Messages récents

Pages: [1] 2 3 ... 10
1
Quiz Zelda / Quiz Ocarina of Time (OoT)
« Dernier message par squirrel le Aujourd'hui à 01:19:45 »
Un rubis pourpre ?
2
Quiz Zelda / Quiz Majora’s Mask (M’sM)
« Dernier message par squirrel le Aujourd'hui à 01:19:23 »
Il sert à orner le visage de Kafei le jour de son mariage :^^:
3
Littérature, BD et séries d'animation / [Livre] J.R.R Tolkien
« Dernier message par Maedhros le Hier à 21:52:48 »
L'oeuvre de Tolkien est une série de récits écrits par l'écrivain britannique J.R.R Tolkien. Ses deux romans les plus connus, Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux prennent place dans l'univers de la Terre du Milieu dont il développe la géographie, les peuples, l'histoire et les langues durant une majeure partie de sa vie.



En outre, il auras aussi écrit de nombreux essais littéraire. Durant sa carrière universitaire, il défend l'apprentissage des langues, surtout germaniques, et bouleverse l'étude du poème anglo-saxons Beowulf avec sa conférence Beowulf: Les Monstres et les Critiques (1936). L'essai reste à ce jour très influent dans l'étude de la littérature anglaise ancienne. Son essai Du conte de fées (1939) est également considéré comme un texte crucial dans l’étude du conte merveilleux comme genre littéraire, et de la fantasy.



Les livres fantastiques de Tolkien sur la Terre du Milieu, en particulier Le Seigneur des Anneaux et le Silmarilion s'appuient sur un large éventail d'influences, notamment son intérêt philologique pour la langue, le christianisme, le médiévisme, la mythologie, l'archéologie, la littérature ancienne et moderne et son expérience personnelle. Son travail philologique était centré sur l'étude de la littérature anglaise ancienne, en particulier Beowulf, et il reconnaissait son importance pour ses écrits. C'était un linguiste doué, influencé par la langue et la mythologie germanique, celtique, finlaidaises et grecques. Les commentateurs ont tenté d'identifier de nombreux antécédents littéraire et topologiques pour les personnages, les lieux et les évènements des écrits de Tolkien. Il a sans doute utilisé des noms de lieux réels, comme Cul-de-Sac, le nom de la maison de sa tante. Les effets de certaines expériences spécifiques ont été identifiés. L'enfance de Tolkien dans la campagne anglaise et son urbanisation par la croissance de Birmingham ont influencé sa création de la Comté, tandis que son expérience personnelle des combats dans les tranchées de la Première Guerre mondiale a affecté sa représentation du Mordor. 



L'une des principale influence de Tolkien est l'auteur anglais William Morris (1834 – 1896), membre du mouvement Arts and Craft. Dès 1914, Tolkien émet le désir d'imiter ses romances au style archaïsant, entrecoupé de poèmes et entame la rédaction d'une version du mythe finnois de Kullervo que son biographe Humphrey Carpenter décrit comme guère plus qu'un pastiche de Morris. Le roman de Morris The House of the Wolfings (1888) prend place dans la forêt de Mirkwood, nom d'origine médiévale également repris dans Le Hobbit, et Tolkien avoue la grande dette qu'on les paysages des Marais des Morts dans Le Seigneur des Anneaux envers The House of the Wolfings et The Roots of the Mountains(1889). Un autre roman de Morris, La Source au bout du monde (1896), présente un roi maléfique nommé Gandolf ainsi qu'un cheval blanc très rapide comme Silverfax, qui ont pu influencer les noms du magicien Gandalf et du cheval Gripoil dans Le Seigneur des Anneaux. Cependant, l'influence principale de Morris sur Tolkien est à rechercher dans un goût commun pour l'Europe du Nord médiévale, les archaïsmes de style, une conception proche du destin et de la quête menant le héros vers des univers enchantés. Anne Besson note que Tolkien ne pousse pas aussi loin que Morris le recours au vocabulaire archaïque, ce qui rend son style moins artificiel et plus accessible.



De nombreux critiques se sont penchés sur les ressemblances entre l'oeuvre de Tolkien et les romans d'aventures de H. Rider Haggard (1856 – 1925), principalement Les Mines de Salomon (1885) et Elle (1887). Ce dernier présente une cité en ruine nommée Kôr, un nom repris tel quel par Tolkien dans les premières versions du Silmarilion, et la reine Ayesha, qui donne son titre au roman, évoque plusieurs aspects de Galadriel. Dans Les Mines de Salomon, la bataille final et le personnage de Gagool rappellent la bataille des Cinq Armées et le personnage de Gollum dans Le Hobbit.



Les Hobbits, l'une des créations les plus fameuses de Tolkien, ont été en partie inspirés par les Snergs du roman d'Edward Wyke-Smith (1871 – 1935) The Marvellous Land of the Snergs, paru en 1924. Comme les Hobbits, les Snergs sont des humanoïdes de petites tailles qui aiment la nourriture et les fêtes. Concernant le nom hobbit, Tolkien suggère également une possible influence inconsciente de Babbit, roman satirique de l'États-Uniens Sinclair Lewis (1885 – 1951) paru en 1922, dont le héros éponyme possède la même suffisance bourgeoise que les hobbits.



Une influence majeure de Tolkien est la littérature, la poésie et la mythologie germanique, notamment anglo-saxonnes, son domaine d'expertise. Parmi ces sources d'inspiration, les principales sont le poème anglo-saxon Beowulf, les sagas norroises comme la Völsunga saga ou la Hervarar saga, l'Edda en prose et l'Edda poétique, le Nibelungenlied.



Malgré les ressemblances de son oeuvre avec la Völsunga et le Nibelungenlied, qui servirent de base à la tétralogie de Richard Wagner, Tolkien refuse tout comparaison direct avec le compositieur allemand, affirmand que ces deux anneaux (l'Anneau unique et l'Anneau du Nibelung) sont ronds, et c'est là leur seule ressemblance. Toutefois, certains critiques estiment que Tolkien doit en fait à Wagner des éléments comme le mal inhérent à l'Anneau et son pouvoir corrupteur, deux éléments abscents des légendes originales, mais centraux dans l'opéra de Wagner. D'autres vont plus loin et estiment que Le Seigneur des Anneaux se trouve dans l'ombre du plus monumental encore Anneau du Nibelung de Wagner.



