@Neyrin. : Aie, c'est vrai que si on ne connait pas Oracle of Age, le texte doit perdre un peu de son sens (même si pour être honnête, je n'ai joué qu'à Seasons, je ne connais l'histoire de Age que de loin
). Couplé aux coupes que j'ai faites (il y avait plus de scènes prévues, mais ça commençait déjà à faire beaucoup) cela a dû jouer contre moi. Mon but était de donner une autre vision de cette histoire, pas forcément de la changer totalement. De ce fait, le destin reste le même : Link (le "héros") accomplit sa destinée en libérant le reinaume du joug de la reine et de sa sorcière.
Je reconnais que le texte est trop rapide et ne se donne pas le temps de développer assez ses idées. L'intention était que Veran soit une despote à son insu. Elle n'a que l'idée fixe de finir la Tour et n'arrive pas à voir que son obsession a plongé le reinaume dans la tourmente : le Trésor est vide, le peuple a faim et est forcé de travailler sur un chantier dont personne ne veut ni ne comprend l'utilité. Même si nous, lecteurs, savons que Veran n'agit que par amour, d'un point de vue extérieur, elle et la reine sont deux tyrans sans scrupules qui asservissent le peuple. D'où l'arrivée du héros (qui comprend à la fin que les choses n'étaient peu être pas si noires et blanches que ça).
Pour Ambi, encore une fois je n'ai pas eu l'espace ni le temps de faire ce que je voulais. Avec plus de scènes, j'aurais aimé montré sa dégénérescence physique à plusieurs étapes de l'histoire. Ce n'est pas tant qu'elle est vieille (elle ne l'est pas en effet) mais plus que 15 ans passés à ne rien faire d'autre que désespérer et attendre l'ont ravagé. Quant à son comportement, son absence d’initiative, à la base je devais montrer que Veran se sert de sa magie pour lui embrouiller l'esprit afin de maintenir son mensonge, la forçant à lui déléguer toujours plus des tâches pour assurer sa main mise sur le trône et verrouiller son entourage (pour protéger le secret). J'ai cependant préféré me concentrer presque exclusivement sur Veran car, encore une fois, le texte était déjà long et il faut hélas faire des choix.
Je n'ai pas trouvé que c'était du chipotage en tout cas c'est une critique très légitime et j'en suis le premier conscient.
Quant au détail du torchage de cul, ce passage est écrit du point de vue d'Onox, qui est un peu plus crû que Veran on va dire.
@Ptitecocotte : Comme je le disais à Neyrin. je n'ai pas développé l'univers et l'aspect politique autant que je le voudrais mais l'arrivée du héros n'est pas (censée) être surprenante. Le reinaume subit depuis plusieurs années le despotisme du trône qui emploie de force ses sujets pour construire une tour dont personne ne veut ni ne comprend l'usage. Il y a la misère et la violence souveraine (les exactions de la garde régine et d'Onox notamment). Mais j'ai échoué à bien le retranscrire.
@Yorick26 : Pour le passage d'Onox, l'idée était de se placer face à Veran pour découvrir sa véritable nature. Je pense que cette révélation aurait été moins impactante si je l'avais écrite de son point de vue à elle. Mais je suis d'accord que c'est une cassure avec les règles tacites de la narration que j'avais posée jusque là.
Merci à vous tous pour vos précieux retours en tout cas ! Des bisous.