Auteur Sujet: Le coin philo de PZ  (Lu 7034 fois)

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Le coin philo de PZ
« le: samedi 15 février 2020, 21:21:40 »

(Image tirée du livre Zelda et la philosophie de Omaké books, que je n'ai pas lu et dont je ne connais pas la qualité ( :niak: ) Il me semble que quelques uns ici l'ont lu donc n'hésitez pas à dire ce que vous en avez pensé ici !)

Bonjour (Bonsoir à l'heure de ces lignes ) à tous !

Il y a un moment qu'il n'y a pas eu de topic sur la section générale, et il y a un petit moment que je songe à en créer un  v.v

Quoi de mieux donc, que d'ouvrir un topic lié à cette "matière" (qui n'en est pas vraiment une, selon moi, mais ça pourrait constituer un premier sujet de discussion  :hap: ) qu'est la philosophie ? Une matière qui fait un peu peur, ou du moins qui semble abstraite, éloignée de nos préoccupations quotidiennes, éventuellement un peu prise de tête ! Certains d'entre vous l'ont sans doute pratiquée en Terminale, certains s'y préparent peut-être avec envie ou appréhension... Je me propose donc de créer un petit topic pour discuter de tout ça, en espérant éventuellement pouvoir vous apporter des références, et vous pousser à apporter celles qui vous intriguent, que vous avez, ou que vous pratiquez également. Des points de départs ou des angles de vue sur telle ou telle question, des questions plus "concrètes" (même si la philosophie est très concrète, je vous jure), bref, toutes ces choses que vous avez toujours voulu demander mais sans jamais oser en parler !

Si vous entendez parler de Platon, Aristote, Descartes, Kant, Nietzsche ou Heidegger depuis toujours, en vous demandant bien tout ce que ces bonhommes ont pu dire de si intéressant pour être connus, ou si vous vous demandez régulièrement si l'on peut réellement dire que la matière existe, si le Bonheur est le vrai but de la vie humaine, ou ce que c'est qu'être moral (ou pas), vous êtes au bon endroit ! N'hésitez pas à évoquer des questionnements personnels ou même simplement des questions un peu triviales que vous vous êtes toujours posés sur la philosophie, TOUT est sujet à philosopher, je ne rigole pas, vous pourriez même être surpris. Je proposerai moi-même des réflexions sur des thèmes de base pour ouvrir la discussion, si mon topic bide un peu et que personne n'ose se lancer :niak:

Mais, qui suis-je au juste pour me considérer légitime à vous parler de philosophie ? Comme certains d'entre vous le savent, j'étudie la philo depuis 6 ans, et je passe d'ailleurs très prochainement l'agrégation de philosophie, et me destine donc à l'enseignement, et éventuellement la recherche (si les gentils augures de la recherche universitaire TRÈS sélective m'accompagnent  :8): ) dans ce domaine.

Sur ce, allez, n'ayez pas peur, exprimez-vous, et ne faites pas bider mon topic  :oups:

« Modifié: samedi 15 février 2020, 21:30:06 par Synopz »
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Le coin philo de PZ
« Réponse #1 le: samedi 15 février 2020, 22:17:13 »
Déjà, un bon point de départ serait de définir ce qu'est la philosophie.  :oups:

Est-ce de la bien-pensance, l'art de réfléchir au but de la vie, à se creuser la tête sur le pourquoi d'une chose insignifiante, de considérer le bien et le mal comme étant une question de point de vue ? Qu'entends-t-on par prendre quelque chose avec philosophie ? Se retrouver dans une situation précaire mais la considérer comme étant juste une leçon de vie pour apprendre de nos erreurs ? (Et ce, même si la situation se révèle très dangereuse pour notre vie.)

A trop philosopher, ne se retrouve-t-on pas dans une situation où ne faisons plus que prendre de la distance avec les évènements, n'érigeons-nous pas une sorte de barrière entre notre être physique et la dure réalité de la vie, à toujours en tirer du positif ?