Tolkien est formidablement attiré par le recueil de mythes finlandais du Kalevala lorsqu'il le découvre, vers 1910. Quelques années plus tard, l'un de ses premiers écrits est une tentative de réécrire l'histoire de Kullervo, dont plusieurs caractéristiques se retrouvent par la suite dans le personnage de Turin, héros malheureux des Enfants de Hurin. Plus généralement, le rôle important de la musique et ses liens avec la magie sont un élément du Kalevala également présent dans l'oeuvre de Tolkien.



Tolkien connaît bien le mythe arthurien, notamment le poème moyen anglais du XIVe siècle Sire Gauvain et le Chevalier vert, qu'il a édité, traduit et commenté. Toutefois, il n'apprécie pas ce corps de légende outre mesure: trop estravagant, fantastique, incohérent, répétitif à son goût pour pouvoir constituer une véritable mythologie de l'Angleterre. Cela n'empêche pas des motifs et échoes arthuriens d'apparaître de manière diffuse dans Le Seigneur des Anneaux, le plus évident étant la ressemblance entre les tandems Gandalf-Aragorn et Merlin-Arthur. Plus généralement, des parallèles apparaissent entre les mythes celtes et gallois et l'oeuvre de Tolkien, par exemple entre l'histoire de Beren et Luthien et Culhwch ac Olwen, un récit du Mabinogion gallois.



La théologie et l'imagerie catholique ont participé à l'élaboration des mondes de Tolkien, comme il le reconnait lui-même:

Le Seigneur des Anneaux est bien entendu une oeuvre fondamentalement religieuse et catholique; de manière inconsciente dans un premier temps, puis de manière consciente lorsque je l'ai retravaillé. C'est pour cette religion que je n'ai pratiquement pas ajouté, ou que je n'ai pas supprimé les références à ce qui s'approchait d'une religion, à des cultes et des coutumes et de monde imaginaire. Car l'élément religieux est absorbé dans l'histoire et dans le symbolisme.

En particulier, Paul H. Kocher affirme que Tolkien décrit le Mal de la façon orthodoxe pour un catholique: comme l'absence de Bien. Il cite de nombreux exemples dans Le Seigneur des Anneaux, comme l'oeil dans paupière de Sauron: la fente noire de la pupille ouvrait sur un puit, fenêtre ne donnant sur rien. Selon Kocher, la source de Tolkien est Thomas d'Aquin, dont il est raisonnable de supposer que Tolkien, médiéviste et catholique, connaissait bien l'oeuvre. Tom Shippey défend la même idée, mais, plutôt que Thomas d'Aquin, il estime que Tolkien était familier avec la traduction de la Consolation de Philosophie de Boèce réalisée par Alfred le Grand, également appelée Mètre de Boèce. Shippey soutient que la formulation la plus claire du point de vue chrétien sur le mal est celle de Boèce: le mal n'est rien. Le corollaire selon lequel le mal ne peut créer est à la base de la remarque de Frodon: l'Ombre qui les a produits peut seulement imiter, elle ne peut fabriquer: pas de chose vraiment nouvelles, qui lui soient propres. Shippey pointe des remarques similaires faites par Sylvebarbe et Eldond et poursuit en affirmant que dans Le Seigneur des Anneaux, le mal apparaît parfois comme une force indépendante, non comme la simple absence de bien, et suggère que les ajouts d'Alfred à sa traduction de Boèce sont peut-être à l'origine de ce point de vue.



Certains commentateurs ont également rapproché Tolkien de G. K. Chesterton (1874 – 1936), autre écrivain anglais catholique utilisant le merveilleux et le monde des fées comme allégories ou symbole de valeurs et de croyances religieuses. Tolkien connait bien l'oeuvre de Chesterton, mais il est difficile de dire s'il a vraiment constitué une de ses influences.



Dans l'essai Du conte de fées, Tolkien explique que les contes de fées ont cette particularité d'être à la fois cohérents en eux-même et avec quelques vérités du monde réel. Le christianisme lui-même suit ce modèle de cohérence interne et de vérité externe. Son amour des mythes et sa foi profonde se rejoignent dans son affirmation selon laquelle les mythologies sont un échos de la Vérité divine, point de vue développé par Mythopoeia. Tolkien introduit également dans Du conte de fées le concept d'eucatastrophe, un retournement de situation heureux qui consiste selon-lui l'un des fondements des contes et que le retrouve également dans Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux.



Tolkien commence à écrire (principalement des poèmes) pour son plaisir dans les années 1910, élaborant une mythologie autours d'une langue construite. Il s'agit alors de sa principale forme d'expression artistique, loin devant la prose. Ses vers sont le plus souvent inspiré par la nature, ou bien par des des textes qu'il étudie et apprécie, comme Les Contes de Canterbury de Geoffre Chaucier ou Piers Plowman de William Langland. Un trait caractéristique de ses poèmes de jeunesse est leur représentation des fées comme des petits êtres ailés vivant dans les prés et les bois. Par la suite, Tolkien renie cette image victorienne de la fée, et ses Elfes s'en détachent. Néanmoins, le poème Goblin Feet (publié en 1915) connaît un succès honorable et est réédité dans plusieurs anthologie. Au grand désespoirt de son auteur pour qui il symbolise tous ce qu'il est venu à détester au sujet des elfes. Encouragé par ses amis, Tolkien envoie en 1916 un recueil de poème intitulé The Trumpets of Faery à la maison d'édition londonienne Sidgwick and Jackson, mais il est refusé.



