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Messages - Trictus McNatret

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Musique / Vous voulez nous faire découvrir une musique ?
« le: mercredi 29 avril 2015, 02:30:08 »
Je viens seulement de lire que Sigurico a vu ET Radiohead ET Buckethead, ce qui me fait penser très fort : oh l'enf... Nan, sérieux, ça devait être du pur bonheur. Je me répète mais je suis un sae fanboy de Radiohead, et j'aime VRAIMENT BEAUCOUP Bucket.

Sinon, Leena, excellent morceau. La patte de Nujabes y est, je trouve, à la fois facile à identifier et assez humble ; c'est amusant de tomber sur une compo où il semble plus en retrait... En tout cas, j'aime beaucoup, c'est vrai que c'est hyper reposant.

De mon côté, je me suis remis à écouter quelques classiques du rock, et en passant le premier album de Queen, j'ai eu un nombre considérable de coup de coeur, dont . Je l'avais encore jamais entendu et... Bah j'adorais déjà le groupe avant, je voue un culte à Freddie Mercury, mais j'avais surtout écouté des best of et des compil, et voir ce qu'ils ont fait en dehors de leurs grands tubes, ça m'a bluffé. Ils ont clairement pas volé leur succès.

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Débat / Publicité sur internet, cookies et tracking
« le: dimanche 26 avril 2015, 15:31:37 »
Hum... Je me suis souvent fat la réflexion que vu les propositions de pubs auxquels je suis soumis, les trackers manquent terriblement d'efficacité et j'ai pas encore à m'en inquiéter.

Je t'avoue qu'honnêtement, le mitraillage de publicité, je m'en fous royalement ; j'en bouffe à longueur de journée et entre mon budget serré et mes envies matérielles assez spécifiques, la pub me touche rarement (bon, on exclut les soldes Steam, le premier geste marketing qui m'a rendu cinglé) alors j'ai tendance à penser que, non, c'pas quelque chose dont je m'inquiète. J'y prête rarement intention, et quand c'est le cas, c'est que c'est quelque chose dont je pourrais avoir suffisamment besoin pour que ça m'interpelle. Donc...

Par contre, la collecte et revente des infos m'ennuie davantage... c'est peut-être paranoïaque, mais je m'interroge souvent sur ce à quoi elles pourraient servir, à part à essayer de me faire acheter des caleçons hors de prix.

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Jeux Vidéo / [Discussions libres] Parlons Jeux Vidéo !
« le: mardi 21 avril 2015, 13:50:18 »
J'ai aussi profité de la promo sur Steam pour prendre le jeu et je rejoins ton avis (même si j'ai pas encore terminé, je fais des sessions courtes). On sent la passion derrière le jeu, ça fait plaisir à voir.

Sinon tu utiles quoi comme combo d'armes ? J'aime beaucoup la machette/mousquet pour le moment avec l'attaque spéciale qui fait pleuvoir des balles sur le terrain. Par contre faudra que je refasse le jeu avec une manette, j'ai quelques difficultés avec le clavier/souris (ou alors je suis juste pas douée).

Ouais, la manette est carrément géniale avec ce jeu (je pensais que ce serait chiant pour la visée mais vu le gameplay, je crois que c'est l'inverse, le clavier + souris et handicapant). Sinon, mes armes préférées...

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Et toi, du coup, tu utilises quoi ?


Sinon, j'ai commencé Banner Saga et heu, pour l'instant j'en ai un avis franchement positif. Je pense revenir plus en détail dessus une fois que je l'aurais fini mais waouh, j'ai été agréablement surpris.

