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« le: mardi 30 septembre 2014, 22:15:50 »
Ça y est, depuis hier, je suis doctorant. Ce qui tombait assez bien, puisque le CERN fêtait le même jour ses 60 ans C'est un joli symbole, puisque je ne serais pas en thèse aujourd'hui s'il n'avait pas existé, ou alors dans un domaine bien différent (et PZ ne serait pas là non plus, puisque c'est au CERN qu'a été créé le Web).
Bon, techniquement, mon contrat commence demain, mais à cause d'un séminaire organisé par mon labo, qui dure toute la semaine, j'ai commencé deux jours plus tôt. Vu que je n'ai toujours pas signé mon contrat, ça ne change pas grand chose, cela dit. À ce sujet, je dois dire que l'inscription en doctorat se révèle chaque jour être une tâche plus difficile que je ne me le figurais la veille. Et comme les innombrables étapes et le mille-feuille administratif ne semblent pas être suffisamment pénibles, il fallait que la responsable de la DRH qui gère mon dossier tombe malade le jour où je devais signer mon contrat. Ça remonte à 5 jours, et elle n'est pas encore de retour.
Du coup, on m'a recommandé de prendre contact avec quelqu'un d'autre, qui m'a répondu qu'il était trop occupé actuellement pour gérer mon dossier, et qu'il fallait que je rappelle plus tard. Bref, dans les faits, ça ne m'empêche absolument pas de commencer à bosser, mais ça décale ma première paye d'un mois, ce qui veut dire que je ne toucherai rien avant la fin novembre, et ça m'emmerde un peu. Cela dit, on est nombreux à ne toujours pas avoir signé de contrat ni être inscrit à la fac, ce qui est plutôt rassurant à titre personnel, mais pas vis-à-vis de l'efficacité de l'administration.
Sinon, cette semaine, je suis relativement passif, pour mon plus grand déplaisir. Assister de 8h30 à 19h à des présentations/discussions ultra technique entouré de gens qui ont beaucoup de bagage sur l'expérience et emploient des termes très techniques et spécifiques en permanence, dans un anglais pas toujours compréhensible (au passage je bénis les Italiens, qui ont un accent affreux mais parfaitement compréhensible), et dans l'un des amphis les plus inconfortables de la fac, c'est rapidement pénible. À vrai dire, je n'ai pas dû écouter avec attention plus de dix minutes depuis hier, et le reste du temps j'ai lutté pour ne pas m'endormir. J'ai hâte de vraiment commencer à bosser, histoire de me sentir un minimum productif.
Heureusement, vu que mon labo semble rôdé niveau organisation de séminaires, on a de super viennoiseries durant les pauses cafés, et, surtout, on déjeune gratuitement au "vrai" restaurant de la fac. La bouffe y est absolument délicieuse. Je vais avoir du mal à retourner au CROUS la semaine prochaine. Enfin, c'est bien connu que l'intérêt principal de bosser dans la recherche, c'est la bouffe gratuite pendant les confs/séminaires.