Tolkien commence à dessiner et à peindre des aquarelles dans son enfance, une activité qu'il ne délaisse jamais totalement, bien que ses autres obligations ne lui laissent guères le loisir de s'y consacrer et qu'il se considère lui-même comme un artiste médiocre. Dessiner des personnages n'est pas son point fort, et la plupart de ses oeuvres représentent donc des paysages, réels (ou à partir des années 1920) imaginaire, inspirés par ses lectures (le Kalevala, Beowulf) ou la mythologie naissante du Silmarilion. En vieilissant, il délaisse en partie l'art figuratif au profit de motifs ornementaux griffonnés sur des enveloppes ou des journaux où l'on retrouve fréquemment la figure de l'arbre.



Après son retour de la Première guerre mondiale, Tolkien délaisse quelque peu les vers pour se consacré à la rédaction des Contes perdus en prose. Il s'agit alors d'un ensemble d'histoire racontées à Eriol, un marin danois du Ve siècle de notre ère, par les elfes de Tol Eressëa, située loin à l'Ouest. L'idée de Tolkien est alors de créer une mythologie pour l'Angleterre: la fin des Contes perdus, jamais rédigée, devant voir l'île de Tol Eressëa, brisée en deux, devenir la Grande-Bretagne et l'Irlande. Les elfes auraient progressivement disparu de leur ancien pays, et les chefs anglo-saxons semi-légendaires Hengist et Horsa se seraient avérés les fils d'Eriol. Tolkien abandonne assez tôt ce projet ambitieux de mythologie anglaise, mais il retient l'idée de marin humain servant de moyen de transmission des légendes elfique: ce rôle est par la suite dévolu à Aelfine, un marin anglais du XIe siècle.  Il continue toutefois à publier des poèmes dans diverses revues au cours des années 1920-1930. Durant son séjour à Leeds, il entreprend de relater en vers allitératifs l'histoire de Turin Turambar. Cet effort reste inachevé: Tolkien abandonne en 1925, après avoir rédigé un peu plus de 800 vers, pour se consacré au Lai de Leithian, qui relate l'histoire d'amour entre Beren et Luthien en distiques octosyllabiques. Tolkien travaille sur le Lai pendant sept ans avant de l'abandonné à son tour en 1931, au vers 4175, malgré les commentaires approbateurs de son ami C.S Lewis.  Tolkien retourne à la prose dans les années 1930 et rédige un ensemble de textes qui développe son imaginaire: une brève Esquisse de la Mythologie, qui comprenait les contes de Beren et Luthien et de Turin, le mythe cosmogonique de l'Ainulindalë, deux ensembles d'annales, des précis sur l'histoire des langues (Lhammas) et la géographie du monde (Ambarkanta). Au coeur de l'ensemble se trouve la Quenta Noldorinwa ou Histoire des Noldoli qui prend ensuite le nom de Quenta Silmarilion, évolution de l'Esquisse de la Mythologie. À partir de 1936, Tolkien commença à étendre le cadre de sa mythologie pour inclure le conte de La Chute de Numenor, inspiré de la légende de l'Atlantide.  Les années 1930 le voient aussi s'essayer à de long poèmes d'inspiration nordique (les deux lais publiés en 2009 sous le titre La Légende de Sigurd et Gudrun), arthurienne (l'inachevé La Chute d'Arthur, publié en 2013) ou bretonne (Le Lai d'Aotrou et Itroun, publié en 1945).



Dans les années 1920, Tolkien commence à inventé des histoires pour distraire ses enfants. Un bon nombre d'entre elles, comme celles du bandit Bill Sitckers et son ennemi juré, le Major Road Ahead, dont les noms d'inspirent des panneaux croisés dans la rue, ne sont cependant jamais couchés sur le papier. D'autres le sont, notamment Roverandom, écrit pour consoler le petit Michael  qui avait perdu son jouet préféré, Monsieur Merveille, qui relate les mésaventures du héros éponyme avec son automobile, ou Le Fermier Gilles de Hams, qui acquiert un ton plus adulte au fil des réécritures. En outre, Tolkien écrit chaque année entre 1920 et 1942 une lettre illustrée censé venir du Père Noël à ses enfants; un revueil de ces Lettres du Père Noël a été édité en 1976. D'autres oeuvres comprenait Feuille, de Niggle (une partie du livre Tree and Leaf) et Smith de Grand Wooton. Roverdandom et Smith de Grand Wooton, comme Le Hobbit, ont emprunté des idées à son légendaire.



Durant sa carrière universitaire, il défend l'apprentissage des langues, surtout germaniques, et bouleverse l'étude du poème anglo-saxons Beowulf avec sa conférence Beowulf: Les Monstres et les Critiques (1936). L'essai reste à ce jour très influent dans l'étude de la littérature anglaise ancienne.



Tolkien ne s'attendait jamais à ce que ses histoires deviennent populaire, mais par pur hasard, un livre intitulé Le Hobbit, qu'il avait écrit quelques années auparavent pour ses propres enfants, attira en 1936 l'attention de Susan Dagnall, une employée de la maison d'édition londonienne George Allen and Unwin, qui a persuader Tolkien de le soumettre pour publication. À sa publication, en 1937, il recoit un excellent accueil de la critique comme du public, est nommé pour la médaille Carnegie et remporte un prix décerné par le New York Herald Tribune. Il est toujours considéré comme un classique de la littérature enfantine. Toutefois, quelques année plus tard, Tolkien pose un regard critique sur son livre, regrettant de s'être laissé aller à un ton trop puéril. "Les enfants intelligents possédant un goût sûr (il semble en avoir un certain nombre) ont toujours distingué comme des faiblesses, je suis heureux de le dire, les moment où le récit s'adresse directement aux enfants".



Les récits qu'il imagine pour ses enfants sont également abondamment illustrés, qu'il s'agisse des Lettres du Père Noël, de Roverandom ou du Hobbit. Lorsque ce dernier une publié, il inclut quinze illustrations de Tolkien (dont deux cartes), qui réalise également la jaquette du livre. L'édition américaine comprend cinq illustrations supplémentaires en couleur. En revenge, Le Seigneur des Anneaux, livre coûteux à produire, n'inclut aucune illustration de Tolkien.



