En l’an 2552 (ou un truc dans le genre), les aliens nous envahissent. Les cris de femmes et enfants apeurés résonnent à nos oreilles, tandis que les OVNIs, débarquent sur nos terres en paix. C’est à partir d’une idée aussi enfantine, que nos dev’s chéris nous ont concoctés une série fantasmique, qui est devenu un incontournable du genre FPS. Détails sur le dernier bébé de cette saga spatiale si culte…
Developpeur : Bungie
Editeur : Microsoft
Type : FPS
Support : Xbox 360
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Je me souviens encore de la première fois que j’ai touché à Halo. C’était le deuxième opus, Halo 2, et ce moment restera gravé dans les annales de ma mémoire. J’attrapais son sniper et partais chasser du Covenant bien frais, qui, au passage, sont les « aliens » du jeu. Quelques coups de cross et balles bien placés, ainsi que de franches parties de rigolade en multi-joueurs, voilà ce que nous donnait Halo ! Mais qu’est devenu cette série, à terme ? Est-il aussi jouissif qu’auparavant, ou bien a-t-il sombré dans la facilité des jeux d’aujourd’hui ? Je dois vous dire tout simplement : Ben non !
Tout d’abord, commençons par le commencement qui serait vraiment le commencement, non seulement de ce fabuleux test par un fabuleux testeur, mais aussi l’histoire de la saga Halo. L’épisode « Reach » se passe en effet, bien avant le scénar’ de Halo Combat Evolved, premier du nom. L’histoire prend place au cœur de la planète Reach, qui serait menacée par l’attaque de nos doux extra-terrestres répondant au nom de « Covenants ». Ceux-ci seraient également les ennemis fideles des « Spartans », des combattants humain en armure spatiale (ou anti-claustrophobes). Nos chers combattants héros, ont placé une équipe spéciale (non, pas les Risquetout) pour protéger la planète : la Team Noble. Vous l’aurez sans doute deviné, c’est autour de cette équipe particulière que les cameras vont tourner, et expliquer comment ils comptent contrecarrer l’invasion ennemie. Nous sommes aux commandes du dernier venu au sein de la Team Noble, dont le nom de code serait « Noble Six ». Histoire classique, un poil trop cliché, je l’accorde, mais la magie Halo opère, pour nous offrir une campagne plus qu’honorable ! Une durée pas géniale, mais assez bonne finalement si l’on compare à ce que nous offrait la série, avant. Mais ce n’est pas là que réside la force du scenario de Halo Reach, c’est plutôt l’histoire en elle-même. Courte, mais si intensive, avec des personnages aux caractères variés, et des rebondissements en tous genres. La fin est également si belle et bien pensée, que je me suis surpris à verser une petite larme. Bref, vous devrez le voir par vous-même car je ne désire pas spoiler une si belle trame, mais c’est vraiment beau. Pas seulement en tant qu’un Halo, mais aussi en tant que jeu FPS à part entière. Le seul petit point noir : seulement 10 missions, pour environ 10h de jeu (ça dépend du joueur). On te pardonne, Bungie, car c’est malheureusement la moyenne atteinte pour la plupart des jeux d’action de nos jours. A noter l’éternel mais très utile mode Co-op, pour la campagne.
Manette en main, cheveux dans le vent (pour nos amis Alaskiens), popcorn et Coca sur le coté. C’est armé de toutes ces magnifiques choses que l’on s’apprête à attaquer Halo Reach, tellement le gameplay est facile à prendre en main. On se délecte de cette instinctivité si simple, mais finalement si bien pensée et complexe, que l’on peut faire plein d’autres choses tout en jouant. Finies les phases véhicules un poil lourdingue. Avec quelques boutons, quelques coups sur le joystick et sur la gâchette, on parvient à bouger ET tirer facilement ! Comme toujours, les phases « à pied » sont toujours aussi bien maitrisées, car chaque bouton a sa propre utilité, avec des fonctions diverses, depuis la vision nocturne, jusqu'au changement immédiat d’arme, en passant par la recharge et le lancer de grenade. On a également des phases aériennes dans l’espace qui sont instinctifs, et finalement, on prend plaisir à neutraliser les Banshees (vaisseaux Covenant) ennemis ! Sinon, le système des packs de soin est repris, donc faudra aller chercher ces précieux objets lorsque la vie vous quitte, bien que le système de bouclier soit présent. Une autre petite nouveauté de cet opus : les packs ! Ce sont des petits bijoux de la technologie qui permettent d’assimiler une compétence. Par exemple, si l’on s’équipe du pack Carapace, on peut devenir invincible sans bouger, pendant un petit laps de temps. Si l’on prend le pack Jet Pack, hop ! On s’envole vers d’autres cieux ! A savoir qu’au cours d’une mission, on peut changer de packs, mais ceux-ci sont éparpillés un peu partout, ‘faut donc les trouver. Ils sont disponibles dans tous les modes de jeu.
