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Littérature, Fictions / En cours...
« le: mardi 27 mars 2018, 20:31:26 »Je me suis éveillée dans mon lit, une foule de médecins a mon chevet. Ma mère droite au pied de mon lit, mon père prêt de la fenêtre, Samuel à ses côtés. Je reprend peu à peu mes esprits, remet en ordre mes idées. Samuel ne manque pas de culot. Que viens t-il faire ici ? Il parle tranquillement a mon père, comme si de rien n’était. Ma mère qui as vite remarquée que j’avais ouvert les yeux, marche rapidement vers son époux et lui indique que je suis réveillée. Mon père accouru, inquiet et rassuré de voir que je vais mieux. Il s’installe a côté de moi, et me demande comment je vais. Je lui répondit par une affirmation bien que je sois encore sonnée. Le médecin leurs explique alors que mon état est stable, et que le pire est passé. Rien qu’une ou deux journées de repos et je serais en pleine forme. Le médecin fut congédier peu de temps après, je reste seule avec Samuel et ma mère, le temps que mon père remonte. Ma mère parle doucement avec Samuel, qui ce fait passer par un camarade d’étude, passer hier soir m’apporter des livres que je voulais lire. Mes parents ont tout avaler, tout ce tissu de mensonges, de faux semblant. Ma mère semble beaucoup l’apprécier, et l’invite a boire le thé dans le grand salon. J’enfile mon kimono en soie japonaise, et descend les marche doucement. Samuel est assis confortablement dans un fauteuil, tasse en porcelaine dans la main, mon père et ma mère assis sur le canapé en face. Ils parlent doucement, ils parlent de moi, des études, de dendrologie. Et cette conversation semble des plus intéressante. Quand j’entre dans la pièce, je salue Samuel, comme si c’était un simple ami, et je m’installe aux côtés de mes parents. Je me sers une tasse de thé et la sirote lentement. Mon père me pose enfin la question que je redoutait le plus. Qui as bien pu m’agresser de cette façon? J’ai eu envie de dire la vérité, mais mon alibi pour Samuel tombe alors à l’eau. Et je veux préserver cet homme, lui qui est en territoire hostile. Je finis par dire un mensonges honteux, celui de dire qu’un vol de bijoux c’est passer. Que j’ai refusée de donner, et hélas je ne me souviens de rien après ça. Mes parents se concerte un moment, Samuel me regarde, ne comprend pas et je ne laisse rien paraître.
Une fois le thé ingurgiter, j’invite Samuel à visiter la bibliothèque, en proposant de lui prêter des ouvrages. Tout ceci pour servir le mensonges, dans lequel on s’est embourber tout les deux. La bibliothèque est un endroit tranquille, située au deuxième étage du manoir. C’est une longue pièce, d’environ cent mètres, étroite, ou tout les murs sont couverts de bibliothèques massives. Les livres croule sur les étagères, et l’odeur de bougie est omniprésente. Des tables de travail sont disposés tout le long de la pièce, éclairer par des lampes à huiles, fierté de mon paternel.
Samuel est ébahis par tant de culture étalé, et il flâne plusieurs minutes, au milieu des rayonnages. Une fois son tour terminer, il revient vers moi et m’enlace contre lui. Il est inquiet de mon état, je le rassure, et je l’embrasse. Il m’embrasse a son tour. Nous nous asseyons a une table, et nous parlons longuement de l’organisation. L’idée de Samuel de rencontrer mes parents n’est pas si stupide que ça, amadouer mon père afin qu’il ne s’attende pas à ce voir subtiliser sa fille unique. Une intelligence surprenante. Nous avons tout passer en revue, l’endroit ou nous habiterons, ou nous nous marierons, l’organisation de mon évasion. Avec l’événement de la veille, ma fugue fut avancée à dans une semaine. Le temps a Samuel de trouver un logement convenable, et de trouver un coin tranquille avec une église respectable, et d’effacer toute trace de notre existence. Mes parents ne connaissent pas son véritable nom de famille, il est malin. Il faudra que l’on ce marie au plus vite, mon nom de famille noble est bien trop reconnaissable. Plus que sept jours malheureux avant ma mystérieuse disparition. Andrew ne posera plus jamais la main sur moi, j’ai choisi de lier ma vie a Samuel, et cela est irrévocable. Je ne dois pas prendre plus d’une malle d’affaire, et aller a l’essentielle. Je lui donne un livre creusés ou je cachais mes secrets étant petite fille, j’y plaça les bijoux soi disant volés. Il les revendra pour remplir ma dot inexistante. On pourra commencer une nouvelle vie comme ça. Une fois les livres choisis, et l’organisation faites, Samuel quitta le manoir, après avoir saluer mes parents. Samuel a fait forte impression, tellement forte impression, que mes parents souhaite l’avoir a dîner. Pour le remercier parait-il. D’après le mensonges, Samuel est venu toquer a notre porte afin de me prêter des livres, c’est ainsi qu’il me trouvèrent inanimée sur le sol. Version de ce qui c’est réellement passer, bien édulcorer. Le repas auquel Samuel est convié est prévu pour dans le mercredi suivant, soit six jours, la veille de ma fugue.
Je reste alitée jusqu’au fameux dîner, je profite de ma famille un maximum. Je fais un inventaire détaillé de tout ce dont j’ai besoin. Et je rassemble mes affaires dans des lieux dénués de tout soupçons. Histoire de ne pas vendre la mèche, et que notre plan tombe à l’eau. Je profite pleinement de ma famille, aussi discrète que ça peut l’être. Je passe du temps avec ma mère, je nettoie les jardins, confectionne les bouquets pour le fameux dîner, et regarde la nature faire son œuvre. Avec mon père j’étudie les œuvres anciennes, et j’apprends beaucoup de son expérience. Il me parle de politique, afin de faire de moi une femme d’esprit, comme il le dit si bien. Et je prend enfin conscience, que je les aimes du plus profond de mon cœur, et que la séparation va être beaucoup plus douloureuse que prévue. Ils vont souffrir, mon père va sans aucun doutes menez des enquêtes pour me retrouver, ma mère sera atterrée par ma disparition soudaine. Il faut que je laisse une trace, une lettre manuscrite où j’expose la vérité, et où j’explique tout ceci. En gardant bien sur en mémoire que notre position exacte doit être secrète. De toute façon, comment pourrais-je l’indiquer, puisque même moi je ne sais pas où elle ce trouve?
Plus que quatre jours, avant ma fugue. J’entrepris alors d’écrire cette lettre. Quatre jours me semble largement suffisant pour écrire ce que j’ai sur le cœur. J’espère sincèrement qu’ils comprendront et qu’il me pardonneront. J’espère aussi qu’ils ouvriront les yeux sur le véritable nature de Andrew.
Après trois jours passer à écrire des essais de lettres, j’ai enfin réussie à faire naître un résultat convenable. Je plie le papier en trois, et la glisse dans une enveloppe. Je cache cette lettre au fond de mon tiroir, le temps sera bientôt venu.