Son essai Du conte de fées (1939) est également considéré comme un texte crucial du conte merveilleux comme genre littéraire, et de la fantasy. Cet essai discute du conte de fée en tant que forme littéraire. Il a été initialement rédigé dans le cadre de la conférence Andrew Lang de 1939 à l'Université de St-Andrews en Écosse. Tolkien se concentre sur le travail d'Andrew Lang en tant que folkloriste et collectionneur de contes de fées. Il n'était pas d'accord avec la large inclusion par Lang de contes de voyageurs, de fables de bêtes et d'autres types d'histoires. Tolkien avait une perpective assez étroite, considérant les contes de fées comme ceux ce déroulait dans Faerie, un royaume enchanté, avec ou sans fées comme personnages. Il les considéraient comme comme le développement naturel de l'interaction de l'imagination humaine et du langage humain.



Après le succès du Hobbit, l'éditeur de Tolkien, Stanley Unwin, lui réclame une suite. Incertain, Tolkien commence par lui proposer un ouvrage très différent: Le Silmarilion, un recueil de légende mythologiques imaginaires sur lequel il travaille depuis près de vingt ans. Cet ensemble de texte le reçoit un accueil pour le moins circoncept de la part d'Allen and Unwin. Dès décembre 1937, Tolkien entreprend donc la rédaction d'une véritable suite au Hobbit. Il faut donc près de douze années pour terminer Le Seigneur des Anneaux, un roman qui a presque totalement perdu le ton enfantin de son prédécesseur au profit d'une atmosphère épique et noble plus proche du Silmarilion.Tolkien a passé plus de dix ans à écrire le récit principal du Seigneur des Anneaux, période pendant laquelle il a reçu le soutient constant des Inklings, en particulier de son ami le plus proche C.S Lewis, l'auteur des Chroniques de Narnia. Le Hobbit et le Seigneur des Anneaux se déroulent tous deux dans le contexte du Silmarilion, mais bien après. Il n'y a pas de cohérence totale entre Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, les deux oeuvres les plus étroitement liées, car Tolkien n'a jamais pleinement intégré toutes leur tradition. Il commenta en 1965, alors qu'il éditait Le Hobbit pour une troisième édition, qu'il aurait préféré réécrire complètement le livre en raison du style de sa prose.



Tolkien voulait au départ que Le Seigneu des Anneaux soit un conte pour enfant dans le style du Hobbit, mais il est devenu rapidement plus sombre et plus sérieux dans l'écriture. Bien qu'il s'agisse d'une suite directe du Hobbit, il s'adressait à un public plus âgé, s'appuyant sur l'immense histoire du Beleriand que Tolkien avait construite au fil des années précédentes. Tolkien espérait désespérement que Le Quenta Silmarilion soit publié avec Le Seigneur des Anneaux, mais les éditeurs (Allen and Unwind and Collin) ont refusé. De plus, les coûts d'impressions étaient très élevés dans la Grande-Bretagne des années 1950, ce qui imposait que Le Seigneur des Anneaux soit publié en trois volumes.



À sa publication, en 1954-1955, le roman reçoit un accueil varié de la part de la critique, mais le public le plébicite, notamment aux États-Unis après sa parution au format poche dans les années 1960. Sa popularité n'a jamais faillit depuis: traduit dans une quarantaine de langues, il a été le sujet d'innombrables articles et ouvrage d'analyse et est sorti vainqueur de nombreux sondages réalisé auprès du public. Dans l'enquête Big Read de 2003 menée par la BBC, Le Seigneur des Anneaux s'est révélé être le roman le plus aimé au Royaume-Uni. Les Autraliens ont élu Le Seigneur des Anneaux "Mon livre préféré" dans une enquête menée en 2004 par la chaîne autralienne ABC. Dans un sondage réalisé en 1999 auprès des clients d'Amazon.com, Le Seigneur des Anneaux a été jugé comme leur livre du millénaire préféré. En 2002, Tolkien a été élu 92e plus grand Britannique dans un sondage mené par la BBC et en 2004, il a été élu 35e dans la liste des Grands Sud-Africains de la SABC3, la seule personne à figurer sur les deux listes. Sa popularité ne se limite pas au monde anglophone: dans un sondage de 2004, inspiré de l'enquête britannique Big Read, environ 250 000 Allemands ont trouvé Le Seigneur des Anneaux comme leur oeuvre littéraire préféré.



Les oeuvres les plus connus de Tolkien, Le Hobbit et le Seigneur des Anneaux contiennent de nombreux poèmes, décrits par Tolkien comme partie intégrante du récit (et de la représentation des personnages), mais qui laissent souvent les critiques circonspects. Le recueil de poème Les Aventure de Tom Bombadil (1962), composé en grande partie de versions remaniées de poèmes écrits et publiés dans les années 1920-1930, n'attire guère l'attention, mais il est dans l'ensemble bien accueilli par la presse et la critique. 



Le succès du Seigneur des Anneaux assure à Tolkien que son Silmarilion, désormait très attendu, sera publié, mais il lui faut encore l'achever. L'auteur passe les vingt dernières années de sa vie à travailler en ce sens, mais la tâche se révèle ardue et il ne parvient pas à l'accomplir, victime de ses hésitations et de la simple quantité de travail de réécriture et de correction à fournir pour le rendre cohérent avec Le Seigneur des Anneaux. Qui plus est, il se laisse fréquemment distraire en rédigeant des textes sur des points de détails en négligeant la trame principale: La sous-création en elle-même était devenue un passe-temps qui apportait sa propre récompense, indépendante du désir d'être édité.



Le Silmarilion est toujours inachevé à la mort de Tolkien, en 1973. Il a fait de son troisième fils, Christopher, son exécuteur littéraire: il lui revient de procéder à l'édition de ce ouvrage. Il y travaille pendant près de quatre ans avec l'aide ponctuel de Guy Gavriel Kay (plus tard, un auteur de fantasie bien connu) , réorganisant les écrits hétéroclites et parfois divergents de son père sous la forme d'un texte continu, sans narrateur externe. Le Silmarilion paraît en 1977 et reçoit des critiques très variés: beaucoup jugent négativement son style archaïsant, son absence d'intrigue centrale et son grand nombre de personnages. Il a recu le Prix Locus du meilleur roman fantastique en 1978.