Ou bien tout ce que je viens de poster est totalement à côté de la plaque, me faisant comprendre que je n'y connais rien à la philosophie et que je dois prendre avec philosophie le fait que je vais me retrouver sanctionner pour avoir fait du hors-sujet, autrement dit, retenir la leçon suivante qui est "si tu ne sais pas de quoi ça parle, alors n'en parle pas ?" :oups:

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Le coin philo de PZ
« Réponse #2 le: samedi 15 février 2020, 23:32:03 »
En attendant de trouver quelque chose à dire et de me relancer dans la lecture du bouquin, je rappelle à votre mémoire l'existence d'un dossier qui rentre particulièrement dans ce cadre qu'on avait j'ai gentiment reçu de la part d'un volontaire :


D'ailleurs je viens de voir que les images sont mortes... Je vais donc m'atteler à trouver les images pour les remettre. (C'est remis, j'ai enlevé la vidéo car je ne sais pas de quoi elle parlait... peut-être la création d'Hyrule. Et j'ai enlevé une autre image qui était un fan art)
Semaine prochaine, je me replonge dans le bouquin et j'essaye de vous expliquer mon avis sur le thème que j'aurais lu... Avec la participation de Synopz, peut-être que je proposerai selon mes lectures un thème, un axe de réflexion par semaine. Il y a de quoi faire. Je ne me souviens pas de tout ce que j'ai lu, mais par exemple un thème qui m'avait marqué parce que je le trouvais assez original et qu'il m'a amené à réfléchir.

La notion de mort du héros et de la fatalité. Le héros ne peut pas mourir dans les jeux vidéos (sauf dans de rares cas) puisqu'il suffit de reprendre une sauvegarde antérieure pour reprendre l'aventure et corriger ses erreurs. Ainsi le héros ne peut pas mourir et il est destiné à finir le jeu sans quoi il ne sera pas libre de son avenir. Il y a une fatalité qui est d'autant plus présente dans la saga The Legend of Zelda car, comme tu l'avais si bien rappelé dans la pièce de théâtre que tu avais écrite Synopz pour un concours littéraire, il y a en plus cette histoire de réincarnation qui se rajoute. En plus de ne pas mourir dans chaque jeu, le destin s'acharne non pas sur un personnage, mais sur toute une lignée et toute une histoire avec une répétabilité de toujours le même combat affrontant le héros du courage, la réincarnation d'Hylia et le pouvoir du malin.

Dans le livre, ils avançaient que le seul moment qui se rapproche du concept de la mort, c'était le moment où on éteint la console. Le héros n'existe plus. Le monde qu'il connaissait non plus, mais il n'a plus d'âme, un corps très vite éteint. Ce n'est toute fois pas une vraie mort puisqu'on peut toute fois reprendre la partie là où l'avait laissé, mais c'est le moment où ça s'en rapprochait le plus.

Tout ça pour dire que la philosophie Zeldaesque est plus intéressante qu'on ne pourrait le croire et que je conseille le bouquin. Il n'est pas très égal sur sa longueur, certains passages ne sont pas très intéressants (c'est rédigé par plusieurs auteurs donc des fois c'est très général et pas très appliqué).
« Modifié: dimanche 16 février 2020, 11:13:10 par Yorick26 »

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Le coin philo de PZ
« Réponse #3 le: dimanche 16 février 2020, 00:16:37 »
Est-ce de la bien-pensance, l'art de réfléchir au but de la vie, à se creuser la tête sur le pourquoi d'une chose insignifiante, de considérer le bien et le mal comme étant une question de point de vue ? Qu'entends-t-on par prendre quelque chose avec philosophie ? Se retrouver dans une situation précaire mais la considérer comme étant juste une leçon de vie pour apprendre de nos erreurs ? (Et ce, même si la situation se révèle très dangereuse pour notre vie.)

A trop philosopher, ne se retrouve-t-on pas dans une situation où ne faisons plus que prendre de la distance avec les évènements, n'érigeons-nous pas une sorte de barrière entre notre être physique et la dure réalité de la vie, à toujours en tirer du positif ?

La question de la définition de la philosophie est justement un très bon point de départ ! Et il se trouve que la philosophie ne se définit pas...


Non, je rigole, je ne vais pas en rester là  :oups: On touche directement à ce que j'évoquais dans mon post d'introduction : la philosophie est-elle une matière ? C'est-à-dire un champ du savoir avec un objet donné et clairement identifié. Aujourd'hui, on a des professeurs de philosophie, des manuels de philosophie, des facultés de philosophie... Mais si la physique étudie les corps en mouvement et la matière (de façon conjointe avec la Chimie, même si les deux ont des spécificités propres),  la biologie la vie sous toutes ses formes ou l'histoire la totalité des faits passés, on a du mal à évaluer un objet propre de la philosophie. De nos jours, à cause de cela, elle est souvent ramenée à une vague science de l'éthique, qui mettrait en débat des positions morales. Il est important de se rendre compte que le champ philosophique a une extension très large, et qu'il ne s'agit PAS d'une matière "littéraire" (si tant est que cela ait voulu dire un jour quelque chose  :oups: ).

