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« le: samedi 06 janvier 2007, 18:43:37 »
Je ne peux pas répondre par un seul FF. Je dois au moins en mettre trois :
D'abord, et surtout, le IX. Le générique de fin m'a fait pleurer pendant des semaines. Eiko est le seul perso surexcité-de-la-vie que je supporte. Et Kuja a beaucoup de classe (qu'est-ce que vous trouvez à cette mocheté de Séphiroth, au juste ?). Mais là, j'ai trop grave la haine parce que mon émulateur ne le digère plus, il bugue...
Ensuite, le X. Des graphismes magnifiques, dont certains softs récents de la Play 2 ne s'approchent même pas. Un doublage impeccable avec des voix crédibles et motivantes, un vrai coup de poignard à Tales of Symphonia et son doublage brillant de médiocrité. Son personnage charismatique et irremplaçable qu'est Auron. Son scénario brillant par le jeu du double tableau, surtout avec Seymour qui est remarquable par ses idées tordues...
En troisième, je mettrai le VII pour Vincent et surtout ses textes... Ce jeu se permet de s'affranchir totalement de la censure haïssable qu'on retrouve dans des softs débilisants de mièvrerie (un autre coup de poignard à Tales of Symphonia, ne jamais laisser survivre un fauve blessé) et dispose d'un personnage regorgeant de charisme, Vincent Valentine. Pourtant, il y a deux passages du jeu que je n'oublierai pas de si tôt. Le passé de Vincent, dans la grotte de Lucrécia... Et la phrase de Clad à la fin du CD2 : "Sauver le monde, c'est très bien, mais pourquoi nous battons-nous ?"
Vous en voulez encore ?... Alors j'étends à cinq FF.
Le VIII... Keske Squall peut avoir comme charisme... Et Linoa est vraiment une fille super mignonne, et la mieux fringuée des héroïnes de jeux vidéos que j'ai jamais vue ! Ca efface le traumatisme de la robe de chambre de Colette (qu'elle est laide... Il est pas encore mort, ce jeu ?) et aussi le sac à patates de Selphie, ce laideron qui a peur des peignes (on peut pas lui remettre son uniforme, histoire qu'elle ait l'air moins débile ?). Le scénario pêche par légèreté sur le début, et donc on a du mal à s'accrocher tant on a l'impression de surnager dans un bol de soupe. La qualité du jeu se réveille au moment de la bataille des facs, et ça prend du temps !!!
En dernier lieu, le VI. Il est passionnant du début à la fin, et il faut vraiment avoir un grain pour trouver que c'est dur de garder le rythme au cours de l'histoire. Il y a en plus quelques scènes mémorables, comme la résurrection momentanée de Rachel ou l'opéra et le merveilleux Aria di Mezzo Caraterre... Un jeu qui garde toute sa saveur depuis douze ans.
Vous en voulez encore ?... Ben vous en aurez pas. Là. J'en ai assez dit comme ça.