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Watching Challenge 2020

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Yorick26:
Skyfall
7. Un film avec un passage secret

Je trouve ce James Bond particulièrement réussi. En plus d'être visuellement très joli (il y a des plans magnifiques, la maison familiale dans le brouillard, l'île abandonnée...), il a une bande son quand même très chouette notamment avec le titre d'Adèle. Et aussi, je trouve ce film très humain. 007 est pas au mieux de sa forme, mais malgré cela il est puissant. Je trouve l'histoire intéressante. On n'est pas dans la conquête mondiale. Il y a une vraie profondeur que j'aime beaucoup. Une bonne surprise pour des films d'espionnages que je trouve bien souvent trop Action/AccessoireTechnologique/UnePartiedeJameEnL'air sans réflexion.

Weathering with you (VOSTFR)
11. Un film qui se passe essentiellement sous l'eau

J'aime beaucoup les films de Shinkai. Ayant adoré Your name, je m'attendais à être conquis. C'était le cas. Visuellement c'est sublime même si on a principalement des scènes pluvieuses et donc moins jolies qu'en plein soleil, mais les scènes d'éclaircies sont sublimes, semblables à celles d'Okami quand on lève une malédiction : soudain toute la ville de Tokyo reprend vie. Musicalement c'est parfait. Un mélange entre de la J-Pop et une musique d'ambiance discrète qu'on peut comparer sans aucun doute à la bande son de Breath of the Wild. L'histoire est fantastique, mais c'est surtout une histoire d'amour. Une histoire d'amour sans fin de deux adolescents, comme si seuls les adolescents pouvaient aimer autant. Je ne vois pas de défaut si bien que je peux pas mettre moins que 10. Le soucis c'est que je préfère Your name... Du coup, faut que je mette 11/10 à Your name.

Le Parrain
19. Un film de mafiosi

En vrai, j'ai pas spécialement aimé. C'est très bien joué et j'ai beaucoup aimé l'évolution des différents personnages. Mais j'ai pas spécialement aimé la violence montrée alors qu'une violence suggérée aurait été tout aussi bien et elle aurait pu mettre en exergue certaines scènes comme l'assassinat de Santoni. Je n'ai pas spécialement aimé les ellipses qui arrivent sans prévenir. Ca reste un bon film, mais je ne l'ai pas aimé autant que j'aurais pu/dû. J'ai mis 7/10, mais je m'attendais a du "WOUAH"x1000.

Kramer contre Kramer
47. Un film de procès : Le sens des paroles de Mon fils, ma bataille + Meryl Streep

Allez. Comment j'ai poussé ma larmichette. Vraiment... J'ai rarement vu un enfant aussi convaincant dans son désespoir.

Chompir:
Voici ma petite liste de 10 films pour celui de cette année. Ça en fait pas beaucoup mais au moins, je serai à peu près sur de le réussir. :nain:
Et puis Yorick sera content, surtout depuis le temps que je lui dois.


* Un film où l'on voit le Pape : Anges et Démons
* Un film avec un enfant démoniaque : Hellboy
* Un film sud-coréen : Parasite
* Un film sans être humain : Chimpanzés
* Un film qui se passe essentiellement dans les airs : Porco Rosso
* Un film qui se passe essentiellement sous terre : La cité de l'ombre
* Un film qui se passe essentiellement sous l'eau : The Abyss
* Un film où un miroir joue un rôle dans l'intrigue : Inside
* Un film recommandé par trois de vos potes sur Puissance-Zelda (ou davantage) : Kuzco
* Un film avec un extra-terrestre : Alien

Yorick26:
Allez quelques nouveaux films :

Le nom de la rose
2. Un film où l'on voit le Pape

Alors on va me dire qu'on voit pas le Pape, mais je vais vous rétorquer que d'une part il y a une représentation du Pape (certes dans une enluminure sous la forme d'un renard) et le pouvoir du Pape est présent avec ses légats. Donc voilà. Par contre pour la société secrète... bof.

Du coup très bonne intrigue avec des personnages principaux qui sont loin de ne pas avoir de défauts (orgueil, luxure). J'ai trouvé ça bien rythmé donc bon bon film.


