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Communauté => Créations Artistiques => Littérature, Fictions => Discussion démarrée par: Vaati the Wind Mage le mercredi 07 mars 2018, 00:32:38

Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 07 mars 2018, 00:32:38
Bonjour, bonsoir à tous, bienvenu dans cette nouvelle galerie! Depuis que je suis tout petit, j'adore inventer des histoires, et surtout les raconter. Du coup, j'aimerais partager des histoires ici (qui peuvent parfois être écrite sur de longues durées, un peu comme des fanfictions). Je suis désolé d'avance, je ne suis pas écrivain, je ne pense pas posséder de talents particuliers pour l'écriture, j'aime juste créer et raconter des histoires.


Sommaire:

Fictions:
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Autres:
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Voici donc la première de mes histoires. Cette histoire se déroulera en plusieurs actes, contenant chacun plusieurs chapitres, ce sera d'ailleurs souvent le cas.


Corterra(brouillon)

Prologue


Tout d'abord, il n'y avait rien, le néant absolu. Certains racontent que ce néant était vivant. Et s'il l'était, il fût brusquement tué par l'apparition d'un oeuf, qui a éclos aussitôt. A l'intérieur de cet oeuf, se trouvait le Dragon, l'entité créatrice. A peine était-t-il né qu'il avait déjà son âge adulte, et toute sa puissance. Dès les premiers instants de sa vie, il créa l'univers, et en son centre, une planète: Corterra. Le noyau de cette planète était le coeur de l'univers: s'il venait à être détruit, l'univers entier le serait aussi, et tous les autres mondes parallèles que le Dragon avait créé. Après cela, il créa une multitude de planètes. Puis, pour l'aider à régir toute sa création, il donna la vie aux six dieux: Luz, déesse de la lumière, Noctula, déesse des ténèbres, Elichar, dieu du feu; Aquila, déesse de l'eau; Juris, déesse de la justice, et enfin Neïra, déesse de la nature et de la vie. Une fois les dieux à ses côtés, ils créèrent la vie, et la controlèrerent . Mais cette paix fût vite interrompue par l'arrivée du Mal Absolu: Azmaël, le Mal à l'état pur, surgit de nulle part, accompagné de sept démons d'une puissance incroyable. Une fois ces sept démons scellés en Enfer par les dieux, vint le tour d'Azmaël, mais sa puissance dépassait de loin celle des dieux et du Dragon réunies. Après un long et éprouvant combats, ils ne réussirent pas à le tuer, mais séparèrent son âme de son corps; son corps fût scellé en Enfer, et son âme, impuissante sans son enveloppe charnelle, resta sur terre, dans une prison isolée construite par les dieux, que seul un être fait de chair et de sang pourrait ouvrir. Mais un prévision d'un éventuel retour du Maître des Démons, le Dragon créa six sources contenant un toutes un pouvoir incroyable. Le jour de leur dix septième anniversaire, six élus, peut être d'époques différents, seront choisis par la source, pour recevoir son pouvoir et son arme, pour défendre Corterra de tout danger qui pourraient la menacer. Ces élus recevraient également la jeunesse éternelle...

Arc 1: Le premier éveillé
Chapitre I: La libération

Dans la nuit froide et mortelle du désert, un jeune homme, seul et fragile en comparaison des forces de la nature féroce, marchait avec détermination vers son objectif. C'était en l'an 546 après la Création. Il se faufilait entre les ruines, rien ne saurait l'arrêter, lui qui avait déjà tout perdu. Cette prétendue entité était sa dernière chance. Il ne savait rien d'elle, mais sa puissance pourrait peut être la ramener... Il trouva enfin la Prison. Les raisons de cet emprisonnement ne l'intéressaient pas. Il connaissait les réponses à toutes les énigmes qui parsemaient l'édifice: un ancien les lui avaient dîtes. Trouver la Prison était le plus dur. Enfin, il se retrouva face à face avec l'entité. Elle était faîte d'une sorte de fumée noire, et le haut de son corps était décoré de deux cornes, semblables à des cornes de mouflon. L'entité lui adressa alors la parole: "Qui es tu, et pourquoi vient tu me sauver?

-Oh entité, dit le jeune homme. Je suis un humble voleur venu du désert, du nom d'Aézir, et je viens marchander avec toi.
-....Marchander?
-Oui. Je souhaite que tu ramènes ma douce fiancée à la vie. Je ferai ce que tout ce que tu désires pour atteindre ce but.
-Hmm... Eh bien soit, je t'accordes cette faveur. Mais en échange, tu devras m'accompagner vers un endroit spécial. Un endroit d'une immense importance. Est-ce en accord avec les termes de ton marché?
-Oui, entité.
-Très bien, mais cesses de m'appelles entité. Appelles moi par mon nom: Ordelan. A présent, quittons cet endroit, et mettons nous en route. Le chemin sera long...


Et voilà, n'hésitez pas à me donner vôtre avis, je lirai chaque critique avec attention.

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L'école à Hyrule
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Gaellink le mercredi 07 mars 2018, 20:15:12
C'est chouette que tu te lances dans une nouvelle galerie ^^
Et si je me permettre, un talent particulier pour l'écriture ça n'existe pas, c'est l'expérience qui fait qu'on te considère comme talentueux. Il faut beaucoup écrire, trouver son style, lire, sortir, et des tas d'autres choses pour enrichir son imaginaire.
Par exemple ton prologue de une genèse du monde de Corterra, lire d'autres récits de ce genre peut donner des idées ^^
La thématique du néant/être originel/se divise pour pour mieux diriger le monde qu'il a crée, puis apparition du mal absolu, puis élus, est un schémas classique, cliché dirons certains, mais c'est très efficace pour faire une base à un univers.

Et pour ce qui est du chapitre 1, on commence direct dans l'action, du coup j'aurai aimé qu'il soit un peu plus long pour mieux connaître les motivations d'Aézir, bien que résumé en une phrase lorsqu'il s'adresse à l'entité Ordelan. Du coup vivement la suite pour savoir ! ^^
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 07 mars 2018, 21:34:01
Merci! Bon, j'avoue que je ne me suis pas beaucoup creuser la tête pour la genèse, mais j'ai toujours été fasciné par les histoires et religions commençant comme ça (Zelda un peu, mythologie grecque, etc...). Et c'est vrai que j'aurais peut être dû creuser un peu plus Aézir. Enfin bref, voilà la suite:

Chapitre 2: un jeune homme normal

Centaku était encore à la taverne, entouré de sa bande d'amis. Il ne se considérait pas comme ce qu'on appelle un délinquant ou un cancre: ses résultats le maintenaient dans la moyenne, et qu'y avait-t-il de mal à traîner avec les copains, parfois un peu tard la nuit? Et puis selon lui, le royaume n'avait aucune légitimité à concourir pour rechercher l'excellence: depuis quelques décennies, Sevus gouvernait Arcandia d'une main de fer, vivait une vie guerrière contraire aux idéaux de paix initiés par ses prédécesseurs, contraire aux mœurs du royaume, qui sombrait peu à peu dans la décadence. Le vice semblait s'être immiscé dans le royaume.
Mais à ce moment, Centaku n'en avait vraiment rien à faire. Il passait un sacré bon moment, et c'est tout ce qui comptait. Pourtant, demain serait un jour important: toutes les personnes fêtant leur dix septième anniversaire aujourd'hui devraient se rendre devant la Source, qui choisirait peut être un élu. Plus de cinq siècles étaient passés sans qu'aucun élu ne se soit manifesté, et pas un seul démon n'était venu perturbé la vie des mortels. De toute façon, Centaku pensait que si la Source devait choisir un élu, ce ne serait pas lui: ni un génie, ni un grand combattant. Alors, ce soir là, il rentra chez lui sans y penser, tard encore une fois. Amos, son petit frère, dormait depuis très longtemps déjà. Mais il savait que chaque nuit, sa mère ne fermait pas l'oeil tant qu'il n'était pas là. Cela faisait déjà huit ans que son père était parti avec une autre, et qu'elle élevait ses enfants seule. Et comme chaque soir, il se sentait coupable, et comme chaque soir, il savait que le lendemain, il oublierait ce sentiment, et ressortirait. Alors, il alla innocemment se coucher. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ce jour allait changer toute sa vie, et celles de millions voire de milliards de personnes.

Alors le lendemain, il se leva. Sa mère était partie travailler : elle fabriquait des masques, et ils étaient tous très beaux, et ils se vendaient plutôt bien. Les masques, c'était une tradition dans la ville, et le carnaval annuel lui attiraient énormément de clients supplémentaires chaque années. Amos était à l'école. Mais aujourd'hui, Centaku n'y allait pas. Alors, il revêtit la tenue rouge et dorée qu'on lui avait remise en prévision de ce jour, et il se rendit au temple. Le prêtre l'attendait. Il y avait six autres personnes, et Centaku savait qu'aucun d'eux n'allaient être choisis. Visiblement, il était le seul en retard: sa sortie d'hier soir n'y était probablement pas pour rien. Le prêtre le sermonna:"Franchement, mon fils. Cet événement n'est pas à prendre à la légère!
-Je suis... vraiment désolé, dit Centaku. D'un autre côté, on sait tous qu'il y aura pas d'élus, alors à quoi bon.
-Chaque génération est susceptible d'apporter un élu, et même si ce ne sera probablement pas toi, il est nécessaire que tout le monde passe le test. Alors mettez vous en rang, par ordre alphabétique. Vous vous présenterez un à un devant elle, vous agenouillerez quelques secondes. Si il ne se passe rien, vous vous en irez. Et dans le cas contraire eh bien... je serai sacrément chanceux d'avoir vu ça! Allez, c'est au tour d'Arélia Tantuur."

Celle là, Centaku en avait entendu parler. Cela faisait des années qu'elle se préparait, si une personne méritait d'être élue, c'était bien elle. Mais rien. Centaku était le prochain. Il fut appelé. Il s'agenouilla quelques secondes... Mais rien. Il se leva. Il s'y attendait. Mais soudainement, il se sentit... bien. Une sensation agréable parcourait son corps. Le prêtre le fixait étrangement. Il s'approcha de la Source, observa ce qu'il y avait à l'intérieur. Une sorte d'eau qui flottait, virevoltait un peu au hasard. Soudainement, une boule lumineuse en jaillit, et se jeta sur lui, disparut dans son corps. Une grande douleur s'empara de lui. Il voulut hurler, mais la douleur disparut instantanément. Il se leva. Ses cheveux, qui arrivait jusqu'à ses épaules, ainsi que ses yeux étaient devenus rouges. Il tenait une épée assez spéciale dans sa main droite, qui venait d'apparaître. Elle était très fine, et il n'y avait pas de limite entre la garde et la lame. L'épée était rouge, et parsemée de motifs très discrets. Le prêtre le fixait intensément, ainsi que les six autres. Centaku sourit, puis dit:" Alors comme ça c'est moi? C’était inattendu n'est ce pas?"
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Sentinelle le jeudi 08 mars 2018, 11:31:41
Et si je me permettre, un talent particulier pour l'écriture ça n'existe pas, c'est l'expérience qui fait qu'on te considère comme talentueux. Il faut beaucoup écrire, trouver son style, lire, sortir, et des tas d'autres choses pour enrichir son imaginaire.
Oui, oui, oui et oui ! C'est tellement important de garder ça en tête, c'est comme le dessin, ou un peu tout, il ne faut pas se décourager en pensant ne pas avoir de talent, juste s'entraîner et se plaire. :^^:

Alors concernant ton début de fiction, j'ai quelques trucs à dire.
Déjà je te trouve assez inspiré pour trouver des noms, tu installes les bases de ton univers, depuis le néant, c'est classique, mais j'aime toujours bien lire des mythologies comme ça !

Le prologue et le chapitre 1 sont un peu moins bien que le chapitre 2 je trouve. Il y a pas mal de maladresses au niveau de l'écriture. Ensuite, je trouve ce début un peu court et expéditif, quand je lis "Prologue", je m'attends à un peu plus, mais ce n'est que subjectif.

Ah et enfin, parfois on a un peu l'impression que tu t'interdis de décrire :
"Celle là, Centaku en avait entendu parler. Cela faisait des années qu'elle se préparait, si une personne méritait d'être élue, c'était bien elle. Mais rien."
C'est tout ? :-|, tu commences à nous en parler, on s'attend à en apprendre plus, mais elle est expédiée en une ligne. D:
Ce n'est qu'un détail, mais faut pas hésiter à décrire un petit peu pour qu'on s'imprègne plus de l'ambiance !

Du coup j'aime mieux le chapitre 2, le personnage a l'air assez classique aussi, l'adolescent normal, un peu rebelle, qui voit son destin changer en une journée... Mais je ne pense pas non plus que ce soit une mauvaise chose, ce n'est pas la forme qui importe toujours le plus, mais le fond, le style et l'intérêt du scénario. Je peux donc pas dire grand chose pour l'instant, car j'attends la suite ! J'espère que tu vas continuer, ça m'a l'air prometteur, bon courage. :oui:
Y a peu de fautes aussi, c'est plutôt bien à ce niveau-là, continue !

Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Vaati the Wind Mage le jeudi 08 mars 2018, 14:32:53
Merci, je vais essayer de m'améliorer! Enfin bref, voilà la suite(je pense également que jais arrêter d'en poster un chapitre par jour):

Chapitre 3: les six dieux et le réveil maudit.

Malgré la remarque légère de Centaku, tout le monde était sous le choc. Le prêtre semblait perdu, et le regard empli de haine ainsi que les larmes qui coulaient sur la joue d'Arélia suffisaient à dire bien plus que des mots: pourquoi lui? Lui même ne comprenait pas. Il lança un regard vers le prêtre, qui enfin se décida à reprendre la situation en main: "Mon fils, tu es l'élu de la Source rouge. En tant que premier éveillé, ta tâche sera de guider les autres, tel un chef bienveillant, quand ils se réveilleront, que ce soit demain ou dans mille ans. A présent, les dieux ne vont pas tarder à descendre afin de t’accueillir, et de te guider si besoin est vers ta première mission. Soit digne de l'Epée que tu tiens, l'une des six armes divines, et que ton courage, ta puissance et ta volonté ne faiblissent jamais!"

A peine avait-il achevé sa phrase qu'une lumière intense se manifesta. Elle engloba toute la cité. La lumière s'intensifia, aveuglant presque l'assemblée. On aurait dit un deuxième soleil brillant dans le ciel. Enfin en descendit une jeune fille. Ses cheveux étaient couleur d'or, ses habits étaient immaculés. Elle portait un collier d'un métal que Centaku ne reconnaissait pas, qui reflétait la lumière. Elle le regarda. Une profonde bienveillance se lisait dans ses yeux. En sa présence, Centaku se sentait protégé. Il savait qui elle était: Luz, déesse de la lumière. Centaku, ainsi que tous les autres, s'agenouillèrent devant cette apparition. Elle fit signe au jeune homme de se lever, lui prit la main, et les deux disparurent.

Centaku se trouvait à présent dans un endroit splendide: une sorte de tribunal. Cinq personnes, toutes très grandes, y siégeaient. Ils savaient qui elles étaient, les divinités. Le tribunal semblait être présidé par un homme, à la couleur de peau mate, et arborant une barbe et de long cheveux rouge: Elichar, dieu du feu. Luz alla prendre place, et enfin la divinité des flammes s'adressa à lui: "Centaku Isei. Tu as été choisi par nous, les dieux, afin de défendre Corterra, et toute la Création du Dragon originel, contre tous les dangers qui la menacerait. Afin de te guider, saches que chacun des six élus sera guidé par un dieu. Dans ton cas, comme tu l'auras sûrement deviné, ce sera Luz. Quoiqu'il en soit, il n'est plus temps de parler. Luz t'expliqueras tout. Mais nous te mettons sur la voie du danger qui menace Corterra, qui s'est réveillé en même temps que toi: un jeun voleur Aézir, a sans le savoir, libéré Azmaël de sa prison. Celui-ci se fait passer pour une simple entité, et manipule probablement Aézir pour arriver jusqu'au temple antique: dans cette endroit, se trouve une statue divine, qu'Azmaël pourrait utiliser pour reprendre un temps une enveloppe charnelle. Si jamais il parvient à retrouver son corps originel, il retrouvera tout son pouvoir. Cela doit à tout prix être évité: sa puissance dépasse de très loin la nôtre, et tu es loin d'être de taille seul. Luz, tu lui expliqueras tout. Navré pour ce discours expéditif, mais tu n'as pas de temps à perdre. Luz, va et guide le!
-Attendez, s'exprima Centaku, j'ai une question! Si vous saviez que quelqu'un pourrait libérer Azmaël, pourquoi avoir créé une statue capable d'héberger son âme?
-Hmm... ta question est pertinente. Tout simplement parce que si durant la bataille, un dieu verrait son corps détruit, il lui faudrait un endroit afin d'héberger son âme, et l'âme d'Azmaël est très proche de celle d'un dieu. Néanmoins, une longue cérémonie serait nécessaire pour qu'il regagne son véritable corps: nous l'avons scellée, cela lui prendrait du temps pour que son âme l'y regagne complètement. A présent va, et sauve Corterra!
-Non, attendez!

Mais à peine eût-t-il prononcé ses mots, qu'il était à présent avec Luz, dans une sort de temple.
"Ceci est un centre d'entraînement, dit la déesse. Il a été créé par les dieux pour t'entraîner, toi et tes futurs camarades! Je suis ta guide, donc parle moi comme à une amie, une confidente. Et surtout parle moi avec respect, sinon mon courroux éternel abattra sur toi et toute ta famille!
-C...compris, balbutia Centaku.
-Ahaha! Non, mais je rigolais hein! Ne t'en fais pas parle moi comme tu veux! De toute façon je peux lire dans tes pensées! Ouh, ce que j'y vois est...surprenant!
-Non attends, je ne te permet pas de...
-C'est pas vrai ça, tu vas tomber dans le panneau à chaque fois? Enfin bref, il est grand temps que je t'explique le fonctionnement de tes nouveaux pouvoirs. Tout d'abord, saches que tu seras aidés dans tes quêtes par les grand prêtres de chaque dieux. Tout comme toi ils sont immortels et ont la jeunesse éternelle!
-Sympa comme bonus.
-N'est ce pas? Enfin bref, chacun d'eux ont une partie du pouvoir de leur dieu. Et surtout, la prêtresse ultime pourra t'être ulile, c'est la prêtresse du Dragon.
-D'ailleurs, il ne voulait pas me dire bonjour lui?
-Le Dragon descend rarement voir les dieux, et presque jamais les mortels. Il ne descend qu'en cas d'extrême urgence. Et si tu n'interviens pas, cela pourrait être le cas...
-Il est si puissant?
-Son âme ne peut rien faire sans un corps, mais avec un corps, n'importe lequel, sa puissance est phénoménale. Encore faut-t-il un réceptacle adéquat... Et si il retrouvait son corps, une véritable apocalypse se déferlerait sur toute la Création. Enfin bref, pour saches que tu peux appeler ton épée où que tu sois! Tiens, essaye!"

Son épée disparut instantanément.
"Mais... tu l'as mise où, se demande Centaku.
-Calme toi, répondit Luz. Concentre ton esprit, et appelle la de toute ton âme!"

Centaku se concentra intensément. Une sorte de paix intérieure l'envahit. Sans y penser, il ouvrit la main. Son épée était là. Il n'arrivait pas à y croire. Devant cette réaction, Luz lui dit:"Ce que tu viens de vivre est le premier pas vers  l'incroyable puissance qui sera tienne. La dernière chose que tu dois maîtriser est l'utilisation de projectile destructeur. Concentre ton âme vers un point de corps, fais abstraction du reste... et tires!"

Centaku s'exécuta. Un projectile rouge fonça vers la voûte céleste. Il se sentait invincible. Luz lui adressa encore la parole:" Le reste, tu l'apprendras en combattant, plus ton expérience en combat sera grande, plus ta puissance le sera aussi. A présent, je dois t'envoyer en repérage: nous ne sommes pas sûr si l'entité qui accompagne Aézir est bien Azmaël. Va à sa rencontre, et détermine, et ses intention, et l'identité de son entité!

Il disparut instantanément. Il était maintenant dans un désert. Il entendit soudainement une voix:"Tu m'entends? C'est encore moi, Luz. Maintenant, tu peux discuter par télépathie avec les dieux, prêtres et bientôt tes compagnons. Enfin bientôt.... bref, devant toi, c'est lui, Aézir! Prends garde, il est armé!
-Eh, toi, lança Centaku en direction d'Aézir!
-Qui est tu, demanda Aézir.
-Je suis un, euh....
-Eh, tu entaches nôtre crédibilité, ET LA TIENNE! N'oublies pas, tu Centaku l'élu, envoyé des dieux!
-Je suis Centaku l'élu, envoyé des dieux!
-M'oui, fin tu peux avoir ta dose d'originalité quand même...
-Et ils ont des doutes sur l'entité qui t'accompagne, serait-t-il possible de la voir?
-Ordelan? Mais alors
-IL TE VEUT DU MAL, dit une voix venue de nulle part.
-Qui est ..."

Ordelan surgit de nulle part. La voix de Luz se fit entendre:" C'est.... c'est lui!
-Ecoute moi, dit Centaku. Cette entité n'est pas bienveillante. C'est Azmaël, le Maître des Démons!
-Que... Aézir semblait perturber.
- Tu souhaites ramené Lyria à la vie? Jamais les dieux ne le feront, je suis le seul capable de la ramener!
-La vie fait parti de la mort, dit Centaku.
-Non! Cette fille était toute ma vie! Jamais je ne renconcerai!
-Tu vois, redis Azmaël. Je suis le seul qui le fera. Alors tue le!

Aézir dégaina deux sabres. Centaku, légèrement perplexe, fit apparaître son épée. Le combat se lança. Aézir frappait avec fureur, mais Centaku parvenait, il ne savait pas pourquoi, à parer tout ses coups. Il finit par lui asséner un coup du plat de la lame sur le ventre. Aézir le fixa, puis il fuya. Centaku venait d'achever son premier combat...


Aézir se retrouva seul avec Azmaël. Il fixait le ciel étoilé. Lyria avait toujours aimé observer les étoiles. Ces longues nuits où il restait allongé sur le sable, collés l'un à l'autre... Il s'adressa à Azmaël:"Pourquoi m'avoir caché ta véritable identité?
-J'avais peur que tu n'acceptes pas le marche, lui répondit Azmaël. Mais tu veux la ramener n'est ce pas? Peu importe qui je suis?
-C'est vrai... Peux tu vraiment la ramener?
-Bien sûr! Mais tu devras m'amener là où je te demande! Si tu ne m'y emmène pas, jamais je ne pourrai la ramener!
-.... C'est d'accord! On se remettra en route demain..
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Chompir le jeudi 08 mars 2018, 17:20:39
Bon on va faire par point :



Bref j'ai peu être été un peu direct et n'ai pas vraiment relevé beaucoup de point positif mais il y en a pas mal. Je te conseil vraiment prendre en compte chaque remarque et de passer plus de temps sur l'écriture relecture, quitte à changer des choses.
En tout cas, l'histoire donne envie et j'ai envie de lire la suite. Bravo. :oui:
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Vaati the Wind Mage le jeudi 08 mars 2018, 19:04:22
En vérité, Luz est très inspirée de Palutena, et je voulais lui donner un air un peu "bonne copine", mais pour les autres je ne peux que te donner raison.
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Achileus le jeudi 08 mars 2018, 20:06:19
Géniale cette histoire ! J'adore. Les raisons :
-Des personnages attachants aux noms bien trouvés
-une histoire épique et passionnante
-Un texte écrit magnifiquement, avec des un très bon niveau de français.
Le seul problème, c'est un rythme narratif un petit peu rapide. Ce n'est pas un concours d'écriture, prends ton temps  ;).
Et aussi, pour les dialogues, essaie de préciser quel personnage parle. Ça permet d'être moins perdu.

J'attends la suite avec impatience ! 
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Vaati the Wind Mage le jeudi 08 mars 2018, 20:55:19
Merci Achileus, ça fait plaisir de savoir que ce que l'on écrit plait!
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Vaati the Wind Mage le lundi 12 mars 2018, 16:50:29
Et voici la suite! Maintenant les chapitres seront plus espacés, généralement ils sortiront le lundi (sauf si une idée de génie me tombe dessus sans prévenir et qu'il faut absolument que je l'écrive maintenant):

Chapitre 4: un entraînement plus intensif


Centaku était à nouveau auprès de Luz dans le centre d'entrainement. Il n'avait pas réalisé auparavant à quel point cet endroit était beau: il était constitué de plusieurs îlots flottants reliés entre eux par des ponts. Le tout était très harmonieux. Luz avait l'air un peu contrariée. Centaku le lui fit remarqué: "Ca? Oh, ce n'est rien. Juste que je me suis fais reprendre par les autres dieux. Il est vrai, je l'avoue, que j'aurais dû t'entraîner plus sérieusement avant de te faire rencontrer Azmaël. Il est vrai qu'on ne sait pas de quoi Aésir serait capable. Même si il est impuissant sans son corps, nous ne devons pas le négliger. Ohj'ai tout raté! Tu sais, je ne suis pas comme les autres: j'aime m'amuser rigoler, et parfois utiliser mes pouvoirs sans vraie bonne raison. Mais maintenant je vais vraiment t'entraîner! Ici, c'est un lieu hors du temps, alors ce sera comme si tu n'étais pas parti longtemps pour tes proches! D'abord on va faire un petit test à chaud: un combat, entre nous!
-Qu... quoi, demanda Centaku.
-Enfin, ce sera tout comme: je vais nous plonger dans une sorte de simulation où nous pourrons nous battre sans souffrir des coups, et sans mourir: allons-y!
-Maintenant? Non, atte..."
Mais il n'eût pas le temps de finir sa phrase. Il "tait à présent dans un espace totalement vide, on ne discernait même pas de sol. Seule Luz lui faisait face, avec une lueur de défit dans l'oeil. Il savait ce qu'il lui restait à faire. Il se mit en garde, Luz en fit de même. Aussitôt, elle disparut. Centaku sentit alors un coup dans son dos, comme Luz 'avait dit, sans douleur. Elle revint face à lui, et il comprit: il était logique que la déesse de la lumière puisse se déplacer à la vitesse de la lumière. Elle se redirigea vers lui, à la même vitesse et lui donna un coup de poing en plein ventre. Elle fit alors apparaître un sceptre, et avec elle projeta Centaku dans les airs. Elle se mit à sa hauteur, et le roua de coups. Enfin, elle le lança au sol, et lui asséna le coup de grâce. Centaku ouvrit les yeux. Il était de nouveau au centre d'entraînement. Luz lui faisait face, un sourire en coin. Visiblement, cette simulation l'avait amusée. Centaku était abasourdi: il n'avait pas pu asséner un seul coup. Luz lui adressa la parole:" Nous continuerons à t'entraîner jusqu'à ce que tu puisses me battre. Je pense que je vais modifier cette dimension qu'est le centre d'entraînement afin que nous n'ayons plus besoin de simulation: ici aussi tu ne ressentiras plus la douleur!
-Attends, lui répondit Centaku. Cela ba prendre une éternité avant que je ne puisse ne serait-ce que te donner un seul coup!
-Certainement!
-Et surtout, j'ai entendu dire qu'Azmaël était plus forts que vous tous réunis...
-.... C'est vrai. Son âme et son corps unis sont d'une puissance incroyable. Il te faudra plusieurs centaines d'années avant d'avoir une expérience suffisante pour le battre à son plein potentiel. Mais si tout se passe bien, jamais ça ne se passera. Dans l'idéal, il faudrait pouvoir le tuer, mais il faudrait qu'il soit dans une enveloppe charnelle, et encore, ça ne serait pas certain... Quoiqu'il en soit, tu dois être exténué, cette journée ne fût pas de tout repos pour toi! Allez, vas te reposer!"

