa main. Paume ouverte, il regarda encore une fois cette lumière bleutée vaciller. Il essaya de souffler dessus. La flamme s’aplatit sur le côté opposé du courant d’air, mais ne s’éteint pas. Alors, appartenait-elle vraiment à la réalité ? Était-ce seulement dans sa tête ? Rien n’était certain. Il ferma son poing et le feu disparu comme étouffé.
Sans avertissement, le corps de Frederik exprima sa fatigue par un grand bâillement. En effet ce réveil forcé et brutal l’avait déjà épuisé, mais il fallait qu’il se lève. Une longue journée de travail l‘attendait. Si seulement ce don faisait de lui un être hors du commun. Il n’aurait plus à faire toutes ces corvées pour gagner un peu d‘argent. Le jeune homme sourit. La veille au soir, il s’était imaginé comme  un monstre et voilà qu’il pense qu’il était peut-être quelqu’un d’extraordinaire. Ça n’avait pas de sens. Il était un homme. Un enfant du pays d’Iolys. Une personne comme les autres, mais un peu différente.
Torse et pieds nus, il sortit de son lit, poussa la porte et descendit l’escalier qui reliait sa chambre et la cuisine. Une femme était déjà debout devant l’évier. Ses cheveux noirs descendaient jusqu’à ses épaules. Vêtue d’une simple robe blanche à fleur, elle dégageait une impression de naturel. Elle était faite d’une de ces beautés qu’on imaginait pouvoir toucher du bout des doigts tellement elle paraissait pure, sans artifice qui pourrait fausser notre jugement. Le regard perdu dans le vide, elle avait l’air d’admirer le paysage que l’on pouvait voir à travers la fenêtre. Un soleil se levant, une longue et large plaine s’étendant jusqu’à l’horizon, parfois constellée de quelques maisons plus ou moins regroupées qui ensemble formaient le village dans lequel Frederik avait toujours vécu, un vol d’oiseaux qui devaient à la lueur du petit jour rejoindre leur nid. Un matin habituel, calme et tranquille. C’était là quelques avantages de la vie reculée de la ville.
Sans faire de bruit, les pieds glissant sur le carrelage froid, le jeune homme pas encore entièrement réveillé se rapprocha de sa mère sans qu’elle s’en aperçoive. Une fois qu’il fut assez près, il posa ses mains sur les yeux de sa mère. Cette dernière eut un léger mouvement de sursaut, puis posa la tasse qu’elle tenait pour avoir les mains libres. Elle libéra ses yeux et se retourna. Leur regard se croisèrent et échangèrent comme d'habitude une étincelle de complicité. Saisissant sa tasse, elle se dirigea vers la table de la cuisine. Frederik s’assit lui aussi. Il n‘allait pas déjeuner ce matin, la cueillette de quelques fruits qu‘il trouverait sur le chemin suffirait. Il devait se rendre à la forge qu’en milieu de matinée. Miriam finit de boire son thé et son fils demanda :

« Comment tu vas ce matin ? Tu as bien dormi ?
- Oui ça peut aller, se pressa-t-elle de répondre. Les migraines ne m’ont pas réveillée, mais elles ont l’air d’être plutôt fortes ce matin. Mais ne t’inquiète pas. Les plantes de l’herboriste que j’ai mis dans mon thé devraient faire l’affaire. A ce propos ?
- Oui ? dit-il en levant la tête qui reposait quelques temps avant sur ses mains.
- Il faudrait que tu retournes en racheter. Je n’en ai plus beaucoup. Et puis l’herboriste sera fermé demain. Si tu pouvais y aller ce soir en rentrant ça serait vraiment aimable de ta part. Je pense quand même que je pourrais tenir jusqu’à après demain, mais comme disais ma mère : « La prudence repousse le danger. Souviens-toi s’en ! ». singea sa mère.
- Pas de problème. Mais ça serait quand même bien que ça s’arrête un jour ces foutus mal de crâne. Je ne comprends pas que les docteurs ne puissent rien pour toi. Ça fait quand même depuis que je suis né que tu souffres. Tu crois que … commença Frederik.
- Que cela aurait un rapport avec ta naissance ? compléta Miriam. Je ne le pense pas. Et puis même si cela avait été le cas, si c’était le prix à payer pour avoir donné vie à un être aussi extraordinaire que toi, je les regrette pour rien au monde. Allez file te préparer tu vas être en retard. »