A titre d'exemple, voici une des œuvres philosophiques les plus importantes du début du XXème siècle, les Principa Mathematica de Russell et Whitehead qui a fondé la Logique moderne, à partir de laquelle fonctionne l'informatique notamment.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Ou encore, un extrait de la Critique de la Raison Pure de Kant

(Cliquez pour afficher/cacher)

Mais dans le même temps, la philosophie, ça peut aussi être ça, un des exemples inévitables quand on veut exposer le côté "littéraire" de la philosophie, Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche :

(Cliquez pour afficher/cacher)

Tout ça pour dire que, au fil du temps et des conceptions, la définition même de la philosophie est en question, et est même LA question. La philosophie est une pratique, et poser une thèse philosophique, c'est justement engager une certaine conception de ce que doit être la philosophie. Le premier geste philosophique d'un auteur, c'est de se placer dans un certain rapport à ce que doit être ou doit réaliser la philosophie. Enfin bon, tout ça, c'est bien beau, mais comment ça se traduit me diriez-vous ?

Dans l'Antiquité, philosopher, c'est le mode de base du savoir en général, les philosophes dits "présocratiques", c'est-à-dire antérieurs à Socrate et Platon, s'interrogent sur les phénomènes naturels, sur l'origine du monde, pas au sens mythique, mais en tentant de la rapporter à des réalités physiques comme l'eau ou le feu... Parmi ces premiers philosophes, on compte, par exemple Thalès ou Pythagore, Thalès est même très souvent considéré comme le premier philosophe, même si on sait au final peu de choses sur lui. Dans cette perspective, philosopher c'est chercher à connaître de façon autonome, par le biais de la raison. Cette recherche ne concerne pas que le savoir "théorique", mais également le savoir "pratique" : le bonheur, l'éthique, la politique... Il faut savoir que pour les Grecs, il n'y a strictement aucune différence entre la théorie et la pratique, être un philosophe pour eux, ce n'est pas déployer un discours savant sur le monde, c'est vivre selon un certain mode de vie tourné vers l'intellect, la compréhension du monde, l'action juste, la recherche de la vérité. C'est une pratique et un savoir qui englobe tous les aspects de la vie, et philosopher est une décision qui engage tout l'être d'un individu.

Plus tard, à partir de la modernité, de nombreux domaines du savoir vont justement s'autonomiser et constituer par exemple les sciences naturelles ou exactes que l'on connaît aujourd'hui, mais ces sciences se constituent en parallèle d'une transformation philosophique, qui les accompagne, les justifie et les rend possibles. La philosophie devient une entreprise qui doit fonder le savoir, c'est-à-dire examiner les conditions qui permettent au savoir scientifique d'exister et de se déployer, organiser la vision du monde qui rend possible le déploiement de la science moderne telle que nous la connaissons. Cette activité conduit également à une nouvelle définition de la morale, de la personne (invention de la subjectivité notamment), une nouvelle compréhension de la politique... Dans une telle perspective, la philosophie devient un discours plus théorique, "objectif" (mettez un milliard de guillemets autour de ça  :8): ). Son rôle est donc par exemple d'ordonner les sciences, de réfléchir à leur statut global, à leur communicabilité, à leurs conditions... Tout en assurant toujours une réflexion "éthique" ou "existentielle", on va dire ! (Mais qui est aussi contestée par les sciences humaines par exemple).

Mais il faut bien comprendre, que, dans toutes ces approches, la philosophie pose un ensemble de concepts, de visions du mondes, de façon de se rapporter au réel qui fonctionnent avec ces savoirs, en relation avec eux. C'est parce que notre vision philosophique du monde a changé (pour tout un tas de raisons complexes et pas du tout aussi mécaniques que ça, mais c'est très long à expliquer !) que notre science a changé au moment du passage à la modernité. Pour autant, ce n'est pas la philosophie qui donne le coup d'envoi d'un changement dans la physique, les deux s'impliquent juste l'un et l'autre.