Il rejoint son îlot. Une petite rivière y passait, pour y tomber en cascade dans le vide. Sa cabane contenait un lit, et une petite table de chevet. Un symbole dont Centaku ne connaissait pas la signification ornait la devanture de la cabane. Il y entra, et se reposa sur le lit. Demain serait une longue journée.
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: stefbad le jeudi 15 mars 2018, 17:13:28
Hello ! Ça fait un moment que je souhaitais faire ma petite critique de ta création, mais j'ai enfin trouvé l'inspiration ^^
 Ton histoire est vraiment très intéressante, je trouve. Même si, personnellement, j'adore les univers complexe, je trouve tout de même plus objectivement que ce que tu fais mérite continuation... et approfondissement. En effet, je trouve que tu survole un peu ton univers et tu cherches à prioriser l'action, ce qui n'est pas un mal attention, sur le reste du Worldbuilding et cela précipite trop à mon goût les actions. Comme je crois qu'on te l'a déjà dis, n'hésite pas à ralentir la cadence, le lecteur ne s'en trouvera pas ennuyé ! Je suis très curieux de connaître plus de choses sur ce monde que tu nous présentes et sur la personnalité des personnages peu profonde et parfois caricaturale je trouve, et il n'y a pas de meilleure façon de le faire que de faire parler tes personnages en combattant, comme le font tous les mangas, ou durant les temps mort ^^
 Ensuite, je trouve que tu n'explique pas bien pourquoi les dieux ne feraient rien dans cette guerre, car on l'a bien compris, pendant que l'Elu et ses amis fairont disparaître le démon du monde, les Dieux feront d'autres choses qui n'ont rien à voi, peut-être regarder le combat. Cela pose donc le problème de pourquoi les dieux n'interviendraient pas ? Peut-être qu'ils auront un rôle à la fin, je ne peux pas savoir, mais si ils n'en auront pas, il faudrait que tu nous le dise, voire même dire pourquoi (et il peut il y avoir une révélation majeure à ce moment-là). Essaye donc de voir selon l'histoire que tu souhaite raconter comment éviter cette incohérence.
 En bref, il faut absolument que tu travaille tes personnage et ton monde au travers de l'écrit afin de leur donner une profondeur et de les rendre ainsi plus intéressant encore. Continue ton écrit, j'ai hâte de voir la suite ^^
Titre: Les histoires de Vaati (ou l'inspiration pour le nom)
Posté par: Vaati the Wind Mage le lundi 19 mars 2018, 22:16:47
Et voilà un nouveau chapitre, même deux! (bon, 1,5)! J'ai essayé de tenir compte de toutes les critiques, et certaines incohérences seront expliquées plus tard. Bref, le voici:



Chapitre 5: le Roi Sevus et la rencontre des alliés


Centaku ne savait pas depuis combien de temps il s’entraînait. Une heure? Un jour? Une semaine? Un an? Dix? Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, c'était terminé. Il avait lié un lien très fort avec Luz, pas un lien d'amour, mais un lien de profonde amitié. Ils étaient assis et regardaient le ciel, discutaient de tout et de rien. Les arbres qui les entouraient penchaient leurs feuilles vers le sol, comme les larmes de l'au revoir qui coulent. Ils savaient qu'ils allaient se revoir, souvent même, mais cette relation comparable à celle d'un maître envers son élève, elle, était bien terminée. Cette mélancolie se mêlait à une sorte de bonheur. Luz se remémorait leur première rencontre:
"Je me souviens que parfois, les dieux avaient certains doutes: un ado rebelle pour protéger Corterra, et l'univers!
-Oh tu sais, j'étais pas vraiment rebelle, ajouta Centaku. C'était plus une image que je voulais donner, mais franchement, ce n'est pas comme si j'y avais mis beaucoup de soins. Mes proches savent que ce n'est pas vraiment moi! D'ailleurs je suppose que je vais les revoir, n'est ce pas?
-Oui! Tu es prêt à présent...Mais, je pense que je ne t'ai rien appris, ce que tu apprendras, c'est surtout par l'expérience. Je t'ai appris la théorie, un peu de technique, mais la vraie pratique, le vrai combat à mort, tu n'en connais rien. J'ai un peu peur pour toi, mais... je sais que tu t'en sortiras!
-Merci! Mais, tu sais, je ne suis pas un meurtrier: jamais je ne tuerai un adversaire."

Luz le regarda. Dans son regard, une pointe de regret: elle savait cette promesse éphémère, et il faudrait sûrement bien peu de temps avant qu'elle ne s'efface. Au lieu d'en faire la réflexion, elle préfére ajouter:"Tu es prêt à présent, on peut s'en aller. D'autres dieux, d'autres éveillés fouleront ce lieux dans lequel tu t'es entraîné d'arrache pied, et noueront une relation à la fois semblable et totalement différente de la nôtre. A présent, retournes voire les tiens. Je serai toujours avec toi, et te suivrai à chacune de tes étapes!
-Allez, on y retourne!
-Je serai avec toi!"

Centaku se leva, ferma les yeux. Une sorte de cercle de lumière se trouvait derrière lui. Il s'y approcha, regarda Luz, lui fit un signe de la main, et marcha dans le cercle. Pendant qu'il allait ailleurs, il se rappelait son entraînement. Il avait appris à lancer une sorte d'énergie, se battre contre une déesse. Mais le reste, il n'en savait rien. Enfin, il se retrouvait devant le prêtre, et les autres concurrents,et Arélia pleurait toujours dans son coin. Il avait l'impression de n'être parti qu'un heure, et il semblait n'être parti que quelques secondes, tout au plus. Le prêtre le prit par la main, lui parla: "Alors, mon... messire, que s'est-t-il passé?
-M... messire, lui demanda Centaku.
-A présent, vous êtes l'Elu, l'envoyé des dieux, nous te devons tous un respect et une gratitude éternelle, que nous transmettrons à nos descendants, et que eux même transmettront à leurs descendants: tu es nôtre héros!"

C'est sur cette fin de phrase que toute la petite assemblée s'agenouilla devant Centaku. Arélia le fixa, le regard plein de larmes. Elle préféra partir, dans l'indifférence la plus totale, et sous le regard impuissant de Centaku. Enfin le prêtre le guida, et l'informa qu'il devait maintenant rendre visite à une personne de la plus haute importance: sa Majesté, le roi Sevus. Centaku devait donc se rendre au palais de Capistia, la capitale d'Arcandia. Sur son chemin, son regard s'attarda sur les maisons à colombages, les roues sales, les mendiants et parfois même des adultes à peine plus vieux que lui, seuls, dans la saleté et subissant le mépris des passants. Enfin, il se retrouva devant le palais, et les gardes remarquèrent sa couleur de cheveux inhabituelle, et l'épée qu'il portait à la main. Il s'agenouillèrent et le laissèrent passer. Le palais était d'un blanc immaculé, on y entrait par un pont en bois, et une cour débouchait sur trois couloirs: les appartements royaux, ceux du personnel, et vers les salles d'audience, de banquet, ainsi que la chapelle et l'amphithéâtre de la cour. Centaku se rendit donc à la salle d'audience. La salle était emplie de colonnes, et un long tapis rouge bordé d'or menait jusqu'au trône du roi. Les mûrs étaient décorés des portraits des anciens rois, et au dessus de l'immense trône d'or incrusté de rubis du roi, se trouvait le tableau du roi actuel, en l’occurrence Sevus. Sevus, avec sa barbe noire et ses cheveux descendants jusqu'aux épaules, Sevus et son air impérieux et orgueilleux, Sevus et son regard à la fois sévère, mélancolique, et vide de tout respect. Il tenait à la main son sceptre, et portait la couronne. Il apostropha Centaku: 'Dis moi, jeune homme. Ne devrais-tu pas être à..."
Il remarque son épée. Son expression changea soudainement. Il fixa alors Centaku. Une certaine crainte se lisait dans ses yeux. Il lui parla soudainement avec beaucoup plus de respect: "Quel joie que le premier éveillé soit dans mon royaume! Navré messire de vous avoir pris pour un simple roturier, voire pire, un simple prolétaire! Je vous prie d'excuser cet égard, et de me faire part de tout vôtre respect ainsi que de vôtre affection!
-Je... je vous... pardonne.
-Bien! Je suppose qu'à présent, Arcandia peut compter sur un allié de choix, ce beau et magnifique pays a bien besoin d'aide! Tout l'argent du royaume doit bien passer à la conquête militaire, il ne faut pas laisser les ennemis empiéter sur nôtre territoire, et c'est pourquoi...
-Sauf vôtre respect, vôtre Majesté ne ferait-t-elle pas de d'abord nourrir son peuple au lieu de le laisser crever de faim?"

Le regard de Sevus changea. Il fixa Centaku d'un oeil mauvais, et lui lança avec mépris:"Je crois qu'il est temps de mettre fin à cette entrevue. J'ai beaucoup à faire, et je suppose qu'il en est de même pour vous!
-Je souhaite à sa Majesté de passer une agréable journée!
-A vous aussi!"

Centaku quitta le palais un sourire en coin. A présent, il alla voire sa mère, et se rendit directement chez lui, sans même y penser. Il poussa la porte, entra chez lui. Il se sentait bien chez lui. Il entendit les pas de sa mère qui se dirigeaient vers lui. Elle se rendit devant lui, et lui dit:"Alors, c'est toi l'E... Oh par tous les dieux!"

Elle se précipita vers lui, et le serra si fort contre elle qu'elle faillit l'étouffer. Il lui demanda:"Alors Maman, tu es enfin fière de moi?
-Centaku, lui répondit-t-elle, je n'ai jamais eu besoin de ça pour être fière de toi ou de ton frère! Vous êtes ce que j'ai de plus cher au monde, et je vous aime plus que tout! Oh, Amos sera si content!
-Oui, j'ai hâte de voire sa réaction!
-Oh Centaku... Je suis si heureuse! Promets moi que même avec tes responsabilités, tu penseras à aller voire ton petit frère et ta vieille mère!
-Jamais je ne vous oublierai!"

Amos rentra quelques heures plus tard. Le petit garçon sauta dans les bras de son frère, et le couvrit de baisers et de câlins: "T'es le meilleur frère du monde! C'est toi qui va sauver le monde et qui nous protégera tout le monde!
-Ca, je te le promet!"

Il firent une petite fête: juste les plus proches amis, dont bien sûr son meilleur ami, Najimi: c'était comme un frère pour Centaku, et c'était l"une des personnes qu'il tenait absolument à tenir au courant:"Alors, ça fait quoi d'être l'Elu, lui demanda-t-il.
-Si tu savais, j'ai passé probablement une infinité de temps à m'entraîner, avec Luz... Et pourtant, je n'ai même pas l'impression d'être parti!
-En tout cas, je suis hyper content pour toi, et puis c'est pas tout le monde qui peut se vanter d'avoir un ami élu des dieux!"

Une fois la fête terminée, Centaku se promena un peu au hasard dans la ville, quand il rencontra une mendiante. Son corps était couvert de bleus, de coups de fouet, et des larmes coulaient de ses yeux. C'était Arélia.
" Arélia? Je... je, balbutia-t-il.
-Toi, lui répondit-t-elle. Tu viens me narguer, c'est ça? REGARDE OU J'EN SUIS A CAUSE DE TOI! Mon père m'a exclue du clan familial,et il m'a.... il m'a..."

Elle observa les bleus qui couvraient son corps, puis elle leva les yeux vers Centaku, et lui dit: "Vas t'en. Tu étais le pire choix, et c'est par ta faute que j'en suis là!"

Troublé, Centaku rentra chez lui. Le soir, dans son lit, il pleura, la culpabilité lui faisant l'effet d'un coup de poignard. Le lendemain, il quitta sa famille, ses amis, et se fit téléporter par Luz dans l'Eglise de la Création, l'église où le Dragon était vénéré, et protégée par la prêtresse ultime, Dea. Ce fût la première choisie, comme les élus et les autres prêtresses et prêtres à dix sept ans. Des cheveux roses parcouraient sa nuque, et elle était habillée de vêtements dorés, tenant dans la main un sceptre orné d'une sphère. Elle lui présenta les autres prêtres, immortels eux aussi. Enfin, elle lui présenta l'homme encapuchonné qui se tenait dans un coin à l'écart:
"Maintenant que je t'ai présenté tout le monde, voici Prudens: ce magicien expérimenté tee sera d'une aide précieuse!
-Enfin, cette pose mystérieuse commençait à me donner une crampe!"
L'homme, la cinquantaine,possédait une barbe grisonnante, tout comme ses cheveux, et était habillé d'habits modeste. Une aura mystérieuse en émanait. Il s'adressa à Centaku: Je suis Prudens, reconnu comme le plus grand magicien de tous les temps, et j'ai tant prouvé ma valeur que les dieux m'ont accordé le statut de sous divinité ainsi que l'immortalité. Mais tous cela est très surfait, et je reste à ton service! Je ferai mon maximum pour t'aider!"

Une fois les présentations faîtes, Centaku se remit en route: Aésir avait vraisemblablement trouvé le moyen d'empêcher Luz d'amener Centaku jusqu'à lui: c'était donc une traque qui se lançait.



Attention: le chapitre qui suit est très court car il ne sert qu'à introduire un nouvel ennemi.


Chapitre 6: Les succubes

L'homme observait le ciel avec mélancolie. Les années ont faits de lui un homme solide, et seul son ancienne compagne, emportée il y a peu, lui manquait. Pourtant c'était bien elle qui se tenait dans l'embrasure de la porte, et qui allait le rejoindre dans sa couche: ils étaient sur le lit, ne faisant qu'un  avec l'autre. Et soudain il vit son ombre: celle d'une femme totalement différente, pourvue d'ailes et de cornes. Il leva les yeux, et c'était bien cette vision cauchemardesque qu'il vit: une femme magnifique mais démoniaque, et surtout pas la sienne. Il se sentit tout d'un coup comme vide, et l'instant d'après il était mort, et seul un squelette calciné gisait sur le lit. Rassasiée de cette âme, la succube s'envola semer la terreur dans la ville, avec deux de ses consœurs et leur reine toute puissante.
Oui, prends garde Capistia: les succubes et leur tyrannique reine, maîtresse des Enfers et amante d'Azmaël, un des sept grands démons, Pulchra, arrivent, semant la mort et la désolation sur leur passage, et voulant étendre leur domination sur toi!
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 28 mars 2018, 16:10:17
Chapitre 7: La faille.

Il faisait nuit, et il pleuvait. Une sorte de tristesse se dégageait de l'endroit vers lequel marchait Centaku. Plus il se rapprochait de sa destination, plus la mort semblait présente. Luz l'avait prévenu qu'avant qu'il ne retrouve une enveloppe charnelle, Azmaël voudrait probablement faire resurgir des démons. Le sceau qui maintenait le peuple démoniaque aux Enfers devait à tout prix être maintenu, et Azmaël avait, par un moyen inconnu, réussi à empêcher Luz de se téléporter vers lui ou Aézir: cela ne présageait rien de bon. Centaku se trouvait en face du sceau à présent. Un immense cercle de pierre, portant les signes de tous les dieux. Une flamme dorée brûlait sur un socle placé au Nord du cercle de pierre. Cet endroit était perdu au milieu de nulle part, et un sortilège lui avait été jeté, de sorte que seuls ceux qui avaient connaissance de cet endroit puissent y accéder. Or, Aézir était placé sur le centre du cercle, et était dans une sorte de transe. Il n'y avait aucune trace d'Azmaël. Centaku observait le jeune homme, caché derrière des arbres. Il observa le voleur en tentant de savoir ce qu'il faisait. Les  longs cheveux sombres d'Aézirl volait au vent, quand celui-ci tomba à genoux, avant de se relever, l'air... différent. Luz avertit Centaku: "Fais attention. Quelque chose semble différent chez lui. Pour l'instant, il est impossible qu'il t'es remarqué.
-Bien sûr que je l'ai remarqué, dit une voix familière.
- Azmaël, dit Luz, légèrement perplexe. Mais comment...
-Ma chère petite déesse, tu sais comme moi que rien n'est jamais figé. Tu connais très bien ta petite malédiction n'est ce pas?
-Tu... c'est impossible pas dans cet état!
-Tout change, je te l'ai dit! Et la faiblesse de mon âme ne sera bientôt plus!"

Aézir se retourna. Ses yeux étaient noirs. Il était possédé.
"Alors mon garçon, c'est toi le Premier? Je me serais attendu à un meilleur accueil après cinq cents ans d'attente!
-J'ai passé un temps immense à m'entraîner, voulut rétorquer Centaku, et tu ne feras pas le...
-Tatata. Arrêtes d'être prétentieux, ça te va mal au teint. Avoir un corps après tant et tant d'années, cela me fait un bien fou! Bien sûr, c'est très éphémère, et je ne vais quand même pas gâché toute mon énergie à te combattre, surtout que cela m'a pris un temps fou pour m'associer complètement avec ce corps, ce  n'est pas comme si le temps était suffisant pour accomplir ce pourquoi je suis venu ici et te montrer comme tu es misérable. Donc, si tu permets..."

Une sphère noire jaillit du bras d'Aézir et se dirigea à une vitesse folle vers Centaku, qui fût projeté quelques mètres plus loin. Le voleur possédé s'éleva dans les airs, et concentra intensémment toute son énergie. La Flamme Dorée commença doucement à s'atténuer. Une faille apparut d'un coup, et en sortit trois silhouettes féminines et ailées. Azmaël se concentra plus encore. Le vent s'arrêta alors de souffler. La faille devint plus grande, et en jaillit une dernière silhouette. Centaku remarqua, lorsqu'elle passa au dessus de lui, qu'elle était habillée d'or, et les autres de cuir.

Il entendit alors Luz pousser un léger gémissement: "Que t'arrives-t-il, lui demanda-t-il.
-Deux choses: la première, la dernière silhouette appartient à un être d'une noirceur et d'une puissance incroyables. Et.... et..
-Et quoi?
-J'ai entendu... comme des millions de plaintes, une grande tristesse, mais pourtant, c'est impossible, nous n'avons pas pu faire d'erreur en... en...
-En quoi?
-En enfermant tous les démons aux Enfers, sans distinguer ceux qui peut être ne le méritaient pas...
-Qu'est ce que...
-Ne nous juge pas je t'en prie! Nous l'avons faits pour la sécurité de la Création complète! Tu n'as pas idée..."

Un cri les coupa dans leur discussion. Le corps d'Aézir semblait se tordre de douleur. Soudainement, il retomba sur le sol, et Azmaël en fût éjecté. Il n'était de nouveau plus qu'une âme. Il parla avec Aézir, qui se dirigea vers Centaku. Centaku se releva, et fit face à ce qui devait être son futur adversaire. Aézir dégaina ses deux sabres, puis se jeta sur Centaku. Tout en paradant ses attaques, Centaku tenta de le raisonner:
"Je t'en prie arrête! Tu ne vois pas ce que tu fais!
-Tais toi! TAIS TOI!"

Il avait mis une telle violence dans ses coups en prononçant ces mots que Centaku fût glissa de quelques mètres.
"Tu ne sais pas ce que ça fait n'est ce pas, lui dit Aézir. Tu ne sais pas ce que ça fait de perdre sa raison de vivre. Toi tu n'as perdu qu'un père après tout...
-Comment le sais tu?
-Azmaël lit en toi comme dans un livre ouvert, quand il m'a possédé, j'ai eu le droit d'accéder à quelques informations sur toi. Toi au moins, tu sais que ton père est toujours en vie.  Lyria.... c'était la seule fille de mon village perdu qui restait seule. Alors un jour, je lui ai parlé. Et dès ces premiers mots,j'ai su qu'elle était mon âme seule. Jamais je n'ai connu plus de bonheur que durant les années que j'ai passé avec elle. Et un jour, elle fût emporté par la maladie. Tu sais ce qu'on dit de la maladie n'est ce pas?
-Comment ça?
-C'est... c'est la voie des Dieux qui mène vers la mort. Et c'est pourquoi personne ne l'a soigné. Et un jour je me suis réveillé, et à mes côtés il n'y avait plus qu'un corps. Alors donne moi une seule bonne raison pour laquelle je ne devrais pas profiter de cette occasion, et me venger des Dieux, et des superstitions qu'ils ont instaurés?"

Des larmes coulaient sur ses joues.  Il se rua vers Centaku avec la rage d'une bête sauvage, et réussi même à lui entailler la joue. Finalement, Centaku finit par lui asséner un coup au bas ventre, qui saignât abondamment. Aézir porta sa main au ventre. Centaku tendit son épée vers lui. Quand tout d'un coup, Azmaël jaillit, et projeta une sorte de sphère entourée de flammes noires vers Centaku, qui s'évanouit.

Il se réveilla aux côtés de Luz. Elle le regardait de la même manière qu'une mère regarde son enfant pendant qu'elle le soigne. Une lueur de gentillesse brillait dans ses yeux, entachée par une inquiétude manifeste. Elle lui dit alors.

"Je sais que nous avons faits des erreurs, mais ne nous juge pas trop sévèrement. En ce moment, Capistia est attaquée par les succubes que tu as vu s'échapper, mais avant que tu y ailles, il faut que... il faut que je t'avoue quelque chose..."
Titre: L'univers Vaati
Posté par: stefbad le mercredi 28 mars 2018, 22:21:02
Il n'y avait aucune trace d'Azmaël. Centaku observait le jeune homme, caché derrière des arbres. Il observa le voleur en tentant de savoir ce qu'il faisait. Les  longs cheveux sombres d'Azmaël volaient au vent,

 Humm.....



 Belle avancée ! Désormais tu prends plus le temps pour raconter l'action, ce qui est une très bonne chose ! Grâce à ça, l'histoire est plus agréable à lire. J'espère que tu continueras sur cette lancée comme c'est ainsi que tu deviendra encore meilleur à l'écrit. L'histoire est désormais mieux explorée, je trouve, mais il reste (éternellement) des choses à rectifier (d'ailleurs, je ne l'avais pas vu, mais magnifique originalité pour le nom de Arélia ^^)

"Je me souviens que parfois, les dieux avaient certains doutes: un ado rebelle pour protéger Corterra, et l'univers!
-Oh tu sais, j'étais pas vraiment rebelle, ajouta Centaku. C'était plus une image que je voulais donner, mais franchement, ce n'est pas comme si j'y avais mis beaucoup de soins. Mes proches savent que ce n'est pas vraiment moi!

 Je trouve que tu aurais pu le dire moins franchement. Comme ça, je trouve que ça perd en crédibilité comme le nom du stéréotype est donné dans le texte, ce qui est quelque chose à ne pas faire, c'est, je trouve, dérangeant. Plus sur le stéréotype lui-même, je pense qu'il aurait été intéressant de faire de Centaku un vrai "Ado Rebelle" mais après son entraînement, il a mûri et a perdu ce trait de caractère pour devenir quelqu'un de plus adulte, ce qui, à mon avis, est logique et cela permettra de rendre le personnage plus humain grâce à son évolution.

Chapitre 6: Les succubes

L'homme observait le ciel avec mélancolie. Les années ont faits de lui un homme solide, et seul son ancienne compagne, emportée il y a peu, lui manquait. Pourtant c'était bien elle qui se tenait dans l'embrasure de la porte, et qui allait le rejoindre dans sa couche: ils étaient sur le lit, ne faisant qu'un  avec l'autre. Et soudain il vit son ombre: celle d'une femme totalement différente, pourvue d'ailes et de cornes. Il leva les yeux, et c'était bien cette vision cauchemardesque qu'il vit: une femme magnifique mais démoniaque, et surtout pas la sienne. Il se sentit tout d'un coup comme vide, et l'instant d'après il était mort, et seul un squelette calciné gisait sur le lit. Rassasiée de cette âme, la succube s'envola semer la terreur dans la ville, avec deux de ses consœurs et leur reine toute puissante.
Oui, prends garde Capistia: les succubes et leur tyrannique reine, maîtresse des Enfers et amante d'Azmaël, un des sept grands démons, Pulchra, arrivent, semant la mort et la désolation sur leur passage, et voulant étendre leur domination sur toi!

 Je pense que placer ce micro-chapitre là est une mauvaise idée (encore plus avec le gros "Attention" auparavant), je pense que tu aurais du l’insérer dans le vrai chapitre 6 (by the way, t'as écris "Cbapitre" au lieu de "Chapitre")

-Azmaël lit en toi comme dans un livre ouvert, quand il m'a possédé, j'ai eu le droit d'accéder à quelques informations sur toi. Toi au moins, tu sais que ton père est toujours en vie.  Lyria.... c'était la seule fille de mon village perdu qui restait seule. Alors un jour, je lui ai parlé. Et dès ces premiers mots,j'ai su qu'elle était mon âme seule. Jamais je n'ai connu plus de bonheur que durant les années que j'ai passé avec elle. Et un jour, elle fût emporté par la maladie. Tu sais ce qu'on dit de la maladie n'est ce pas?
-Non, je sais ce que tu vas dire, ne le dits pas.
-C'est... c'est la voie des Dieux qui mène vers la mort. Et c'est pourquoi personne ne l'a soigné. Et un jour je me suis réveillé, et à mes côtés il n'y avait plus qu'un corps. Alors donne moi une seule bonne raison pour laquelle je ne devrais pas profiter de cette occasion, et me venger des Dieux, et des superstitions qu'ils ont instaurés?"