« Exceptionnel », aujourd’hui ce mot résonnait d’une tout autre manière. Frederik l’avait toujours pris dans le sens qu’il était une personne, voire encore un enfant pour elle, merveilleuse mais à ses yeux. Maintenant, tout avait été remis en question. Des flammes bleues sortant des mains de quelqu’un faisait de lui une personne exceptionnelle, non ?
Décidant de ne pas sombrer dans de telles pensées, il suivi le conseil de sa mère, se releva et alla se préparer. Il prit une douche rapide et s’habilla. Le jeune homme décida de prendre une chemise beige et un pantalon de couleur marron. Des couleurs que l’on pouvait retrouver dans la nature. Une fois prêt, il redescendit. Miriam était déjà partie. S’emparant de l’argent qu’elle lui avait laissé sur la table qu‘il fourra dans une poche de son pantalon, il sortit lui aussi de la maison.
Le chemin pour rejoindre le village était assez long, c’est pour cela qu’il partait si tôt. C’était aussi parce qu’il n’était pas désagréable. Comme la plupart du temps il était seul, il se permettait de prendre son temps, parfois de sortir des sentiers battus en laissant vagabonder son esprit. Les évènements récents fut évidemment le sujet auquel il pensa pendant qu’il marchait. Même en cherchant du mieux qu’il puisse, aucune raison, pas le moindre soupçons d’explication ne lui venait. Ces flammes bleues avaient l’air d’être arrivé par hasard. Frederik n’avait rien de spécial. Il n’était pas le plus intelligent. Bien que le travail d’assistant à la forge demande une certaine force, il n’était pas non plus dans cette discipline le meilleur. Rien ne le différenciait d’un individu quelconque. Il ne comprenait pas. Fallait-il qu’il vive sans jamais connaître le secret de son existence ? Devrait-il toujours être dans l’ignorance ?
Le temps passa vite et Frederik eut l’impression d’avoir parcouru le chemin plus rapidement. Mais ce n’était qu’une illusion : concentré dans ses pensées, tout paraissait comme raccourci. Il se dirigea vers la forge où Mr. Fiez l’attendait. Il allait travailler pendant plusieurs heures au milieu des flammes qui lécheraient des tonnes de métal. Mais ces flammes-là n’avaient aucun mystère à lui cacher.

5749
Quiz Généraux / Quizz Cosplay
« le: samedi 20 octobre 2007, 21:46:05 »
Effectivement c'était là que résidait le piège. Cette cosplayeuse a pris l'identité d'Ginji  de Get Backers à toi la main BSK

5750
Quiz Généraux / Mais quelle est cette capitale ?/ ce pays?
« le: samedi 20 octobre 2007, 14:24:58 »
Je tente Ljubliana capitale de la Slovénie mais là on tourne autour de l'Autriche. A chaque fois on s'éloigne ?

5751
Quiz Généraux / Mais quelle est cette capitale ?/ ce pays?
« le: vendredi 19 octobre 2007, 21:09:00 »
Par déduction je réponds Berne, capitale de la Suisse.

5752
Quiz Généraux / Quizz Cosplay
« le: vendredi 19 octobre 2007, 20:45:32 »
J'ai l'impression qu'on me considère comme un fanatique de Naruto. Mais vous vous trompez de manga ! Ce n'est pas Sakura.

EDIt : Ni Anko

5753
Quiz Généraux / Quizz Cosplay
« le: vendredi 19 octobre 2007, 20:14:40 »
Tu peux y arriver ! Mais pas tout de suite. Ce n'est pas elle. Faîtes ben attention à son attitude, ses vet et tout.

5754
Quiz Généraux / Quizz Cosplay
« le: vendredi 19 octobre 2007, 20:05:28 »
Nan... Ce n'est pas ça ! Tiens pour une fois qu'il y a un cosplay qui tiens bon ... ! Retentez

5755
Quiz Généraux / Quizz Cosplay
« le: vendredi 19 octobre 2007, 15:24:08 »
Effectivement il ne ressemble pas du tout à l'original. Enfin si mais dans un sens non. Tu as raison en tout cas Murihoro. Mais pas sur la personne. Ce n'est pas Tsunade. Retente.

5756
Quiz Généraux / Quiz Géographie
« le: jeudi 18 octobre 2007, 07:35:41 »
L'île de Malte faisant partie de l'UE, il me semble, je crois donc pouvoir répondre qu'il s'agit de la mer méditerranée (elle sous l'Italie c'est ça?).

5757
Quiz Généraux / Mais quelle est cette capitale ?/ ce pays?
« le: jeudi 18 octobre 2007, 07:29:19 »
Je reprends alors mon idée de base qui était Prague, capitale de la Tchéquie.

5758
Quiz Généraux / Quizz Enigmes
« le: mercredi 17 octobre 2007, 23:06:59 »
Ben bien merci pour la main mais n'ayant rien dessous. Je la laisse.

5759
Quiz Généraux / Quizz Enigmes
« le: mercredi 17 octobre 2007, 22:43:27 »
Une oie qui porte sur elle des plumes qui servent à écrire.

5760
Quiz Généraux / Quizz Cosplay
« le: mercredi 17 octobre 2007, 22:42:12 »
Merci. Je ne lis que. Je ne regarde pas.

Un ch'ti facile ^^ mais peut être sadique !
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