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Jeux Vidéo / [Discussions libres] Parlons Jeux Vidéo !
« le: mardi 21 avril 2015, 03:17:22 »
Waouh. Waaaaouh. Waaaaouh. Bon, je viens de me découvrir un kink de dingue pour un jeu que je vais sans hésiter mettre dans ma liste des gros coups de coeur... Bastion, du studio Supergiant Games (qui a également réalisé Transistor que je rêve maintenant d'avoir). Je l'ai fini il y a toute juste quelques minutes sur PC (le jeu existe aussi sur Xbox 360 et Mac), et je suis complètement assommé par la qualité du truc... C'est indéniablement un de mes nouveaux amours.


Pour ceux qui en ont jamais entendu parler, Bastion, développé en 2011, est un action-RPG dans lequel on incarne le Kid, un p'tit gars aux cheveux blancs, qui s'éveillent à la suite de la Calamité, une catastrophe qui a frappé la Cité de Caeldonia et réduit l'humanité en cendre. Evoluant au sein d'un monde flottant en ruine, le Kid rejoint le Bastion, "là où tout le monde est supposé aller en cas de problème" ; il y retrouve un autre survivant, Rucks, le vieux gardien du Bastion, et part pour lui à la recherche des Noyaux, qui donnaient autrefois toute son énergie à la cité.

Les fans de Super Mario Galaxy pourront faire un parallèle avec l'Observatoire d'Harmony ; les Noyaux qui redonnent du pouvoir au Bastion permettent en effet de voyager plus loin et de construire des bâtiments utile au Kid pour mener sa quête des Noyaux à bien. Le joueur est donc invité à explorer les différentes zones d'un monde flottant, qui se construit sous ses pieds. Bien sûr, l'univers de Bastion est rempli de monstres en tout genre, et outre son fidèle marteau Cael de Maçon, le Kid récupère toute une flopée d'armes au cours de ses missions, de l'arc d'Eclaireur au mousquet de Shérif... on peut en prendre deux sur soi à l'Arsenal, et les améliorer à la Forge ; perso, ça m'a rappelé les changements d'arme dans l'excellent Secret of Mana, avec des choix de personnalisation en plus. Le maniement de chacune n'est pas toujours aisée mais toujours très fun. Autre mécanique que j'ai apprécié ; le leveling n'entraîne pas d'augmentation de stats mais provoque l'ouverture d'un slot par niveau, qui permet d'y "équiper" des alcools offrant des upgrades. Le jeu fourmille d'éclats d'ingéniosité du genre dans son gameplay, et plutôt simple à prendre en main, à la manette ou au clavier + souris.


Hormis sa qualité principale d'être un jeu franchement agréable à jouer et plutôt dynamique, Bastion a également pour autre avantage d'offrir une expérience artistique plutôt forte ; les graphismes sont beaux, la musique sait se montrer entraînante ou poignante au besoin (les séquences émotions sont justes géniales) avec parfois du chant, et du pas dégueu.
Ajoutez-y une des particularités du jeu qui m'a le plus touché tant elle est ingénieuse, bien exploitée et parle à ma sensibilité : tout au long de la partie, on est suivi par la voix grave d'un narrateur. Et non seulement il développe le scénario au fur et à mesure des évènements, mais en plus, il commente le comportement du Kid et apporte tout un tas de détails sur le lore, particulièrement riche, du jeu. Car oui, le lore est riche, dans un jeu post-apo ; et si le scénario répond souvent à des schémas somme toute classique, il reste d'autant plus prenant que la foule de détails qui viennent le compléter lui donnent des couleurs très singulières.

Le côté "roman noir" entraîné par le narrateur, le développement du lore et de l'histoire qu'il entraîne, la beauté du monde, une musique de qualité et un gameplay des plus agréables ; Bastion m'est allé droit au coeur, et je le conseille vivement à ceux qui n'y ont pas encore joué. C'est beau, c'est fun, et ça n'attend plus qu'à être essayé. Moi, ça m'a un peu retourné tellement c'était bien ficelé.