Christopher Tolkien poursuit sa tâche éditoriale jusqu'à sa mort en 2020, tout d'abord avec Contes et légendes inachevés (1980), une compilation de textes postérieurs au Seigneur des Anneaux, de nature essentiellement narrative, puis avec les douze volumes de l'Histoire de la Terre du Milieu (1986 – 1996), une étude longitudinale des textes de son père ayant servi à l'élaboration du Silmarilion, ainsi que des brouillons du Seigneur des Anneaux et d'autres écrits inédits. Les brouillons du Hobbit laissés volontairement de côté par Christopher Tolkien, sont publiés à leur tour en 2007 par John D. Rateliff dans les deux volumes de The History of The Hobbit.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/3/3d/UnfinishedTales.JPG/220px-UnfinishedTales.JPG

Après l'achèvement de l'Histoire de la Terre du Milieu, Christopher Tolkien édite six ouvrages supplémentaires de son père. Trois d'entre eux se penchent sur les Grands Contes du Silmarilion: il s'agit des Enfants de Hurin (2007), Beren et Luthien (2017) et La Chute de Gondolin (2018). Si le premier constitue une version indépendante, à part entière de l'histoire de Turin telle que Tolkien l'avait rédigé dans les années 1950, les deux autres se présentent comme des compilations de toutes les versions, achevée ou non, des récits concernées rédigés par Tolkien au cours de sa vie, de l'époque des Contes perdus jusqu'à sa mort. Les trois autres nouveaux livres de Tolkien parus durant cette période ne concernent pas la Terre du Milieu: La Légende de Sigurn et Gudrun (2009), deux long poèmes inspirés de la mythologie nordique, La Chute d'Arthur (2013), une relecture en vers inachevée du mythe arthurien et L'Histoire de Kullervo (2015), une oeuvre de jeunesse reprenant un épisode du Kalevala.



Plusieurs recueils d'illustrations de Tolkien ont été publié après sa mort, parmi lesquels Peintures et aquerelles de J.R.R Tolkien (1979), J.R.R Tolkien: artiste et illustrateur (1995), The Art of the Hobbit (2011) et The Art of the Lord of the Rings (2015). Catherine Mcllwaine a organisé une exposition majeure des oeuvres de Tolkien à la bibliothèque Bodleian, Tolkien: Maker of Middle-Earth, accompagnée d'un livre du même nom qui analyse les réalisations de Tolkien et illustre la gamme complète des types d'oeuvres d'art qu'il a créées.




De nombreux auteurs ont publiés des romans de fantasy avant Tolkien, depuis William Morris et George Macdonald au XIXe siècle, mais le succès majeur remporté par Le Seigneur des anneaux au moment de sa publication en poche aux États-Unis (au milieu des années 1960) est, pour une large part, à l'origine d'une renaissance populaire du genre. Tolkien est ainsi souvent considéré comme l'un des pères de la fantasy moderne. Ce succès donne lieu à l'émergence d'un nouveau marché dans lequel les éditeurs ne tardent pas à s'engouffrer, notamment l'américain Ballantine Books (qui édite également Tolkien en poche aux États-Unis). Plusieur cycles de fantasy publiés dans les années 1970 témoignent d'une forte influence de Tolkien, par exemple L'Épée de Shannara de Terry Brook (1977), dont l'histoire est très proche de celle du Seigneur des Anneaux ou Les Chroniques de Thomas Covenant de Stephen R. Donaldson, dont l'univers de fiction rappelle la Terre du Milieu. À l'inverse, d'autres auteurs se définissent par opposition à Tolkien et aux idées qu'il leur semble véhiculer, comme Michael Moorcock (qui le fustige dans son article Epic Pooh) ou Philip Pullman. Tom Shippey souligne qu'ils doivent malgré tout eux aussi leur succès à celui rencontré par Tolkien.



En 2008, le Times classe Tolkien en sixième position d'une liste des 50 plus grands écrivains britanniques depuis 1945. En 2012, les archives de l'Académie suédoise révèle que Tolkien faisait partie de la cinquantaine d'auteur en lice pour le Prix nobel de littérature en 1961. La candidature de Tolkien, proposé par son ami C.S Lewis, est rejeté par le comité des Nobel, l'académicien Ander Osterling écrit que Le Seigneur des Anneaux n'est en aucun cas de la grande littérature. Le prix revient au Yougoslave Ivo Andric.



Dans une lettre de 1951 à l'éditeur Milton Waldman (1895-1976), Tolkien parle de son intention de créer un corps de légendes plus ou moins connectées dont les cycles devraient être liés à un tout majestueux, et pourtant laisser la place à d'autres esprits et à d'autres mains, maniant la peinture, la musique et le théâtre. Les mains et les esprits de sont en effet inspirés des légendes de Tolkien. Il connaissait personnellement Pauline Baynes (l'illustratrice préférée de Tolkien des Aventures de Tom Bombadil et du Fermier Gill de Hams) et Donald Swann (qui a mis en musique The Road  Goes Ever On). La reine Margrethe II du Danemark a crée des illustrations du Seigneur des Anneaux au début des années 1970. Elles les envoya à Tolkien, qui fut frappé par la similitude de leur style avec ses propres dessins. Tolkien n'était cependant pas implacablement opposé à l'idée d'une adaptation dramatique et vendit les droits cinématographiques, scénique et commerciaux du Hobbit et du Seigneur des Anneaux à United Artists en 1968. United Artists n'a jamais réalisé de film, bien que le réalisateur John Boorman prévoyait un film au début des années 1970. En 1976, les droits furent vendus à Tolkien Enterprises, une division de la société Saul Zaentz, et la première adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux sortit en 1978 sous la forme d'un film d'animation en rotoscopie réalisé par Ralph Bakshi avec un scénario de l'écrivain de fantaisie Peter. S. Beagle. Il ne couvrait que la première moitié de l'histoire du Seigneur des Anneaux.