 Je ne comprends pas la justification de Aézir. La maladie est naturelle, et il doit le savoir... Peut-être que la maladie est sacrée dans ce monde, comme le suggère ce qu'il a dit : "Tu sais ce qu'on dit de la maladie n'est-ce pas ? [...] C'est la voie des Dieux qui mène vers la mort", mais je pense que tu aurais dû en parler dans la narration, car c'est en écrivant ça que j'ai compris ce que tu souhaitais dire. Et aussi, s'il dit qu'on n'a pas essayé de la soigner, cela implique qu'il y a des personnes qui se font soigner, et donc ne croient pas à cela. Et, par extension, il doit baigner dans cette croyance depuis tout petit, et donc en théorie accepter que son amour s'en aille. Si alors, il n'accepte pas, il y aurait sûrement eu un nombre incroyable de personnes qui auraient protesté contre ceci, et qui auraient sûrement créé des ouvrages pour lutter contre les maladies mortelles. Et aussi, concernant la probable durée de vie de cette croyance, elle doit être faible. En effet, la maladie a toujours provoqué beaucoup de mort dans la population. Si elle n'est pas traitée, les humains de cette terre n'auraient pu vraisemblablement se sédentariser, comme cela engendre une propagation plus élevée de la maladie, et comme elle attaque sans égards à la classe sociale, la pratique se serait arrêtée car elle est trop dangereuse, même si ce sont les dieux qui l'ont imposée, le nombre de pratiques qui ont disparu dans les religions : notamment le jeûne chrétien, qui n'est plus pratiqué car ça peut être dangereux et en plus ça ne convient pas au système actuel de vie. Les religions ne font que d'évoluer selon le monde dans lequel elle vit, qu'importe les mots que le(s) dieu(x) aurai(en)t dit pour le fondement de leur religion. Il faut prendre ça en compte.



 En bref, beaucoup d'amélioration, mais encore du travail à effectuer. L'histoire avance bien mais attention aux incohérences qui pourraient se présenter en aval de l'histoire quand à certaines traditions. J'espère que la suite sera aussi, voire plus brillante que les chapitres qu'on a là ! J'ai hâte de lire la suite !



 Hmm... Une entité qui prends le contrôle d'un hôte pour s'incarner... Qui dispose de pouvoirs OP... Et qui sait lire dans les pensées des gens... ... ... Manque plus qu'il sache lire dans le passé et alors on pourra dire que Azmaël est le frère de Vérantwo ! Cross-Over confirmed !
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mardi 03 avril 2018, 18:13:20
Merci pour ce retour, je vais essayer de continuer à m'améliorer!

Chapitre 8: La Reine des succubes


"Il faut que je t'avoue quelque chose..."

Centaku la fixa quelques secondes avec étonnement. Puis il manifesta sa colère:
"Alors là, j'en ai vraiment ras le bol! Depuis le début, on me dit ce que je dois faire, où je dois aller, et maintenant que je dois vraiment intervenir, tu m'en empêche, alors t'es bien gentille, mais je dois y aller maintenant, pour sauver ce que j'aime!
-... C'est d'accord! Je te guiderai par télépathie! A présent, va vers ta cité, et sauve la!"

Centaku fût instantanément téléporté à Capistia. La cité était dévastée, et quelques corps traînaient ici et là. Centaku était abasourdi. Elles étaient seulement quatre. Un cri le sorti de sa stupeur: c'était Arélia qui avait crié. Aussitôt il se dirigea vers elle. C'est alors qu'il la vit, et qu'est ce qu'elle était belle. Une peau très pâle, des cheveux blonds platines bouclés. Néanmoins, ses ailes reptiliennes et ses cornes formaient un contraste plutôt malsain avec le reste de sa beauté. Sa tenue était plutôt légère, et était constituée d'une sorte de combinaison de cuir, couvrant sa poitrine, une petite partie de son cou et ses jambes. Des trous en forme de losange parsemaient ses jambes et un large trou permettait de voir son ventre. Elle faisait face à un jeune homme qui tenait une épée à la main. Derrière lui se trouvait Arélia, tétanisée.  Le jeune homme n'avait aucune chance. Centaku fonça vers eux, et s'interposa entre la succube et le jeune homme. Il jeta un regard vers eux, et celui-ci prit la main d'Arélia, et le couple s'enfuit en courant. Il eût le temps de remarquer qu'elle semblait mieux se porter. Il fixa alors la succube dans les yeux. Celle-ci se mit à parler:
"Oh, mais que vois-je? Tu es Centaku n'est ce pas? Tu penses vraiment pouvoir me battre?
-Qui est tu, et comment connais tu mon nom?
-Oh, mais ta réputation te précède! Néanmoins, je ne peux pas te tuer de mes mains: ma Reine désire te tuer de Ses mains, et je ne peux lui désobéir, alors suis moi! Elle est au palais!
-Si elle est au palais, où est nôtre cher roi?
-Vôtre roi a fui dès qu'on lui a rapporté l'invasion! Ah, au fait, j'ai oublié de préciser qu'elle a un otage! Un jeune garçon, qui lui rappelait son amant, un enfant qu'elle a changé en adolescent... Amos je crois!
-Qu'est ce que tu as dit?
-Oh, une connaissance? Pour le revoir, il faudra que tu la combattes! Et que tu gagnes!"

Centaku suivit donc la succube. Une rage incroyable le consumait de l'intérieur, et il était certain que dès qu'il verrait cette chère reine, elle n'en aurait plus pour longtemps à vivre. Il entra donc dans le palais. Dans le vestibule, se trouvaient deux autres succubes. Il s'avança vers la salle d'audience sous leurs regards amusés. Il entra. Au fond, attaché au trône par une chaîne attachée à son cou, se trouvait son frère, transformé en adolescent. Ses cheveux étaient beaucoup plus longs et plus épais... et il était totalement nu. Centaku courut vers lui. Un rayon de lumière éclaira Amos, et aussitôt il reçut des vêtements et redevint un enfant. Sa chaîne avait disparu. Centaku l'enlaça:
"Oh Amos! J'ai eu tellement peur!
-Grand frère! J'ai peur, je veux partir!
-Ca, j'en fais mon affaire, dit Luz qui avait redonné son apparence à Amos et lui avait redonné des vêtements.
-Merci Luz, dit Centaku!"
Et Amos s'éleva dans les airs, avant de disparaître. Centaku s'interrogea alors: "Mais quel monstre pourrait être capable de faire ça à un gosse?
-Tu te poses vraiment la question mon petit, dit une voix venant de derrière le trône."

Surgit alors Pulchra, la reine des succubes. Elle avait de long cheveux rouges, qui tombaient sur ses épaules, cachant un peu sa peau immaculée. Ses lèvres étaient couvertes de rouge à lèvre et ses yeux étaient rouges. Elle semblait avoir la vingtaine. Seuls deux pièces d'armures couvraient, l'une sa poitrine, et l'autre ses hanches. Celles-ci étaient faites en or, et étaient serties de joyaux. Ses ailes semblaient être en soie, et ses cornes ainsi que l'ossature de ses ailes semblaient être en or. Elle lui adressa alors la parole:
"Pas besoin qu'on te dise encore quelque chose du style "oh, mais voilà le premier élu", je suppose que tu as déjà entendu cette phrase un millier de fois n'est ce pas?
-Je suppose que tu es la reine des succubes hein?
-Quel esprit de déduction, je suis stupéfaite! Tu veux une médaille? Quoiqu'il en soit, je me présente: je suis Pulchra, reine des succubes, maîtresse des démons,je suis l'un des sept Grands Démons, et amante de mon cher et doux Azmaël, que tu as sûrement déjà rencontré. D'ailleurs dans quelques années ton frère lui ressemblera un peu! Je suis une femme très ouverte, mais si quelqu'un fait du mal à Azmaël... Alors celui-ci recevra toute ma haine et ma fureur! Apprêtes toi à recevoir la fessée de ta vie!
-Crois moi quand je te dis que tu regretteras chaque parole!
-Oh là là, déstress un peu! C'est ta première foi mon petit? Allez, viens vers moi: je vais te montrer comment on fait quand on est une experte!"

Celle-ci sortit alors un fouet, puis elle se dirigea à toute vitesse vers Centaku. Celui-ci avait beaucoup de mal à se concentrer, sur la combat tant Pulchra avait simplement l'air de s'amuser. On aurait dit qu'elle dansait. Son fouet devenait parfois aussi dûr qu'une épée. Elle-ci n'arrêtait pas de parler:
"Alors mon enfant, c'est tout ce dont tu es capable? Allons, donne moi tout ce que tu as, tu ne voudrais quand même pas que je reste sur ma faim?
-Mais tu vas la fermer?!"

Cette phrase légèrement violente dût accompagnée d'un coup d'épée de la part de Centaku, qui transperça le cœur de la belle. Elle se mit alors à rire. Rire beaucoup même. Beaucoup trop. Elle en avait même les larmes aux yeux.
"Oh mon pauvre chou, dit elle, je ne suis pas vraiment là! Ceci n'est qu'une projection de tout mon pouvoir, un simple échantillon! Je suis bien trop puissante, sans vouloir être prétentieuse! Ce n'était pas trop mal pour une première rencontre, j'attends la prochaine foi avec impatience. A bientôt pour une prochaine rencontre!"

Elle commença alors à disparaître petit à petit. Elle disparut alors complètement. Aussitôt, les autres succubes furent de nouveau scellées en Enfer. Luz le rappela alors à elle:
"Il faut qu'on parle. Je ne t'es pas aidé lors du combat contre Puchra pour une très bonne raison: nous, les dieux, nous sommes maudits.
-Pardon, demanda Centaku.
-Oui, lors du premier combat contre Azmaël, il nous a jeté une malédiction: nous les dieux, nous ne pouvons pas nous approcher de lui ou des Sept Grands Démons, sous peine d'une mort quasi immédiate!
-Oh.
-Oui, je suis sincèrement navrée. Et en ce qui concerne la superstition du peuple d'Aézir, nous ne sommes pas responsables. Celle-ci est née de manière indépendante de nôtre volonté. Maintenant, nous avons assez perdu de temps: c'est à présent l'heure du combat contre Azmaël."
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le lundi 09 avril 2018, 20:38:51
Chapitre 9: Final

Aésir était entré dans le temple il y à peu avec Azmaël. Le corps de sa fiancée flottait au dessus d'eux. Pour la première foi depuis des années, l'espoir brillait dans ses yeux. Le temple était légèrement en ruine. Il était constitué d'un gigantesque dôme, et la salle de pierre était entouré de six statues, chacune représentant un dieu. Au fond, une statue dorée représentait le Dragon. Elle était en or, gigantesque, et faîte en or. Le Dragon ressemblait à un serpent avec des pattes, et une tête semblable à celle d'un lézard. Juste en dessous, se trouvait une statue anthropomorphe, sans visage ou trait distinctif. Azmaël y entra, en disant qu'avant de sauver Lyria, il devait avoir une enveloppe charnelle. Il s'y infiltra donc, avant de dire: "Enfin mon but est accompli... Après cinq cents ans!
-N'oublies pas ta part du marche, lui rappela Aésir. Ma confiance en toi ne durera sûrement pas éternellement!
-Oh, mais je n'ai pas oublié."

A ces mots, Aésir fût projeté dans les air, et vit Lyria disparaître:
"Que.. LÂCHE! TU N'AS JAMAIS ETE EN MESURE DE LA GARDER EN VIE, cria-t-il.
-Bien sûr que je peux ramener un être vivant à la vie, dit Azmaël. Je n'en ai juste pas envie! Lyria est morte, elle ne reviendra jamais, et à présent toi aussi tu vas mourir, et ton existence n'aura pour seul but que de me fournir une enveloppe charnelle avant que je ne retrouve mon véritable corps!"

Pendant qu'il prononçait ses mots, il avait rapproché Aésir, afin de voir tout espoir quitté ses yeux, et de voire les premières larmes couler sur ses joues. Puis il éleva le jeune homme dans les airs, et fabriqua un cocon autour de lui. Aésir fût emprisonné dans ce cocon, et allait y vivre ses derniers instants...

Quelques temps plus tard,Centaku se trouvait devant le temple. Il respira un grand coup, puis fit quelques pas en avant. Tout d'un coup, il entendit une voix derrière lui: "Allons mon garçon, tu auras bien besoin d'aide non?
-Qui est là, dit Centaku.
-On ne reconnaît pas son sauveur? Tu es bien ingrat envers le pauvre Prudens!"

Le mage d'un certain âge l'avait suivi, et comptait l'aider.
"Mon... mon sauveur?
-En effet, dit Luz. J'avais oublié, je suis navrée, mais c'est bien lui qui t'as sauvé après ta défaite contre Aésir et Azmaël. Nous avons, grâce à lui, mis au point une magie pouvant peut être blessé l"âme d'Azmaël.
-Effectivement. C'est pourquoi je te serai sûrement d'un grand secours.
-Bien, dit Centaku. Allons y"

Le duo entra donc dans l'ancien temple. Un immense cocon était accroché au dôme. De derrière en surgit l'âme d'Azmaël.
"Vous ne pouvez plus rien faire, dit-t-il. A présent mon retour est imminent!
-Centaku, chuchota Prudens à l'oreille de l'Elu, distrais le pendant que j'essaierai de l'attaquer, compris?
-Compris!"

Centaku s'avança vers Azmaël, faisant semblant d'essayer de le blesser pendant que Prudens se faufilait derrière lui afin de l'attaquer.
"J'en ai marre de toi, dit le démon."
Aussitôt, une sphère sombre entourée de flammes noires fonça vers Centaku, qu'il évita de justesse. Prudens n'en revenait pas: il était normalement impossible pour une âme de montrer pareil pouvoir. Mais après tout, normalement, il était également impossible normalement de blesser une âme, et pourtant. Prudens venait de blesser Azmaël, à l'aide d'un projectile lumineux. Cette douleur, bien que faible, était incroyable pour Azmaël: c'était le première fois depuis cinq siècles qu'il ressentait la douleur. Il se retourna, effaré vers le magicien qui affichait un sourire satisfait: tout était perdu pour Azmaël. Mais par un coup sournois du destin, c'est exactement à ce moment que le cocon se mit à briller: tout était fini. Azmaël fonça sans demander son reste vers le cocon. Quelques secondes plus tard, en sorti Aésir, légèrement transformé: des petites cornes avaient poussés, et sa peau était devenue immaculée. Néanmoins, était-ce bien Aésir? Non, Aésir était mort. Son âme avait disparu, et c'était à présent Azmaël qui l'habitait. Son regard tyrannique avait remplacé celui lunatique de feu Aésir. Il claqua des doigts, et aussitôt surgit de nulle part un homme, incroyablement grand et musclé, un masque cachant son visage, et une cape déchirée au dos. Il tenait à la main un immense espadon. Juste après son apparition, Azmaël défaillit légèrement. Prudens renseigna Centaku sur la nature de cette chose:
"C'est le Gardien. C'est un homme qui autrefois son âme à Azmaël en échange d'une vie superbe, mais à sa mort il fût transformé en cette chose, et doit à présent servir Azmaël pour l'éternité!
-Exactement, répondit Azmaël. Ceci devrait te retenir vieux mage, pendant que je combattrai Centaku plus loin.
-Vas y Centaku, je me débrouillerai. Vas, et tue le une bonne fois pour toute!"

Centaku rejoignit Azmaël dans la salle qui se trouvait derrière. Tous deux se lancèrent un regard. Aucun bruit ne venait les perturber, s'en était presque terrifiant. La salle était totalement neutre, c'était autrefois là où était entreposé tout le matériel religieux. Puis enfin, le combat commença. Azmaël était très rapide, et ses coups était difficile à parer. Il usait de flammes noires, étrangement semblables à la flamme dorée qui scellait les Enfers. Les coups volaient sans qu'aucun adversaire ne réussissait à toucher l'autre, et le combat commençait à s'éterniser. La sueur perlait sur le front de Centaku, qui commençait à faiblir. Azmaël ne montrait aucun signe de fatigue, ce qui inquiéta grandement Centaku. A peine eût-t-il eu le temps de remarquer ce manque de fatigue qu'il reçut de plein fouet un coup d'épée d'Azmaël, qui entailla légèrement son ventre. Les flammes noires dont étaient imbibée l'épée d'Azmaël semblaient consumer à petit feu le pauvre Centaku. Azmaël s'avança lentement vers sa victime, qui s'approchait à une vitesse incroyable de sa mort certaine. Il approcha son visage du sien, et lui dit en le regardant dans les yeux:
"Mon plus grand plaisir dans cette vie, c'est de voire la lumière disparaître dans les yeux d'un ennemi. Adieu Centaku. Tu as été un adversaire très décevant, je n'ai même pas offert tout le potentiel que m'offrait ce corps!"

Il s'éloigna, éleva son épée dans les airs. Elle allait s'abattre d'une seconde à l'autre sur le cœur de Centaku, qui voyait son existence défiler. Elle s'abattait, vite, trop vite. Centaku allait mourir. Elle allait toucher son cœur, elle touchait presque la peau de Centaku.  Centaku touchait à son heure dernière. Quand tout à coup Prudens, qui avait réussi à battre le Gardien, projeta un de ses projectiles vers Azmaël, qui fût projeté un peu plus loin. Son âme quitta le corps d'Aésir, qui gisait inerte sur le sol, et qui avait retrouvé son apparence normal. Les flammes noires avaient cessé de consumer Centaku. Grâce à sa magie, Prudens commença à détruire Azmaël, qui disparaissait petit à petit de ce monde. Mais un espadon faillit s'abattre sur le magicien: le Gardien n'était pas mort,et rugissait de rage du mal que Prudens avait failli faire à son maître. Cette esquive qui déconcentra Prudens laissa le temps à Azmaël de fuir, très loin. Prudens, afin d'être débarrassé de nouveau de ce monstre inhumain, concentra toutes ses forces afin de le sceller en Enfer. Les deux regardèrent alors au loin, là où Azmaël avait fui.
"A mon avis on n'entendra pas parler de lui avant un certain temps, le temps qu'il récupère de l'énergie. Tu n'as pas trop mal combattu!
-Vous voulez rire, rétorqua le jeune homme. J'ai été pitoyable, je n'ai même pas réussi à lui asséner.. Un seul coup,.. Argh!
-Pour un premier combat contre le Maître des Ténèbres, ce n'est pas si mal! Oh, et ne t'inquiètes pas pour ça! La douleur disparaîtra, je vais t'amener chez Neïra, elle saura te soigner. En tout cas, vu ta performance, je ne m'inquiète pas du tout pour l'avenir de nôtre univers: j'ai confiance en toi!"


Quelques jours plus tard:

Centaku se reposait paisiblement dans le domaine de Neïra, la déesse de la nature. Sa gentillesse n'avait d'égale que sa douceur. Le domaine était un lieu exeptionellement beau, rempli de rivières, d'arbres et d'animaux dociles. Neïra s'avança doucement vers lui:

"Euh...... Centaku, navrée de te déranger pendant ta convalescence. Mais j'ai une nouvelle à t'annoncer!
-Oh, ce n'est rien, vas-y dis moi tout!
-Ne voudrais tu pas un peu de ces petits gâteaux avant? Je les ai faits moi même!
-Allons tu, passes toujours du coq à l'âne! Bon je goûte, mais seulement parce que tu fais toujours des trucs délicieux! Alors, cette nouvelle?
-Eh bien, à l'instant même, à la Source Violette, une jeune fille s'est éveillée."


                          Fin de l'Arc 1.


                                                                                                                                                                                       
Voilà, c'est tout pour cet Arc. Je pense qu'ils feront tous à peu près cette taille, et qu'il y en aura à peu près 6 pour cette fiction. Néanmoins, j'écrirais probablement quelques one shot ou des fan fics beaucoups plus courtes qu'un arc entier entre chacun d'entre eux. Merci pour vos retours, j'espère que je vais continuer de progresser!
Titre: L'univers Vaati
Posté par: stefbad le lundi 09 avril 2018, 22:12:11
 C'est un type de fin bien caractéristiques des livres de Fantasy en plusieurs tomes ^^ Mais je pense que tu n'aurais pas dû dire si franchement "Fin de l'Arc 1", ça fait assez innaturel. Tu aurais dû plutôt mettre une phrase d'accroche à la fin, car cette froide annotation ne fait pas un très bon effet, je trouve. Tu aurais dû mettre quelque chose comme :

Citation de: Phrase d'accroche
Centaku fut étonné d'apprendre cette nouvelle, mais finalement le véritable étonnement venait de à quel point elle arrivait tardivement. La revanche contre Azmaël est en route.

 Ou quelque chose dans le genre. En tout cas, je pense que les arcs, c'est plutôt les fans qui font ce travail. Enfin, si tu veux officiellement introduire cette notion, je pense qu'il faudrait le faire un peu moins formellement, car ainsi, ça fait assez étrange. Dernière annotation, lorsque tu as mit "Quelques jours plus tard:", je trouve que tu aurais pu de même l'introduire de manière un peu moins dure. Voici un exemple :

Citation de: Quelques jours plus tard...
Quelques jours passèrent, pendant lesquels Centaku se reposa paisiblement dans le domaine de Neïra, déesse de la nature.

 Sinon, l'histoire avance bien ! Je me demandais pendant que j'étais en train de lire si dans le prochain arc tu comptais introduire le prochain élu, car je t'ai trouvé assez silencieux sur ce point au long de la fic (cf. premier exemple de phrase), mais enfin on en entends parler ! Prends garde par contre à ne pas trop être régulier, car comme tu as dis au tout début, je le rappelle, que les élus peuvent venir de n'importe quel temps (ce qui pose d'ailleurs des problèmes de consistance temporelle, à moins que tu joue avec les univers parallèles, et comment il y a des univers parallèles selon le temps... passons, c'est de la fantasy tout de même ^^), alors il me semble logique qu'ils viennent de façon irrégulière. Aussi, petite remarque stylistique, ne jamais mettre des parties du texte tout en capitales, sauf si c'est une part de la description (et encore...), c'est le grand dam des écrivains ^^

 Sinon, question conseils pour la prochaine partie (attention, des conseils pour l'écriture, sortez les chiens !), je pense qu'il serait très intéressant de prendre le point de vue de quelqu'un d'autre, le nouvel élu par exemple, et donc tes arcs pourraient représenter les différents point de vue. Je pense qu'il serait intéressant de voir comment la jeune fille réagira face à Centaku, déjà vétéran de quelques batailles, et comment les relations se construiront (ce que j'espère n'être pas facile, ce sera plus intéressant ^^), et je pense aussi que ce sera l'occasion de mieux explorer Centaku par rapport à l'extérieur, car personne n'est pareil avec des amis qu'avec des inconnus. C'est humainement impossible. Aussi, je pense qu'il serait intéressant d'ajouter des non élus dans l'équipe, parfois en membres permanents ou en simple guests qui viennent de temps en temps. Je sais, c'est cliché, mais la base de la fantasy ce n'est pas des clichés ? Bref, j'ai hâte de savoir comment tu vas continuer ton histoire, car ça avance bien, la suite promet d'être intéressante comme on entre dans les péripéties ^^

Et d'ailleurs, mais Azmaël est vraiment le frère de Vérantwo ! C'est pas possible ! Ils se ressemble trop, je ne serait pas étonné de voir ce dernier surgir (ce serait d'ailleurs amusant tant que j'y pense ^^)
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mardi 10 avril 2018, 17:15:22
Merci pour ce retour Stefbad. Sinon pour la notion d'Arc, j'aurais peut être dû mettre chapitre mais bon... Sinon, je pensais commencer l'arc après que Centaku et la jeune fille se soient cotoyer depuis deux mois environ, donc je pense que je vais revoir ça. Néanmoins je voulais vraiment faire de Centaku le personnage principal de tous les arcs, donc je ne sais pas si j'ai vraiment envie de changer de point de vue, mais j'essaierai sûrement. Sinon pour Verantwo, c'était tellement pas voulu que lorsque j'ai remarqué je me suis posé quelques questions  :^^':
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Linkonod le mercredi 11 avril 2018, 13:50:16
Un arc de terminé, déjà ! C'est cool de voir que tu avance à n bon rythme !  ;D
Je n'ai pas commenté tous tes chapitres, mais je lis bien tout. ^^ L'univers se développe petit à petit, c'est intéressant d'en apprendre un peu plus à chaque partie. J'espère que tu vas continuer sur ce point dans les prochains arcs ! Même si je m'en doute bien.
Je trouve que tu vas un peu vite, parfois, quand même. Les actions fusent, ce serait pas mal de s'arrêter quelques fois pour décrire un peu plus la situation ou les pensées de Centaku.

Sinon, effectivement, c'est curieux que le nouvel élu arrive si tôt. Mais bon, je ne suis pas l'écrivain, je ne connais pas toutes les ficelles... :niak: Je verrais bien ce que ça donne...
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le dimanche 15 avril 2018, 14:46:49
Effectivement j'ai un petit problème pour ce qui est de dosé l'action. Et par contre, je compte pas me lancer dans des univers parallèles pour cette fic là. Bref, je commence un nouvel arc, finalement je compte terminer cette fic là avant de me lancer dans autre chose:

Arc 2: Unification

Chapitre 1: Un duo dévastateur.


"Bon, tu te souviens du plan n'est ce pas?
-Quel plan?
-On le frappe tel les bourrins que nous sommes jusqu'à ce qu'il meurt.
-Spontané, facile à retenir... J'aime, j'aime beaucoup."

Deux personnes encapuchonnées se trouvaient dans la ville déserte de R'lyeh, surnommée depuis peu R'lyeh la morte. En effet, depuis quelques mois, un fléau s'était abattu sur la ville: Love, le dévoreur, s'acharnait sur elle. Cette créature était à la base un gardien censé protéger la ville, mais il y à peu, les habitants avaient oublié son offrande mensuelle. Il avait donc entrepris de détruire la cité. Centaku et sa coéquipière devaient donc l'annihiler.

Cela faisait deux mois que Asoa avait acquit ses pouvoirs. Ses cheveux mi longs et bouclés étaient devenus violets, et qu'elle avait reçu son espadon. Un fort lien s'était créé entre eux deux, et Aso, comme elle se faisait surnommée, était devenue une de ses meilleures amies. Néanmoins, elle ne pensait parfois qu'à s'amuser, et malgré la simplicité du plan, il était important qu'elle reste concentrée, donc il s'inquiétait un peu pour elle.

" Ph'nglui mglw'nafh Love R'lyeh wgah'nagl fhtagn
-Tu as compris quelque chose, dit Aso.
-Pas le moindre mot, répondit Centaku. Mais il sera là d'une seconde à l'autre.
-Avant qu'on meurt je voudrais t'avouer un truc...
-Quoi donc?
-Eh bien... Tes cheveux coupés courts ça ne te va pas du tout!
-Eh bien je ne les couperai plus.
-Tu es au courant qu'on peut vivre éternellement?
-Eh bien j'aurais une jolie crinière."

Tout d'un coup, l'océan devint trouble, et en jaillit un monstre gigantesque, à tête de seiche, à ailes de dragon et à corps humanoïde.

"Sum pius Love.
-On ne pige rien à ce que tu dis, dit Aso en lui coupant un de ses tentacules à l'aide de son espadon qu'elle venait de faire surgir."