Du coup, je pense que je vais enchaîner sur Brother : a tale of two sons et sur le tactical-RPG Banner Saga, sur lesquels je reviendrais donc très prochainement o/

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Musique / Vous voulez nous faire découvrir une musique ?
« le: vendredi 17 avril 2015, 14:43:14 »
Je suis en train de me réécouter l'excellent album With Teeth du projet Nine Inch Nails de Trent Raznor et heu... Waouh. C'est toujours autant du bonbon pour les oreilles. Amateurs de metal industriel et de rock expérimental, je vous le recommande vivement ne serait-ce que pour cette chanson, entendue dans le film Wanted : Choose your Destiny et qui m'a pas mal marqué :

www.youtu.be/ysFxrPNjvNA

, la version album qui n'est pas exactement la même (ohoho) avec des balances un peu pus lourdes sur les basses et des instruments supplémentaires. Perso, je préfère.

Et sinon, mon coup de coeur de la journée...

www.youtube.com/hKgtzPKff3U

Nine Inch Nails a un son plus rock que pas mal de groupes d'indus que j'écoute ; ça garde ce goût métallique typique du genre, mais en moins agressif et en moins oppressant, et honnêtement, c'est loin d'être désagréable.

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Jeux Zelda / [Topic officiel] Majora's Mask 3D
« le: mercredi 15 avril 2015, 00:54:01 »
Bonjour jeunes gens,

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Dans le pire des cas, il restait l'option détective privé + tournage d'un snuff movie avec ton persécuteur pour protagoniste, mais on sort du cadre légal, là... 

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A mes yeux, un type qui tue ou fais du mal à un animal en dehors des conditions d'abattage du bétail mérite de se faire bouffer vivant par un ours édenté. Mais pour qu'il s'amuse à être aussi "subtil" dans ces meurtres, le malade en question doit pas seulement être pris en flag, mais aussi et surtout interné. Y a moyen de lancer une procédure d'enquête à son sujet ou le fait qu'il n'y ait pas de victimes humaines suffit à excuser ses accès de violence gratuite ?


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Jeux Vidéo / [Discussions libres] Parlons Jeux Vidéo !
« le: samedi 11 avril 2015, 22:44:29 »
Et si tu veux faire du retro-gaming sans combat aléatoire tu as les Tales of (je sais plus si c'est le cas pour tous), Baten Kaitos, Chrono Cross, Valkyrie Profile Lenneth, la série des Soul Blazer... Ils ont chacun des gameplay assez différents donc tu trouveras sûrement chaussure à ton pied.

Et bien sûr, si t'as toujours pas essayé je te conseille vivement Chrono Trigger. Il n'y a pas de combats aléatoires à proprement parler, ce sont surtout des monstres qui déboulent à des endroits précis de la map. Aucune transition entre les combats, le rythme est bon... A faire donc. Les Mana/Senketsu sont un peu dans le même style mais ils m'ont l'air un peu lourdingues (j'ai juste fait Sword of Mana).

Alors pour les Tales of, y a du combat aléatoire dans Tales of Phantasia mais le système A-RPG et la qualité du jeu font que ça m'a pas dérangé. Après, j'ai que le FF de la période SNES, mais je compte sur FFV et VI pour rattraper le tir, parce que waouh, le IV je  pense que je vais juste pas le finir. Niet.

Après, je suis un graaand fan de Chrono Trigger qui est à mes yeux le meilleur JRPG que j'ai jamais fait (Frog, Lucca, je vous aime) qui n'a pas de combats vraiment aléatoires (tu peux les éviter ou alors ils sont prévisibles) puis le jeu est TRES dynamique et bien calibré donc très agréable.
Et sinon, je surkiffe la série des Seiken Densetsu... Enfin les 2 et 3 parce que je trouve Mystic Quest et Sword of Mana sont ... pas terribles. Alors que les deux opus cités ont de très bons personnages (surtout le 3, le meilleur de la saga) un système de combat dynamique et ds scénarios bien funs qui les rendent TRES agréables à jouer.

Sinon, pour les fans de vieux RPGs japonais, Rudra no Hihou est EXCELLENT malgré le système de combats aléatoires, donc je le recommande... Par contre, comme il est jamais sorti en France, va falloir l'émuler OU prier pour une sortie sur l'e-shop, qui m'étonnerait vu le peu de succès de ce petit chef d'oeuvre que je me referais avec joie, et qui traite de sujets géniaux.

Je trouve aussi que Pokémon s'en sort bien avec les combats aléatoires, même si comme on se le disait avec Wolf, c'est CHIANT quand dans Pokémon Blanc et Noir, un quart de tour suffit à déclencher un combat 8(

Sinon, je conseille à tout ceux qui le peuvent de se procurer Earthbound sur l'e-shop ; malgré les combats aléatoires et une difficulté qui les rendent pas forcément accessible, les Mother sont juste trop cool.

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Jeux Vidéo / [Discussions libres] Parlons Jeux Vidéo !
« le: samedi 11 avril 2015, 15:42:13 »
Y a pas longtemps, je me suis mis en tête de faire un peu de retro-gaming et de me retaper quelques classiques du jeu vidéo que j'avais accumulé au cours des ans. Il se trouve que je n'ai jamais fini Final Fantasy IV et je me suis dit que, bon, autant me le faire maintenant...
Et puis, je me suis rendu compte que j'ai VRAIMENT du mal avec les RPG où les combats sont générés aléatoirement sur la map, ce qui inclut une énorme partie des jeux auxquels je comptais rejouer, parmi lesquels les Final Fantasy, Rudra no Hihou, Golden Sun... Je veux dire, ça vous fait pas chier, vous, de pas pouvoir faire trois pas sans déclencher un fondu vers un éternel combat ? En plus, soit ils sont tellement facile que vous allez vous demander pourquoi on vous emmerde, soit ils vont être assez difficile pour que vous les haïssiez d'être aussi nombreux.
Après, je sais que par exemple, j'arrive à être plutôt patient dans Pokémon, par exemple, ou encore dans Off, RPG où, pourtant, la personnalité du personnage personnage lui interdit de considérer la fuite et oblige le joueur à finir les combats (ou à laisser le PC les gérer pour lui... sisi, cette option existe). Mais bizarrement, alors que dans certains jeux ça passe, ben dans FFIV, j'y arrive pas ! Alors est-ce parce que l'histoire de Off m'a fait m'accrocher malgré la lassitude ? Est-ce que certains RPG ont des combats en tout par tour suffisamment dynamiques pour que je m'y livre sans grogner ? Est-ce que je m'y force à cause du scénario ? Ou juste est-ce que j'apprécie ce système dès lors qu'il est bien calibré et pas trop contraignant ? J'imagine que ça dépend des cas.
Mais faut avouer que dans le cas de FFIV, je déteste VRAIMENT cette mécanique. Le jeu est très mal foutu, je galère plus à démolir des monstres à la con que les boss et, comme les combats sont TRES nombreux, j'en viens à fuir tout le temps ; en plus, ils sont relativement chiants, même avec les commandes spéciales, ajoutées sur le remake GBA pour rendre les personnages un peu plus épiques.

En fait, je pense que même si j'ai toujours râlé sur l'apparition random des combats dans les RPGs, j'ai fini par y prendre goût dès lors que le jeu est bon ; j'en déduis donc que je considère FFIV comme un mauvais jeu. Faut dire, il est quand même très mal écrit (je me demande si le premier opus était pas meilleur, malgré son absence total de psychologie chez l'ensemble des personnages du jeu, des PNJs aux PJs... c'est dire), le gameplay m'agace et alors que j'en suis seulement à un quart de l'histoire, j'en ai déjà marre. C'est drôle, j'avais un excellent souvenir de ce FF, pourtant... Parce que la version anglaise était mieux écrite, ou juste parce que j'étais moins critique à l'époque ? J'en sais rien. Mais je sais pas si je vais finir ce que j'ai commencé par principe ou juste enterré cette déception dans mon jardin. Ce qui va être assez difficile puisque ça va m'obliger à me procurer un jardin.