En 1977, un téléfilm musical d'animation du Hobbit a été réalisé par Rankin-Bass, et en 1980, ils ont produit le téléfilm d'animation musical Le Retour du Roi, qui couvrait certaines des parties du Seigneur des Anneaux que Bakshi n'a pas pu adapter. De 2001 à 2003, New Line Cinema a sorti Le Seigneur des Anneaux sous la forme d'une trilogie de film tournés en Nouvelle-Zélande et réalisé par Peter Jackson. La série a connu un grand succès, s'est extrêmement bien comporté commercialement et a remporté de nombreux Oscars. De 2012 à 2014, Warner Bros et New Line Cinema ont sorti Le Hobbit, une série de trois films basés sur Le Hobbit, avec Peter Jackson en tant que producteur exécutif, réalisateur et co-scénariste. Le premier opus, Le Hobbit: Un Voyage Inattendu est sorti en décembre 2012, le second, Le Hobbit: La Désolation de Smaug est sorti en décembre 2013 et le dernier volet, Le Hobbit: La Bataille des Cinq Armées, en décembre 2014. En 2017, Amazon a acquis les droits télévisuels mondiaux du Seigneur des Anneaux, pour une nouvelle série d'histoire, Le Seigneur des Anneaux: Les Anneaux de Pouvoir.



En 2019, un biopic sobrement intitulé Tolkien, réalisé par le cinéaste finlandais Dome Karuroski est  commercialisé. Cette adaptation cinématographique retrace de manière romancé la jeunesse de l'écrivain, interprété par l'acteur anglais Nicholas Hoult. La famille et les ayants-droits de Tolkien déclarent qu'ils n'ont pas approuvé, autorisé ni participé à la réalisation du film.



Son influence s'est étendue à la musique, y compris le groupe danois Tolkien Ensemble, qui a mis en musique toute la poésie du Seigneur des Anneaux et à un large éventail de jeux se déroulant dans la Terre du Milieu. Parmis les allusions littéraires à Tolkien, il apparaît comme le vieux professeur J. B. Timbermill dans les cinq romans de la série A Staircase in Surrey de J. I. M. Stewart.



Dans le domaine des sciences, plus de 80 taxons ont été nommés en référence à des personnages ou d'autres éléments de l'univers de fiction de Tolkien. L'Homme de Florès, homonidé découvert en 2003, est fréquemment surnommé hobbit en raison de sa petite taille. L'astéroïde (2675) Tolkien, découvert en 1982, est également baptisé en l'honneur de l'écrivain, ainsi que le cratère Tolkien sur la planète Mercure, en 2012. Il y a aussi des caractéristiques géographiques de Titan (la plus grande lune de Saturne), des noms de rues tels que There and Back Again Lane inspiré du Hobbit, des montagnes comme le mont Shadowfax, le mont Gandalf et le mont Aragorn au Canada, des entreprises telles que Palantir Technologies et des espèces dont la guêpe Shireplitis tolkieni, 27 nouvelles espèces de papillon Elachista et de nombreux fossiles.



Depuis 2003, la Tolkien Society organise la journée de la lecture de Tolkien, qui a lieu le 25 mars dans des écoles du monde entier. En 2013, Pembroke College de l'Université d'Oxford a crée une conférence annuelle sur la littérature fantastique en l'honneur de Tolkien. En 2012, Tolkien faisait partie des icônes culturelles britanniques sélectionnées par l'artiste Sir Peter Blake pour apparaître dans une nouvelle version de son oeuvre la plus célèbre: la couverture de l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beattles – pour célébrer les figures culturelles britanniques de sa vie qu'il admirait le plus.



Plusieurs plaques bleues en Angleterre commémorent des lieux associés à Tolkien, notamment son enfance, ses lieux de travails et les lieux qu'il a visité. La Monnaie royale a produit une pièce commémorative de 2£ en 2023 pour marquer le 50e anniversaire de la mort de Tolkien.



La Bibliothèque national de France consacre à son oeuvre une exposition d'envergure du 22 octobre 2019 au 16 février 2020, intitulé Tolkien, voyage en Terre du Milieu. Cette exposition se place au premier rang de fréquentation de toutes les expositions de l'histoire de la BnF, et son catalogue a été  (fait extrêmement rare) réimprimé plusieurs fois.



Avant sa mort, Tolkien a négocié la vente de ses manuscrits, brouillons, épreuves et autres documents liés à ses oeuvres alors publiées, notamment Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit et Le Fermier Giles de Ham, au Département des collections spéciales et des archives universitaire, à la bibliothèque John P. Raynor, S.J de l'Université Marquette à Milwaukee, Wisconsin. Après sa mort, sa sucession a fait don des papiers contenant la mythologie du Silmarilion et de ses travaux universitaires à la bibliothèque Bodleian de l'Université d'Oxford. La bibliothèque Bodleian a organisé une exposition de son travail en 2018, comprenant plus de 60 objets qui n'avaient jamais été vus en public auparavent. En 2009, une ébauche partiel de Langage et nature humaine que Tolkien avait commencé à co-écrire avec C.S Lewis mais qu'il n'avait jamais achevé, a été découvert à la bibliothèque Bodleian.
4
Dans le début des années 90, le succès de Donjon et Dragon et autres jeux de rôle sur plateau est devenus gigantesque. Plusieurs compagnies ont alors une idée, transposer ces univers de médiéval fantasy dans un modèle plus accessible, demandant moins de matériel et avec des parties moins longues, des jeux de cartes à collectionner. Magic: The Gathering, par la société Wizards of the Coast est le premier jeu de carte à collectionner. Sont succès est immédiat et encore aujourd’hui, Magic: The Gathering est une plus grosse franchise de jeu de carte à collectionner, Magic: The Gathering. À la suite du succès de ce jeu, plusieurs autres compagnies vont sortir des jeux de cartes à collectionner, la compagnie de jeux vidéo Konami avec son adaptation du manga Yu-Gi-Oh!, Yu-Gi-Oh!, le jeu de carte à collectionner, oû encore la compagnie de jeux vidéo Nintendo avec son adaptation de la série de jeux vidéo Pokémon, le jeu de carte à collectionner Pokémon. Epoch, fabricant de jouets souhaite lui aussi se lancer dans ce nouveau marché lucratif, mais comment se distinguer dans un marcher, qui dès ses débuts fut saturer de différents jeux de cartes?