Finalement, la philosophie est une forme de réflexion radicale (dans tous les sens du terme), qui, d'une certaine façon, va plus loin que la science, parce qu'elle met en question l'ensemble de notre rapport au réel dans tous ses aspects, et le soumet à un examen, à une remise en question. La science, pour fonctionner, a besoin d'hypothèses stables, à partir desquelles on va pouvoir expliquer le monde, la philosophie, elle, interroge ces hypothèses stables, les redéfinit, les déplace, les recompose : elle est une interrogation en mouvement. Elle nécessite donc de se défaire de ce qu'on croit savoir, de ce qu'on croit tout court, d'accepter de poser un regard différent sur tout un tas de domaines, même ce qui semble le plus évident.  Elle suppose une forme de conversion de son regard sur le monde, qui est permanente, toujours à refaire et réitérer... C'est aussi pourquoi il n'y a pas de "progrès" en philosophie, on n'empile pas des thèses l'une sur l'autre pour aller vers une vérité toujours idéale et toujours déjà fixée. C'est un examen toujours repris, au risque de voir les conclusions, les concepts ou les visions du monde auxquels on a abouti devenir à nouveau des opinions quelconques, des préjugés non-interrogés, de l'impensé.

Pour conclure justement sur cette idée, j'évoquerai une petite anecdote ! φιλοσοφία en Grec, comme on le sait plus ou moins tous, c'est amour/désir (φιλεῖν) du savoir et/ou de la sagesse (σοφία), mais cette étymologie en elle-même est intéressante. Il faut savoir que ce mot, même s'il a des origines grecques antérieures un peu éparses, est quasiment forgé par Platon lui-même dans ses dialogues, dans le sens où on l'entend aujourd'hui. Et dans ces mêmes dialogues, Platon parle d'une très grande pluralité de sujets qui vont du statut de l'art à la possibilité de la connaissance, en passant par la cité politique idéale, la nature de l'être ou l'amour. Or dans un dialogue très connu, qu'est le Banquet, il définit la philosophie comme l'activité spécifique de l'Amour, d’Éros, qui est le fils de la déesse Pénia (le manque, l'envie) et de Poros (l'expédient, la ruse, l'astuce), et qui est donc à la fois riche et pauvre, beau et laid, savant et ignorant. Lorsque Éros agit sur les hommes, et plus particulièrement sur l'âme de certains, il leur transmet le même caractère, et en fait des philosophes, c'est-à-dire des gens toujours en quête, toujours en mouvement, toujours en train de désirer avec ingéniosité ce qu'ils ne peuvent atteindre, c'est-à-dire le savoir, la vérité. C'est une définition intéressante, même si elle est critiquable aussi (et notamment la notion de vérité), car elle montre bien ce qu'est la philosophie : un geste toujours repris, une éthique de la pensée, et aussi de la vie, qui embrasse de façon globale, radicale et générale tout notre savoir pour le critiquer, l'orienter, l'interroger, le nuancer. Je vous laisse avec ça !

Citer
Par ailleurs, il se trouve à mi-chemin entre le savoir et l'ignorance. Voici en effet ce qu'il en est. Aucun dieu ne tend vers le savoir ni ne désire devenir savant, car il l'est ; or, si l'on est savant, on n'a pas besoin de tendre vers le savoir. Les ignorants ne tendent pas davantage vers le savoir ni ne désirent devenir savants. Mais c'est justement ce qu'il y a de fâcheux dans l'ignorance : alors que l'on n'est ni beau ni bon ni savant, on croit l'être suffisamment. Non, celui qui ne s'imagine pas en être dépourvu ne désire pas ce dont il ne croit pas devoir être pourvu.

Le Banquet, Platon, 204a



@Yorick26 D'accord pour le livre, et curieux d'entendre tes réflexions sur tel ou tel thème ! Ce que tu évoques est déjà assez intéressant, j'y répondrai plus tard, je viens déjà d'écrire un méga pavé  :oups:
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Le coin philo de PZ
« Réponse #4 le: jeudi 20 février 2020, 13:20:05 »
J'ai pas lu tout le pavé du dessus mais il faut pas oublier que philosophie et science ont été mêlés pendant très longtemps (le meilleur représentant étant Pascal je pense ?). Et qu'aujourd'hui encore les sciences "dures" nous apprennent assez tôt quand on s'y intéresse que la "dure réalité de la vie" est extrêmement abstraite. Tout comme le concept de réalité lui-même. Depuis l'Antiquité les philosophes s'interrogent sur la pertinence de se baser sur la perception sensorielle et dés le départ on en a vu les failles, ce qui donne sur la métaphysique (qui selon moins est plus une réflexion sur ce qu'on voit qu'une hypothétique réalité sur ce qui existerait et qu'on ne voit pas).