Dark Crystal
6. Un film sans être humain (Ptet que je changerai pour un film avec une harpe)

C'est toujours un peu spécial. C'est comme quand tu regardes une histoire sans fin. Tu regardes une prouesse artistique à remettre dans le contexte de l'époque, mais tu as un peu du mal à accrocher. Les expressions faciales sont très pauvres, les couleurs sont fades. Tout ça est du à l'âge du film. Je n'étais même pas né donc je lui pardonne. Je pardonne moins le scénario assez classique et assez prévisible : "Ohlala que dois-je faire avec le morceau de cristal ? Le remettre avec le reste, pardi !", "Ce qui a été séparé sera réassemblé ? Ohlala, comme par hasard il y a toujours le même de méchants et de gentils et c'est pour ça que ces derniers reviennent. Comme par hasard les deux héros partagent leurs pensées.". Après il y a des personnages cools Orga est assez sympathique à analyser. Elle est indépendante, va aider celui qui en a besoin mais reste vouée à ses recherches. Le chien est drôle, même si je me demande si c'est bien un caniche qui a été tondu, mais j'aime beaucoup la double dentition...


 <3 Parasite
13. Un film Home Invasion

Bon celui-là, c'est fait. Ca s'est bien passé. Je suis une flippette comme dit @GKN  (lui aussi), donc les Home Invasion c'est pas mon truc. L'histoire est pleine de rebondissements, des situations qui suffisent à m'angoisser. C'est intelligent, on a l'impression de se retrouver dans des épisodes de Death Note.


 <3 L'homme bicentenaire
15. Un film avec une intelligence artificielle

Très bon film. J'avais été envoûté par Her et je retrouve le même dialogue à peu près. On remet en question la définition de ce qui fait de nous ce qu'est une femme ou un homme. Peut-on devenir un homme ? Le naît-on ? La question est bien étudiée et la réponse est très jolie. C'est une histoire d'amour sur le long terme. C'était parfait.


Swiss Army Man
41. Un film dont le/la protagoniste est un(e) mort(e) (vivant ou non)

Okay. Comment dire. C'est bizarre, mais réussi. Il y a une histoire originale. J'ai eu peur à un moment qu'on se retrouve la grosse ficelle qu'en fait, c'est le personnage principal le cadavre ou que tout ça n'est qu'une pure invention de l'imagination, mais non. On se rattache avec l'insolite, donc c'est un peu "ouf". J'ai été assez dérangé par la mise en scène des flatulences. Au départ j'avais l'impression qu'ils les avaient choisi pour le ressort comique, ce qui ne m'a pas fait rire. Du coup, j'étais en mode "Non, c'est juste dégueulasse, arrêtez." Et ce n'est qu'à la fin de notre isolement dans cette forêt ô combien dangereuse, qu'on commence à avoir une réflexion qui tourne autour de la normalité. Le pet devient alors un symbole d'acceptation dans ce qu'il est. J'aurais aimé qu'ils n'insistent pas autant dessus, mais je ne sais pas comment ils auraient pu faire autrement. Montrer des fesses pour le plaisir de montrer des fesses... Bof. Faire un gros plan sur le visage inspiré de notre Robinson quand il trouve un bouchon, là oui. C'est plus subtile et drôle.


J'en profite pour rajouter dans ma liste à voir d'un coup :

33. Rashomon : Un film de chanbara
34. Robin des bois (Disney) : Un film qui se déroule au Moyen-âge
35. Discours d'un roi : Un film politique
36. La chèvre : Un buddy movie

Yorick26:
Un mois après ou presque je reviens avec les nouveautés :

Robin des bois (Disney)
34. Un film qui se déroule au Moyen-âge

Longtemps pas intéressé, il s'agit d'un des rares Disney que je n'avais pas regardé. L'occasion du Watching Challenge, c'était le moment de se lancer et de voir ce que je ratais sans vraiment croire que je pourrais m'accrocher au film. Au contraire, j'ai découvert certes une histoire que je connais par cœur mais une manière de la raconter très surprenante. Une chose à laquelle je ne m'attendais pas est le langage. En grande partie recontextualisé, on se trouve avec un lexique rempli de termes anciens et soutenus. Le travail d'écriture m'a fait alors regretté de ne pas l'avoir vu avant, mais l'aurais-je apprécié autant si je l'avais vu quand j'étais petit ?

Jojo Rabbit
26. Un film sur la résistance

Un drôle de film. C'est pas extraordinaire, mais je suis content de l'avoir vu. Il y a des moments magnifiques comme les interventions de Taika Waititi qui sont toujours aussi magiques, Scarlett Johansson était assez méconnaissable, loin d'avoir le visage serré elle était fofolle. Le passage où elle remplace le rôle du père était assez sensationnel. Visuellement, j'ai bien pris mon pied. La guerre avait de belles couleurs. Le camp du début du film m'a tellement fait pensé à Moonrise Kingdom. Et ce n'est que lorsque Jojo se rend compte que c'est ce qu'est la guerre, qu'on retrouve les teintes habituelles du sujet. L'histoire est meilleure que ce que j'aurais pu espérer sur le sujet de la résistance. On n'a pas que du héroïsme. On en a en présence de la mère, mais elle est à peine montrée. Bonne surprise.

La chèvre
36. Un buddy movie

Je voulais rire, j'ai ri. J'avais envie de voir un film à la française, je pense avoir été servi. C'était un plaisir de voir un Depardieu presque méconnaissable. Les derniers souvenirs que je garde de lui sont presque uniquement dus à sa décadence. Je sais que c'est un très bon acteur, mais les derniers films que j'avais vu n'avaient pas su me convaincre (comme Olé par exemple). Il était bien passé dans Capitaine Marleau, mais la différence d'âge et de physique m'ont permis cette fois de faire la part des choses. 

La belle et la bête (1946 - Jean Cocteau)
12. Un film où un miroir joue un rôle dans l'intrigue

Voilà un bien beau film. Autant Orphée était assez compliqué à appréhender, autant là ce film est beaucoup plus doux. On retrouve le noir et blanc, on retrouve le mysticisme que j'avais trouvé de Jean Cocteau, on retrouve la manière de jouer à l'ancienne tout en pause et poses théâtrales. Et à côté de ça, on a en plus une très belle musique, des décors époustouflants avec ses mains invisibles, ses personnages de mobiliers. Une musique prenante mais pas sensationnelle. On a une bête très joliment faite et des costumes à couper le souffle (alors que c'est en noir et blanc). La réécriture est intelligente et assez fidèle à tout ce que je sais du conte.

Le hérisson et le brouillard
42. Un film avec du brouillard

Un petit film assez sympathique. L'animation est pas fofolle, mais faut remettre dans le contexte russe de 1975. Néanmoins, il y a un style assez sympathique. Mais surtout cela m'a permis d'éviter de regarder un film d'horreur qui est un des rares genres qui utilisent le brouillard de manière volontaire.

Peut-être que je changerai plus tard pour un long-métrage.

Rashômon  <3
33. Un film de chanbara

Allez ! C'était exactement ce que j'attendais. Je rappelle pour ceux qui ne le savent pas que je suis absolument fan des représentations artistiques sur le point de vue et sur la vérité. Cet amour a commencé avec la lecture des Âmes fortes de Jean Giono. Le film n'a pas réussi à retranscrire tout ça, mais là j'ai exactement ce qu'il me faut. Il n'y a pas de vérités, il n'y a que des points de vue. J'avais peur que le quatrième point de vue nous apporte la vérité, mais on apprend qu'il ment lui aussi, au moins sur un point. Pour ceux qui ne sont pas habitués à ce genre de film, ils seraient peut-être à la recherche de la vérité. Bien sûr on aimerait savoir ce qu'il en est vraiment, mais ce n'est pas le sujet. Jean Giono disait de son livre "Le vrai et le faux en train de se battre comme des chiens autour d'un paquet d'os". C'est exactement ça (ce qu'on ne retrouve pas d'ailleurs dans l'adaptation cinématographique). On se pose les questions sur la vérité, le mensonge, le bien, le mal à la fin du film. Pourquoi mentir ? Et surtout pourquoi dire la vérité ? Peut-on faire confiance ?


Il me reste à voir donc (par ordre d'ajout dans ma liste) :

Yorick26:
Allez petit point sur mes films, vu que je peux pas modifier ma liste SensCritique.

Les Amants Passagers
9. Un film qui se passe essentiellement dans les airs

Voilà plus d'un an que j'hésitais à regarder "Les amants passagers". J'avais trouvé la bande annonce drôle mais lu pas mal de critiques négatives. Je m'étais ravisé jusqu'à ce que je lise celle de Hamsternoëliste qui me conforte dans l'idée qu'il fallait le voir en tant que film comique sans prise de tête. Y a de l'humour absurde, graveleux mais discret... C'était très drôle. Cela beau être un grand réalisateur.

Tokyo Godfathers
30. Un film qui se passe essentiellement pendant une fête

Quelle surprise. Le film commence très mal avec un plantage de décor particulièrement intense. On commence par suivre trois mendiants à Tokyo obligés d'écouter le sermon d'un pécheur pour un bol de soupe. Chacun est là pour ses propres raisons : le premier est un homme travesti qui a toujours rêvé d'être mère, le second est un homme criblé de dettes et la troisième une ado à la rue pour des raisons familiales. Tous ont quitté leur famille pour la rue. Une fuite qui aurait pu être l'occasion de faire beaucoup de melo bien dégoulinant. Sauf qu'ils trouvent un nouveau né et décide en cette fête de noël (il est d'ailleurs marrant de voir le nombre de fois où les chiffres 1225 et le nom Kyoko apparaissent dans le film). Miss Hana décide de réaliser son rêve et de s'en occuper, sauf que c'est bien compliqué de s'occuper d'un nourrisson quand on peine à s'occuper de soi. Alors ils décident de retrouver leur mère. Est-ce le miracle de Noël ou le karma qui joue, mais ce bébé leur portera chance. C'est l'occasion pour qu'ils apprennent à se connaître et vivre une aventure qui répond à la définition du rocambolesque. Donc beaucoup d'humour, des facies magnifiques dans un Tokyo du pauvre loin des sakuras en fleur et des stéréotypes qu'on imagine. Et puis ça finit bien, donc ça fait plaisir.

   
Le Cabinet du docteur Caligari
18. Un film avec de l'hypnose

Il était listé en tant que tel, mais je suis pas sûr qu'il y ait vraiment de l'hypnose. C'est plus un film sur la folie d'un homme. Il s'agit d'un film muet, pratiquement en noir et blanc (comprendre que c'est globalement du noir et blanc, mais recoloré en des teintes uniques (bleue pour la nuit, orange pour le jour)), mais ce qui marque surtout c'est l’expressionnisme allemand utilisé. Les murs sont penchés, les meubles suggérés. On se croirait dans un tableau. C'est impressionnant, sans mauvais jeu de mot. Le seul soucis c'est que l'histoire a déjà été vue et donc les "rebondissements" sont attendus dès les premières cinq minutes du film. Bon j'exagère, mais très rapidement on sait que "ça va finir comme ça". Et on ne se trompe pas. Comme je ne sais pas si ça remplit vraiment le critère, je me demande si je vais changer de film et le remplacer par exemple par Le Testament du docteur Mabuse qui a l'avantage d'avoir un peu la même histoire, le même style, la même époque. L'aurais-tu vu @D_Y ?

Jackie Brown
16. Un film de blaxploitation

Difficile de choisir. Beaucoup de film de blaxploitation faisait parodie et d'ailleurs peu étaient bien notés. Alors que j'ai enfin vu qu'il y avait un Tarantino qui en avait fait un, je me suis dit : "Allez zou". C'était bien. C'était doux. Il y avait des rebondissements parce que comme tout plan, rien ne se passe comme prévu.

Memories of Murder
32. Un film à la fin amorale

Deuxième film de Bong Joon-ho et je me reprends une claque. Moins tordu que Parasite, il reste méga-prenant. Il y a de l'esthétisme dans cette Corée avec un train de retard, mais il y a des scènes qui te mettent mal à l'aise (la scène du train et de la chaussure m'a foutu les boules). Mais surtout, il y a ce goût de défaite qui vous rend fou. En plus de ne pas réussir à chopper le criminel jusqu'au dernier moment, tu te rends compte que le flic qui vient de Séoul qui était moralement acceptable a perdu sa foi et s'est perdu lui-même et que sous la folie de ce serial killer, il a tout sacrifié pour rien. Le criminel a gagné sur tous les plans. Il est libre.

Le Grand bain
37. Un film se déroulant dans le milieu sportif

Oui. Ben. Hein. Ce thème ne m'inspirait pas. J'avais pas envie d'avoir un biopic ou de la voiture de course du coup j'étais sacrément limité. Un film français avec Philippe Katerine et Poelvoorde qui me promettait de la natation synchronisée. Comment ne pas craquer ? Si c'est bien fait, ce sera forcément très drôle. C'est le cas. Bon c'est pas non plus super bien fait, mais ça se regarde. J'aurais tout de même préféré que la fin soit un peu plus réaliste et que ce soit pas aussi happy end. La création d'un groupe d'individus qui ne se ressemblent pas est déjà une chose en soi magique.

L'Armée des 12 singes
10. Un film qui se passe essentiellement sous terre

Bon. Soyons honnête. C'est pas vraiment le film qu'il faut regarder en ce moment et rien que d'y penser ça me fout le bourdon. Certaines surprises étaient évidemment très prévisibles. Genre l'identité du méchant, je me doutais qu'il avait un rôle à jouer. L'acteur étant connu, on ne pouvait pas se dire qu'il était cantonné à un rôle aussi mineur. Et pourtant, on m'a bien baladé. Je pense que je suis passé à côté de beaucoup d'interprétation possible et j'ai retenu que la plus évidente. Cela reste un très bon film dans son genre, mais peut-être l'aurais-je mieux décortiqué dans un autre contexte.

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