Epoch alors prendre la décision de produire un hybride entre le jeu de carte à collectionner et le jeu vidéo et va développer sa propre console portable, le Barcode Battler. Il s'agit là d'une console fait spécialement pour jouer à un jeu de carte à collectionner fournit avec, seul ou contre un adversaire humain, mais en plus, elle pouvait lire n'importe qu'elle code barre en d'en faire un objet ou un personnage en décidant du background scénaristique et de certaines capacités, d'autres étant crée à partir du code barre lui-même.



La console sera immensément populaire au Japon, malgré un échec commercial cuisant en Occident. Profitant du succès de la machine, Epoch se lie commercialement à la compagnie de jeux vidéo Nintendo, alors l'une des compagnie dominante du marchés du jeu vidéo et développe un adaptateur permettant de lier sa machine à une Famicon ou une Super Famicon, les deux consoles de jeux vidéo salon fait par Nintendo au Japon.

 

Après le vif succès de cet adaptateur, Epoch et Nintendo continue leur partenariat en sortant une extension du jeu de carte à collectionner se basant sur l'une des jeux les plus populaire de la Super Famicon, The Legend of Zelda: A Link to the Past.



Cet extension ce joue comme un jeu de carte à collectionner à part entière, donc non intégrable avec les autres séries de cartes à collectionner compatible avec le Barcode Battler. On ne peut y jouer seul, en incarnant soit un Link magicien, soit un Link guerrier. Le but est faut d'affronter les différentes cartes ennemis pour pouvoir vaincre Ganon. Comme dans tous bon jeux de cartes à collectionner, les combats se font au tour par tour, avec des points d'attaque, de défense et de vie, fortement inspiré des jeux de rôle sur table, qui sont les principaux mécanique du jeu. De plus, certaines cartes ont des attributs spécial et il existe plusieurs mécanique complexifiant le jeu. Ainsi, entre chaque combat il est possible d'utiliser une carte objet qui permet d'avoir certains attributs spéciaux et de bonus de caractéristique. Après avoir vaincu Ganon, le joueur à fini le jeu et il ne lui reste plus qu'à recommencer si il le désire.



Le jeu étant adapté de The Legend of Zelda: A Link to the Past, l'histoire général est la même, même si bien plus simple à cause des limitations dus au support. Link, un jeune garçon, doit parcourir le Monde de la Lumière et le Monde des Ténèbres pour vaincre Ganon qui planifie de se libérer de son sceau pour conquérir le Monde de la Lumière.



Le jeu sort en 1992 au Japon sur le Barcode Battler II. Il ne sortira jamais en Occident, ni d'ailleurs le Barcode Battler II et ce à cause des faibles ventes du Barcode Battler, la compagnie décidera de garder la console au Japon.

Il faudra donc passer par l'exportation si vous voulez un jour vous procurer ce jeu, ce qui est chères, très chères
5
Jeux Vidéo / [Discussions libres] Parlons Jeux Vidéo !
« Dernier message par Cap le Hier à 16:38:03 »
Hello ! Petit post pour vous parler de mes derniers jeux.
On commence avec Ghostwire : Tokyo. Oui, vous avez bien lu. Je ne sais pas trop pourquoi je l'ai lancé. Je l'avais récupéré sur Epic, et, un coup de tête, me voilà en jeu. C'est un jeu de tir à la première personne. Je ne m'attendais à aucune de ces deux composantes, et j'avoue avoir failli lâcher à ce moment. Nous sommes lâchés dans un Tokyo déserté suite à quelques folies d'un homme fou. L'ensemble de la population est devenu des esprits et des monstres peuplent la ville. Un esprit partage le corps du protagoniste, l'évitant le même sort que l'ensemble des habitants, et surtout, lui offre son moyen de défense : le tissage d'éther. A partir de ses mains il peut condenser l'énergie pour tirer les ennemis. Et bordel. C'est beau. C'est bien modélisé. Les mains sont magnifiques, et j'ai été hypnotisée par les différents mouvements qu'elles font. Et juste pour ça, je suis restée sur le jeu.
Les déplacements sont fluides. D'abord très horizontal, dans les rues au sol. Puis les compétences se débloquent et la hauteur devient également un terrain de jeu. Le monde ouvert s'ouvre d'ailleurs progressivement, et c'est très agréable. Monde ouvert ni trop grand, ni trop petit. L'exploration se fait naturellement en avançant la quête principale.
Quête principale que je trouve très mal écrite. Par trois fois, on rattrape le très grand méchant qui hahaha est très méchant et nous échappe. Par trois fois, il est urgent de le rattraper parce que son rituel de très très méchant va aboutir et ce serait la catastrophe. Bon. Voilà quoi. Le ton est tellement catastrophique qu'il en devient très léger. Même chose pour les protagonistes. Si au début l'esprit qui nous habite est franchement hostile, la coopération va vite devenir de mise. Les dialogues ne reflètent pas vraiment cette évolution. Et c'est dommage, parce que le jeu est capable de faire mieux. Les personnages se font régulièrement des petites remarques, en ramassant des objets, en faisant des courses ou en finissant un combat qui là fonctionnent et font mouche. Pourquoi les dialogues de la quête principale ne marchent pas eux ?
De même, je trouve l'ambiance assez peu exploitée. Le jeu brouille régulièrement nos perceptions, les volumes se cassant très facilement. Lors de la quête principale, cela arrive assez rarement. Par contre, certaines quêtes annexes jouent allègrement avec les codes et règles de l'univers. Ou posent des ambiances très pesantes, on parle quand même d'esprits hantant des lieux parfois bien décrépis. Mention spéciale au DLC qui se déroule dans une école un peu délabrée, où des élèves ont disparu. L'ambiance est tellement pesante, avec des objets qui changent de place hors caméra ou des petits bruits au bon endroit pour nous faire sursauter. J'ai pas pu. J'ai alt-f4, repris à l'extérieur et pas remis les pieds là bas. C'est certes l'exemple extrême, mais j'aurai aimé que le jeu joue plus avec ça. Ils en sont capables, pourquoi pas un peu plus dans la quête principale qui est, je trouve, bien molle et vide.
J'ai finalement bien apprécié. J'en attendais pas grand chose, et j'ai été happée et j'ai passé un très chouette moment. Mais j'ai cette impression que la quête principale est en dessous ce que dont le jeu est capable et aurait pu fournir. Je trouve ça bien dommage.

