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Débat / Peut-on changer sans changer les autres ?
« le: mardi 25 février 2025, 19:08:46 »
On dit souvent à gauche que la monté du fascisme n'est dû qu'au racisme, mais j'y vois y également une autre explication :
La France s'est toujours voulue un pays d'accueil, un modèle d'ouverture et de tolérance. La terre de la créolisation, dira un Mélenchon oubliant vite que nos grands parents se faisaient molester quand ils parlaient leur langue régionale.
Mais peut-on vraiment continuer à être cette France humaniste dans un monde qui, lui, semble s’enfermer dans l’intolérance ?
Regardons autour de nous. L’Algérie ferme des églises protestantes et renvoie les migrants noirs dans le désert. Plusieurs états sud-américains et africains s'affirment de plus en plus dans des régimes de plus en plus sévères / violents (l'autre qui met tous les membres de gangs en prison là). Les États-Unis ferment leurs frontières. La Chine et la Russie ne respectent même plus les frontières des pays qu'elles envahissent et n'ont que faire des enjeux climatiques (et les USA, c'est pire avec Trump).
Et la gauche essaye désespérément de trouver des excuses à certains de ces pays "c'est culturel, c'est la faute du capitalisme, on a pas de leçon à donner, si on montre notre créolisation, eux se créoliseront à leur tour...". Je ne parle pas de la droite parce qu'elle fait les yeux doux à l'ED et qu'elle n'a jamais vraiment eu dans l'âme cette vocation humaniste. Sur ce terrain, je n'ai rien à attendre d'elle.
Et pourtant, je comprends la gauche. La logique serait de dire : « Qu'importe ce que font les autres, nous devons rester fidèles à nous-mêmes ». Sauf que l'humain ne fonctionne pas de même, ce serait trop facile, surtout quand on est en groupe et qu'on est sans arrêt abreuvé d'horreur sur les réseaux sociaux et leurs infernales bulles informatives !
Selon moi, face à un monde (dans son ensemble) qui se durcit, certains finissent par se dire : « Et pourquoi qu'on devrait être les seuls à rester ouvert et tolérants, hein ? ».
Et c'est pour cela que pour moi, l'extrême droite monte, que la méfiance se généralise, que la fermeture d’esprit s’impose comme une réponse presque instinctive (c'est pas de moi). Non pas par conviction profonde, mais par un effet miroir : on devient le reflet du monde qui nous entoure (c'est de moi).
Alors, peut-on changer sans changer les autres ? Peut-on rester tolérant quand tout pousse à l’intolérance ? Peut-on prôner l’accueil quand tout incite à la défiance ? Toutes les civilisations se valent-elles ? Si non, doit-on se mettre aux niveaux des autres civilisations moins accueillantes pour espérer faire baisser l'extrême droite ? Est-ce que ça ferait vraiment baisser l'extrême droite ou au contraire ça accélérerait sa progression ?
La France s'est toujours voulue un pays d'accueil, un modèle d'ouverture et de tolérance. La terre de la créolisation, dira un Mélenchon oubliant vite que nos grands parents se faisaient molester quand ils parlaient leur langue régionale.
Mais peut-on vraiment continuer à être cette France humaniste dans un monde qui, lui, semble s’enfermer dans l’intolérance ?
Regardons autour de nous. L’Algérie ferme des églises protestantes et renvoie les migrants noirs dans le désert. Plusieurs états sud-américains et africains s'affirment de plus en plus dans des régimes de plus en plus sévères / violents (l'autre qui met tous les membres de gangs en prison là). Les États-Unis ferment leurs frontières. La Chine et la Russie ne respectent même plus les frontières des pays qu'elles envahissent et n'ont que faire des enjeux climatiques (et les USA, c'est pire avec Trump).
Et la gauche essaye désespérément de trouver des excuses à certains de ces pays "c'est culturel, c'est la faute du capitalisme, on a pas de leçon à donner, si on montre notre créolisation, eux se créoliseront à leur tour...". Je ne parle pas de la droite parce qu'elle fait les yeux doux à l'ED et qu'elle n'a jamais vraiment eu dans l'âme cette vocation humaniste. Sur ce terrain, je n'ai rien à attendre d'elle.
Et pourtant, je comprends la gauche. La logique serait de dire : « Qu'importe ce que font les autres, nous devons rester fidèles à nous-mêmes ». Sauf que l'humain ne fonctionne pas de même, ce serait trop facile, surtout quand on est en groupe et qu'on est sans arrêt abreuvé d'horreur sur les réseaux sociaux et leurs infernales bulles informatives !
Selon moi, face à un monde (dans son ensemble) qui se durcit, certains finissent par se dire : « Et pourquoi qu'on devrait être les seuls à rester ouvert et tolérants, hein ? ».
Et c'est pour cela que pour moi, l'extrême droite monte, que la méfiance se généralise, que la fermeture d’esprit s’impose comme une réponse presque instinctive (c'est pas de moi). Non pas par conviction profonde, mais par un effet miroir : on devient le reflet du monde qui nous entoure (c'est de moi).
Alors, peut-on changer sans changer les autres ? Peut-on rester tolérant quand tout pousse à l’intolérance ? Peut-on prôner l’accueil quand tout incite à la défiance ? Toutes les civilisations se valent-elles ? Si non, doit-on se mettre aux niveaux des autres civilisations moins accueillantes pour espérer faire baisser l'extrême droite ? Est-ce que ça ferait vraiment baisser l'extrême droite ou au contraire ça accélérerait sa progression ?