Je suis en train de lire Le Labyrinthe, le premier tome de la trilogie l'épreuve, qui avait été adapté au ciné de 2014 à 2018. J'y suis allé un peu à l'aveugle, sans avoir vu les films (ni même la moindre bande annonce je crois, où alors elles ne m'ont pas du tout marqué), et en ne connaissant qu'un pitch super synthétique.
Thomas se réveille amnésique dans "Le Bloc" un petit quartier habité uniquement par des ado de sexe masculin, situé dans un gigantesque labyrinthe dont personne n'a jamais trouvé la sortie. Le jour, certains explorent le labyrinthe, la nuit des monstres sont dans le labyrinthe. Chaque jour, les murs du labyrinthe chagent de place. Keskilfoutedonkla ? Komenkilvonsortir ?
J'en suis à la moitié du livre et... mmppff... je suis tellement partagé.
Alors y'a du bon... clairement, ça se lit tout seul. Bon, après c'est plus une lecture young adult donc ça ne me surprend pas. Mais à certain moments il y a un vrai côté
page turner qui donne envie de continuer encore et encore. Du coup, je passe un bon moment, ce qui doit être l'essentiel non ?
Oui ! Mais ! Mais qu'est-ce que c'est pauvre. Que ça soit le style, les personnages très peu caractérisés, les descriptions... alors oui, il y a du rythme, mais à quel prix. Aussi, je sens que je vais avoir très très peu de réponses à tous les mystères introduits par ce premier tome. Arrivé à la moitié du livre, le nombre de questions continue de grandir et compte tenu du rythme actuel, je me dis qu'on n'aura que quelques éléments de réponse d'ici à la fin du livre. Du coup, j'imagine que ce tome se terminera par une sortie du labyrinthe avec une vague idée floue du pourquoi ils sont là et que tout le reste attendra les tomes 2 et 3.
Bref, c'est vraiment un genre de plaisir coupable. J'ai envie de connaître le pourquoi du comment donc j'avance par curiosité, en sachant d'avance que la fin de ce premier tome sera sans doute frustrante. Je passe un bon moment tant que je débranche le cerveau, mais j'aurais du mal à le conseiller pour autant.