J'ai ensuite taté de Potionomics. Je voulais un jeu chill, où je gère ma petite boutique, je fais des potions, je grind tranquillement et voilà. Oui mais pas que en fait. Je ne m'y attendais pas, mais il y a également une gestion du temps comme dans la série des Ateliers. J'ai alors réalisé que je ne pouvais pas. Je me mets trop la pression pour tout gérer et optimiser mon temps. C'est quelque chose qu'actuellement je fuis IRL, je n'ai pas envie de le retrouver dans du jeu vidéo, du moins, pas aujourd'hui. Je passe mon tour.

Je me suis laissée tenter par Inbento, petit jeu de puzzle où on doit créer des bentos correspondant à ceux indiqués. Si au début les niveaux sont assez simples et on doit simplement superposer correctement des pièces, les mécaniques se corsent rapidement. Les derniers niveaux sont des vrais casse-têtes avec un melting-pot de toutes les mécaniques rencontrées. Puzzle game très sympa tout pipou, je recommande !

Enfin, j'ai lancé Tails of Iron. Jeu d'aventure 2D en vue de côté, le jeu raconte l'histoire d'un rat voulant reconquérir son royaume suite à l'invasion des grenouilles. Mais surtout, le jeu est dirigé par ses animations. Tout est pesant, et une animation commencée est une animation qui va se terminer, peu importe les inputs. Les combats sont donc délicats, et il faut faire attention à ne pas faire l'attaque de trop qui fera qu'on se fera frapper en retour. Mais une fois tout ça compris et intégré, le gameplay est vraiment sympa. Les combats sont plutôt variés et il y a une flopée de boss uniques. Un petit passage mou où le jeu demande de faire des allers-retours pour accumuler des ressources, mais mis à part ça, petite pépites pour qui aime le genre.
6
Théories sur Zelda / Un nouveau grand titre rapidement pour la switch 2?
« Dernier message par Maedhros le Hier à 16:21:14 »

En effet, je ne pense pas que Nintendo ait intérêt à se dépêcher pour sortir sa nouvelle console. Je pense qu'il vaudrait mieux profiter quelque temps de cette nouvelle clientèle de 2021 à la place de s'empresser à rendre leur console obsolète, même si j'imagine que la Switch 2 sera rétrocompatible avec les jeux Switch. Cela leur donnera plus de temps pour finaliser les jeux pour leur nouvelle console. De l'autre côté, ceux qui ont la Switch depuis 2017 peuvent avoir tendance à la considérer comme une console démodée (selon certains groupes de discussion ailleurs sur le Net), surtout après la sortie de compétiteurs comme la Steam Deck. Ainsi, Nintendo n'a pas intérêt à trop tarder et perdre cette clientèle.


Je doute honnêtement que la clientèle visé par Nintendo et Valve soit la même. On a juste à regarder le prix des consoles, un Steam Deck d'entré de gamme c'est 600$ contre 250$ pour une Nintendo Switch Lite (donc d'entrée de gamme) et même 400$ pour la Nintendo Switch normal. Valve semble (à mon avis) viser des personnes qui veulent le plus de puissantes possibles dans leur machine portable, sans grand compromis par rapport à un PC, là ou Nintendo avec la Switch vise sur plus de personnes avec une console moins puissantes, mais moins chères, avec les licences Nintendo et pouvant très bien servir d'accompagnement avec une autre console. Genre PS4 + Switch. Essayer d'acheter une PS5 + un Steam Deck, ça me semble peu probable, à part quelques privilégié. Donc je pense pas que les deux se font concurrence, ou pas plus que Nintendo vs PlayStation qui au final ne visent pas du tout le même public. Après pour la Switch 2, on verra.


Aussi, ce consumérisme est un désastre d'un point de vue environnemental : il vaudrait mieux ne pas pousser tout le monde à acheter une nouvelle console et, par exemple, laisser les particuliers installer une distribution Linux sur leur console. Mais cela est un autre sujet…


Voyons, et c'est quoi la suite, remettre en question le capitaliste  :R
7
N'empêche je suis content du fait que juste en balançant mon avis sur le manga d'Evangelion, j'ai ressuscité ce topic en vous permettant de débattre entre vous deux. Mine de rien, c'est super intéressant ce que vous racontez.  :oui:
8
Quiz Zelda / Quiz Majora’s Mask (M’sM)
« Dernier message par Duplucky le Hier à 13:40:13 »
Bon ben du coup, je reprends la main :

A quoi sert le masque du soleil ?
9
Quiz Zelda / Quiz Ocarina of Time (OoT)
« Dernier message par Duplucky le Hier à 13:39:30 »
C'est pas encore ça mais on en approche.
10
Jeux Zelda / [Topic Officiel] Adventure of Link
« Dernier message par emile le dimanche 17 mars 2024, 23:13:30 »
N'ayant jamais été intéressé par cet opus, j'ai appris beaucoup sur Adventure of Link en lisant ce billet. Merci pour cet article.

Je parle bien de billet dans le sens de « note ou article publié dans un blogue ou un forum. »
Pages: [1] 2 3 ... 10