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Musique / Vous voulez nous faire découvrir une musique ?
« le: samedi 04 avril 2015, 21:26:49 »
En ce moment, je réécoute pas mal les albums de mon groupe préféré, Radiohead, et je me suis rendu compte que j'avais jamais vu ce qu'ils valaient sur scène... Ben maintenant que je le sais, je vais surveiller toutes leurs dates parce que j'enrage de les avoir déjà loupé plus d'une fois :h:



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Longs métrages et Télévision / Aujourd'hui j'ai vu...
« le: jeudi 26 mars 2015, 06:49:28 »
Bon, je viens tout juste à l'instant de regarder Les Choristes, un film qui ne m'avait jamais interpellé et qui ne m'aurait sans doute pas plus intéressé que ça si une personne au goût (presque) sûr ne me l'avait pas conseillé. C'est le premier long-métrage de Christophe Barratier, réalisateur français qui est ensuite revenu avec une encore assez récente réadaptation de La Guerre des Boutons.
Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de ce film, les Choristes raconte l'histoire de Clément Mathieu (Gérard Jugnot), musicien raté s'étant dégôté un boulot de pion à Fond l'Etang, un internat pour garçon un rien sinistre, géré d'une main de fer par le tyrannique directeur Rachin (François Berléand). Choqué par la sauvagerie des enfants, mais plus encore par la dureté de leur traitement, Mr.Mathieu va tenter une approche autrement plus pédagogique des pensionnaires. Et pour mener son expérience à bien, il va former une chorale avec eux...
Je vais être honnête : le film manque de flamboyance. Le jeu des acteurs est bon mais manque d'éclat, bien que les enfants s'en soient franchement bien sorti ; la caméra oscille entre le bon et le moyen sans jamais surprendre, les évènements s'enchaînent un peu trop vite et l'écriture m'a donné l'impression de manquer de structure. Il y a quelques clichés ça et là, bon. Mais voilà, je dois l'avouer : la musique, écrite par Bruno Coulais, apporte énormément d'émotion à un film qui ne manque pas de sensibilité et, par ses sujets et sa légèreté, arrive à créer quelque chose.
Du coup, malgré ses faiblesses, je reconnais que les Choristes est un film touchant et agréable, avec des personnages attachants et une histoire sympathique. Un film sur lequel je ne regrette pas de m'être penché.

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Littérature, BD et séries d'animation / [Topic] Animés & Manga
« le: mardi 24 mars 2015, 10:33:41 »
Et j'en profite pour remontrer ce faux opening quand même bien classe :



Shindehai avait été remarqué par la prod pour son générique et ils l'ont contacté, mais j'imagine qu'au final, ils ont demandé à quelqu'un d'autre, alors ?

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Débat / Le topic des idées impopulaires
« le: samedi 21 mars 2015, 15:02:29 »
Bah voilà une idée impopulaire :

Moi, j'ai aimé Bienvenu chez les ch'tis et je l'ai trouvé mieux écrit que bien des films :-*

Bah écoute, j'ai un avis assez mixte dessus. Parce que je reconnais quelques qualités au film, comme un humour parfois assez efficace, un traitement de la culture ch'ti assez juste (pour en être entouré, je peux vous affirmer que loin de s'en être senti salis, la plupart ont adoré le film) et une thématique de l'ouverture aux autres pas trop mal développé... M'enfin le film manque cruellement d'audace et d'originalité à mes yeux. Les acteurs sont pas toujours très bons, la réalisation est un peu molle, le scénario réserve peu de surprises et les calembours sont parfois un peu facile. C'est typiquement le genre de film familial qui marche mais qui me plaît pas spécialement. Donc je le bash pas mais comptez pas sur moi pour l'encenser.