Le fameux dîner arriva, bien plus vite que prévu. Andrew a était convier, malgré ma réticence, et il sera placer en face de moi comme le protocole l’exige. Survivre a ses faux semblants le temps d’un repas, me semble insurmontable. Pourtant il le faut, plus que vingt-quatre heures a tenir en sa compagnie. Pour l’instant le plan ce déroule sans anicroches. J’espère que tout continueras comme ça. Je m’habille avec soin, aider par ma mère. Je me coiffe, me parfume, tout doit être parfait. Selon elle pour Andrew, pour ma part pour Samuel. J’espère qu’il viendra, il sera assis a ma gauche et en cela c’est un honneur. Un jour prochain il siégera a ma droite ou en face de moi, une bague attestant son statut. J’espère qu’un jour nous pourrons revenir, et qu’il sera admis dans cette famille, comme mon époux. Un jour peut être…
Samuel arriva vers dix-neuf heure, habillé dans un costume trois pièces de seconde main. Il fut accueilli par mon père avec grande courtoisie. Ma mère et moi, attendions les hommes, assises en robe de soirées dans le grand salon. Samuel baise la main de ma mère, ainsi que la mienne. Puis s’installe noblement dans le fauteuil que mon père lui as indiquer précédemment. Mon père propose un champagne millésimé, Samuel accepte. Nous commencions seulement à boire ce champagne d’exception, quand Andrew arriva dans la pièce. Il baisa la main de ma mère, ainsi que la mienne, serra la main de mon père, avant de ce tourner vers Samuel. Il le regarde un moment avec condescendance, puis lui serra la main. Mon père fit brièvement les présentations, et Andrew s’assit a mon côté, enlace mon dos avec son bras et sirote son champagne. Samuel lui jette un regard froid quand il m’embrasse dans le cou. Andrew sait parfaitement sauvé les apparences, et mes parents sont aveugles.
Je suis soulagée de voir que nous passons à table, Andrew retire son bras pour ce placer en face de moi. Samuel s’assit comme prévu a ma gauche. Sa main poser sur ma jambe une grande partie du repas. Après le digestif, Andrew prit congé, et Samuel le suivi. Mon père fit l’éloge de Samuel une partie de la soirée. Le trouvant courtois, poli et extrêmement cultivé. Durant le dîner, mon père lui as par ailleurs demander plusieurs conseils politique afin de l’aider dans son travail. Ce que Samuel fit avec plaisir. Andrew ne donne pas des conseils aussi avisés, et mon père a énormément apprécié cela. Samuel m’as demander de glisser mes affaires dans une malle, qu’il viendra chercher le soir même, afin de ne pas ce charger outre mesures demain soir. Mes affaires furent prête, et pour minuit tapante, elles ont étaient emmené vers une destination inconnue. C’est Samuel qui est venu la chercher. Après l’avoir aidé a descendre ma malle, pas bien lourde dans le jardin, et à la cacher en dehors de la propriété. Samuel me rejoignit, et on passe une partie de la soirée, assis sur le lit, à s’embrasser et à discuter. L’aube nous sortis du sommeil. Sans en avoir conscience, Samuel à dormi dans mon lit, juste à mes côtés. Enlacer comme deux amants bientôt en fugue. Il s’enfuit avec l’aube, m’embrasse une dernière fois, avant de le retrouver au crépuscule, derrière la chapelle. La journées ce passe sans embûches, mon père prépare la sortie dominicale, ma mère prépare le mariage. Elle me demande sans cesse mon approbation pour ci pour ça, ignorant totalement que ses efforts sont vain. Le dîner servis le soir, me parut le plus savoureux de tous. Sûrement parce que c’est le dernier. La dernière fois que je mange dans de la porcelaine, que je mange des mets aussi fins, et que je mange en compagnie de mes parents. Je les contemple un à un, leurs souris et je mange avec avidité. Ma mère et mon père me parle du quotidien, que Andrew passe demain, voir les préparatif pour la chapelle. Que le prêtre arrivera en avance dimanche, et que la sortie dominicale ce passera dans le bosquet d’if dans le jardin. Toute ces choses que je ne verrais plus jamais de ma vie. Je monte dans ma chambre, je m’emmitoufle dans mon châle en laine, me couvre la tête avec un voile en dentelle. Met dans un petit sac des choses qui compte pour moi. La montre a gousset du grand-père, une fleur rare séchés et mise entre deux papiers de soie, toute sortes de choses inutiles en soi. Je pose l’enveloppe sur mon lit, prend ma bible et descend les marches.
J’embrasse mes parents l’un après l’autre. Je feints encore un besoin de spiritualité pour m’éclipser. Je leurs dit a quelle points je les aiment, et je sors. Je claque cette porte pour la dernière fois, et je marche Bible en main vers mon destin.