Centaku commença à escalader son dos pendant qu'Aso le distrayait.

"Ego iustus voluit ad libum."

Le monstre ne cessait de prononcer des parole mystiques au sens probablement important, mais dont Aso et Centaku ne comprenait rien. Finalement, Centaku planta son épée dans le crâne de Love, et alla jusqu'à rentrer au bas ventre dans le crâne du monstre. Love s'écroula dans un dernier soupir, probablement profondément mélancoliques:
"Et faciet stercore!
-Toujours rien compris, dit Aso.
-En tout cas aujourd'hui, une créature autrefois sage et protectrice est morte par la faute de l'oubli des humains,et de leur bêtise.
-Je.. ne suis pas encore mort, dit Love. Et dans ma mort je veux te confier un dernier message:

                                  Quand la mère et le fils seront réunis
                                          L'Apocalypse, enfin viendra
                                                       Le Seigneur des Démons dans son ignominie
                               Et toutes la création, dans le sang et les larmes, s'achèvera."

Enfin Love finit par mourir. Tout d'un coup, un messager du Roi d'Arcandia surgit de derrière une maison.
"Euh... Messire Centaku.... Vous avez l'air occupé, mais le Roi a une mission à vous confier...
-Eh bien, dîtes donc!"
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Aélia le mardi 17 avril 2018, 13:59:25
Hey ! J'ai enfin continué ta fic, dont je n'avais lu que le premier chapitre quand, donc j'ai eu de la lecture !

Ta fic est intéressante mais l'univers mériterait un peu plus d’approfondissement, tout comme les personnages. Je trouve que tu ne les décris pas vraiment, et on les connait à peine alors qu'on vient quand même de terminer un arc. Essaye de plus décrire leurs ressentis, leurs pensées. L'environnement aussi, par exemple les villes, mais si je trouve que de ce côté là, tu te débrouilles déjà très bien avec les descriptions des palais et temples.
Il y a quelques fautes dans ton récit mais rien de grave. Par contre j'ai relevé plusieurs maladresses où l'on ne sait plus trop de qui tu parles, ou même qui parle ( dans tes premiers chapitres, il y avait des moment où, dans les dialogues, tu ne citais pas les personnes qui parlaient, et ça rendait la lecture un peu compliqué pour savoir qui disait quoi. Mais ça s'est améliorer. ). Aussi dans le chapitre 7, où Arélia et un jeune homme se font attaquer, j'ai mis du temps à comprendre de qui tu parlais car tu est passé de Arélia à "elle", mais sans aucune indication. J'ai mis du temps à comprendre que tu ne parlais pas d'Arélia, mais d'une succube. Après, c'est peut-être aussi juste moi qui était un peu fatiguée xD

Mais mis à part ces maladresses, tu a une bonne écriture, l'histoire est intéressante. Je te souhaite bonne chance pour la suite, car ça promet d'être long ;)
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 18 avril 2018, 21:57:44
Merci, il reste encore beaucoup de choses à améliorer, mais à partir de maintenant je vais plus m'attarder sur les pensées des personnages.

Chapitre 2: La requête du Roi Sevus


     Quand la mère et le fils seront réunis
                                          L'Apocalypse, enfin viendra
                                                       Le Seigneur des Démons dans son ignominie
                               Et toutes la création, dans le sang et les larmes, s'achèvera.

Centaku retournait cette phrase dans tous les sens, il n'en trouvait pas le sens. Le Seigneur des Démons était évidemment Azmaël. Mais qui étaient la mère et le fils? Et en quoi le fait de les réunir provoquerait l'Apocalypse? Centaku ne comprenait pas, et cette incompréhension le plongeait dans l'inquiétude. Il dormait dans la chambre dans laquelle il avait toujours dormi, dans la maison dans laquelle il avait toujours habité. Son grand lit, ses mûrs neutres soutenu par les fondations en bois. Sa mère entra dans sa chambre. Son inquiétude devint plus grande encore: le teint de sa mère était pâle, et ses yeux entourés de cernes. Un sourire de façade tentait en vain de cacher une douleur manifeste. Elle tenait à la main un plateau.
"Ma dernière création, dit-t-elle. Je l'ai fais en ton honneur, pour te faire un cadeau d'anniversaire un peu avant l'heure."

Le masque qu'elle tenait était rouge et blanc, et montrait un visage à l'allure héroïque.
"Je suis en train d'en faire un autre pour ton frère, pour montrer son côté créatif.
-Maman, répondit-t-il, il est magnifique... mais pourquoi?
-Oh, et bien, j'ai juste eu envie de vous faire un cadeau.
-Arrêtes ça. Je vois bien que tu ne vas pas bien. Que se passe-t-il.
-Rien, rien... Ne me regardes pas comme ça... arrêtes."

Des larmes commençaient à couler sur ses joues.
"Je suis malade Centaku. On m'accorde un mois, si j'ai de la chance.
-Par tous les dieux... Mais tu le sais depuis quand.
-Depuis deux jours. Je t'en prie, ne dis rien à ton frère. Tant que ça ne sera pas grave, je ne veux pas qu'il le sache.
-Maman.. Tu... Je..."

Et les deux s'enlacèrent, chacun versant des larmes. Centaku ressentait une peine immense. Maman plus forte que l'ombre. Maman plus forte que la peur. Maman plus forte que les monstres. Sa mère allait disparaître, et ne devait jamais revenir. Il avait peur. Et dans ses bras, il se sentait mieux.
"Tu dois toujours aller voire Sevus, dit-t-elle.
-Tu crois vraiment que je vais te laisser là?
-Tu me feras bien plus de tort en abandonnant tes responsabilités pour moi qu'en veillant sur moi.
-Laisse moi rester avec toi!
-Non! Je te demande de partir. Je t'en prie, ne me fais de peine. Vas rejoindre Aso dehors, et garde à jamais ce masque, en mémoire de moi!"

C'est à contre coeur que Centaku rejoignit Aso dehors. Il avait pensé que, peut être, la mission que Sevus allait leur confier leur permettrait à tous deux de s'entraîner. Mais à présent il était anéanti. Malgré tout, il était décidé à ne rien laisser paraître. Puis, avant de partir pour le palais de Capistia, il eût une idée. Confiant, il s'éloigna de Luz en lui faisant signe de l'attendre, puis contacta Neïra par télépathie.

La paisible déesse était en train de vaquer tranquillement à l'entretien de son domaine, peut être juste plus tranquillement encore qu'à l'accoutumée: Love, et les autres créatures que certains humains considéraient comme monstrueux, était comme un fils pour elle. Sa mort l'avait affectée.  Ses long cheveux bruns étaient surmontés d'une tulipe noire, et sa robe ressemblait à un de ses pétales. Son visage délicat et tendre affichait une mine triste.Tout d'un coup, elle fût contactée par Centaku via télépathie:
"Neïra, je ne puis te parler, mais pourrais tu me retrouver devant chez moi?
-Pourquoi? Est-ce urgent?
-Oui crois moi, fais vite!"

Tout de suite après, Neïra était devant le pallier de Centaku. Bien évidemment, le reste du monde ne la voyait pas. Neïra avait ceci en commun avec Luz, qu'elle ne respectait pas à la lettre les protocoles divins: Luz le faisait pour s'amuser, elle par gentillesse. Centaku la guida vers sa mère souffrante, et Neïra se rendit visible à ses yeux:
"Hmm... La maladie est bien ancrée... Mais je pense qu'en l'emmenant dans mon domaine, je pourrai la soigner encore plus efficacement qu'ici.
-Que.. Mais vous êtes, balbutia Matri, la mère de Centaku.
-Ne craignez rien, dit Neïra. Je suis ici pour vous guérir. Endormez vous."

Aussitôt, Neïra endormit Matri à l'aide de phéromones. Matri fût emmener au domaine de Neïra, où elle allait guérir petit à petit. C'est le coeur léger que Centaku revint vers Aso, prétextant un problème léger. Ensemble, ils se rendirent au palais. Là bas, Sevus les attendaient, dans sa grande salle d'audience. Il s'adressa à eux:
"Oh, Centaku. Nôtre dernière rencontre fût quelque peu houleuse, j'en conviens. Mais si vous êtes venus jusqu'ici, c'est, je suppose, que ma requête vous intéresse?
-En effet. Nôtre roi serait donc soudainement devenu un bon roi, répondit-t-il.
-Hmm, toujours la répartie cinglante. Mais en effet j'ai été lâche. Le plan Unification pardonnera cela. En alliant les quatre pays qui nous sont frontaliers, nous formerons une alliance. Ce n'est qu'un début, mais peut être qu'elle s'étendra bien plus loin.
-Ce projet me fais reprendre confiance en vous Sevus. Même si je garde quelques réserve, ajouta-t-il à l'oreille d'Aso. D'ailleurs, Asoa m'accompagnera pendant cette quête afin de m'aider. Cela pose-t-il problème.
-Absolument pas. A présent, partez avec ma délégation, afin de rencontrer en tant qu'ambassadeur le premier royaume: Trückung."

Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le jeudi 26 avril 2018, 11:35:32
Chapitre 3: Le Dragon


"Centaku, je tiens à vous rappeler vôtre mission avant que vous ne partiez. Vous allez donc visité les quatre dirigeants des quatre territoires qui entourent Arcandia: Premièrement, Bergen, le Roi-Montagne du royaume de Trückung; Dinvina, la douce et magnifique reine du royaume de Juno; Jhena, la cheffe du peuple chasseur arboricole de Lhom. Et enfin, le plus important de tous: Caïus Claude Nero, l'empereur de Réme. Réme est le plus vaste territoire de nôtre continent, et son armée est incroyablement puissante. L'avoir comme allié serait un avantage considérable pour nous. Je vous préviens: je vous autorise à amener vôtre... amie, assistante ou qui su'elle soit, mais si l'un d'entre vous commet le moindre égarement, c'est la mission toute entière, et surtout le royaume seront menacés. Ai-je été bien clair?
-Oui, dit Centaku. Je vous promet qu'aucun égarement ne sera commis, n'est ce pas Asoa? Asoa?"

Aso discutait avec un jeune garde du royaume, ils riaient tout deux dans un coin.
"Et sinon, tu traînes souvent dans le coin, dit Aso.
-Bah, c'est mon lieu de travail, répondit le jeune homme.
-Ah oui mince, j'avais oublié! Je suis tellement bête quand je m'y mais!"

Et les deux rirent de plus belle. Centaku éleva la voix:
"Aso, cria-t-il.
-Je vous préviens, un comportement de ce genre en présence d'un homme comme l'empereur Claude et elle finira sûrement dans une position défavorable...
-C'est à dire?
-Eh bien, Claude est un jeune homme... impulsif, si je puis dire. Toute sa famille a été décimée par un clan ennemi, et cela a perturbé son mental. On raconte que plusieurs fois, lors de rassemblement avec ses sénateurs, il aurait convié leur femme, les aurait emmené dans une salle voisine et...
-Par tous les dieux...!
-Claude est un monstre, une véritable bombe à retardement! Cette alliance permettra peut être d'éloigné sa folie... Bref, vous partez dans trois heures, revenez ici, ma délégation vous attendra. N'oubliez pas vôtre... amie!"

Aso et le garde étaient en train de s'embrasser sous le regard consterné du roi. Centaku semblait brûler de rage intérieurement. Il traîna Aso jusqu'à la sortie, en la tirant par le bras.
"Au revoir, Bilo! Je reviendrai! Tu resteras à jamais dans mon coeur, dit la jeune fille.
-Jamais je ne t'oublierai, répondit Bilo.
-Centaku lâches moi! Tu ne comprends pas! C'est le grand amour!
-Eh bien le grand amûûûr attendra, dit Centaku. Vous pouvez vous bécoter tant que vous voulez, où vous voulez SAUF devant le roi! Et puis tu le connais depuis à peine cinq minutes!
-C'est le temps idéal qu'il faut pour repérer le grand am...
-Le grand amûûûr, j'avais compris. Bon, quoiqu'il en soit, prépares tes affaires. On pars dans trois heures!
-Tu n'as pas de coeur!"

Centaku laissa Aso aller préparer ses affaires. Lui devait régler le problème de la prophétie, et ça tombait très bien, il avait justement une amie qui serait capable de l'aider à décrypter tout ça.

Cela faisait  quelques jours qu'il n'avait plus parlé avec Luz: en ce moment, les dieux tentaient de convaincre le Dragon de descendre pour la première fois sur la planète la plus importante de sa création: la flamme qu'Azmaël avait tenté d'éteindre était le sceau qui maintenait le peuple démoniaque aux Enfers. Et il avait légèrement faibli. Si la flamme venait à s'éteindre, les démons pourraient quitter les Enfers dans les jours qui allaient suivre. Une fois cette affaire réglée, Luz pourrait à nouveau aider Centaku. Celui-ci contacta donc Luz par télépathie, comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt avec Neïra. Cela lui fit plaisir d'entendre à nouveau sa voix, même si une étrange impression le submergea:
"Oh, Centaku? Je suis dans un moment plutôt... inactif. Que puis je faire pour toi?
-Luz! Ca fait plaisir de t'entendre, dit il. En fait, comme tu le sais, il y à peu, nous avons tué Love avec Aso.
-Oui, certains dieux en ont même été un peu agacé... et donc?
-Eh bien, même si il a parlé dans une langue qu'Aso et moi n'avons pas compris, lors de sa mort, il a parlé nôtre langue, et nous a énoncé une prophétie...
- Que t'as-t-il dit exactement, dit Luz avec un air soudainement grave. Je te téléporte dans mon domaine."

Une fois là bas, Centaku contempla la beauté des lieux: il était constitué d'une pierre réfléchissant la lumière, et plusieurs colonnes soutenaient le tout. Centaku lui alors récita la prophétie. L'air joueur de la déesse avait disparu. Elle dit alors:
"Lorsqu'un gardien divin meurt, il voit dans le futur et énonce une prophétie, qui peut tout aussi bien ne pas se réaliser. Il parle également la langue de celui qui écoutera sa prophétie dans ces moments là. Néanmoins celui-ci a prédit l'Apocalypse... Celle-ci arrivera seulement si Corterra est détruite, détruisant avec elle tout ce qui vit dans cet univers et dans les autres...
-Sais tu de qui parle la prophétie exactement, demanda Centaku.
-Le Seigneur des Démons, c'est évidemment Azmaël comme tu as dû le comprendre. L'Apocalypse c'est la destruction de Corterra. Or, le fils et a mère semblent être la clé, mais je n'ai absolument aucune idée de qui il peut s'agir... Bien, il ne nous reste plus qu'à aller Le voire!
-Euh... voire qui?
-Nôtre cher père à nous les dieux: le Dragon, dit Luz avec une lueur espiègle dans le regard."

Les deux furent téléportés dans le temple du Dragon. Dans les temples, se trouvent des orbes, qui permettent aux mortels de rendre visite aux dieux, si ils y sont autorisés. Le Dragon était le seul à demander la même chose aux dieux.

"On va devoir s'infiltrer, dit Luz. Le temple est protégé par Dea, et elle a une fraction du pouvoir du Dragon, donc elle peut utiliser ses flammes dorées. Ce pouvoir exclusif du Dragon est une des forces les plus puissantes qui existe, nous devons faire attention."

Le temple était taillé dans la roche, et son architecture présentait de nombreuses statues. Dea venait de passer devant Luz et Centaku, cachés derrière une de ses statues. Il se faufilèrent donc vers l'orbe. Il se trouvait au coeur du temple, dans une salle faîte d'or. Là, ils touchèrent rapidement l'orbe. Centaku et Luz se retrouvèrent dans un lieu paisible. Une petite rivière coulait dans un coin, la végétation était luxuriante, quelques petits temples étaient disposés ici et là, et des statues des dieux y étaient placées. Une voix, qui semblait appartenir à un être incroyablement puissant se fit entendre:
"Que faîtes vous ici?"
Le Dragon surgit. Il ressemblait à un immense serpent, avec une tête de dragon classique. Son corps était parsemé de pattes griffues. C'était la première fois que Centaku voyait le Créateur.
"Père, dit Luz. Nous sommes venu te consulter sur une...
-Vous êtes venu sans mon autorisation, rétorqua le Dragon. Comment avez vous osé?
-C'est une urgence, dit Centaku. En mourant, un gardien divin a prononcé une prophétie annonçant l'Apocalypse!
-Effectivement, c'est important. Mais vous auriez quand même dû demander mon autorisation. Je ne suis donc pas disposé à vous écouter
 maintenant. Quittez mon domaine sur le champs, où je vous en fais sortir moi même.

- Quand la mère et le fils seront réunis
                                          L'Apocalypse, enfin viendra
                                                       Le Seigneur des Démons dans son ignominie
                               Et toutes la création, dans le sang et les larmes, s'achèvera.
Cela vous dit quelque chose, demanda Centaku.

-Je vous ai ordonner de partir, commenta le Dragon.
-Vous devez nous répondre, rétorqua Centaku. Cela annonce peut être la fin du monde. Savez vous de quoi cette prophétie parle?
-Oui, je sais de quoi elle parle, je sais absolument qui sont les protagonistes de cette prophétie, et j'ai pris mes précautions pour que jamais cela ne se réalise, sans même connaître cette prophétie. Jamais vous ne les connaîtrez. Il y à certains secrets que même les dieux ne peuvent pas connaître, et dont je suis le seul à connaître les issues. Ne t'avises plus jamais de me parler comme cela Elu, où alors tu risques d'avoir une horrible fin!"

Ces mots avaient été prononcés avec une colère inouïe, que Luz ne lui connaissait pas. Il semblait conscient de cette violence.
"J'ai peut être été un peu brusque, mais ce secret doit être protégé. Au fait Luz, tu diras aux autres que je suis descendu, invisible sur Corterra, et que j'ai rallumé la flamme. A présent, quittez les lieux sans tarder!"

Luz et Centaku se retrouvèrent dans le domaine de la déesse. Les deux étaient un peu abasourdi. Néanmoins ils savaient à présent à quoi s'en tenir, et Centaku devait à présent accomplir la mission Unification, tout en ayant la certitude qu'il entendrait à nouveau parler de cette prophétie...
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 23 mai 2018, 18:28:56
Après une petite absence, voici un nouveau chapitre:

Chapitre trois: Bergen, le Roi-Montagne

Centaku et Aso avaient pour obligation d’accompagner l’escorte royale tout le long du chemin, en cas d’attaques. La petite troupe venait tout juste de quitter Capistia lorsque quatre personnes surgirent de nulle part. Il s’agissait de Najimi, Arélia, le jeune homme qui avait tenté de se battre contre une succube et
“Bilo, hurla Aso!
-Aso, répondit le jeune homme.
-Najimi? Arélia? Et vous deux dont je ne connais pas les noms, que faîtes vous là, demanda Centaku.
-On vient vous donner un coup de main, répondit Najimi.
-Même si je n’ai pas été élue, rien ne m’empêchera d’aider ma patrie. Et puis, je pouvais bien t’aider pour ce que tu as fait pour moi et Orphée. C’est lui, il voulait aussi venir.”

Orphée n’avait rien dit de toute la discussion, et se murait dans le silence. Arélia expliqua la raison de ce silence:
“Orphée est… muet. Mais il est la meilleure personne que je n’ai jamais rencontré. Il m’a beaucoup aidé quand mon père m’a… expulsé.”

Arélia fit un effort incroyable afin de maintenir sa peine à l’intérieur, de la rendre invisible aux autres. Même si elle ne voulait pas le montrer, Centaku était un rival pour elle. Et toute sa vie, elle s’était battu afin de surpasser, et d’écraser par son talent ses rivaux. Centaku n’y échapperait pas. C’est ainsi qu’elle parvint à rendre sa peine invisible. Centaku prit la parole:
“Bon, après tout ce n’est qu’une mission diplomatique, qu’est ce qui pourrait mal tourner? C’est d’accord vous venez, mais tous autant que vous êtes, je vous demande de vous maintenir devant les dirigeants. Surtout vous deux, dit il en s’adressant au couple composé d’Aso et Bilo, en train de s’embrasser langoureusement dans un coin.
-Bah, on a fait quelque chose de mal, demanda Aso.”

Le soir, ils avaient faits la moitié du chemin jusqu’au royaume de Trückung. Un feu de camps fût installé, et Centaku et ses amis se mirent ensemble, légèrement éloignés des ambassadeurs de Sevus, avec qui ils avaient très peu parlé. Tout le monde alla s’endormir, exceptés Aso et Najimi, qui restèrent ensemble à discuter au coin du feu.
“Et c’est quoi ton arme divine, demanda Najimi à son interlocutrice.
-C’est cet espadon, répondit Aso. Je viens d’un petit village, dans le royaume de Rilvt, dans le continent voisin. Je suis issu d’une famille banale à la base, mais on va dire que j’ai un peu tendance à rejeter l’autorité qui m’opprime! Je ne supporte pas d’être opprimée, je fais ce que je veux, je n’ai besoin de personne et…
-Tu sais, à la base, c’est pas que ça m’intéresse pas, mais je t’avais juste demandé quelle était ton âme moi à la base!
-Ah oui, j’ai la langue bien pendue aussi. Donc, depuis que je suis Elue, j’ai également de nouvelles responsabilités, comme sauver le monde, mais pour l’instant ce que j’ai fais de mieux c’est abattre un homme-poulpe-dragon géant.
-Eh bien, c’est déjà ça!
-Alors comme ça, tu es le meilleur ami de Centaku?
-Ouais, depuis qu’on est tout petit on traîne ensemble. On a toujours joué des sales tours aux maîtres, on aime bien déconner.
-Sympa!
-Ouais!”

Le lendemain matin, toute la petite compagnie se mit en route vers Trucküng. Le crépuscule venait de s’achever, et l’obscurité de la nuit avait jeté son voile sur le ciel quand ils arrivèrent à Alahva, la capitale du pays. Ils se dirigèrent vers le palais. La capitale était logée sur une île, reliée à la terre par un immense pont. Sur les maisons, des sculpures en bois représentant le Dragon trônaient. Chez les soigneurs, la statue de Neïra, chez la Pythie une statue de Noctula… Enfin, ils arrivèrent au palais, fait de pierre. Derrière lui se trouvait une montagne immense, qui semblait presque vivante. Bergen les attendait devant celui-ci. C’était un homme à la stature imposante, il avait une barbe épaisse, et ses cheveux  lui tombaient jusqu’au haut du dos. Son manteau était fait de la peau d’un monstre qu’il avait tué, et il portait une légère couronne en or. Son armure était faite de cuir. Une grande sagesse, une vie faite d’épreuve, une immense générosité et un courage à toute épreuve se lisaient dans ses yeux. Il leur souhaita la bienvenue:
“Bienvenue à vous! Alors, avez vous faits bon voyage? J’espère qu’il ne fût pas trop éprouvant!”

Une des ambassadrices, une femme blonde, grande et mince, au regard froid s’avança vers lui:
“Enchanté, Bergen Davhok, tueur de dragonet Roi-Montagne. Je suis Ania Faralova, sénatrice du royaume d’Arcandia, régit par Sevus le Sage et…
-Dîtes moi, vous n’avez pas fait tout ce chemin pour me faire un résumé de l’histoire de vôtre royaume n’est ce pas?
-Non, nous ne sommes pas tous aussi barbants qu’Ania, dit Centaku.
-Et lui qui disait de ne pas faire d’écart surtout devant les dirigeants, chuchota Aso à l’oreille
de son âme soeur.
-Hmmm… je t’aime bien petit, que dirais tu de m’accompagner à l’intérieur. Oh, vous êtes conviées aussi Ania et les autres, bien sûr, déclara le Roi-Montagne.”

Ania jeta un regard assassin à Centaku. Etrangement, une étrange inquiétude à propos de cette femme se manifesta en lui.

Sur le couloir menant à la salle de banquet, Centaku posa une question à Bergen:
“Dîtes moi Bergen? 
-Oh, tu peux me tutoyer. Mais, qu’y à-t-il?
-Pourquoi ce nom, le Roi-Montagne?
-Quand on devient dirigeant de Trückung, on acquiert les pouvoirs de Roi-Montagne. Grâce à ses pouvoirs incroyables, j’ai une exceptionelle force magique,et ma colère peut défouler les pouvoirs de la montagne Elichinira, derrière moi, capable de défouler des pouvoirs incroyables.
-Oh..sympa!
-N’est ce pas? Allez, venez tous. A partir de cette nuit, vous, mes alliés, serez des frères d’arme, et des membres de ma famille!”

Et ainsi l’ambassade entra dans la salle de banquet.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: stefbad le mercredi 23 mai 2018, 21:55:29
 Ah, t'es enfin revenu, je commençais à m'inquiéter ^^ Je vais juste commencer sous spoil par des points vocabulaires, car il y a véritablement des expressions que tu utilises qui font parfois tiquer...

(Cliquez pour afficher/cacher)

 Bref. Fais attention à ne pas introduire des personnages sans description ni contextualisation. Tu viens de créer deux nouveaux personnages, et même depuis le début de cet arc tu en a créé un certain nombre, mais les descriptions se font très rares. Dans ce dernier chapitre, l'ambassadrice qui, sauf erreur de ma part, ne servira à rien dans l'histoire après, est mieux décrite que Najimi, Orphée et Bilo (EDIT : Je viens juste de remarqué que Bilo était déjà apparu. My bad). Ces trois d'ailleurs, tu ne donnes absolument aucune informations sur eux, il faudrait pourtant que tu nous dises qui ils sont, on a l'impression comme ça qu'ils arrivent dans l'histoire pour la simple raison que tu voulais les intégrer, par comme s'ils avaient une importance dans le narratif, ils sont présentés comme des personnages qui, comme l'ambassadrice, ne servent à rien sur le long terme. Or, je pense pas que c'est l'impression que tu veux leur donner, il faut donc leur donner une bonne description ainsi que créer plus de dialogues pour eux afin qu'on en découvre plus sur eux, sur leur personnalité. Je sais que c'est toujours dur de faire ça lorsqu'on ajoute plein de personnages à la fois, j'ai une amie qui a fait apparaître plein de nouveaux d'un seul coup, et 58 chapitres après, elle n'a pas terminée ^^ (I'm not kidding, for real !) Je pense donc qu'il faut que tu passes plus de temps à éclaircir ta pensée sur tes personnages, car je peux si je veux en faire n'importe quoi par moi-même, et ça ne bloquera pas avec le narratif...

 Ce manque d'attention prêté à l'immersion est vraiment ce qui se retrouve en général dans tes écrits. Comme je te l'ai déjà dis plusieurs fois, calm down, ne te concentres pas sur l'action, mais laisse de l'importance au reste. Si beaucoup d'action peut être un type d'écriture, j'en convient, il ne faut pas non plus ignorer le reste des composantes d'une histoire, elles sont importantes (je pense aux descriptions notamment mais aussi par exemple à des phases de véritable narration, ce que tu as en narration est, désolé, assez pauvre). Par exemple, la description de Alahva est vraiment très vague et courte (même si ce n'est pas la longueur qui décrit la qualité, je conçois), je pense que tu aurais pu rentrer dans beaucoup plus de détails, avec par exemple, à quoi ressemble le palais, si la ville est sur un lac (concept que j'ai deviné de l'écrit), sur une longue incursion de mer jusqu'aux montagnes (concept que j'ai imaginé, ça pourrait être cool ^^) ou même des îles montagnardes au beau milieu de l'océan (cf. Bretagne ^^), et aussi comment la vie se fait au quotidien, la situation géopolitique de la ville, un peu d'histoire, des infos sur les infrastructures et l'architecture, ... (je ne suis pas entrain de décrire comment je fais mes descriptions de villes ? Non ?) En bref, essaye de mettre de la précision dans tes descriptions, afin que le monde paraisse crédible aux yeux du lecteur.

 Bien sûr, l'histoire reste tout de même bonne, mais je souhaitait m'attarder sur ce qui n'allait pas. Je suis heureux que tu ais pris en compte mon idée de héros non élu, je trouve que ça permet d'ajouter de la variation et de l'irrégularité dans ton récit, ce qui est toujours bienvenu. Les noms sont parfois pas très recherchés (Matri, Love, Luz, Réme, ...), mais ça devient drôle ^^ Bref, continue comme ça j'ai hâte de connaître ce que tu nous réserve ! ^^

(alors... Arcandia est entouré de Trückong, qui a pour capitale Alahva, de Juna, de Lhom et de Réme, et on a Rlvt sur un autre continent... j'y réfléchis...)
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le jeudi 24 mai 2018, 17:58:43
Merci pour ton avis, bien sûr tu as totalement raison. Mais je pense que je vais enfin commencer à me poser un peu,et à vraiment travailler la narration, qui quand je relis je trouve vraiment l'écris parfois rater. Néanmoins, j'avais déjà introduit Najimi avant (trop brièvement, donc c'est normal que tu ne t'en sois pas souvenu). Bref, merci.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le vendredi 08 juin 2018, 23:24:55
Et voici le quatrième chapitre:

Chapitre quatre: le banquet


La salle de banquet était immense et de forme ovale. Une bonne vingtaine d’hommes, dont quelques jeunes gens ayant à peu près la vingtaine, et un jeune garçon dont l’âge ne semblait pas dépasser les treize ans. Dans un coin, un homme se maintenait à l’écart, écrivant. Il avait l’air très appliqué dans son ouvrage. Il portait des habits immaculés, qui portaient un emblème ressemblant à un oiseau et sa peau était mate. Les odeurs était agréable, délicieuse, sublimes. Les nombreux plats posés sur la table ne donnaient qu’une envie à Centaku: les dévorer. Annia, Orphée et Arélia semblaient très mal à l’aise, tandis que tous les autres semblaient avoir les mêmes envies que Centaku. Bergen présenta les convives un par un : des dirigeants venus pour la plupart de pays dont Centaku n’avait jamais entendu parler. L’un d’eux était visiblement ici pour marier ses enfants, un roi d’une province nommée Ferjambir avait-t-il compris. Cette homme, dont le nom était composé de beaucoup trop de lettres pour que Centaku ne pu le retenir, était en train de parler avec l’homme qui écrivait auparavant. Celui-ci venait visiblement de refuser quelque chose au souverain, qui repartait la mine déçue. Il était plutôt bien en chair, et ses yeux bleux reflétaient un esprit plutôt simple. Bergen demanda alors au roi de Ferjambir ce qu’il se passait:
“Eh, Darkra, mon ami, vieux frère, je vois à ton expression que quelque chose ne va pas. Que se passe-t-il?
-Eh bien il se trouve que ce très cher Teshar vient de…. refuser la déclaration que mon fils a fait à la reine qui l’a fais venir ici, Dinvinia.
-Dinvinia, s’exclama alors Centaku! Veuillez m’excuser, mais c’est bien la reine du pays de Juno non ?
-Effectivement, répondit le roi aux yeux bleus. Mon très cher fils Amrahan. C’est un grand gaillard, qui a déjà vaincu une armée à mains nues, de plus de dix mille hommes, qui a déjà détruit un bâteau en lui lançant un tron d’arbre à l’aide de la force de ses bras et… Amrahan, rammènes toi quand je parle de tes exploits !”

Le jeune Amrahan se “rammena” donc. Le jeune garçon ne semblait pas être le même que celui dont son père avait fait la description : plutôt mince, des cheveux qui lui arrivaient jusqu’au bas du dos, un regard lunatique. Dans son regard, on voyait une envie de quitter cet endroit au plus vite. Il ressemblait pourtant un peu à son père, les yeux bleus et les cheveux blonds. Dès que son père avait prononcé sa phrase, ses joues avaient virées au rouge et il était venu, très visiblement, à contrecoeur rejoindre la discussion:
“P...Papa, avait-t-il dit. Tu sais très bien que ça me gêne quand tu dis ça…. j’ai rien fais de toutes ces choses moi…
-Mais… mais pourquoi tu as tout dit ? Ils ne s’en seraient jamais douté!
-Tu es sûr de m’avoir bien regardé ?
-Alors comme ça tu as déclaré ton amour à la reine de Juno, dit-t-alors Centaku.
-Ou….Ou….Ou….Ou…
-Oui, il l’a fait, dit alors son père.
-Comment aurais-je pu ignorer sa beauté? Ses cheveux sont des fils tissés par les anges, dans ses yeux verts on peut voir étinceler la beauté d’une forêt divine, sa peau, blanche, si blanche, ne lui confère nullement une apparence démoniaque, mais lui donne l’air d’une statue, une statue représentant quelconque divinité dont la beauté ne pourrait être aussi  éclatante. Et si jamais vous lui faisiez la discussion, vous verriez transparaître son intelligence et son raffinement. C’est une princesse, comme celles des contes, et plus étincelante encore. Néanmoins, bien que je vienne de dire à cet homme qu’elle a envoyé de lui communiquer mon amour ardent pour elle que je ne pus lui avouer quand nous étions ensemble, il m’a répondu, non sans une once d’empathie, que les chances étaient assez minces.”

Il semblerait que lors qu’il parlait de son amour, sa timidité disparaissait.

“Tu aimerais retourner à Juno, demanda Centaku?
-Je donnerais tout ce que j’ai pour y retourner, pour voir encore son visage d’ange, ses yeux émeraudes, sa peau…
-Oui d’accord je comprend. Et bien, il se trouve que moi, les sénateurs et mes amis sont en pleine mission diplomatique, et le prochain royaume que nous visiterons sera justement celui de Juno ! Voudrais tu nous accompagner?”

C’en était trop pour Annia, qui fit soudainement irruption dans la discussion:
“Messire Centaku, si je puis me permettre, nous ne pouvons pas nous permettre d’acceuillir plus de monde dans nôtre escorte et…
-C’est un prince, rétorqua Centaku. Il peut bien nous accompagner!
-Je crois que sa Majesté Sevus aimerait que la mission soit un peu plus, comment dire… privée.
-Vous auriez donc l’inexistance de leur amour sur vôtre conscience ?
-Leur amour m’importe peu, c’est le bien de notre royaume qui prime!
-Et en quoi sa présence ici met en danger notre royaume?
-... Très bien. Laissons le venir, mais il ne restera pas avec nous une fois que nous aurons quitté Juno!
-M...M….merci, dit le jeune prince.”


Annia quitta ses gens indignes et se mit à l’écart, dans les jardins du palais. Un petit écrin de verdure, qui moussait de rayons. Un petit court d’eau circulait lentement, à son rythme entre les arbres, immenses, majestueux, fiers. Annia se mit derrière l’un d’eux, et sortit de sa veste une petite pierre bleue, et parla à l’intérieur:
“Sevus ici Annia…. je vous contacte car nous avons reçut une nouvelle personne, contre ma volonté cela va de soit….. d’accord, si sa présence ne pose pas problème nous allons le garder….  non, personne ne se doute encore de quoique ce soit, que ce soit Bergen ou la bande de Centaku. Parfait, je vous recontacte au moindre changement. Oui, bien sûr je la transporte toujours sur moi, je suis prête à m’en servir en cas d’urgence. Très bien, je vous recontacte lors que nous aurons quitté Trucküng.”

Annia cacha la pierre dans sa veste, regarda autour d’elle, puis alla rejoindre les autres. Centaku discutait avec Teshar, l’homme à la peau mate. Celui-ci tenait toujours à la main son papier.
“Nous avons entendu parler de vous, dit alors l’homme.  Vôtre visite est très attendue par sa Majesté. Bien que je ne sois pas originaire de Juno, ma fidélité envers la reine est éternelle. Dinvinia. Elle m’a envoyé ici afin de cartographier les pays environnants.
-Moi et mes amis sommes juste venus pour faire signer une alliance à certain pays, ce que je trouve être excellente initiative!
-Comme vous dîtes….j’espère vous voir très prochainement en Juno. Ce pays est sublime vous verrez. La beauté de son architecture n’a d’égal que la beauté de sa reine… Quelle force elle a de tenir debout malgré tout ce qui lui arrive!
-Que lui arrive-t-il?
-Eh bien voyez vous, Dinvinia n’est au pouvoir que depuis quelques mois, sa soeur Irina, précédemment au pouvoir a disparu dans des circonstances mystérieuses, et les Abrah, une secte vénérant de manière déviante les dieux nous accable de malheur… Malgré tout, Dinvinia tient bon. C’est un exemple de courage pour nous tous!”

Annia débarqua dans la salle. Elle tenait à la main le traité que le roi Bergen allais signé. Un calme religieux prit place dans la salle, le temps que Bergen signe les papiers.

Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le dimanche 08 juillet 2018, 23:27:11
Avant quoique ce soit, je voulais remercier deux personnes que j'ai oublié de remercier précédemment: @stefbad , qui m'a donné plusieurs idées et a fait une incroyable carte que vous pourrez retrouver sur sa galerie, et @Fenrin , qui a gentiment corrigé mon texte! Merci à vous deux!

                                                                                                                                                                                           
Voilà probablement le chapitre le plus long que j'ai écrit, je me suis un peu laissé emporté désolé!

Chapitre cinq: les sirènes de Polyphèm


Annia apporta un contrat conséquent à  Bergen. Celui-ci le considéra longuement avant de jeter un regard vers Annia.
“Vous venez d’arriver. Et nous devons être deux dirigeants à signer ce contrat.
-Que… que voulez vous dire, dit Annia.
-Je veux dire que mes habilleurs vous ont confectionnés à tous des tenues appropriées à la situation à venir. Voyez vous, nous pouvons considérer que ces terres sont divisées en deux parties: à leur surface, se trouve Bergen, royaume de fiers guerriers de générations en générations, et dont les choeurs volent jusqu’au cieux. Et sous ses lacs, dans ce lac immense, ses fjords bordants la montagne au milieu desquels se situe cette ville, se trouve Polyphèm, le royaume des splendides sirènes qui nous aide dans nos batailles. Seuls nos plus proches alliés savent ce secret. Êtes vous prêts à être pour moi aussi importants que des membres de ma famille?”

Annia semblait ébranlée par la révélation de Bergen. Elle ne parvenait qu’à balbutier quelques mots. Centaku intervint alors:

“Bergen, j’ai passé avec vous…. avec toi, une soirée incroyable. Alors que ce soit sur un champs de bataille ou dans les temps de paix, tu sera pour moi comme un membre de ma famille!”

Bergen se leva doucement, et enlaça Centaku avec force, et tous deux se mirent à rire. Discrètement, Annia leva les yeux au ciel, et affichait un visage dédaigneux.
“Alors dans ce cas, dit alors Bergen, préparez vous. Nous n’avons pas prévu de tenues pour chacun d’entre vous, mais on vous dénichera quelque chose! Allez, préparez vous!”

Centaku trouva un ensemble blanc entouré de fils d’or. Il se trouvait très… beau à l’intérieur. Il n’avait jamais réussi à se figurer beau. Malgré quelques aventures, et quelques réflexions flatteuses, jamais ces sourcils trop fins, ce menton trop carré et cette mine trop sévère n’avaient réussis à flatter son égo. Pour la première fois, Centaku s’observa dans la glace, regarda son visage sous tous les angles. Ses cheveux rouge s’accordaient étrangement bien avec son costume blanc. Enfin, il quitta ses appartements. La procession du royaume de Trückung les emmena vers un étrange vaisseau: une sorte de navire, sans mâts,qui était entouré d’une étrange bulle. Centaku et compagnons montèrent à l’intérieur. Le bâtiment s’enfonça dans l’eau ténébreuse des fjords. Centaku observa l’environnement avec appréhension. Des sueurs froides lui coulaient le long de la nuque. Les torches du navire commençaient à s’éteindre, une à une. Bergen affichait un sourire espiègle. La dernière torche commença à vaciller. Elle se ravivait, tentait de survivre. Puis s’éteignit d’un coup. L’obscurité totale, pas une lumière, qui se joignait à un silence angoissant. Seuls les souffles légèrement paniqués des passagers se faisaient entendre. Quand une lumière apparut enfin. Elle jaillissait des mains d’une sirène. Plusieurs colliers de perles entouraient sa queue, et la partie inférieure était habillée d’un vêtement blancs bordé, et ses bras d’une impressionnante pâleur étaient couverts de bijoux. De longs cheveux roux couvraient ses épaules. Une autre sirène apparut. Puis deux. Puis une centaine. Enfin une immense cité sous marine apparut. Les maisons étaient faîte d’une étrange pierre verte. Surplombant la cité, une sorte d’amphithéâtre se trouvait dans une bulle d’air. Centaku ne s’était pas rendu compte que le navire était descendu à une telle profondeur, sûrement à cause de l’obscurité. Les maisons les plus modestes étaient composées d’une base circulaire, entourée par une sorte de grands mûr épais, créant de nouvelles pièces et un étage supplémentaire. Ils arrivèrent enfin à l’amphithéâtre. Le hall, gigantesque, offrant aux visiteurs de multiples tableaux sublimes représentant des mythes du peuple des eaux, était suivi d’une salle de bal et enfin, toute l'impressionnante procession s’installa autour de l’amphithéâtre. La reine des sirènes, elle même apparut alors. Centaku trouva sa tenue pour le moins… étonnante. Elle avait une couleur de peau métisse, et une impressionnante chevelure blonde. Une superbe couronne sertie de joyaux lui faisait office de couvre chef. Ses épaules étaient couvertes d’un châle fait de plumes rouges aux extrémités bleues. Elle portait une robe rouge, aux larges épaulettes surplombées d’or? Sa longue robe faisait une longue traîne.
Cette femme était l’une des plus belles que Centaku ait vu, si ce n’était la plus belle. Il était néanmoins étonné par cet étonnant châle, et par le fait que la reine des sirènes possède des jambes. Il entendit alors une voix dans sa tête:
“Ce châle fait référence à la forme primitive des sirènes, des oiseaux à tête de femme. Aquila, qu’il faudra que tu rencontre un jour, les sauva des harpies, peuple dominant des cieux, en leur faisant un corps mi-humain mi-poisson, et leur offrit leur voix sublimes. Et quand les sirènes ne sont pas dans l’eau, elles perdent leur queue, tu devrais le savoir!
-Luz? Mais que…
-On a enfin réglé le problème avec nôtre père, alors je reviens vers toi! Je te réserve même une petite surprise!
-D’accord, parfait!”

La reine alla s’installer dans une loge privées, située au sommet de l’amphithéâtre et surplombée par une statue représentant une jeune sirène observant le visage d’une statue humaine, aux côtés de Bergen et d’Annia. Quand tout d’un coup, une jeune fille se mit à ses côtés. Centaku sentit ses joues se colorer de pourpre. Il l’observa avec attention: elle portait un couvre chef vert et or, de même que sa tenue. Les fils d’or dessinait des courbes splendides sur sa robe. La jeune fille se déplaçait avec une extraordinaire grâce. Son visage fin se joignait à des yeux d’un vert émeraude, et ses lèvres fine ne pouvaient que prononcer les mots les plus doux. Centaku rectifia ses précédentes pensées: c’était elle la plus belle femme qu’il ait jamais vu.

Une fois tous les invités installés, la reine se leva. Depuis le début, la scène était cachée par une sorte de brume. La reine des sirènes prononça alors un discours. Sa voix était forte et douce à la fois:
“Mes chers amis, c’est ici, entourée de l’ambassadrice du royaume d’Arcandia, Annia Faralova, et de Bergen Davhok, roi du fier peuple de Trückung, que j’ouvre cet opéra. Je suis Nymphi, reine des sirènes de Plyphèm. Cet opéra magistral qui s’inscrit déjà parmis nos plus grandes oeuvres fût composé il y a seulement un an par la talentueuse compositrice à mes côtés, Hannah Nesredna. Cet opéra vous racontera le conte très célèbre dans nôtre peuple du périple d’Alyssia, la sirène qui, lors de son périple pour sauver sa famille du démon Muskclements, apprendra à se découvrir elle même. Je vous laisse à cette composition incroyable, à laquelle nous assisterons ensemble!”

L’assemblée applaudit son discours. La jeune Hannah semblait très stressée. La lumière se tût, la brume se dissipa, et l’ouverture se joua. Enfantine et calme au début, elle captait avec talent le quotidien d’une famille aimante, avec en fond des violons aigus, représentant les tourments de la jeune Alyssia. Après une ouverture qui fût par la suite riche en émotion, l’opéra en lui même commença, sur une famille unie. Délaissant sa famille, Alyssia va à l’écart. La musique prend soudain des tons tragiques. La jeune sirène chante ses tourments, ses interrogations, et le sentiment de vide qu’elle ressent. Les voix des sirènes, quelles voix! Même les divinités ne pourraient chanter ces chants comme le chantaient ces sirènes. Leur voix sublimes pouvaient faire rire ou pleurer le plus insensible des hommes. L’opéra se termina, et un bal commença.

Hannah était à l’écart. Elle avait reçu d’innombrables félicitations, mais ne semblait pas aimer la foule. A l’écart lui aussi, Centaku l’observait. De loin, sans oser dire un mot. Puis il se leva. Chaque pas vers elle lui donnait l’impression de chausser des bottes de plomb. Il s’approcha, sourit à la jeune sirène, et lui dit finalement:
“Dîtes, vous semblez plutôt vous ennuyez ici. Ca vous dirait de se mettre un peu à l’écart pour… parler un peu?
-Oh.. je suis navrée je… pour tout vous dire je me sens un peu gênée, je suis incroyablement mal à l’aise et je pense rentrer chez moi, j’ai cette chanson à achever et…”

Elle le regarda dans les yeux. Un déclic sembla lui venir. Elle accepta. Ils se mirent à l’écart, allèrent dans l’amphithéâtre. Ils rièrent aux éclats, parlèrent de tout et de rien. De la mission de Centaku, de l’opéra, de la couleur des poissons. Centaku ressentait une chaleur lui parcourant tout le corps. Hannah avait dévoilé une longue chevelure brune, aux magnifiques courbes, qui descendait en cascade dans son dos. Enfin, ils en vinrent à parler de Nymphi:
“Nymphi est une reine très juste, dit Hannah. Elle nous taxe raisonnablement, nous protège avec la garde royale… Et puis, ça n’a rien à voir, mais elle est d’une beauté renversante.
-Je te trouve honnêtement bien plus belle.”

Les joues d’Hannah virèrent au rouge.

“C’est très gentil de le dire, mais… Nymphi est si belle, avec ses cheveux d’or et sa peau sans défauts… Mais ce que tu dis me… me fait..”
Les deux se rapprochèrent. Et ils s’embrassèrent. En une soirée, Centaku avait rencontré la femme de sa vie. Jamais un si grand bonheur ne l’avait habité. Il ne pensait à rien. Il était juste bien, très bien avec Hannah. Ils se regardèrent dans les yeux. Jamais personne n’avait regardé Centaku comme le faisait Hannah. Et une seule certitude les habitait, jamais quoique ce soit si ce n’était la mort ne les séparerait.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mardi 17 juillet 2018, 21:57:00
Chapitre six: Divinia, reine de Juno


Centaku et Hannah revenaient dans le hall, alors que Nymphi, Bergen et Annia venaient de signer le contrat. Centaku passa le reste de la soirée avec Hannah, et tous deux allèrent passer une nuit agréable dans les appartements de Centaku. Tôt le lendemain, les ambassadeurs d’Arcandia se remirent en route. Le roi aussi massif qu’une montagne s’avança vers eux.
“Centaku, que ton périple soit protégé par les dieux. On se reverra bientôt, afin de guerroyer ensemble!
-J’y compte bien, répondit Centaku.”

Le sénateurs entraient dans leur calèche, Centaku et ses amis montèrent leurs chevaux. Amrahan, qui aurait donné sa vie pour revoir Divinia, montait un massif cheval à la robe blanche. Et puis elle arriva. Elle avait insisté pour suivre Centaku. Hannah avait attaché ses cheveux en un ravissant chignon, laissant deux mèches le long de son visage. Elle portait des vêtements simples, mais restait malgré tout éclatante. Elle voyagerait sur le même cheval que Centaku. Elle avait prit un petit sac de cuir, d’où dépassaient où figuraient quelques débuts de partitions. Elle observa Centaku, qui lui rendit son regard. Annia. fixa légèrement la jeune sirène avec une mine dépassée, vexée. Najimi apostropha alors l’innocente jeune fille:
“Alors si j’ai bien compris, tu es la nouvelle fiancée de Centaku n’est ce pas?
-Ou...oui c’est cela.
-Prends garde à ne pas lui briser le coeur, je t’en voudrais!
-Mais enfin, pourquoi ferais je une chose pareille?”

Najimi étouffa un rire, avant d’ajouter:
“C’était une blague enfin…
-Oh je.. je suis désolée, parfois j’ai du mal à détecter l’ironie..”

Son visage vira au rouge. Elle se mit derrière Centaku, qui était déjà sur sa monture, et positionna ses bras autour de sa taille. Elle se sentait mieux, beaucoup mieux. Elle ferma les yeux, et posa sa tête sur son épaule. Le paradis n’eût été plus plaisant. Arélia rejoignit Orphée, et échangea quelques mots en langue des signes avec lui. Elle esquissa un sourire. Elle jeta un regard vers Centaku, et embrassa Orphée. Enfin, la procession finit par se mettre en route. Le royaume de Juno n’était pas très éloigné, ils y arriveraient au soir. Durant tout le trajet, Amrahan resta dans ses pensées. Aso, Najimi et Centaku se mirent à parler:

“Vous savez ce qu’on raconte de Juno, dans mon pays, dit Aso. On dit que c’est le pays de la raffinerie, de la haute couture. Que personne ne peut mieux vivre qu’en Heranesis, sa capitale.
-Moi j’ai entendu dire, dit Centaku, que le pays était fréquemment la cible d’attaques des Abrahs, aparemment ce seraient des dépravés ou je ne sais quoi…
-Si vous voulez mon avis, rétorqua Najimi, ce sont des bourges qui n’ont jamais rien connu d’autres que leur luxe, et qui ne tolèrent pas ce qui est différent!
-C’est clair, approuva Centaku.
-Je ne sais pas, dit Aso.
-Alors Centaku, tu en nous parle pas un peu de ta sirène bien aimée?
-En parlant de ça, taisez vous! Elle s’est endormie…”
Effectivement, Hannah dormait à poings fermés, la tête sur les épaules de Centaku, un sourire aux lèvres. Najimi souriait lui aussi, en voyant son ami de toujours regarder une fille comme jamais il ne l’avait fait. Centaku dévisageait sa dulcinée, un regard bienveillant, comme s’ils étaient seuls au monde. Hannah dormit tout le reste du trajet, et Centaku garda le silence, afin de protéger le sommeil de sa bien aimée, pendant toute ce laps de temps. Enfin, ils finirent par pénétrer en Héranésis. Les maisons étaient immaculées, même dans la pénombre du soir, Centaku faillit être ébloui. Elles étaient très haute, et collées les unes aux autres. L’on pouvait circuler de toîts en toits. Elles étaient faîtes d’une pierre blanche exceptionellement lisse, et les toits d’un métal vert émeraude splendide. Comme si la ville voulait approuvée les propos d’Aso, tout respirait effectivement la raffinerie et le bon goût. Enfin, ils arrivèrent au palais. Luz adressa alors quelques mots à Centaku:
“J’ai… j’ai un très mauvais pressentiment à propos de ce royaume. Comme une corruption… Que ça vienne des Abrahs ou pas, reste sur tes gardes!”

Le palais avait le même étrange métal vert sur ses toits. Un pont menait à une cour intérieure, et la salle d’audience qui se trouvait au fond était entourée des sept différentes ailes du palais, dont les mûrs étaient soutenus par de nombreuses colonnes. Tout était fait de cette étrange pierre, et tout était toujours aussi immaculé. Ils arrivèrent à la salle d’audience, où les attendaient Dinvinia. Elle avait une pea très pale. Elle avait un charmant visage, avec un menton fin agrémenté d’un nez minuscule et de grands yeux verts. Elle avait de longs cheveux blonds, presque blancs, dont deux nattes lui descendaient les épaules en cascade. Elle portait une longue robe blanche. Amrahan se mettait à rougir intensément. Dinvinia accueillit ses invités avec un grand sourire:
‘Bienvenue à vous! J’espère que la route ne fut pas trop pénible! Je suis ravie de vous voir arriver ici! Allons, laissez vos affaires, le personnel du palais s’en chargera avec plaisir! Oh, Amrahan…”
Elle regarda avec des yeux écarquillés le jeune prince, afficha un instant un visage perplexe, puis lui offrit un sourire charmeur.

“Venez tous dans la salle de banquet, allez, nous parlerons là bas!”

Les invités entrèrent tous donc dans cette salle, qui se trouvait à l’aile Ouest du palais. Elle était très haute, et des statues de marbre représentant d’anciens membres de la famille royale de Juno la décoraient. Au centre, se trouvait une statue de l’actuelle souverain, en l’occurence souveraine. Une longue table de marbre parcourait la salle, décrivant également un cercle autour de la statue de Dinvinia. L’une des statues était recouverte d’un drap noir.

Dinvinia s’installa en bout de table. Annia s’installa au plus près d’elle, suivie des sénateurs d’Arcandia. Centaku s’installa juste à côté d’Hannah, en face d’Aso. Amrahan s’installa à la droite de la reine du royaume, avec laquelle il échangeait des sourires complices. La discussion commença. L’ambiance était beaucoup plus soutenue et diplomatique qu’à Trückung. Néanmoins, la curiosité de Centaku devint trop grande, et il posa donc une question à la souveraine, bien éloignée de lui:
“Veuillez m’excuser vôtre Majesté, mais pourquoi une des statues est-t-elle recouverte d’un drap noir?
-C’est… un signe de… deuil.”
Les larmes commencèrent à monter aux yeux de Dinvinia.
“Ma soeur a récemment été enlevée par les Abrahs. Ils nous ont envoyé un message confirmant sa mort. Ils l’ont tuée, ces sales assassins! Mais je… je garde mon calme. Ma soeur était une reine très aimée du peuple. Je m’efforcerai d’oeuvrer pour que tout le monde se sente bien, et je ferai tout pour protéger mon peuple!”

D’un revers de la manche, elle essuya les quelques larmes qui avaient coulées. Timidement, Amrahan posa une main sur son épaule, et Annia prit un air compatissant, que Centaku sentait très hypocrite. Néanmoins il comprenait la tristesse de la reine. Le reste du repas se déroula sans accrochage, et la reine reprit très vite sa bonne humeur, que Centaku savait maintenant de façade. Mais comment pouvait-t-il lui en tenir rigueur? Centaku gagna ses appartements, accompagné d’Hannah, qui était pleinement éveillée. Ils discutaient tous les deux, quand Najimi tapota l’épaule de Centaku:
“Centaku, il y a quelque chose que j’aimerais vérifier…
-Qu’y a-t-il?
-J’ai déjà eu un ami Abrah. De ce qu’il m’a raconté, jamais les Abrahs ne pourraient enlever et tuer une jeune fille. Quelque chose. Je sais qu’il y a un camp Abrah non loin d’ici. Veux tu aller avec moi vérifier si les dires de la reine sont vrais?
-Najimi, tu es devenu fou? Si tu sais où se situe un camp Abrah, tu aurais dû le dire à Divinia, ces gens ont tué sa…
-Stop. Je ne lui dirai rien tant que je n’en aurai pas le coeur net.
-Tête de mûle va…
-Mais c’est ce qui fait tout mon charme!
-Parfait, Hannah, reste ici, on reviendra bientôt…
-Non, je t’accompagne Centaku.
-Mais non, ça pourrait être dangereux, reste ici!
-Raison de plus, je veux être sûre que tu ne sois pas en danger.
-...c’est d’accord, allons y.”

Et ainsi, Centaku, Hannah et Najimi quittèrent discrètement le palais de Juno, afin d’aller vérifier les dires de la reine.

Amusant non? Oui, amusant! Amusant que personne n’est encore remarqué l’ombre menaçante qui suivait la procession depuis son départ d’Arcandia...
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 15 août 2018, 23:04:49
Bon, je pense que je vais faire une pause sur ma galerie. Pourquoi, me demandera tu, jeune bipède que tu es? Tout simplement parce que je ne suis pas satisfait du tout de mes premiers écris. Alors je vais tout réécrire, dans le but de rendre un travail de meilleur qualité, plus soigné, et avec un meilleur travail sur les personnages et surtout sur la narration. Je suis déjà en train de réécrire les personnages et tout l'acte 1 (oui, plus des arcs mais des actes, c'est mieux), en les nuançant, en exploitant mieux ceux qui le mérite (Aézir par exemple. Oui il change légèrement de noms). Certains personnages vont d'ailleurs disparaître, parfois au profit de nouveaux, et certains éléments de l'intrigue vont être changés.

Merci de m'avoir aidé jusque là, et à bientôt!
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Linkonod le vendredi 17 août 2018, 14:50:45
C'est bien courageux de ta part de réécrire le premier acte. Même si je ne commente pas, je lis tous tes chapitres, et c'est un sacré travail que tu fais !  :^^: Force à toi !
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 12 septembre 2018, 21:04:18
Voilà, ça y est. Une bonne partie de l'acte I étant réécrite, je peux commencer à les poster. Comme vous pouverz le constater, les chapitres sont beaucoup plus longs qu'avant (sauf le prologue). Bref, je vous laisse découvrir la version finale de:



                                                                                                                Corterra

Prologue

L’obscurité totale. Nul créature ne pouvait y vivre, rien à perte de vue, le Néant Originel n’étant qu’un horrible chaos. Quand un jour cette obscurité dût percée par le premier rayon de lumière: le Dragon, de sa sagesse infinie, mit fin à ce chaos, et créa les Univers. Ainsi, il créa toutes choses. Plusieurs mondes, mais l’un d’eux est d’une importance capitale: au centre de celui-ci, se trouve Corterra, le Coeur de l’existence.
Le Créateur admira sa Création, et décida de se retirer afin de se reposer. Afin de régir sa création, il mit au monde les Dieux, ses enfants: Kura, la déesse de la nature; Aquila, la déesse de l’eau; Noctula, déesse des ténèbres et de la nuit; Luz, déesse de la lumière et du jour; Deathanatos, dieu de la mort; Erilma, dieu de l’amour et de l’espérance; Crône, dieu du temps et Sapiento, dieu de la sagesse et Yckulio, dieu de la chance.

Tous ces dieux régissaient paisiblement nôtre monde pendant le repos de leur Père, quand surgit un jour l’infâme Seigneur Démoniaque, Asmaël. Accompagné des Sept Démons Capitaux, il sema la mort et la désolation sur son passage. Sa puissance était si grande que les dieux eux même ne purent le tuer, et il fut scellé pour l’éternité, et son âme fut séparée de son corps. Ses terribles acolytes furent scellés dans les Enfers.

Mais si ces terribles monstres devaient revenir, sâchez que six sources contenant un pouvoir divin sont dispersées dans Corterra. Et un jour, chaque source aura son Elu, et celui-ci recevra son arme divine. Alors si un jour nous sommes menacés, nous lèverons les yeux vers le ciel, et nous saurons qu’ils seront là pour nous sauver… les Six Elus des dieux!


Acte I: Le Premier Elu

Chapitre I: la silhouette dans le désert


Le tissu clair du jour venait de laisser sa place au voile opaque de la nuit. La voûte céleste brillait de mille petits points blancs. Le désert aride avait acquit un froid glacial. Rien ne vivait dans cet endroit perdu du royaume d’Akenopt. Une silhouette isolée, perdue, marchait à pas lents. Rien ne semblait pouvoir la déconcentrer. Au loin, presque à la limite de l’horizon qui lui faisait face, une immense tour se dressait. Monolithe noir perdu dans le désert, aussi seul que lui. Et pendant qu’il marchait, il se souvenait.

Cela faisait deux ans qu’il l’avait rencontrée, et deux mois qu’il l’avait perdue. Ses longs cheveux noirs, et sa peau mate, somptueuse, sans le moindre défaut. Lui simple berger d’un royaume immense, elle simple paysanne. Leur mariage n’était pas impossible, pas un miracle, mais juste magnifique. Puis la maladie. Incurable selon les médecins, les soigneurs, les prêtres. Ni en son petit village, ni en Siriso, la capitale. Nul breuvage, nulle incantation, ni prières à la farce qu’étaient les dieux ne purent sauver Lyria. Il avait perdu sa candeur, le jour où elle était morte en étreignant sa main, baignant dans l’infâme mélange de sueur et de sang, allongée sur son lit.

Et depuis Aézir avait perdu espoir. Jusqu’au jour où cette mystérieuse jeune femme vint lui rendre visite. Une peau pâle, de longs cheveux bruns. Et des yeux de serpents, accompagnés de la langue fendue. Elle allait l’aider. Elle lui parla d’Asmaël la victime des dieux. Elle lui indiqua l’emplacement de sa prison, pourtant inconnu de tous. Elle lui parla de la tour, et du rituel qu’il devrait accomplir pour libérer le Seigneur des Démons, et comment il saurait l’en remercier.

Et cela faisait des semaines qu’il marchait péniblement vers sa prison, sans jamais geindre, ni s’arrêter. Il buvait et mangeait peu, sans s’arrêter de marcher. Cette tour immense. Il l’avait enfin atteinte. Lyria était morte et Corterra continuait de tourner. Asmaël était son dernier espoir. Il entra dans la tour. L’intérieur était sombre, éclairé simplement par d’étranges symboles phosphorescents sur les murs. Aézir entra dans le sombre bâtiment, qui se révéla en fait être creux, et creusé très profondément dans le sol. Un escalier menait en bas. Il descendit les marches quatre à quatre, excité comme un enfant qui allait découvrir son nouveau jouet. Tout au fond se trouvait une immense sphère. Des piliers représentant le Dragon créateur l’entouraient, quatre en tout. Ils étaient surplombés de flammes dorées, qui étaient reliées à la sphère. Il s’accroupit. Sorti de sa sacoche les objets dont lui avait parlé l’étrange femme: la statuette du Dragon, un cheveu de la reine des succubes et  enfin un poignard ancestral. Les ruines où se trouvaient ces objets avaient été abandonnées il y a fort longtemps, mais ces reliques étaient dans un excellent état. Il disposa la statuette au centre d’un cercle tracé avec son sang, qu’il avait recueilli avec le poignard. Il plaça le cheveu tout en haut du cercle, son poignard tout en bas. Puis, il s’écarta du cercle, le bras droit meurtri par la blessure du poignard. Il prononça alors une phrase, simple phrase somme toute assez banale: “
Flammes du Dragon, taisez vôtre éclat et laissez place aux Flammes Noires du Seigneur des Démons. “

Une lumière jaillit de la statuette du Dragon, qui finit par exploser. Le cheveu, les débris de la statuette et le poignard se mélangèrent, puis se séparèrent en quatre flammes noires, qui prirent la place de celles dorées sur les piliers. Aussitôt, la sphère s’ouvrit. Et l’âme d’Asmaël apparut. Constituée d’une sorte de fumée noire, elle avait l’apparence d’un homme immense et imposant, aux yeux semblables à des orbites d’où jaillissaient une lumière rouge, et dont le crâne était surplombés de deux cornes de mouflon. Il n’avait pas de pieds
, et son corps se finissait comme celui d’un serpent. Aézir s’approcha, ébahi. Il observait avec une légère crainte la figure démoniaque qui se dressait en face de lui. Les légendes de son enfance disaient de lui qu’il provoquait sécheresse et famine, qu’il rendait les femmes stériles et que son souffle tuait tout ce qui vit. Il s’approcha, et instinctivement, s’inclina. Asmaël s’adressa à lui: “Je savais que tu viendrais. J’ai rêvé de toi”

Tremblant, Aézir n’osait pas bouger. Il ne savait pas s’il pouvait faire confiance à cette entité.
“Je ressens ta peur. C’est normal, tu n’es qu’un misérable humain qui rencontre un êtrequi lui est supérieure. Mais peut être que tu pourrais devenir mon égal. Je te dois une certaine reconnaissance. Que viens tu faire ici?”

Aézir se força à lever les yeux. Puis enfin, il se souvint qu’il n’avait plus rien à perdre, et qu’ Asmaël était sa dernière chance. Alors enfin, il parla:

“Ô noble Seigneur démoniaque. Je viens vous implorer afin que vous rameniez à la vie ma fiancée. Je ferai ce que vous voulez, et je paierai un tribus si nécessaire, si vous la ramenez à la vie.”

Asmaël considéra Aézir, puis se pencha, mettant son immense figure en face de celle, minuscule en comparaison, du jeune berger:

“Ressusciter un être vivant n’est pas une mince affaire. Il faut effectuer un allé-retour dans le monde des Morts, ce qui n’est pas aisé. Et même si tu m’as libéré, j’exige un paiement.
-Quel est-t-il?
-Ta fiancée reviendra à la vie. Lyria pourra à nouveau vivre paisiblement. Mais tu ne sera pas à ses côté. Je ferai de toi un Daemon. Sais tu ce que cela signifie?
-Je… je n’en ai aucune idée.
-Un Daemon est un humain à qui j’ai rendu un immense service, et qui m’a offert son âme en retour. Il devient ainsi un de mes généraux, et devient un démon plus puissants que les autres, égal aux Sept Démons primordiaux que tu dois connaître. Acceptes tu ce paiement?”

Aézir considéra la question un instant. Mais il ne faisait pas ça pour lui. Il voulait voir Lyria heureuse… avec ou sans lui. Refusant à son bonheur, il tendit sa main à Asmaël. Dès lors, il sût qu’il ne pourrait jamais rien lui refuser.

Titre: L'univers Vaati
Posté par: Chompir le vendredi 14 septembre 2018, 15:37:10
J'ai lu le début de ta nouvelle version et tu l'as vraiment bien retravaillé par rapport à avant, ça paraît plus sombre, tu poses mieux le décor et la tension, le prologue est bien plus réussi, je ne doute pas que les autres chapitres le seront aussi, continue de bien travailler sur les autres chapitres, je lirai tout ça. :^^:
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Fenrin le vendredi 14 septembre 2018, 22:21:46
Bien joué pour le remaniement de ton premier chapitre. Le rythme est moins effréné, tu prends d'avantage le temps de poser l'action et les personnages et ça rend le tout bien plus agréable à lire. Honnêtement, pour la première version de la fiction, j'avais un peu de mal à lire à cause du rythme rapide et du manque de mise en contexte de certains personnages (comme Aézir). Mais là, c'est beaucoup mieux.

Par contre, une remarque purement typographique la fille pas du tout énervante : pense à mettre un espace entre le dernier mot d'une phrase et le point d"interrogation ou d'exclamation qui ponctue cette phrase. Comme pas exemple : " Je te dois une certaine reconnaissance. Que viens tu faire ici?" tu doit ajouter un espace entre ici et le point d'interrogation.

Sinon, tu as une bonne capacité à créer un univers et à trouver des noms pour les lieux et les personnages.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: stefbad le samedi 15 septembre 2018, 08:52:57
Waah ! C'est tout de suite beaucoup mieux ! Beaucoup plus d'efforts ont été mis sur l'environnement et la profondeur du texte, qui contraste de sa tridimensionnalité le texte de base bidimensionnel. C'est beaucoup plus riche et agréable à lire. Si, comme le note Fenrir, nous français sont les seuls pour qui la typographie exige un espace avant les points d'exclamation, d'interrogation et les deux point (et de plus les points virgules, très rarement utilisés), il y a très peu de fautes ce qui rend la lecture d'autant plus agréable. Continue ainsi !
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le samedi 15 septembre 2018, 12:03:01
Merci pour vos retours! Désolé pour l'erreur sur les points, je ferai attention la prochaine fois!
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mardi 30 octobre 2018, 15:50:54
Bonjour, désolé pour le retard, mais après relecture du deuxième chapitre j'ai... détesté, et je l'ai totalement réécris de long en large et en travers. Bref, voici la suite:


Chapitre II: La cérémonie


Les premiers rayons du Soleil commençaient à apparaître. Paisiblement endormi dans son lit, Centaku avait le visage caché par ses cheveux bruns. Soudainement, la lumière s’intensifia dans la chambre, chassant la moindre parcelle d’ombre en son sein. Alors, les rayons se dirigèrent vers Centaku, qui ouvrit alors les yeux. La lumière avait disparu. Ses yeux verts émeraudes  parcoururent la pièce du regard. Etrange, il était pourtant sûr d’avoir vu quelque chose, qui l’avait réveillé: sinon pourquoi se serait-t-il réveillé aussi tôt ? Ce n’était pas dans ses habitudes. Bien que ce jour soit un jour un jour important, jamais il ne serait réveillé aussi tôt: aujourd’hui, le jour de son dix-septième anniversaire, il allait enfin être considéré comme un adulte, bien qu’il doit d’abord passer par la Cérémonie de l’Elu, bien que celle-ci se soit montrée vaine en cinq cents ans. Poussant un long soupir, Centaku se dressa, puis se frotta les yeux. Il quitta son lit et regarda par la fenêtre, et vit que l’aube venait à peine d’apparaître. Poussant un deuxième soupir, il s’habilla rapidement et quitta sa chambre. Il remarqua que son frère, qui était pourtant toujours le premier réveillé, dormait encore à poings fermés. Il descendit donc silencieusement les marches de l’escalier, jusqu’à atteindre le rez de chaussée. A cause de la situation modeste de la famille, la maison était plutôt petite: L’étage comportait trois petites chambres, et le rez de chaussée n’était constitué que d’une pièce et d’un minuscule couloir conduisant ou à cette pièce ou vers la sortie. Il mangea un vieux bout de pain qui trainait sur la table, puis se demanda ce qu’il allait faire. Il ne savait pas pourquoi, il avait une légère appréhension. Ce n’était pourtant pas son genre, il était plutôt une personne détendue, excepté pour certains sujets… Décidément, cette journée était partie pour être une journée assez spéciale. Tout d’un coup, il entendit quelqu’un descendre l’escalier. Sa mère se présenta dans l’embrasure de la porte. Malgré les nombreuses années qui avaient passés, Maschaera restait une très belle femme. Une belle femme épuisée: de larges cernes étaient visibles sous ses yeux. Tout comme Centaku, elle avait les yeux verts émeraudes, et de longs cheveux bruns. Le reste de son visage, il le tenait de son père, parti quelques années auparavant.
“Tiens, que fais tu déjà debout, demanda-t-elle étonnée.
-Je ne sais pas, la lumière du Soleil sûrement…”
Elle regarda par la fenêtre, puis regarda Centaku l’air blasée:
“Ne te paies pas ma tête. Ca m’étonne que tu te réveille aussi tôt. Même aujourd’hui.
-Je suis un homme plein de surprise !
-Presque un homme.”

Elle regarda avec nostalgie. Elle pensait au jour où Amos atteindrait, à son tout, cette étape. Le jeune frère de Centaku ressemblait beaucoup plus à son père, mais avait son caractère à lui. Elle sembla alors vouloir dire quelque d’important, puis se ravisa et contenta d’ajouter:
“J’ai une longue journée de travail aujourd’hui. Tous les artisans de la ville sont sur le pied de guerre pour le mariage du roi. Tu me dira comment s’est passé ta cérémonie.”

Centaku observa sa mère quitter le foyer, puis se demanda de nouveau ce qu’il allait faire. La cérémonie n’allait pas commencer avant quelques heures. Il décida en toute logique d’aller se recoucher, ne saisissant toujours pas pourquoi il s’était réveillé aussi tôt.

Lorsqu’il se réveilla, les rayons du Soleil caressaient d’une douce chaleur les joues de Centaku. Il ouvrit les yeux. Regardant à l’extérieur, il se rendit cette fois compte qu’il risquait peut être d’être en retard cette fois ci. Alors de nouveau il s’habilla rapidement, et dévala les marches quatre à quatre. Une fois en bas, il remarqua son jeune frère, assis à même le sol, en train de lire un livre. Il était tellement absorbé par sa lecture qu’il n’avait même pas remarqué Centaku. Poussant un petit rire, il se précipita hors de chez lui. Centaku et son frère étaient très opposés: Centaku aimait à flâner et à plaisanter, Amos restait souvent sérieux, lisait beaucoup et avait une culture impressionnante pour son âge,même si les seuls livres qu’il lisait étaient de vieux livres dont personne ne voulait, là où Centaku n’avait jamais beaucoup lu. Néanmoins, Centaku aimait son frère plus que tout, et ne laisserait jamais rien lui arriver, malgré leur caractère opposé.Il regarda en direction de la grande horloge de la tour de Capistia, la capitale du royaume d’Arcandia, où vivait Centaku. Sur le cadran doré, trônait une représentation de Crône, le dieu du temps. Centaku constata qu’il ne lui restait que peu de temps avant le début de sa cérémonie. Il se précipita donc dans les rues de Capistia, courant au milieu des senteurs d’épices ou de nourritures du marché, dans ses belles rues aux maisons à colombages. Mais Capistia était en ébullition depuis l’annonce récente du mariage de leur roi couronné récemment, Sevus: jusque là plutôt apprécié, il faisait vraisemblablement de son mieux pour le bien de ses sujets, et son mariage s’annonçait comme une fête populaire, et un événement important de son règne. Les artisans de la ville devaient préparer un festival pour les fiançailles, et chacun se donnait corps et âmes sa tâches. D’ordinaire, Centaku aidait sa mère, mais aujourd’hui il n’en avait pas le temps. Il courut le plus rapidement possible vers le temple, où l’attendait le prêtre et une autre jeune fille, qui elle aussi avait dix sept ans aujourd’hui. Le temple était un grand bâtiment en pierre, abritant plusieurs statues de dieux. Une cour intérieure abritait la Source, un chemin pavé y conduisant les jeunes gens. Centaku la connaissant, il en avait entendu parler. Elle s’était entraînée durement toute sa vie afin de devenir l’Elu, ce depuis qu’elle avait appris la prophétie, et s’était jugée digne, obligée même, d’être l’Elue. Centaku savait que si les dieux devaient élir l’un d’eux, ce devait être elle, Arélia. Le prêtre le regarda en le jugeant de haut en bas:
“Enfin jeune homme, dit il, vous auriez pu faire un effort et arriver plus tôt. Cette cérémonie ne doit pas être prise à la légère. Nous avons tout juste le temps de vous préparer, dépêchez vous allez voir Soeur Mirila.”

Le prêtre, un petit homme chauve tenant un sceptre surplombé d’une sphère représentant le Soleil, montra du regard une grande femme portant une longue robe aux bordures rouges et arborant un couvre chef étrange, de forme oblongue. C’était quoi d’ailleurs, se demanda Centaku. Un chapeau ? Une toque ? Quoiqu’il en soit, Soeur Mirila le conduisit vers une petite salle où elle lui fit prendre un bain, glacé à cause de son retard, puis lui fit revêtir une tenue rouge parcourue de coutures dorées. Enfin, elle coiffa ses  cheveux en une petite queue de cheval, retenue par une sorte de bijou masculin doré, laissant deux petites nattes tomber sur ses épaules. Il était désormais prêt pour la cérémonie. Le prêtre les conduisit vers la Source, contenant un pouvoir divin, sous la forme d’une espèce d’eau en suspension , au centre de laquelle se trouvait une énorme sphère lumineuse . En la voyant, Centaku ressentit une impression étrange. Arélia, le regard hautain, s’avança, et s’agenouilla devant la Source. Le prêtre prononça une formule incompréhensible, sans doute une sorte étrange de sortilège. Mais rien ne se produisit. Arélia se releva, déçue, et quitta le temple, les larmes aux yeux mais tentant de garder malgré tout une certaine contenance. Centaku s’avança, une impression étrange. Il s’agenouilla. Les mots du prêtre et de son sortilège semblaient prendre une importance capitale, que Centaku ne parvenait pas à saisir. Lorsque le prêtre eût fini, Centaku ressentit un désir irrépressible de se jeter dans la Source, de se fondre en elle. Il se leva, voulut s’y jeter, mais la sphère lumineuse se fondit sur lui, entrant en lui. Pendant à peine une seconde, il ressentit la plus grande douleur qui soit, puis se sentit… transformé. Ses cheveux étaient devenus rouges. Et une épée était apparue dans ses mains.






Titre: L'univers Vaati
Posté par: Chompir le mercredi 31 octobre 2018, 18:23:05
Un assez bon deuxième chapitre, bien plus travaillé et bien plus long que dans la première version. Néanmoins j'ai trouvé ton texte assez lourd (surtout le premier paragraphe), avec pas mal de répétition et tu redis parfois la même chose une phrase après. Attention aussi, tu fais des phrases vachement courte par moment, non pas qu'il faut qu'elles soient trop longues mais il y a un juste milieu quand même. ;)

Citer
Néanmoins, Centaku aimait son frère plus que tout, et ne laisserait jamais rien lui arriver, malgré leur caractère opposé.Il regarda en direction de la grande horloge

C'est pas super clair ici comme passage mais j'imagine que le "il" = Centaku ?

Citer
Centaku s’avança, une impression étrange. Il s’agenouilla.

La phrase est étrange, elle ne veut pas dire grand chose, tu as peux-être oublié des mots ?

En tout cas continu comme ça, ça arrive de pas du tout aimer et de s'y reprendre à plusieurs fois pour écrire, prends le temps qu'il faut pour que le résultat te convienne. :^^:
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mardi 04 décembre 2018, 21:18:55
Salut, voilà le troisième chapitre:

Chapitre III: les Dieux

Centaku ne comprenait pas. Il ne comprenait tout simplement pas. Il avait le regard perdu dans le vide. Il regarda le prêtre, avec une lueur étrange dans les yeux. Du désespoir, presque. Il n’était pas important. Il ne serait jamais important. C’était une erreur. Il n’avait aucun talent, aucune qualité. Centaku était toujours attaqué par ses sombres pensées quand une lumière douce vint l’envelopper, venant des cieux. Il regarda le ciel: une jeune femme descendait du ciel. Ses cheveux étaient semblables aux premiers rayons du Soleil, aucune imperfection ne venait abîmer sa peau. Ses yeux pétillaient d’une lumière dorée. Elle était vécue uniquement d’un tissu blanc éclatant, retenu sur ses épaules par des épaulettes d’or. De multiples bracelets couvraient ses bras, et ses coudes étaient habillés de bijoux d’or portants des anneaux, qui étaient attachés à un seul et même tissu blanc. Luz, déesse de la lumière, descendait vers Centaku, un sourire bienveillant sur les lèvres. Sans dire un mot, elle lui tendit la main. Il fit un pas en arrière, instinctivement. Il ne comprenait toujours pas. Elle hocha la tête sur le côté, en poussant un petit rire. Ce geste le mit en confiance. Avec elle, il se sentait en sécurité. Alors, finalement, il tendit la main, prit celle de la déesse, et aussitôt quitta le temple. Il se retrouva alors dans un endroit étrange. Il ne semblait pas y avoir de sol sous ses pieds. Devant lui, sur d’immenses sièges d’acier, trônaient les dieux. Centaku n’en revenait pas. Ils dégagaient une telle majesté, une aura si particulière… Il n’avait jamais ressenti quelque chose de semblable. Malgré la présence imposante des dieux, Centaku se sentait toujours en sécurité. Il les reconnut tous, ces dieux qu’ils priaient depuis son enfance. L’Univers entier semblait les entourer. Sapiento, dieu de la sagesse, prit la parole. Il était vêtu sobrement d’une tunique pourpre aux bordures d’or. Une statue d’or représentant une chouette trônait sur son épaule droite, amenant alors cette même majesté que les autres dieux possédaient:

“Centaku… de toute l’humanité, tu es le premier Elu qui s’est éveillé. Au fil du temps, tes pouvoirs se développeront énormément, et tu finira même par devenir nôtre égal. Pour l’instant, nous serons tes guides. Luz sera ta mentor, et tu t’entraînera à ses côtés jusqu’à avoir acquis assez de puissance.”

