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Littérature, Fictions / Réunion au sommet + d'autres histoires
« le: dimanche 24 mars 2019, 13:19:38 »
L'univers et les personnages de The Légend of Zelda appartiennent à Nintendo.
Réunion au sommet
Réunion au sommet
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Quelque part dans la péninsule de Lohdrum, à l'est de la carte d'Hyrule
— Ici on est en sécurité, il a déjà exploré le coin. On devrait pas le revoir avant un moment. .
Celui qui venait de parler, un Bokoblin rouge, arracha ensuite la chair d'un cuissot de viande rôtie à belles dents. Lui et ses compagnons, Bokoblins bleus, noirs et argent, côtoyaient dans cette grotte en forme de crâne diverses autres créatures, dont notamment des Lézalfos et des Moblins.
— Ce n'est pourtant qu'une question de temps, au rythme où il va... répondit l'un des Lézalfos.
— Bon sang, quand je pense qu'au début il prenait la fuite dès qu'il nous voyait ! s'écria un Moblin noir. Maintenant, c'est simple, dès qu'il nous voit il nous fonce dessus pour en découdre !
— Ah m'en parle pas, quelle plaie !
Tous se tournèrent vers l'Hinox bleu qui avait pris la parole.
— C'est vrai que toi, il va jusqu'à t'attaquer dans ton sommeil ! s'indigna un Bokoblin d'argent. Non mais quel manque de savoir-vivre, et quelle cruauté ! Peut pas te laisser roupiller, non ?
— Apparemment non... Imaginez, vous dormez, bien peinard, et il y a ce fou furieux qui commence par vous décocher une flèche de feu dans l’œil, nondidju ! Ah pour taper là où ça fait mal, il sait faire... Donc moi, réveillé en sursaut, qu'est-ce que je fais ? Forcément je me lève et j'essaie de me défendre. Et voilà qu'il m'attaque avec une de ses armes, et vlan et vlan ! Combien de fois il nous a eus, mes frères et moi...
Un Lézalfos se leva et pressa l'énorme genou de l'Hinox comme il aurait pressé son épaule.
— Allons, allons, courage !
Puis :
— Même les chocs électriques ne lui font plus rien depuis qu'il a cette satanée combinaison isolante... Pourtant, que c'était drôle de le voir se raidir sous le coup de nos flèches électriques.
— C'est sûr, moi aussi je regretter le bon vieux temps où, armé d'une misérable branche d'arbre, il en venait à prendre la poudre d'escampette en nous apercevant ! Il était si faible en ce temps...
Un rire coupa la parole du Bokoblin bleu.
— Mais il est toujours faible.
Tous se tournèrent vers l'entrée de la grotte. Transpirant la puissance par tous les pores de la peau, suintant l'autosuffisance à dix lieux à la ronde, un Lynel blanc venait d'apparaître.
— Ah oui mais non, c'est de la triche, s'exclama un Moblin, tu es le plus fortiche d'entre nous !
Le Lynel rejeta sa crinière en arrière, dans un mouvement que n'aurait pas désavoué une pub pour shampoing. Après tout, il le valait bien.
— Moi ce que je dis, c'est que même avec ses progrès fulgurants, votre monstre a pour l'instant toujours fait demi-tour en nous apercevant, moi et mes frères.
— Ah ouais ? fit l'Hinox. Il me semble pourtant qu'il y a de plus en plus de Lynel blancs,et de moins en moins de rouge ou de bleus. Ce qui veut dire qu'il gagne en force et en expérience... et qu'il a réussi à occire certains de tes frères.
Ici le visage du Lynel devint si rouge que les autres crurent qu'il allait faire une crise d'apoplexie.
—Humrf, gnia, screunbrf...
Ayant repris ses esprits, le Lynel toussa une ou deux fois.
— Des faibles, surtout les rouges, comme celui du mont de la Foudre, jamais pu le blairer celui-là. Quant aux bleus, ma foi comme c'était des bleus... Mais contre nous, les Lynels blancs, ah ah ! Ce freluquet fait dans son froc dès qu'il nous aperçoit à cinq cent mètres. Tss.