Donc du coup, non. Je le trouve pas "bien écrit". Je le trouve sympa, comme beaucoup de chose sur lesquels j'ai un avis tiède.

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Longs métrages et Télévision / Aujourd'hui j'ai vu...
« le: jeudi 19 mars 2015, 21:45:04 »
Je sais plus trop quand parce que j'ai légèrement très beaucoup perdu la notion du temps, j'ai vu American Beauty. Si le titre de ce film de 1999 vous est familier, c'est normal, c'est parce que contrairement à moi, vous n'avez pas vécu dans une grotte : félicitation ! Le cas contraire, pansez vos morsures de chauve-souris et aller le voir de suite, parce que, croyez-moi, il en vaut le coup.

L'histoire d'une famille américaine ordinaire, les Burnham, qui vivent au coeur d'un quartier résidentiel chaleureux et verdoyant. Banal au possible ? Oui. Justement. Car les plus banales des familles peuvent être sujettes aux crises ; et quand le manque de communication vire aux psychoses, le destin des Burnham va devenir délicieusement tragique.
J'aimerais pouvoir présenter davantage les personnages, pour rendre mon synopsis plus alléchant ; mais j'aurais peur, se faisant, de gâter les portraits juste sublime et d'une grande justesse qu'en peint le film. Sachez juste que les amoureux de drame psychologiques et de situations qui déraillent complètement ou juste les amateurs de cinéma qui aiment se laisser surprendre ont tout intérêt à se le procurer au plus vite et à y chercher bonheur.

D'abord, parce qu'il est réalisé par Sam Mendes, et que j'ai beaucoup de bien à dire sur Sam Mendes. Si le nom du monsieur ne vous évoque que dalle, c'est que vous n'aimez pas James Bond OU que vous êtes en train de nettoyer vos piqûres de moustiques parce que vous n'avez toujours pas quitté votre marais : on lui doit en effet Skyfall, un des meilleurs opus jamais sortis de toute l'histoire de l'espion anglais, et il planche actuellement sur la réalisation du suivant, 007 : Spectre. Mais surtout, Sam Mendes, c'est un type dont j'ai déjà dit beaucoup de bien à l'occasion d'une précédente critique sur ce topic ) ; en effet, j'avais déjà eu l'occasion de m'extasier sur son travail dans l'excellent Road to Perdition, un film de gangster sur lequel j'avais beaucoup vanté la qualité de l'image et qui compte parmi mes longs-métrages favoris, tant il réussit à être à la fois esthétique et semblable malgré l'univers impitoyable dans lequel il prend place.
Ce (trop) long paragraphe plein de digressions inintéressantes vous en dit long sur l'appréciation que j'ai des rares travaux de Mendes que j'ai pu voir. Avant de faire du cinéma, le type faisait du thêatre, et pas dans le genre troupe de village puisqu'il a travaillé comme metteur en scène pour la Royal Shakespare Company. Rien que ça. Puis un jour, il a décidé de se lancer sur le grand écran, et pour son premier court-métrage, il a décidé de frapper fort et de pondre le film dont je suis censé parler depuis tout à l'heure : American Beauty. Et là, vous êtes en train de vous dire que j'ai beaucoup tourné autour du pot, juste pour étaler ma science : bah, oui, en fait. Mais pas seulement : je tiens surtout à saluer le talent d'un type qui a réussi à toucher le jackpot au premier essai, et qui a fait montre lors de sa carrière d'un véritable talent et d'une grande application.
D'habitude, j'aurais tendance à saluer les prises de risques, les montages audacieux et les sursauts d'originalité... Déjà ici, Mendes fait montre de sa capacité à créer des plans tableaux, des figures les plus classiques à des constructions plus personnelles ; mais ce qui m'a particulièrement interpellé dans ce film, c'est l'impression que j'ai eu que plutôt que de créer ses codes, le réalisateur a ici décidé de s'approprier ceux d'Hollywood et de les tirer vers la satire, et ce avec beaucoup de subtilité :on est donc loin de la parodie grossière et ridicule, et on touche à quelque chose qui touche davantage à la sensibilité. C'est dans l'utilisation de montages très clichés, des scènes d'hallucinations érotiques aux prises de mains entre amoureux, en passant par les passages où le hard-rock montre que les personnages remontent une pente ou traversent une période particulièrement épique de leur vie... Qu'il s'amuse à créer un décalage, quelque chose qui fait sonner ça faux et, du coup, d'autant plus brillant. Ajoutez-y à ça une facilité à jouer sur les lumières et les couleurs, ou à employer la météo (OH MON DIEU, DE LA PLUIE, IL VA SE PASSER UN TRUC GRAVE) pour créer des atmosphères particulièrement immersives, et en même temps pour créer la surprise ou le malaise ; la musique s'inscrit dans un répertoire au fond très caractéristique du cinéma hollywoodien, mais s'accorde tellement à l'image qu'on peut difficilement le lui reprocher (et puis, c'est fait exprès, après tout).