La déesse en question regarda Centaku avec un sourire. Il n’en était pas sûr, mais il avait cru l’avoir vu faire un clin d’oeil. Ce n’était pas quelque chose qu’une déesse ferait, il avait du rêver. Une autre déesse prit la parole: Kura, la déesse de la nature et de la vie. Elle avait un visage sur lequel se lisait une grande bonté. Elle était vêtu d’une immense robe qui ressemblait à une fleur, et de grands pans de cette robe pendait sous ses bras. Ses cheveux étaient totalement détachés, et quelques fleurs y étaient attachés. Elle dit alors:
“Centaku, ta mission sera de protéger Corterra de tous ceux qui voudraient l’attaquer. Considères Corterra comme une divinité à part entière. Tu devra la protéger à tous prix. Tu pourra continuer à côtoyer les tiens, et deviendra immortel. Courage Centaku ! Ton entraînement commera très bientôt ! Bonne chance, bientôt toi aussi tu sera une légende…”
Cette dernière laissa Centaku perplexe. Il n’avait jamais désiré être une légende, il avait juste prévu de vivre une vie calme, juste être heureux. La présence soudaine de Luz à ses côtés l’arracha à ses pensées. Centaku ne l’avait même pas vu se déplacer. C’était logique, il était en effet dit que la déesse de la lumière possédait de multiples pouvoirs, comme celui de se déplacer à la vitesse de la lumière, où de faire régner le jour. Elle sourit à Centaku, d’un sourire espiègle. Cette déesse était, en plus d’être bien différente de ses frères et soeurs, bien loin de l’image que Centaku s’en était faite. Elle lui tendit la main, et lui dit:
“Centaku… es tu prêt à accepter ta destinée ?”

Sans répondre, Centaku tendit la main vers elle, et tous deux quittèrent le “tribunal” des dieux. Centaku fut alors transporté dans un lieu étrange: il était composé de petits ilôts flottants, et était plongé dans une lumière semblable à celle d’un coucher de Soleil. Un des îlots était gigantesque, et supportait un palais imposant, sûrement celui de Luz pensa Centaku. Ce palais semblait être fait de marbre. Luz prit la parole:
“Centaku, premièrement, ce soir, un banquet sera donné dans mon palais, en ton honneur bien sûr ! Ensuite, demain, ton entraînement commencera. Tu pourra bien sûr inviter des humains au banquet ! Tu vivra dans mon palais autant de temps que ton entraînement ne l’exigera. Allez, vas te préparer: ce soir est un soir extrêmement important !”
Titre: L'univers Vaati
Posté par: stefbad le vendredi 07 décembre 2018, 21:23:48
Ca fait un moment que tu n'as pas posté de chapitre (dit celui qui n'a pas posté la suite de sa fic depuis bientôt 6 mois...), et le remaster de ton histoire reste toujours de très bonne qualité !
 Mais par contre, juste une petite note plus sur la mise en page qu'autre chose, essaye de faire plusieurs paragraphes dans tes descriptions/narrations, par exemple comme moi je fais entre thèmes (par exemple : un paragraphe sur Centaku qui quitte le monde corterrain, puis un autre où il y a la description du temple des dieux), cela permet de rendre le texte plus facile à lire et surtout cela permet de mieux structurer la narration, comme tu trie ta narration entre catégories, qui te permet d'éviter de te disperser, et aussi de donner de l'amour à chaque étape de ton discours.
 Bref, en espérant que c'est utile, continue ainsi ! Il n'y a pas meilleure façon de progresser dans son écriture que de faire ça !
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Chompir le vendredi 07 décembre 2018, 22:08:04
Je trouve aussi ce chapitre bien plus travaillé que le premier et bien plus agréable, même si je le trouve un poil court, j'aurai aimé en avoir un petit peu plus. Je trouve pas qu'il y ait besoin de redécouper en paragraphe, comme l'a dit stefbad, puisque je ne trouve pas le chapitre trop lourd mais ce n'est pas une mauvaise idée pour autant.

J'espère que tu travailleras tout autant la suite de tes chapitres. ;)
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le lundi 17 décembre 2018, 20:16:06
Et voici le nouveau chapitre, qui est arrivé plutôt vite !

Chapitre IV : Sevus et Aliana

Sevus ouvrit les yeux. Il était seul dans son lit, pour le première fois depuis des années : en effet, Aliana et lui tenaient les traditions en grand respect, et en conséquence avaient décidé de ne pas se voir pendant les vingt-quatre heure précédents leur mariage. Néanmoins, le lit restait en quelque sorte empli de sa présence, son parfum continuant d’embaumer l’air de la chambre. Sevus sourit à la pensée du jour heureux qui arriverait le lendemain. Demain, une reine l’aiderait à sa tâche. Le trône à la droite de celui du roi ne serait plus vide. Les pensées toujours emplies de bonheur, Sevus quitta son lit. Il revêtit son habit de roi, celui qui le faisait respectable. Sa journée commença par une audience. Il y avait peu de sujets qui venaient pour réclamer justice à propos de tel ou tel problème. C’était bien. C’était reposant. Aucun trouble majeur ne semblait venir perturber la vie des Capistiens, tous les engrenages semblaient fonctionner correctement, si on omettait quelques vols mineurs.

Les audiences terminées, le reste de la journée fut consacré aux préparatifs du mariage: chaque petit détail devait être parfait, des tenues des époux jusqu’aux plats du banquet. Chaque artisan de la ville s’affairait: une parade somptueuse défilerait dans la ville, et elle accompagnerait les deux époux vers le temple de Capistia. Sevus avait entendu dans la journée qu’un jeune homme avait enfin été élu. Cela ne pouvait pas mieux tomber: le mariage n’en serait que plus heureux. Alors, après une douloureuse séparation, il retrouverait enfin sa bien aimée, et officialiserait son amour, envers les dieux comme envers les hommes. Le temple avait été décoré pour l’occasion, des statues représentant le couple avaient été édifiées… Tout était parfait.

Sevus se remémorait la première fois qu’il l’avait vu: ils avaient tous deux onze ans, et c’était lors d’une rencontre princière. Leur mariage avait beau être arrangé, ils s’étaient tous deux aimés la première fois qu’ils s’étaient vus, cet arrangement n’étant qu’une aide du destin. Elle avait des cheveux bruns plutôt longs. Sa petite robe couleur pourpre donnait à cette fillette un air véritablement charmant, qui avait immédiatement séduit le jeune prince. Il se souvenait de ces rencontres cachés, de ces longs baisers échangés. Néanmoins, ils avaient toujours désirés rester chastes, et ce n’était jamais aller plus loin. Ils avaient passé presque une vie ensemble.

Cette journée passa à une vitesse hallucinante. Il tarDait à Sevus d’être le lendemain, de pouvoir enfin montrer son bonheur sous la bénédiction des dieux, de consommer son mariage, et de donner à son trône une immense dynastie. Sevus termina sa journée comme il l’avait commencée: allongé dans son lit, pensant à l’heureux jour qui l’attendait. Mais une des servantes du château se précipita dans sa chambre. Son visage était trempé de sueur, et son regard était horrifié. Elle regarda Sevus, et lui annonça la terrible nouvelle:
“Votre Majesté… La reine a été empoisonnée.”

Sevus se précipita hors de sa chambre, poussant une jeune femme au passage. Il se rendit dans les appartements dans lesquels reposait celle qui aurait du être sa femme. Une somptueuse robe blanche habillait un mannequin de bois. A ses pieds, Aliana agonisait. Elle avait visiblement craché du sang en grande quantité, et celui ci donnait à sa robe de chambre une horrible couleur écarlate. Elle respirait avec peine, et ses yeux injectés de sang jetèrent un regard désespéré à Sevus. Elle semblait vouloir dire quelque chose, et n’y parvenait pas. Le roi plongea sur elle, essayant de la rassurer, elle comme lui. Il avait peur, comme jamais il n’avait eu peur. Il sentait arriver l’inévitable, et ça lui glaçait le sang. Plusieurs servantes s’affairaient tentants de faire avaler quelque breuvage à Aliana. Peine perdue, tout était trop tard, bien sûr.. Elle le regarda. Elle pleurait, et ses larmes se mêlaient à son sang. C’est ainsi qu’ Aliana est morte, dans un mélange de larme et de sang, gisant misérablement sur le sol. Le roi ne dit rien. Son regard était perdu dans le vague, et plus aucune lumière ne brillait dans celui-ci. Ce ne fut que lorsque une servante, qui, remarquant la mort d’Aliana, se mit à hurler, que Sevus cria. Il cria sa grande tristesse, et son incommensurable colère envers celui qui avait ôté la vie à celle qu’il aimait. Seuls restaient ces deux sentiments, le reste était vide. Si seulement il l’avait vu...

Si seulement il avait cette jeune femme, à la peau pâle et aux longs cheveux bruns. Elle avait des yeux de serpents, accompagnés de la langue fendue. Et elle tenait la fiole vide qui avait empoisonné sa bien aimée.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Chompir le dimanche 30 décembre 2018, 16:20:41
Assez tragique comme chapitre, par contre tu poses clairement un cadre mais tu laisses le tout en suspens, on ne sait pas ce qu'il advient, ou tu veux en venir, c'est assez déplaisant. J'ai aussi l'impression que le roi sort un peu de nul part avec sa promise. Je ne suis pas sur mais j'ai aussi eu l'impression que lors de tes précédents chapitre, tu n'avais pas parlé de la ville en fête ni de ses décors pour le futur mariage du roi.

Sinon, tu as très bien géré ton chapitre, il est bien écrit et tu as très bien joué sur l'immense bonheur du roi qui vire au plus grand désespoir ; c'était très bien pensé.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 20 mars 2019, 17:43:56
Alors... j'ai eu beaucoupde mal à me mettre à ce chapitre (oui c'est pour ça que je n'ai rien écris). Bref, le voilà. Le prochain devrait arriver rapidement :

Chapitre V : Le Dragon

Le palais de Luz était un endroit fascinant. Il était extrêmement lumineux, et la salle de banquet était agrémentée d’un puit de lumière qui faisait pleuvoir sur les invités la lumière céleste d’une Lune étrangère. Malgré les doutes qu’il éprouvait, Centaku profitait du banquet. Les dieux et les hommes étaient réunis pour la première fois en cette singulière occasion. Les cheveux de Centaku étaient attachés en une sorte de queue de cheval, et il portait des habits rouge incrustés d’or. Il voyait sa famille et quelques un des ses amis manger à la même table que les dieux, et savoir que c’était en son honneur le remplissait d’une sorte de fierté. Sur la table, trônaient des mets dont les mortels ne pouvaient normalement que rêver: le nectar et l’ambroisie. Il y avait également différentes sortes de mets, toutes sortes de viandes et des plats plus raffinés les uns que les autres. C’est alors que Centaku remarqua l’expression de Sapienta, dieu du savoir et de la sagesse : le regard dans le vide, il fixait un point au loin. Il cligna des yeux quelques fois, puis une expression d’intense terreur se manifesta alors sur son visage :
“Il s’est libéré.”
A ces mots, tous les dieux se turent. Les rires et les sourires s’éteignèrent. Tous semblaient inquiets. Luz prit Centaku par le poignet, et l’arrache de force à la table, avec ces simples mots : “On doit absolument partir.
-Que se passe-t-il ?
-As tu déjà entendu parler d’Asmaël ?
-Euh, quelquefois simplement, mais je ne connais que quelques faits…
-Il s’est échappé.”

Luz tendit un bras vers l’avant. Aussitôt, un immense cercle de lumière apparut alors devant eux. Luz s’y engouffra avec Centaku. Aussitôt, les deux aboutirent sur un océan de nuages dorés. Centaku était perplexe face à cette vision. Une forme reptilienne semblait se mouvoir parmis les nuages. Luz s’agenouilla, tout en incitant Centakuà faire de même. Elle dit alors :
“Père. Nous avons une nouvelle terrible à vous annoncer…”

Dès que ces paroles furent achevé, le Dragon surgit enfin. Il ne possédait pas d’ailes. Son corps gigantesque ressemblait à celui d’un serpent, muni de pattes. Sa gargantuesque figure faisait face aux deux minuscules êtres qu’étaient Luz et Centaku en comparaison. Sur son visage, se lisait une grande sagesse venue des longs siècles qu’Il avait passé à surveiller sa création. Une grande bienveillance émanait de Lui.
“Mon enfant ! Quelle est cette terrible nouvelle ?”
Sa voix était douce et autoritaire, âgée mais puissante. Son regard se tourna vers Centaku :
“Oh, tu dois être l’Elu ! Nous attendions ta venue avec une si grande impatience…
-Père, Asmaël s’est évadé.”
L’expression du Dragon révéla une grande inquiétude. Il sembla réfléchir un instant. Puis Il reprit la parole : “Mon enfant… as tu essayé de téléporter l’Elu vers Asmaël ?
-Bien sûr Père, pour qui me prenez Vous ? Malgré le fait qu’il n’est plus d’enveloppe physique, son influence est assez grande  pour nous empêcher de nous approcher de lui. Nous pensons qu’il compte se rendre dans le Premier Temple.
-... Et Anguila ?
-Nous ne l’avons pas trouvée Père. Elle prépare surement quelque chose.”

Le Dragon sembla très tourmenté. Son regard trahissait une extrême inquiétude. Il fit part de ses préoccupations :
“Il est bien plus urgent de s’occuper d’Asmaël. Une fois que nous l’aurons empêché de retrouver son corps, nous devrons à tout prix retrouver Anguila. Téléportes Centaku le plus près possible du Premier Temple, et met le sur la trace d’Asmaël. Pendant cette traque, nous allons fouiller ciel et terre pour trouver Anguila… le temps presse. Bonne chance Centaku.”

Aussitôt, Centaku se retrouve dans une immense plaine de sable. Lui qui n’avait jamais vu de désert de sa vie, il devait maintenant traquer tant bien que mal un démon ancestral dans cet environnement précis. Cette journée s’achevait si bien décidément…
“Centaku, je te parle depuis mon palais.” La voix de Luz résonna dans la tête de Centaku.
“Je te guiderai vers le Premier Temple et je t’expliquerai tous les détails sur le chemin. Mets toi en route !”
Titre: L'univers Vaati
Posté par: stefbad le mercredi 20 mars 2019, 22:22:55
Juste une petite question : pourquoi tu passes du chapitre IV au chapitre VII ? C'est un peu déconcertant...

Bon chapitre ! Mais j'ai un peu l'impression que tu retombes dans tes travers, dans le sens où, malgré le fait que tu ne presses plus tes chapitres, là je trouve que tu ne donnes pas assez de temps au festin de s'installer avant de changer d'action avec la résurrection d'Azmaël. Il faut toujours laisser le temps à une situation de s'installer avant de la briser, c'est quelque chose que j'ai récemment découvert, mais qui explique parfaitement le problème ici. Aussi, je trouve que tu ne donnes pas assez une impression de grandeur au Dragon, alors que c'est le créateur. Comme tu le présentes, on n'a pas l'impression que c'est l'entité la plus importante au monde, mais plutôt quelqu'un de gâteux. C'est peut-être ton objectif, mais on enlève toute la puissance du créateur, ce qui est un peu paradoxal.

Aussi, petite note, dans "Téléportes Centaku le plus près possible du Premier Temple, et met le sur la trace d’Asmaël.", Téléporte ne prend pas de "s", car l'impératif à la deuxième personne n'en prend jamais ^^
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le mercredi 20 mars 2019, 22:35:20
Alors pour répondre très simplement je crois que c'est le chapitre que j'ai eu le plus de mal à écrire, tout simplement parce que j'avais en tête ce qui devait se passer après, et je trouvais ça monstrueusement plus intéressant à raconter, ce qui fait que je pensais plus à écrire ce qui se passait après que ce qui se passait avec ce chapitre. Donc pour avancer au final j'ai du "bâcler" en quelques sortes celui là, car il me bloquait totalement. Sinon je n'ai pas forcément vu le côté gâteux  :oups:
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le samedi 23 mars 2019, 16:53:46
Attention, ce chapitre là est l'un des plus sombres que j'ai fais jusque là, et il peut être assez choquant.

Chapitre VI : le dernier espoir

Sevus veillait, une coupe de vin pleine il y a peu à la main. Le regard dans le vide, il était seul, assis au bout d’une longue table de banquet. Le roi était plongé dans les ténèbres, éclairé par la seule lumière vacillante d’une bougie. C’était insensé. Tout cela était insensé. Comment une personne qui était là il y a si peu de temps ne pouvait à présent qu’être un amas de chair inanimé, attendant encore la cérémonie de l’enterrement ?
Noyé dans ses pensées, le roi n’avait pas vu l’ombre qui avait pénétré la salle. Sur le sol, un long serpent se dirigeait vers Sevus, le fixant de ses yeux mauvais. Celui ci rempa vers le siège le plus proche de sa Majesté. C’est alors seulement que le roi remarqua le reptile. Il le fixait, bougeant seulement ses yeux pour l’observer, attendant le moment fatidique de la morsure, l’espérant presque. Le serpent se contenta de se hisser sur le siège, et se métamorphosa alors en une jeune femme. Elle avait la peau pâle, de longs cheveux bruns. Et elle avait des yeux de serpents, et la langue fendue avec. Elle portait une robe verte bordée de fils d’or, et ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules. Malgré ces étranges attributs, elle dégageait une sorte de beauté. Elle croisa les jambes, et regarda le roi. Elle parla enfin :
“Je vous salue, Votre Majesté.”
De sa voix, émanait une étrange profondeur. Le roi la fixa longuement. Il n’arrivait même pas à parler. En fait, il n’en avait même pas la volonté. A quoi servait de parler avec une étrange chimère femme et serpents, apparue après avoir vidé toute une coupe de vin ? Mais cette étrange hallucination ne semblait pas vouloir simplement s’évaporer, et continua de lui parler: “Sevus. Je sais quel deuil est le vôtre. Je comprend votre douleur. Je peux l’annihiler.”
Sevus la regarda, une lueur d’espoir illusoir dans les yeux.
“Les Ombres sont puissantes. Moi et mon Maître, nous pourrons ramener l’être qui vous est cher.
-V… vraiment ?”

La voix de Sevus était plus tremblante que jamais. Peut être qu’une lumière apparaissait enfin..
“Oui, Votre Majesté. Mais pour assister au retour d’Aliana, du sang devra être versé.
-Que voulez vous de moi ?”

Alors Anguila sourit de cette victoire qu’elle savait déjà sienne.
“Les Ombres sont puissantes. Mais prisonnières des Enfers. Si vous les en libérer, elles pourront ramener Alianna.
-Mais… comment le pourrais je ?”
Anguila se pencha en avant : “Pour ouvrir le portail qui mène vers les Enfers, un rituel très long et quotidien doit être effectué. Et ce rituel comprend du sang innocent.”
Face à cette phrase qui autrefois l’eût choqué, Sevus restait stoïque :
“Que dois je faire ?
Vous allez devoir suivre mes directives, et collaborer avec les démons. Le rituel risque d’être éprouvant, et vous aurez du sang sur les mains. Êtes vous prêts à endurer tout cela pour revoir Aliana ?

Sans même une hésitation, le roi répondit immédiatement :

“Je le suis.”
Anguila sourit. Le retour de son maître était proche, et avec ces deux marionnettes à portée de main, cela s’annonçait très simple.
“Parfait Sevus, dit elle. Dans ce cas, nous allons avoir besoin d’enfants. Nous allons avoir besoin de beaucoup d’enfants… Mais avant cela, guidez moi vers les sous sols du château je vous prie.”
Sevus s’exécuta. La situation était onirique, et il était persuadé que dès demain, cette mystérieuse femme aurait disparu. Alors, dans un dernier espoir, il la guida vers les sous sols. Le château avait été construit il y a plus de deux cents ans par son ancêtre, l’illustre Aldébarde le Grand, qui avait conçu les sous sols de sorte que des offices religieux puissent y être pratiqués. Néanmoins, les lieux avaient très vites été abandonnés par ses descendants, et l’ancienne chapelle souterraine n’était à présent qu’une immense salle vide, plongée dans des ténèbres éternelles. Elle avait été creusée à même la roche, et sur les murs, l’on pouvait encore distinguer les anciennes fresques. Au fond de la salle, se trouvait un autel poussiéreux et vide de toute idole religieuse. Sur les mûrs, les statues des douze dieux. En tapant simplement du pied sur le sol, Anguila les détruisit toutes, avant de se retourner vers Sevus, souriante, et de lui dire :
“Cet endroit sera parfait !”
Elle se plaça au centre de l’endroit, et s’agenouilla en prenant une pose de prière. Elle prononçait des mots  que Sevus ne parvenait pas à comprendre. Le sol semblait se graver autour d’elle. Le symbole des démons se forgea sur le sol : la Lamsëa. Anguila se leva. Elle fit une requête à Sevus :
“Afin de commencer le rituel Sevus, j’aurais besoin d’un drap immaculé assez large, d’une corde, d’un piquet… et d’un enfant.”

Sevus savait où trouver tous ces objets, il y avait un débaras dans les sous sols, qui servait autrefois de remise à la chapelle. Quant à l’enfant… eh bien, plusieurs bonnes hébergeaient leurs enfants au château. Il s’introduisit dans les appartements des bonnes, et réveila un jeune garçon. Il avait le cheveu blond, et n’avait pas plus de six ou sept ans. Sevus le regarda un petit moment. Il était si paisible, si innocent dans son sommeil…
Le roi réveilla l’enfant doucement, en mettant un doigt devant sa bouche pour lui signifier de rester silencieux. Le petit dormait dans une tenue de tissu jauni par l’usure.
“M’sire, chuchota-t-il, que voulez vous ?
-J’aurais besoin que tu me suives petit… lèves toi.”

Le jeune garçon coopéra sans un bruit, et suivit Sevus dans les sous sols. En bas, les attendait Anguila, qui semblait faire partie intégrante de cet endroit morbide. Elle fit s’allonger l’enfant au centre de la Lamsëa.
“A présent votre majesté, dit elle, l’enfant doit perdre son innocence.”

Alors seulement, Sevus réalisa. Il fit quelques pas en arrière, secouant énergiquement la tête. Il ne pouvait pas faire ça, c’était inhumain… pire qu’ inhumain. Anguila le prit par les épaules, et lui hurla :
“C’est le seul moyen Sevus, le seul moyen ! Quel prix êtes vous prêts à payer pour elle ? Qu’est ce que cet enfant a de plus qu’elle ?”

Ces mots effectuèrent un étrange pouvoir sur Sevus, qui se résigna.  Il s’avança vers l’enfant, et se pencha sur son corps. Il remarqua que le garçon tremblait. Le roi mit ses mains sur la taille de l’enfant, pleurant.
“Excuses moi, petit… excuses moi.”

Anguila arborait un sourire ravis : le roi sombrait dans la folie, et il ne pouvait plus faire de retour en arrière à présent…


Titre: L'univers Vaati
Posté par: stefbad le dimanche 24 mars 2019, 11:19:47
C'est un intéressant chapitre, et j'ai l'impression que tu essaye de faire une histoire alternative par rapport à ton premier essai sur cette histoire, ce que j'apprécie réellement !

Mais, il y a quelque chose que j'aurais fait autrement pour ce chapitre, je pense que je n'aurais pas dis dès le début que Anguila était la méchante, et plutôt faire une descente progressive vers ce chemin. Car, comme tu le présentes, même si c'est en un point réaliste comme Sevus est prêt à tout pour retrouver sa femme, tu forces le lecteur à se mettre contre lui, au lieu de lui faire comprendre que l'action est logique. Ainsi, j'aurais évité de dire dès le début que “Les Ombres sont puissantes.", comme tu places Anguila comme la méchante (ce qu'elle est), mais si tu t'en étais passé, on aurait une vision plus nuancée du personnage de Sevus et de Anguila, ils ne seront pas à classifier comme des "méchants" tout de suite.