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Que c'est beau...[/align]
Fini le caramel moisi et les textures datées que nous offraient les décevants Halo 3 et ODST ! Nous avons enfin des graphismes honorables qui sont, certes, pas encore au niveau de certains concurrents, mais tout de même remis à neuf. Et on doit l’avouer : ça claque pas mal ! Car oui, Halo Reach tourne sur un tout nouveau moteur, et non plus sur le vieux grill de la bonne Mamie Nova. Les paysages sont beaux et variés, et l’on retrouve toutes sortes d’endroits différents. Montagnes, plages, bases, tours, sans parler d’une visite spatiale, tout est au menu, servi avec une fondue au chocolat qui remonte la dose. Cependant, gare à l’arrière-gout, car la fondue peut fondre rapidement si elle est mal maitrisée. Maudits ralentissements, surtout lorsque l’écran est bondé d’ennemis, et que les explosions fusent ! On n’sait pas vraiment, en fait, si les dev’s ont voulu créer ces ralentissements comme Vanquish ou à la Matrix, à moins que ce soit juste une erreur de leur part. La deuxième option serait plutôt valable, car même lorsque ça ralentit, les lasers sur la tronche font quand même mal. Heureusement, ces bugs ne sont pas très récurrents et ne nuisent pas l’expérience du jeu. Quelques inégalités au niveau des textures risquent de déranger vos mirettes, mais rien de grave, je vous l’assure !
« Vas-y Jules ! Ouais un frag ! Oh zut, mort… » « Paf ! Dans tes dents, Seb ! »
Ah… Les bonnes parties multi’ Halo entre potes… Des heures et des heures de coups de sabres dans la figure... Les différentes arènes étant variées et magnifiques, on prend un malin plaisir à terrasser l’oncle Bernard, et le finir d’une grenade plasmique. Ce qui pousse, évidemment, le jeu vers des limites non trouvables ! Qui dit infini, dit également durée de vie, car c’est avec fierté que Reach nous propose des combats jouissifs, un multi-joueurs hallucinant, et un mode Xbox Live aussi bluffant que parfait. En fait, la durée de l’opus n’est bon, que si l’on joue en Live, car ‘faut bien l’avouer : à part le scenario, c’est le grand atout du jeu. Les parties onlines sont exaltantes, les joueurs sont très bons, et elles ne subissent aucunes saccades ou bugs. Les modes de jeu sont variés, et je vous laisse les découvrir par vous-même, mais globalement, les Team Slayers, l’Assassinat, les Flag Captures et compagnie sont au rendez-vous. En offline, on a également un mode Forge bien sympathique, qui permet de créer ses propres terrains assez intelligemment. Enfin, bref, vous pourrez voir que les possibilités de manquent pas, dans cet opus fort plaisant. Eh bien, on n’parle jamais de Halo, sans évoquer le Rock ! Reach ne fait pas exception, et les musiques sifflantes sont présentes, qui rebondissent bien dans les moments de tension !
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Covenant versus Spartan ![/align]
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Graphismes : 16.5/20
Gameplay : 18.5/20
Durée de vie : 17/20
Bande son : 16/20
Scenario : 18/20
Appréciation finale :
17.5/20[/align]
Finalement, on apprécie bien le p’tit joujou de Bungie, car ‘faut l’avouer : il a tout pour plaire. Halo Reach remonte la sauce avec un scénario haletant, un gameplay parfait, une durée de vie extraordinaire avec un multi-joueurs impressionnant. Pour les amateurs de musiques fortes, le rock est au rendez-vous ! L’opus reste une référence du genre FPS sur 360, qu’il ne faut louper en aucun cas. Fan, ou pas.
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Noble Team, pour vous servir.[/align]