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Débat / Végarisme, végétalisme et autres végémachins
« le: Aujourd'hui à 21:44:48 »
@D_Y
Je suis consciente qu’une société végétarienne, c'est extrêmement difficile à atteindre (et encore plus une société végétalienne) même si je le désire vraiment. L’être humain a du mal à faire l’impasse sur la chair animale, mais je crois en l’empathie qui réside dans les esprits équilibrés (je sous-entends par là, aux esprits qui ne cherchent pas volontairement à infliger la souffrance à un animal comme à un humain). Comme tu l’as dit : « Le capital a entièrement caché ce processus de nos yeux et de nos oreilles et nous ne sommes plus habitués à la cruauté. » donc nous devons montrer le processus, nous devons monter la cruauté pour que l’empathie moderne développée en faveur des animaux puisse être mobilisée dans le domaine de l'alimentation.
Comme L214, le mieux que nous puissions faire à notre échelle individuelle (et collective via des associations, ou des groupes de consommateurs), c’est de pousser les gens au welfarisme et à la réduction de leur consommation carniste, plus qu’au végétarisme/véganisme. Les positions végétariennes braquent les consommateurs de viande et sont souvent malaimées, malheureusement. Le welfarisme reste la meilleure méthode de sensibilisation à la souffrance des animaux dits d'élevage.
Pour clore sur le capitalisme : il est possible d’avoir des méthodes de consommation plus respectueuses et plus justes pour les animaux dits d’élevage si nous continuons d’élever nos standards. Temple Grandin, par exemple, y est parvenue ; elle a poussé les industriels à adapter les environnements au « bétail » afin de leur procurer moins de stress, et est devenue une experte en conception d’équipements pour ces mêmes bêtes. Elle a notamment permis la propagation à plus grande échelle du « bien-être animal » via des actions qui promeuvent une vie meilleure et une mort sans douleur. Ça a fonctionné, et les grands industriels se sont équipés de ses inventions pour ne pas risquer de perdre de clientèle. En continuant de dénoncer, d’adopter une posture welfariste ou végétarienne, et d’exiger mieux pour ces animaux, nous pouvons changer la façon dont ils sont traités au sein même du capitalisme parce que le capitalisme a peur de la perte de profit. Et peut-être, à terme, le consommateur moyen encouragera des produits végétariens plutôt que des produits carnés.
Je ne répondrai plus désormais au sujet du capitalisme qui est, pour moi, un hors-sujet lorsque l’on parle de la morale et de l’éthique liées à la condition animale.
Si tu souhaites poursuivre le débat avec moi, tu peux regarder la vidéo que j’ai partagée hier qui énonce les arguments qui m’ont poussée au végétarisme. C’est de la philosophie (je crois que tu apprécies ça), ça dure quinze minutes et c’est divertissant, en plus d’être bien écrit.
Je suis consciente qu’une société végétarienne, c'est extrêmement difficile à atteindre (et encore plus une société végétalienne) même si je le désire vraiment. L’être humain a du mal à faire l’impasse sur la chair animale, mais je crois en l’empathie qui réside dans les esprits équilibrés (je sous-entends par là, aux esprits qui ne cherchent pas volontairement à infliger la souffrance à un animal comme à un humain). Comme tu l’as dit : « Le capital a entièrement caché ce processus de nos yeux et de nos oreilles et nous ne sommes plus habitués à la cruauté. » donc nous devons montrer le processus, nous devons monter la cruauté pour que l’empathie moderne développée en faveur des animaux puisse être mobilisée dans le domaine de l'alimentation.
Comme L214, le mieux que nous puissions faire à notre échelle individuelle (et collective via des associations, ou des groupes de consommateurs), c’est de pousser les gens au welfarisme et à la réduction de leur consommation carniste, plus qu’au végétarisme/véganisme. Les positions végétariennes braquent les consommateurs de viande et sont souvent malaimées, malheureusement. Le welfarisme reste la meilleure méthode de sensibilisation à la souffrance des animaux dits d'élevage.
Pour clore sur le capitalisme : il est possible d’avoir des méthodes de consommation plus respectueuses et plus justes pour les animaux dits d’élevage si nous continuons d’élever nos standards. Temple Grandin, par exemple, y est parvenue ; elle a poussé les industriels à adapter les environnements au « bétail » afin de leur procurer moins de stress, et est devenue une experte en conception d’équipements pour ces mêmes bêtes. Elle a notamment permis la propagation à plus grande échelle du « bien-être animal » via des actions qui promeuvent une vie meilleure et une mort sans douleur. Ça a fonctionné, et les grands industriels se sont équipés de ses inventions pour ne pas risquer de perdre de clientèle. En continuant de dénoncer, d’adopter une posture welfariste ou végétarienne, et d’exiger mieux pour ces animaux, nous pouvons changer la façon dont ils sont traités au sein même du capitalisme parce que le capitalisme a peur de la perte de profit. Et peut-être, à terme, le consommateur moyen encouragera des produits végétariens plutôt que des produits carnés.
Je ne répondrai plus désormais au sujet du capitalisme qui est, pour moi, un hors-sujet lorsque l’on parle de la morale et de l’éthique liées à la condition animale.
Si tu souhaites poursuivre le débat avec moi, tu peux regarder la vidéo que j’ai partagée hier qui énonce les arguments qui m’ont poussée au végétarisme. C’est de la philosophie (je crois que tu apprécies ça), ça dure quinze minutes et c’est divertissant, en plus d’être bien écrit.
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