Une lueur de tueur s'alluma dans ses yeux et il serra le poing.
— Ah ce que c'est jouissif, les très rares fois où il se frotte à nous, de lui foncer dessus pour l'envoyer valdinguer à plusieurs mètres au-dessus du sol... Là je peux vous dire qu'il comprends sa douleur !
Un Lithorock qui n'avait pas encore parlé voulut donner son point de vue :
— Tant mieux pour toi, moi je persiste à dire que ce type est un véritable monstre. Vous savez tous à quel point je tiens à mon minerai. Comme pour l'Hinox, je me repose bien tranquillement, quand ce voyou me marche dessus. Et voilà qu'il m'attaque, cet enfoiré. Tel une araignée, il me grimpe carrément dessus et me frappe avec son marteau ou son brise-roc. Forcément je ne sens rien, mais mes pierres brutes, mes jolies pierres brutes...
— Ouais, non content d'être un tueur, c'est aussi un voleur, constata un Moblin rouge.
Le son d'une corne retentit soudain. Aussitôt ce fut le branle-bas de combat. Tous se précipitèrent, à l’exception du Lithorock, de l'Hinox et du Lynel, qui vers une batte Boko, qui vers une fourche lézale, qui vers une draco-lance moblin...
La corne ne s'entendait plus. Tous savaient ce que cela voulait dire.
Et Bokoblins, Moblins et Lézalfos se précipitèrent avec vaillance hors de la grotte, prêts à se défendre.
Link essuya le sang qui entachait son espadon royal, massa son épaule endolorie. Il ne lui restait plus que deux cœurs et demi, et il avait épuisé la prière de Mipha et le bouclier de Daruk. Peu importe, il avait réussi, il avait vaincu ses ennemis. Avec du mal, certes, mais il avait réussi. Tout content, il se dirigea vers l'entrée de la grotte dans l'intention d'ouvrir le coffre qui s'y trouvait certainement...
Et, vu ce qui l'y attendaient encore, ce fut le GAME OVER.
— Ici on est en sécurité, il a déjà exploré le coin. On devrait pas le revoir avant un moment. .
Celui qui venait de parler, un Bokoblin rouge, arracha ensuite la chair d'un cuissot de viande rôtie à belles dents. Lui et ses compagnons, Bokoblins bleus, noirs et argent, côtoyaient dans cette grotte en forme de crâne diverses autres créatures, dont notamment des Lézalfos et des Moblins.
— Ce n'est pourtant qu'une question de temps, au rythme où il va... répondit l'un des Lézalfos.
— Bon sang, quand je pense qu'au début il prenait la fuite dès qu'il nous voyait ! s'écria un Moblin noir. Maintenant, c'est simple, dès qu'il nous voit il nous fonce dessus pour en découdre !
— Ah m'en parle pas, quelle plaie !
Tous se tournèrent vers l'Hinox bleu qui avait pris la parole.
— C'est vrai que toi, il va jusqu'à t'attaquer dans ton sommeil ! s'indigna un Bokoblin d'argent. Non mais quel manque de savoir-vivre, et quelle cruauté ! Peut pas te laisser roupiller, non ?
— Apparemment non... Imaginez, vous dormez, bien peinard, et il y a ce fou furieux qui commence par vous décocher une flèche de feu dans l’œil, nondidju ! Ah pour taper là où ça fait mal, il sait faire... Donc moi, réveillé en sursaut, qu'est-ce que je fais ? Forcément je me lève et j'essaie de me défendre. Et voilà qu'il m'attaque avec une de ses armes, et vlan et vlan ! Combien de fois il nous a eus, mes frères et moi...
Un Lézalfos se leva et pressa l'énorme genou de l'Hinox comme il aurait pressé son épaule.
— Allons, allons, courage !