Bref, continue ton avancement ! Cette histoire de réalité alternative m'intrigue énormément !
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le jeudi 11 avril 2019, 22:24:04
Voilà le nouveau chapitre ^^

Chapitre VII : Anguila


Cela faisait maintenant deux jours que Centaku marchait à travers le désert. La chaleur lui brûlait la peau, et le sable irritait ses yeux. Chaque pas demandait plus d’énergie que le précédent.  La chaleur du jour faisait place à la nuit et à son froid mordant. Dès que le Soleil disparaissait derrière les dunes de sable, Centaku devait préparer un campement de fortune. Alors il allumait un feu, et se collait au plus près possible de ses lueurs dansantes. Il observait le feu danser, ses lueurs rougeâtres se reflétant dans son regard épuisé. Alors, il se remémorait des souvenirs de son enfance qui lui semblait déjà si lointaine.
Lorsque l’hiver tombait sur Capistia, son père allumait un feu dans la petite demeure familiale. Les flammes donnaient une ambiance tellement plus chaleureuse aux murs ternes et décrépis. Centaku l’aidait à couper les arbres, avec toute la force de ses petits bras. Il avait peu de souvenirs heureux avec son père, mais toute l’année il attendait toujours ces moments de rapprochement.
La voix de Luz était toujours là pour le réveiller du sommeil qui le frappait lorsque le voyage devait reprendre. Alors, Centaku se mettait en route, immédiatement, dépensant l’énergie gagnée lors du sommeil, un pas après l’autre. Luz le soutenait, lui motivait. Dès le début, elle avait pris soin de lui expliquer les tenants et les aboutissants de l’affaire : Asmaël, Ce Démon dont il avait toujours entendu parler, Ce croque mitaine qui était la raison pour laquelle, enfant, il ne restait pas toujours jouer avec les autres tard la nuit,avait quitté sa légendaire geôle, et cheminait à présent vers un temple où Il pourrait trouver un corps de fortune. La situation était critique, les dieux étant frappés d’une malédiction les empêchant d’approcher de trop près le Démon, sous peine d’une mort quasi immédiate. Néanmoins, Luz avait refusé de détailler les circonstances de cette malédiction. Cet air joyeux, rieur, enfantin presque qui l’avait frappé lors de leur première rencontre s’était éclipsé. Même le cynisme de Centaku, qu’il arborait en quasi toutes circonstances, ne se manifestait pas en cet instant. Pourtant, la situation était risible. Probablement même qu’ils en rieraient tous plus tard, lorsque Centaku visiterai les dieux pour leur dire  “eh, vous souvenez vous de la fois où Ce légendaire Démon qui a failli tous nous détruire en étant libérer par un paysan ?” Et alors probablement que le ridicule de la situation les frapperait tous sur le champs. Mais pour l’heure, Centaku n’avait aucune envie de plaisanter ou de rire de la situation. Il éprouvait en ce moment même un irrépressible sens du devoir et de la responsabilité, qui ne se manifestait chez lui qu’en de rares occasions. Il se souvenait de ce soir où son lunatique frère n’était pas rentré à la maison. Il avait alors éprouvé le même sentiment, ce sentiment qui le poussa à errer dans les bois dans cette nuit afin de retrouver son frère, tombé dans un vieux puit, et qui le forçait aujourd’hui à avancer coûte que coûte dans le désert de Kefren. Celui-ci faisait parti du puissant royaume d’Akenopt, contrée dont Centaku n’avait entendu parler que lors de beuveries dans une taverne proche du bar, par des voyageurs où des marchands de soie. Ils disaient d’Akenopt que des statues d’or reflétaient la lumière divine du Soleil, que des palais immaculées étaient la demeure des seigneurs et que des temples faramineux étaient les lieux de culte. Dans ce désert aride, Centaku avait du mal à ressentir tout le faste du royaume.
Après ces deux jours de marche, toujours accompagné de la déesse de la lumière, Centaku arriva vit enfin se progiler au loin la silhouette d’un immense bâtiment. Néanmoins, l’espoir de l’arrivée au Premier Temple fut immédiatement tué dans l’oeuf par Luz :
“Navrée Centaku, mais la randonnée va encore devoir continuer, dit elle en gardant un air extrêmement sérieux malgré toute la bonne humeur qu’elle aurait voulu mettre dans ses mots. Néanmoins, elle arrive bientôt à son terme. La bâtiment que tu vois devant toi est l’endroit où tous les prêtres qui ont servi le Premier Temple reposent. Tu devrais y passer, l’endroit est d’une fraîcheur inégalée dans ce désert. Après cela, il te restera encore environ une demi journée de marche avant d’y arriver enfin.
-Entendu, répondit il simplement.”
En temps normal, il aurait probablement rétorqué d’un petite réplique, mais la volonté n’y était pas. Peut être qu’avec le temps, il finirait par rire même en ces situations d’urgence absolue. Il pénétra à l’intérieur du temple. Effectivement, à peine l’entrée passée, il régnait dans l’endroit une fraîcheur quasi surnaturelle. Le temple était éclairé par des torches, qui devaient brûler en permanence depuis la mort des prêtres. Les tombes étaient disposées en cercle, et laissaient ainsi une surface circulaire au centre de l’immense sépulture. Centaku avança, ne réussissant pas à réprimer le sourire de soulagement qu’il ressentit en entrant dans le bâtiment. Il s’assit un instant, profitant de la température environnante. Il resta ainsi un petit moment, avant de soudainement se redresser : il avait entendu un sifflement suspect dans son dos. Il se retourna, et vit une forme reptilienne se mouvoir parmis les tombes. Elle se dirigea au centre de la surface circulaire, et pris l’apparence d’une femme à la peau pâle. Luz ne put contenir son étonnement :
“C...Centaku. C’est elle. C’est Anguila, la Grande Prêtresse d’Asmaël.”
Comme pour impressioner Centaku, Anguila sortit légèrement sa langue fendue.
“Que fais tu là, lui demanda-t-il.
-Eh bien… Contrairement à toi, petit animal des dieux, je peux me déplacer comme bon me semble en tout Corterra. Ce n’est pas moi qui ait un maître si faible que celui ci ne peut contourner les stratagèmes du Mien.
-Tu me traites d’animal, dit-il avec un sourire. Pourtant ce ne serait pas moi qui parlerait de ceux qui m’envoient comme des maîtres. Tu dois être le petit serpent chéri de Ce cher Asmaël.”
Étonnamment, la situation lui faisait retrouver son assurance. Néanmoins, Anguila ria de lui, partant presque dans un fou rire.
“Petit serpent chéri, s’étonna-t-elle. Oui, ce serait une manière de formuler les choses. Je t’attend depuis quelques jours. J’étais à Capistia, et j’ai entendu les rumeurs de la ville, les bruits diffusés par ces misérables individus se répandre. Ils parlaient de toi. En parcourant la capitale, j’ai entendu les étonnements de tes amis, les marchands et amis de ta mère. Mon maître savait que tu passerais par ici à un moment donné. Si seulement tu savais la satisfaction que je ressens. Avoir tant entendu parler de toi, et enfin t’affronter.... Cela sera un vrai plaisir.”
L’épée qu’il avait reçu lors de la cérémonie se tenait toujours à sa ceinture, et Centaku la prit dans sa main droite. Le corps de la prêtresse s’allongea tout en s'épaississant, se couvrit d’écaille. Sa figure s’allongea et devint démesurément grande. Deux crocs proéminents remplacèrent ses dents, et son corps se couvrit d’écailles. Ainsi, sous l’apparence de ce reptile gigantesque, elle circula parmis les tombes, les écrasant de son énorme corps, ses yeux mauvais fixés sur le jeune homme. Centaku ne s’autorisait pas à trembler, et concentrait l’immense peur qu’il ressentait à l’intérieur de son corps. D’une rapidité affligeante compte tenu de sa taille, Anguila se fondit sur lui, la gueule grande ouverte. Centaku l’esquiva de peu, en sautant sur la gauche. Empêcher Asmaël de revenir en brisant la statue avant qu’il n’arrive au Premier Temple était une chose. Combattre sa Grande Prêtresse, sans entraînement au préalable, et alors que celle-ci était au maximum de ses capacités en était une autre. Et l’aide que Luz avait demandé pour Centaku n’arriverait peut être pas à temps…
Le jeune élu s’efforçait d’échapper au terrible serpent, tentant quelquefois une taillade timide de son épée, qui ne faisait guère plus qu’écorcher le monstre. Son corps faiblissait à vue d’oeil, et il fit une observation glaçante : Anguila n’avait fait que des coups faciles à esquiver. Elle ne cherchait pas à le tuer, juste à s’amuser, comme un chat qui joue avec une souris agonisante. Centaku se retrouva en nage, acculé contre un mur, cerné par l’immense corps reptilien, et faisant face, impuissant, à l’énorme figure d’Anguila qui avançait vers lui. Le jeu arrivait à sa macabre conclusion. Une lueur de satisfaction sadique se lisait dans les yeux reptiliens. Elle était extrêmement proche de lui, quand un énorme morceau du plafond de la structure se détacha, et tomba lourdement sur le corps d’Anguila. Celle-ci hurla, avant de reprendre forme humaine. Elle se trouvait au centre de la pièce, à quelques mètres du morceau de pierre qui l’avait blessé, une tâche de sang sur son ventre. Plus haut, le bras tendu, un vieil homme lui faisait face. Il portait une tunique brune, ceinturée à sa taille par une corde, à laquelle était attachée plusieurs poches. Il avait des cheveux mi longs blancs ainsi qu’une courte barbe de la même couleur. Une expression colérique se lisait sur son visage. Anguila le fixa avec une expression haineuse, puis fit passer sa langue entre ses canines. Elle fit quelques pas en arrière, avant d’être entourée par une sorte de fumée noire et de se volatiliser. Centaku fixa quelques instants le vieillard, avec un énorme étonnement.
“Est ce qu’elle est…. demanda-t-il en désignant l’endroit où la Prêtresse venait de disparaître.
-Non, répondit l’homme. Elle est s’est simplement tapie dans un autre endroit. C’est un avantage non négligeable en ce moment…”
L’homme fit quelques pas en avant, et tendit une main squelettique vers Centaku.
“Je me nomme Prudens, et je suis venu t’assister dans ta quête.
-C’est vous qui avez… chasser Anguila, dit il en serrant sa main.
-C’est bien moi. Je suppose que tu es le jeune Centaku n’est ce pas ?
-Oui, oui c’est cela.
-Parfait. Maintenant suis moi. Il n’y a pas une seconde à perdre, ce maudit reptile nous a déjà fait perdre assez de temps.”
Aussitôt, avec une assurance surprenante pour son âge, Prudens se mit en marche. Centaku s’étonna en imaginant le corps frêle du vieil homme traverser les mêmes étapes que lui à travers ce désert. Pourtant, Prudens marchait d’un pas rapide et assuré, et le poid des âges semblaient n’avoir aucune influence sur lui.
Néanmoins, Centaku commençait à sentir un noeud se nouer en lui : l’heure de la rencontre avec Asmaël approchait, et il se demandait s’il était prêt à l’endurer.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le dimanche 18 août 2019, 22:38:09
Bonjour. Oui, ça fait longtemps que je n'ai pas poster. J'ai eu un peu de mal avec ce chapitre. Je vous conseille donc de relire un peu les précédents chapitres, pour bien se remettre dans le contexte. Quoiqu'il en soit, bonne lecture et à bientôt pour un nouveau chapitre :



Chapitre VIII : Le Royaume des Morts


Asmaël observait fixement la porte qui se dressait devant lui. Hermétiquement close, celle-ci était gigantesque, et semblait ne jamais devoir s’ouvrir. Le Seigneur Démoniaque était absorbé dans de profondes réflexions, le regard levé vers ce défi de plus lancé par les dieux. Assis sur une pierre au loin, Aézir pensait également, serrant contre lui un bijou ayant appartenu à Lyria. Le décor du Premier Temple était propice à ce genre de réflexion : quiconque y entrait était accueilli par un silence paisible, bercé par une légère brise. Le Temple était en ruine, ses piliers qui autrefois s’élevaient jusqu’au firmament brisés, et le plafond manquait. La nef était était décorées par les statues des Dieux, et menait vers cette immense porte. Soudainement, cette paisible atmosphère fut interrompue par l’arrivée d’Anguila. Comme pour annonçer son arrivée, ses pas avaient résonnés dans l’enceinte de l’immense bâtiment. En arrivant, elle ignora totalement la présence du jeune berger, bien que celui ci reconnut la femme qui l’avait renseigné sur Asmaël, pour s’agenouiller devant son Maître.
“Maître, dit elle. Vous avez été suivis : un jeune homme, élu des dieux, accompagnés par un vieux fou sont sur vos traces.
-... je vois… A ton avis, dans combien de temps arriveront ils ?
-Ce n’est qu’une question d’heure à présent, Maître.”

Asmaël sembla réfléchir un instant, puis, relevant la tête, demanda :
“Penses tu avoir le temps de faire l’aller retour en si peu de temps ?
-Vous en doutez Maître, dit elle avec un air malicieux.
-Pas le moins du monde, Anguila.”

La Grande Prêtresse se mit soudainement à danser de manière étrange, sa voix devenant suraiguë. Sans qu’il sache pourquoi, cette danse rendait Aézir extrêmement mal à l’aise. Anguila acheva sa danse alors qu’elle se contortionnait de manière inhumaine. Aussitôt, une sorte de porte apparut derrière elle, et un sourire satisfait se fit sur son visage. Derrière cette porte, se trouvait une large étendue d’eau. Profonde, noire comme la nuit, vide, et baignant dans un silence assourdissant.
“Que… Où est ce que ça mène, demanda Aézir, interloqué.
-Je ne trahis jamais ma parole, répondit Asmaël. Anguila va s’aventurer là où si peu de mortels et immortels ont eu le courage de se rendre : le royaume des morts. Mais d’abord, chère ami, si tu le veux bien, l’attente a été longue…
- Tout de suite, Maître !”

Aussitôt, elle se dirigea vers la porte, et d’un simple coup de poing, celle-ci vola en éclat, créant un immense nuage de poussière. Derrière elle, se trouvait une statue assez grande. Elle représentait un être auquel il semblait impossible de donner un genre, ayant une taille fine, une musculature légèrement développée et de longs cheveux.  La statue était vêtue d’un habit pourpre brodé de fil d’or, et semblait tout juste achevée malgré les siècles qu’elle avait vécu
“Enfin, dit Asmaël avec satisfaction… Cela faisait si longtemps.”
Aussitôt, l’espèce de fumée qui composait son corps se fondit sur la statue, la pénétrant, son âme acquérant ainsi une nouvelle enveloppe corporelle. Il eut alors un immense sourire de satisfaction. De ses mains, il tâta tout son corps, palpa la moindre parcelle de sa peau de pierre. Alors, il se retourna, lentement, vers sa servante : “ Bien, dit il, j’ai conclue un marché. Il est à présent temps de remplir ma part.”
Anguila s’agenouilla une derrière fois devant son seigneur, puis elle daigna jeter un regard sur Aézir, qui commençait à se sentir de moins en moins bien.
“Dis moi à quoi ressemble ta femme, lui dit elle d’un ton sec.
- Elle…. Elle avait une peau semblable à la mienne, et de longs cheveux noirs et bouclés… Elle… Elle.”

Après avoir lever les yeux au ciel, l’étrange femme, si c’en était bien une, posa ses deux mains sur les tempes du jeune berger, qui semblait perdu. Elle les retira rapidement, puis lui dit d’une manière tout aussi froide :
“Je reviendrai rapidement avec l’âme de ta femme.”

Puis, elle s’engouffra dans la porte qu’elle avait créé. Devant elle, il y avait cette immense étendue d’eau, et au loin, à peine visible, la berge opposée. Anguila se dressait devant le nouveau à côté d’une des nombreuses portes reliant Corterra à ce sombre royaume. Sur premier obstacle du royaume des morts. Autour d’elle, des centaines, des milliers d’âmes affluaient vers leur dernière destination. Celle-ci marchaient à pas lents sur cette eau, sans créer la moindre onde : voilà qui différenciaient les morts des vivants. Sitôt qu’un être vivant poserait ne serait-ce qu’un orteil sur cette eau, il coulerait à l’intérieur, pour émerger à côté d’une des nombreuses portes qui reliaient Corterra à ce royaume particulier. Sur l’autre berge se trouvait une porte, gigantesque : celle-ci menait au Purgatoire, où les âmes étaient jugées par le dieu de la mort en personne, Deathanatos. Anguila était entrée dans son domaine, et allait devoir jouer avec ses règles. Par delà cette porte, s’en trouvait trois autres : une menant au Tribunal des  mes, les deux autres menant vers les Enfers ou les Délices, selon le choix de Deathanatos. La résurrection des morts étaient formellement interdite, et Anguila s’exposait donc à un danger immense. De plus, les Faucheuses, créatures dérangeantes crées par le dieu de la morts, erraient dans son royaume, traquant les vivants ou les âmes qui chercheraient à revenir à la vie. Anguila sourit à la perspective de tous ces risques qu’elle allait braver. Aucun être humain ne pourrait franchir tous ces obstacles. Mais cela faisait quelques siècles qu’Anguila n’était plus un être humain.

Tout d’abord, elle se mit à flotter quelques centimètres au dessus du sol, survolant l’étendue d’eau sans la moindre difficulté. De toutes manières, pour les être tels qu’elle, les véritables épreuves se trouvaient au delà de cette porte. Elle pénétra l’entrée du Royaume des Morts d’un pas rapide et assuré. Derrière cette porte, toutes les âmes défuntes attendaient leur jugement. Certaines pleuraient, émettant des lamentations lugubres, d’autres attendaient dans le silence, le regard fixe et hébété. Anguila passa sans jeter un regard aux défunts, et pénétra dans les Délices, cet endroit supposément rempli de tous les bonheurs qu’il soit possible d’apporter, où les âmes des morts pouvaient même se délecter de nectar et d’ambroisie. Une fois entrée, Anguila se sentit immédiatement menacée : il fallait retrouver cette âme, et il fallait la retrouver vite, sous peine de devoir subir le courroux des Faucheuses. Anguila avait devant elle une plaine gigantesque, sur laquelle se dressaient de multiples palais abritant les âmes. Il y en avaient des millions, des milliards même ! Comme le disaient les légendes de multiples délices entouraient ces palais : des fontaines d’eau limpide, d’immenses buffets où se trouvaient cornes d’abondances ou ambroisie ; les mets les plus délicieux qu’on pouvait trouver en Corterra ou ailleurs, et d’autres merveilles toutes aussi splendides. En revanche, Anguila n’osait imaginer ce qui attendait les âmes qui n’avaient pas été jugées dignes de cet endroit…
Dans ces rues, dans ces plaines, marchaient, s’amusaient des milliards d’âmes, venant de Corterra ou d’ailleurs, de toutes les planètes crées et régies par les dieux, et Anguila devait en sortir une, spécifique. Cette tâche semblait insurmontable, et Anguila devait se dépêcher : au loin, elle avait vu se glisser la silhouette malsaine d’une faucheuse. Ces créatures, hautes d’environ deux mètres, procuraient un sentiment de gêne à quiconque les regardait : des haillons noirs couvraient partiellement ces choses, et de ces haillons dépassait une chair blanche couverte de cicatrices. Leur visage était très grand, comparé à leur corps frêle. Une faible lueur apparaissait dans leurs grands orbites ténébreux, et une rangée de crocs dépassait de leur bouche, dénuée de lèvre, et qui semblait n’être que la trace d’une blessure. Enfin, elles tenaient dans leur main longue, pâle et griffue, une faux gigantesque, sertie de diverses ornements. Telle était l’apparence des gardiennes du royaume des morts. Anguila s’enfuit vite, courant à en perdre haleine dans les rues de cette immense ville. Petit à petit, les regard des âmes se faisaient pesants sur elle, et elle sentait qu’au loin, plusieurs Faucheuses s’étaient lancées à sa poursuite. La servante du Seigneur des Démons pressa d’autant plus le pas. Les Faucheuses étaient réputées pour être de redoutable guerrière, et Anguila ne pourrait combattre plus d’une Faucheuse à la fois. Elle établi une connexion avec cette âme, grâce aux souvenirs qu’elle avait lu dans l’esprit d’Aézir, et de ce fait, savait exactement où elle se trouvait, et par chance, elle était relativement près. Anguila courait à en perdre haleine, osant quelquefois un regard teinté de regret vers tous ces bonheurs auxquels elle ne pourrait jamais accéder. Mais tout cela représentait également tout ce qu’elle haïssait chez les dieux : ce luxe, cette opulence qu’ils s’offraient, mais qu’ils refusaient à ceux qu’ils ne jugeaient pas dignes d’y accéder. Ceux qu’il préférait enfermer dans les Enfers. Une race entière emprisonnée, scellée… Quelle cruauté, se disait elle.

Anguila, cet être froid, qui avait appris à réprimer toute émotion, ressentait pour la première fois depuis des siècles une peur sincère pour sa vie : plus elle approchait de l’âme de Lyria, plus elle sentait la présence des Faucheuses derrière elle, leur souffle arride et leurs rires cruels. Elle sentait leur regard de chasseur la traquer elle, la proie qui avait osé profaner leur domaine. Enfin, elle vit au loin l’âme tant convoitée : elle la regardait, la fixait comme on fixait une abomination. Ne faisant nullement attention à se regard, Anguila se rua sur cette âme, puis utilisa une invocation afin de retourner vers Corterra. Avant de disparaître avec l’âme de Lyria, elle eut tout juste le temps de se retourner, faisant face aux Faucheuses qui se ruaient sur elle avec une extrême rapidité. Cette vision hanta Anguila jusqu’à la fin de ses jours.

Finalement, celle-ci fut de retour devant son Maître, empoignant fermement l’âme de Lyria. Celle-ci était devenue inerte, et Aézir ne pouvait cesser de la regarder. Lyria avait une peau mâte, et de longs cheveux bouclés lui descendaient jusqu’au bas du dos. Asmaël s’approcha de cette âme, et délicatement, la pris dans ces bras. Il ferma ses yeux quelques instants. Soudainement, des os, du sang, un système nerveux, des organes.... tout cela apparut, formant une nouvelle enveloppe charnelle pour Lyria, identique à celle qu’elle possédait de son vivant. Puis, tout aussi délicatement, le Seigneur Démoniaque la posa sur le sol.“Ta femme se réveillera d’ici peu, dit il. A présent, il est temps d’honorer ta part du contrat : je sens la présence de l’Elu approcher, et il n’est pas seul… J’aurai besoin de toute l’aide nécessaire."
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le lundi 14 octobre 2019, 22:57:05
Bon, j'ai décidé de prendre une pause, peut être définitive ou pas, avec Corterra parce que clairement, je n'arrive plus à me mettre à fond dedans. Du coup en ce moment j'ai commencé à écrire autre chose. Comme Corterra, ce sera dans un univers heroic fantasy, néanmoins ce sera dans un axe assez différent. Bref, à bientôt pour un premier chapitre de cette fiction toujours pas nommée.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Chompir le mardi 15 octobre 2019, 15:05:41
Si tu n'arrives plus à écrire ce n'est pas grave, ça arrive. Et puis cette deuxième version tu l'as quand même bien travaillée et amélioré beaucoup de chose depuis la première. Mais bon, si tu n'arrives plus à aller plus loin dans cette fic, ce n'est pas grave. J'espère que tu nous feras lire la prochaine. ;)
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Vaati the Wind Mage le dimanche 10 novembre 2019, 16:41:18
Voici venu le temps des rires et des chants de ma nouvelle histoire. Celle-ci n'a strictement rien à voir avec Corterra, et est une fiction horrifique. Elle sera bien plus courte aussi, et parlera d'un groupe de cinq jeunes adultes pénétrant dans la maison maudite de Byrynthya et... Je vous laisse découvrir la suite !

 
     
Byrynthya



Chapitre 1 :



       Il y avait toujours eu quelque chose d’anormal dans la maison Byrynthya, quelque chose de si affreusement dissonant que mêmes les âmes les plus sceptiques ne pouvaient l’ignorer. Les arbres qui l’entouraient semblaient hurler quand le vent soufflait dans leurs feuilles, son ombre qui se projetait sur la colline la nuit ne faisait qu’amplifier sa présence et les reflets sur ses fenêtres étaient autant de silhouettes malfaisantes. C’était un vaste manoir, qui semblait ne jamais avoir subi les affres du temps. Les colonnes qui soutenaient le porche étaient toujours d’un blanc immaculé, les fenêtres étaient toujours parfaitement propres, aucune feuille n’encombrait son allée et les murs semblaient tout juste avoir été repeints. Située en haut de la colline qui surplombait la petite ville de Thofélec, la maison Byrynthya dominait toutes les maisons et tous les habitants. D’aussi loin que le doyen de Thofélec s’en souvienne, elle avait toujours été là. Nul ne savait depuis quand exactement elle trônait sur la ville : c’était comme si elle était soudainement apparue, imposant sa présence, sortant de nulle part. Il était impossible de ne pas la voir  peu importe l’endroit où l’on se trouvait dans la ville, et sa simple vision conférait un sentiment de malaise intense. Et bien sûr, il y avait la légende.

Contrairement à la maison, tout le monde savait très bien quand celle-ci avait débuté, et chacun était étonné de la date relativement récente de ces événements comparée à l’âge supposémment avancé de la demeure : tout avait commencé le 4 avril 1925, lors que quatre jeunes adultes avaient décidé de découvrir ce qui se cachait dans les entrailles de la maison Byrynthya, Emilie Cherais, Jean LeFol, Elizabeth Moray et Charles Gerain. Sur les quatre jeunes gens qui étaient rentrés dans la maison, seuls deux en étaient sortis, Elizabeth et Charles. Si la jeune fille avait, bien que profondément choquée, fini par se remettre de ces événements, Charles avait sombré dans une profonde démence, et relatait des propos incohérents sur la maison, et de ces propos jaillit le secret du coeur de la maison : la maison serait habitée par l’esprit de Byrynthya, une sorcière morte pendue qui jetterait sa vengeance sur les âmes assez audacieuses pour oser pénétrer sa demeure, mais leur offrirait une chance incroyable s’ils s’en échappaient. Et effectivement, par la suite, Elizabeth réussit dans tout ce qu’elle entreprit et se créa une fortune assez grande pour qu’elle puisse se permettre de quitter Thofélec pour Paris. Charles, quant à lui, retrouva ses esprits sans aucune raison apparente deux ans après les événements, et se maria avec la fille qu’il avait toujours aimée, et qui jusque là, s’était montrée très réticente. Néanmoins, le cadavre de Jean fut retrouvé dans la ville le lendemain de l’excursion, la nuque brisée, des marques de mains la couvrant. Mais le corps de la jeune Emilie ne fut jamais retrouvé. Ce mystère entourant cette maison, lié au fait que les personnes qui s’y étaient rendues avaient soit tout oublié soit était traumatisées ne firent qu intensifier l’intérêt que la population portait à cette maison. Mais dès que les forces de l’ordre s’y rendirent pour déterminer précisément ce qui s’était passé, ils pénétrèrent dans une maison d’une propreté irréprochable, certes gigantesque mais ne contenant aucun labyrinthe. Cela ne fit que renforcer l’intérêt pour la maison, mais chaque exploration de la maison résultait inéluctablement en un massacre, parfois total et souvent laissant échapper un ou deux survivants. Bientôt l’accès à la maison fut interdit, mais la jeunesse est telle qu’elle trouve toujours le moyen de parvenir à ce qui lui est refusé. La municipalité finit par établir une cloture tout autour de la maison, surmontée de barbelés. Cela réduisit considérablement le nombre d’excursions, mais éventuellement, quelques unes avaient lieu, la curiosité l’emportant toujours sur la raison. Celles-ci ne se déroulaient que très rarement, la funeste réputation de la maison étant clairement définie après le nombre considérable de morts s’y étant déroulées. Mais les téméraires qui peuplent ce monde continueront toujours d’ignorer le danger pour être les précurseurs, les pionniers de quelque chose de grand. Et ceux qui exploraient la maison Byrynthya voulaient être les premiers à en revenir tous, et à se souvenir précisément de ce qui s’y passait. Mais tous ont échoué. Et tous ceux qui ont tenté de pénétrer la maison après la vague d’explorations sont morts. Il est des choses dans le pays de Thofélec qui sont connues, et parmis celle-ci, tout le monde sait que ceux qui entrent dans la maison Byrynthya n’ont désormais plus aucune chance d’en sortir.
Titre: L'univers Vaati
Posté par: Fenrin le lundi 11 novembre 2019, 16:52:07
Introduction un peu courte et rapide, mais qui a le mérite de poser le problème de départ et de bien décrire l'ambiance et l'aspect extérieur de la maison. C'est peut-être même un peu trop concis : je me serai plus appesanti sur les détails de la démence de Charles (qu'est-ce que ça lui provoquait, exactement, à part de relater des propos incohérents sur la maison ?). Ça aurais été bien de parler de la ville de Thofélec aussi, de la décrire elle et ses habitants. Mais sinon, tu écris plutôt bien.

Détails de style écrit sur lesquels je chipote un peu. Déjà, tu dis en parlant de la maison "son ombre qui se projetait sur la colline la nuit ne faisait qu’amplifier sa présence" et, un peu plus loin "c’était comme si elle était soudainement apparue, imposant sa présence". Je trouve personnellement que cela fait un peu maladroit répétitif.
Aussi "lorsque quatre jeunes adultes avaient décidé de découvrir ce qui se cachait dans les entrailles de la maison Byrynthya, Emilie Cherais, Jean LeFol, Elizabeth Moray et Charles Gerain". Le nom de la maison n'est pas bien séparé des noms des quatre personnes, cela ne rend pas la lecture très claire. Tu pourrais tout simplement écrire "lorsque quatre jeunes adultes, Emilie Cherais, Jean LeFol, Elizabeth Moray et Charles Gerain, avaient décidé de découvrir ce qui se cachait dans les entrailles de la maison Byrynthya".

Sinon, à voir en fonction de la suite. Bonne continuation.