A ceci, ajoutez une écriture magistrale. Non content d'être orchestré par Saint Mendes, le film a été scénarisé par Alan Ball, qui y a justement fait ses débuts sur le grand écran... Et pour ceux qui ne le connaissent pas, il faut savoir que le gars a travaillé sur plusieurs épisodes de True Blood, mais aussi et surtout sur Six Feet Under, dont il a notamment écrit l'excellent épisode 1 qui devrait être une raison suffisante pour vous inciter à regarder la suite tant il est génial.
L'ouverture d'American Beauty est juste fantastique, les scènes d'expositions sont du bonbon pour vos sens de la narration, et les péripéties sont jubilatoires, un véritable rollercoaster (moi aussi je speak l'américain) émotionnel traité avec un mélange de sensibilité et de cruauté des plus délectables. Je n'irais pas jusqu'à parler d'inattendu, mais c'est construit avec beaucoup de finesse et de détails, et les bouleversements scénaristiques arrivent à mériter leur nom. De l'histoire d'une famille des plus normales, on part sur quelque chose d'absolument tordu, et c'est d'autant plus agréable que le jeu des acteurs et la justesse de leur caractère rend l'ensemble vraiment très humain, et crée ce choque du réalisme qui vire au cauchemar avec une vraisemblance crues. Waouh.
American Beauty joue à merveille avec des thèmes particulièrement bien traités, tels que le jeu des apparences, la quête et l'affirmation de l'identité (et entre autre de la sexualité), les carcans sociaux, le manque de communication et la complexité des relations familiales.

Au sujet des acteurs, je ne développerais pas grand-chose, toujours pour ne pas vous gâcher les portraits des personnages (sérieux, un véritable miracle, j'ai bavé tellement c'était brillant), mais il n'y en a pas UN SEUL qui m'ait déçu, même les plus fades ou les plus secondaires ayant leur moment de bravoures. Les protagonistes sont extrêmement bien interprété, les répliques géniales, c'est fluide et on y croit ; mention spécial à Kevin Spacey et Annette Bening, formidables indépendamment et faisant preuve d'une grande alchimie à deux, ou encore à Wes Bentley et Chris Cooper? incroyablement justes malgré la facilité qu'ils auraient pu avoir à se louper vu leurs rôles.

Alors ouais, vous l'avez sûrement deviné, mais j'ai ADORE American Beauty. Mais genre, dans son ensemble. Et c'est d'autant plus marquant pour moi que c'est pas un film que je m'attendais à aimer, et qu'en fait, j'en suis maintenant pas mal fan. Alors croyez-moi, si vous avez deux heures devant vous, jetez-vous dessus, y a peu de chance pour que ça soit perdu.

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