De même philosopher pour positiver me semble être une expression de la vie courante banale et pas une définition possible de la philo : lire Nietzsche c'est un peu déprimant.

Pour ma part je suis un fort amateur de Platon surtout du Phedre, et je lis beaucoup de philo politique dans mon cursus universitaire, ce qui inclus bien souvent de l'Histoire. Il ne faut pas oublier que Rousseau par ex a contribué (c'est pas le seul mais bon) à forger la conception moderne des états qui nous paraît évidente mais ne l'est pas. En gros des livres ont changé le monde et façonné les hommes de bien meilleure manière que des épées ou des canons.

Finalement à part les livres un peu secs qu'on lit (ou pas) au lycée, la philo se retrouve partout à mon sens, meme dans un roman qui n'a pas cette portée. Et les raisons qui nous poussent à faire de l'astrophysique ou de la chimie sont les mêmes que pour la discipline philosophique. 
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Le coin philo de PZ
« Réponse #5 le: lundi 24 février 2020, 14:52:25 »
Je viens de ressortir Zelda et la philosophie et j'arrive pour recopier le sommaire :

  • NIVEAU 1 : Émotion, Expérience et Réflexion
    • Pourquoi nous soucier que Link sauve la Princesse ?
    • Regardez avant de Warper
    • La Légende et la logique : la pensée critique dans le monde réel et dans le jeu
  • NIVEAU 2 : Les Dodongos et la Mort
    • Link et la recherche du sens
    • Le Héros aux Mille Coeurs : La mort dans Zelda
  • NIVEAU 3 : Manipulations, Disgressions et Transformations d'un Hylien
    • Morale de l'esclave et épées de maître : Ludus et Paidia dans Zelda
    • Transformations et Voyages dans le Temps : Link et son identité
  • NIVEAU 4 : Les jeux CD-i ne comptent pas ! Les fans et les chronologies
    • Le héros des chronologies
    • Un lien avec le passé : Zelda est un jeu de communication
  • NIVEAU 5 : Le temps et l'espace dans le Monde d'Hyrule
    • Trois jours à Termina : Zelda et la temporalité
    • NESpace en construction dans Zelda
  • NIVEAU 6 : Trésors de l'Hyrulopolis
    • Zelda en tant qu'art
    • Le pays verdoyant et agréable d'Hyrule : The Minish Cap une utopie
  • NIVEAU 7 : Vous approchez la fin de votre quête... grumble... grumble...
    • Je suis la volonté transcendentale de Link : la Liberté d'Hyrule sur Terre
    • Zeldathustra
  • NIVEAU 8 : La Triforce, y a-t-il quelque chose à ajouter ?
    • Un lien vers la Triforce : Miyamoto, Lacan et vous
    • La Triforce et la doctrine du juste milieu
  • NIVEAU 9 : Stop au Patra-rnalisme !
    • Comment le mal peut-il se trouver à Hyrule ?
    • La légende du féminisme
    • Apprendre à connaître cet autre monde

Je peux essayer si vous voulez dans des délais raisonnables, s'il y a des sujets qui vous intéressent de les (re)lire et de vous dire ce que j'en ai retenu.

Bisous.

Si vous voulez l'acheter, il est dispo chez Amazon par exemple.
« Modifié: lundi 24 février 2020, 14:58:06 par Yorick26 »

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Le coin philo de PZ
« Réponse #6 le: samedi 07 mai 2022, 16:48:11 »
OUIIIIII Je relance un sujet hyper mort mais vu que je viens de le voir, je me dis essaye et tu verra ^^

du coup je ne connaissais pas Zelda et la philosophie mais en sujet qui ont l'air intéressant il y'a le niveau 3 avec :

transformation et voyage dans le temps: Link et son identité.

Niveau 7:

Je suis la volonté transcendantal de Link: la liberté d'Hyrule sur terre

du coup grand maître des art @Yorick26  enseigne moi de ta vertu et de ce que tu a appris des enseignements des parchemins sacré du royaume d'Hyrule.

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« Réponse #7 le: samedi 07 mai 2022, 17:36:27 »
Les parchemins sacrés du royaume d'Hyrule m'ont appris qu'il fallait arrêter d'acheter des livres quand on n'a pas le temps de les lire.

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« Réponse #8 le: samedi 07 mai 2022, 17:45:48 »
Whaou une réponse pleine de sagesse et de philosophie  :ange: