(https://riotfest.org/wp-content/uploads/2017/08/black-mirror-1.jpg)
Bon. J'ai commencé à regarder Black Mirror. Je voulais en causer, j'ai pas trouvé de topic, donc, voilà, voilà.
Petit copié collé de wikipédia pour décrire la série (il le fait si bien :8):)
Les épisodes sont liés par le thème commun de la mise en œuvre d'une technologie dystopique, le « Black Mirror » du titre faisant référence aux écrans omniprésents qui nous renvoient notre reflet. Sous un angle noir et souvent satirique, la série envisage un futur proche, voire immédiat. Elle interroge les conséquences inattendues que pourraient avoir les nouvelles technologies, et comment ces dernières influent sur la nature humaine de ses utilisateurs et inversement.
Et du coup, j'ai commencé tranquillement avec la saison 1. Je préviens, ça va spoil grave ! (et je vais copier coller les résumés wikipédia :niak:)
- L'hymne national : Après l'enlèvement de la princesse royale, le Premier ministre britannique incarné par Rory Kinnear, est confronté à un énorme et choquant dilemme.
J'ai bien aimé cet épisode. Le déroulement des faits est bien amené. On se doute très fort que ça va mal finir, mais on garde espoir pour le premier ministre jusqu'au bout. Notamment lorsqu'ils prennent d'assaut le bâtiment désert. J'ai pas compris à ce moment, par contre, pourquoi la journaliste se barre en courant. Autant qu'elle se fasse arrêter (les vidéos étant en direct diffusées à sa régie), et qu'elle ne prenne pas le risque de se faire tirer dessus. Mais ouais, en tout cas, la fin fait vraiment réfléchir, que ce soit sur le libre-arbitre, mais aussi l'importance de l'opinion publique (et comment la maîtriser). Dommage que les motivations de l'artiste, et les conséquences soient aussi vites expédiées à la fin, elles méritaient un poil plus d'attardement.
- Quinze millions de mérites : Dans ce monde, tout un prolétariat vit dans des tours dont on ne sort jamais, condamné à pédaler sur des vélos d'exercice afin d'alimenter la société en énergie électrique. Tous les murs sont des écrans, la publicité est omniprésente, et on ne peut y échapper qu’en payant des « pénalités » directement prélevé sur un capital qui régit la vie des individus de la tour et que ces derniers peuvent améliorer (en pédalant) ou diminuer (en achetant à manger, en utilisant du dentifrice, en retardant son réveil ou le plus souvent en se procurant des accessoires pour son avatar).
Je n'ai pas du tout aimé cet épisode. Je trouve qu'il met énormément de temps à démarrer. Le début est long, poussif. Je n'ai pas du tout accrochés aux personnages, j'avoue avoir été complétement indifférente à ce qui pouvait leur arriver. L'épisode se veut une satire du divertissement télévisé, et de l'envie de célébrité, mais j'avoue ne pas du tout avoir accroché. Peut être parce que je ne regarde pas du tout la télé, et c'est donc un système qui ne m’atteins pas du tout ?
- Retour sur image : Dans un futur proche, une partie de la société a accès à une technologie qui permet d'enregistrer tout ce qu'un individu peut voir et entendre grâce à une puce située derrière l'oreille. À l'aide d'une petite télécommande, l'individu en question peut ensuite revisionner ses souvenirs autant de fois qu'il le désire, directement sur ses yeux ou bien en les projetant sur un écran. Dans ce dernier cas, l'expérience devient collective et toutes les personnes présentes peuvent voir les souvenirs de l'individu qui choisit ou est contraint de les projeter.
Han le docteur <3 Voilà ma première réaction en voyant Jodie à l'écran. Dès le début, le concept pue le caca. Une puce qui enregistre tout. A quel moment c'est une bonne idée ? Passé ces premières remarques, j'ai pu me plonger dans l'épisode.
Dommage, les personnages sont vraiment mal amenés. Le mec particulièrement qui, des le début passe pour un connard. Donc toute son obsession après, à chercher la petite bête à sa femme, le pousse encore plus dans ce rôle. La fin, c'est juste bien fait pour lui. C'est pas la faute de la puce, c'est sa faute. C'est lui qui a trop voulu fouiller, à toujours chercher le petit truc qui va pas. Donc quelque part, ce n'est pas l'objet qui est critiqué, c'est la personne. La femme, elle, subit la recherche trop poussée de son mari. Certes elle a fauté, mais l'acharnement de son mari la fait passer pour une victime finalement. Je n'arrive pas à voir une faute vraiment partagée à 50/50. Dommage, le concept partait bien.
Voilà. Concrètement, je suis assez partagée. Les points soulevés sont plutôt intéressants, et amènent à réflexion. Mais j'ai du mal avec les personnages présentés. A voir comment s'enchaine la suite. En tout cas, je vais sûrement prendre mon temps pour regarder toute la série. Je n'ai pas l'envie de voir tous les épisodes à la suite, comme pour d'autres séries.
C'est marrant, j'ai vraiment pas apprécié la morale de San Junipero, et je la trouve au contraire ultra pessimiste, avec des gens vivant tels des fantômes (c'est dit dans l'épisode) dans un leurre éternel, fuyant la réalité de la mort, vivant pour eux, mais au final ne vivant pour personne. Et d'un point de vue mise en scène, je ne l'ai pas trouvé ultime non plus, mais c'est sans doute parce que je n'y voyais que des façades fades des époques représentées.
Mais le couple est heureux à la fin, donc tout le monde est content, je présume (enfin, je ne vois pas d'autres raisons à ce que l'épisode soit si apprécié).