Puis :
— Même les chocs électriques ne lui font plus rien depuis qu'il a cette satanée combinaison isolante... Pourtant, que c'était drôle de le voir se raidir sous le coup de nos flèches électriques.
— C'est sûr, moi aussi je regretter le bon vieux temps où, armé d'une misérable branche d'arbre, il en venait à prendre la poudre d'escampette en nous apercevant ! Il était si faible en ce temps...
Un rire coupa la parole du Bokoblin bleu.
— Mais il est toujours faible.
Tous se tournèrent vers l'entrée de la grotte. Transpirant la puissance par tous les pores de la peau, suintant l'autosuffisance à dix lieux à la ronde, un Lynel blanc venait d'apparaître.
— Ah oui mais non, c'est de la triche, s'exclama un Moblin, tu es le plus fortiche d'entre nous !
Le Lynel rejeta sa crinière en arrière, dans un mouvement que n'aurait pas désavoué une pub pour shampoing. Après tout, il le valait bien.
— Moi ce que je dis, c'est que même avec ses progrès fulgurants, votre monstre a pour l'instant toujours fait demi-tour en nous apercevant, moi et mes frères.
— Ah ouais ? fit l'Hinox. Il me semble pourtant qu'il y a de plus en plus de Lynel blancs,et de moins en moins de rouge ou de bleus. Ce qui veut dire qu'il gagne en force et en expérience... et qu'il a réussi à occire certains de tes frères.
Ici le visage du Lynel devint si rouge que les autres crurent qu'il allait faire une crise d'apoplexie.
—Humrf, gnia, screunbrf...
Ayant repris ses esprits, le Lynel toussa une ou deux fois.
— Des faibles, surtout les rouges, comme celui du mont de la Foudre, jamais pu le blairer celui-là. Quant aux bleus, ma foi comme c'était des bleus... Mais contre nous, les Lynels blancs, ah ah ! Ce freluquet fait dans son froc dès qu'il nous aperçoit à cinq cent mètres. Tss.
Une lueur de tueur s'alluma dans ses yeux et il serra le poing.
— Ah ce que c'est jouissif, les très rares fois où il se frotte à nous, de lui foncer dessus pour l'envoyer valdinguer à plusieurs mètres au-dessus du sol... Là je peux vous dire qu'il comprends sa douleur !
Un Lithorock qui n'avait pas encore parlé voulut donner son point de vue :
— Tant mieux pour toi, moi je persiste à dire que ce type est un véritable monstre. Vous savez tous à quel point je tiens à mon minerai. Comme pour l'Hinox, je me repose bien tranquillement, quand ce voyou me marche dessus. Et voilà qu'il m'attaque, cet enfoiré. Tel une araignée, il me grimpe carrément dessus et me frappe avec son marteau ou son brise-roc. Forcément je ne sens rien, mais mes pierres brutes, mes jolies pierres brutes...
— Ouais, non content d'être un tueur, c'est aussi un voleur, constata un Moblin rouge.
Le son d'une corne retentit soudain. Aussitôt ce fut le branle-bas de combat. Tous se précipitèrent, à l’exception du Lithorock, de l'Hinox et du Lynel, qui vers une batte Boko, qui vers une fourche lézale, qui vers une draco-lance moblin...
La corne ne s'entendait plus. Tous savaient ce que cela voulait dire.
Et Bokoblins, Moblins et Lézalfos se précipitèrent avec vaillance hors de la grotte, prêts à se défendre.
Link essuya le sang qui entachait son espadon royal, massa son épaule endolorie. Il ne lui restait plus que deux cœurs et demi, et il avait épuisé la prière de Mipha et le bouclier de Daruk. Peu importe, il avait réussi, il avait vaincu ses ennemis. Avec du mal, certes, mais il avait réussi. Tout content, il se dirigea vers l'entrée de la grotte dans l'intention d'ouvrir le coffre qui s'y trouvait certainement...
Et, vu ce qui l'y attendaient encore, ce fut le GAME OVER.