Du coup D_Y m'a chauffé et ma relancé. J'en ai regardé trois cette semaine. C'était bien.
Les lumières de la ville
5. Un film avec "ville" dans le titre - 8/10
Difficile à aborder. Un film en noir et blanc c'est joli. Mais muet, c'est particulier. En effet si on a le malheur d'être un peu fatigué lorsqu'on regarde le film, ce qui est toujours mon cas, on a tendance à plus facilement s'endormir car il n'y a aucun dialogue auquel s'accrocher. Mais c'était surtout très intéressant à regarder. En effet, au delà de l'humour un peu vieillot, on ne peut qu'admirer le jeu d'acteur de Charlie Chaplin. Bon sang qu'il est expressif. Et qu'il est doué. Il y a une gestuelle. Une précision digne d'une chorégraphie. Les gags s’enchaînent et se répètent avec une précision folle. On ne peut, même si on apprécie pas la forme, qu'admirer le talent que contient ce film.
Sin City : J'ai tué pour elle
6. Un film en noir et blanc sorti après 1990 - Hésitation avec The Artist - 7/10
Je dois avouer que normalement j'aurais du regarder le premier volet, mais suite à une lamentable erreur qui a duré plus d'une heure et demi, j'ai cru regarder le premier volume alors que je regardais le second. Du coup, je comprenais pas tout, mais de toute façon, ce n'était pas tant l'intrigue qui était intéressante dans ce film. C'est surtout le côté visuel. Je m'attendais typiquement à un film uniquement en noir et blanc où juste la technique employée permettait d'avoir un meilleur résultat. En définitive c'est beaucoup plus complexe que ça. Toutes les images ont été d'abord pensées en noir et blanc puis retravaillées pour être encore plus impactantes. Quelques touches de couleurs sont rajoutées, assez pour qu'elles aient encore plus d'importance. Visuellement c'est un travail admirable. Je ne sais pas si un autre sujet pourrait être tout aussi bien mené avec la même direction artistique, mais si tel est le cas que c'est un peu moins noir et un peu plus blanc, je serai volontiers partant pour regarder.
Limitless
35. Un film qui met en scène un trip sous substances - C'est le principe du film me semble-t-il... - 7/10
J'ai bien aimé dans l'ensemble, mais il y a quand même des choses qu'il ne faut pas pousser. Des incohérences grosses comme des ficelles. Et plus ça va, plus ça part en vrille. On te dit dans le film (à raison) : "Okay, je peux vous refaire la même formule, mais pour l'administration, faut que ça passe la barrière hématoencéphalique, faut calculer la meilleure absorption, le temps de demi-vie". Bon j'extrapole un peu, mais la question est largement posée. Et quelques minutes après, qu'est-ce qu'on a ? Un mec à la renverse qui décide de boire du sang contenant du NZT presque en dose homéopathique. Alors non seulement ça agit par magie, mais en plus ça agit plus vite qu'en cachet. Alors qu'il y avait une seringue juste à côté en contenant. Vous pouviez pas faire plus réaliste ? Non ? Vous aviez la solution sous les yeux. Non, vous préférez utiliser l'aiguille pour crever un œil (ce qui est assez chouette, ok). Et puis, le mec il arrive à s'en sortir quand même. Tout le monde en est mort, mais lui non. Le lambda survit. Plein d'hommes et femmes ont eu des compétences intellectuelles surdéveloppées pour trouver avant lui une méthode d'améliorer l'administration et baisser les effets secondaires, mais non, lui il y arrive. Cela manque de cohérence, mais le pitch est sympa et c'est bien bien regardable.
Logan
36. Un spin-off - 9/10
C'est un film de superhéros, on n'en demande pas plus. Il y a la relève, c'est la fin d'un héros, le début d'un autre. Enfin, je reste persuadé qu'ils se sont laissés la possibilité de le faire revenir un jour ou un autre. Un combe-back surprise que les gens ne comprendront pas, mais la fin de Logan était pas si claire que ça. Ou alors c'est mon côté optimiste.
Baby driver
40. Un film de course-poursuite - 9/10
C'était rigolo. Il parait que quand on le regarde en DVD le son est également distribué selon les oreillettes que portent Baby, tout du moins pour la musique. Les personnages sont à peu près tous des têtes à claques. Les situations sont évidemment pas toutes crédibles (genre, le revirement du Doc à la fin, j'y crois pas un sou), mais c'est quand bien sympa à regarder. Les courses poursuites et la passion de la musique en font un film sympathique.
Detective Dee : Le Mystère de la flamme fantôme
46. Un film d'arts-martiaux - 6/10
Ahalala. C'est marrant ce genre de film. Au départ, j'étais parti pour le prendre au sérieux, mais rapidement, j'ai vite déchanté. Ce n'est pas du tout crédible. Pas le moins du monde. C'est très esthétique, mais pas forcément impressionnant. L'histoire est globalement prévisible. Au bout de la moitié du film, on comprend déjà les gros mystères du film, le gros méchant est assez vite démasqué (même si en vrai j'aurais dû le comprendre encore plus tôt) alors que le plus grand détective ne le comprend pas.
Ma vie de Courgette
48. Un film d'animation en stop-motion - 8/10
Longtemps dans mes envies, j'ai pris plaisir à regarder. D'autant plus qu'il est court. En définitive, le chara design choisi ne m'a pas enthousiasmé. J'aime beaucoup le stop motion, mais si j'ai aimé la technique, j'ai eu plus de mal avec l'esthétisme de ce film. Et c'est à peu près la seule chose que je reprocherai à ce film. L'histoire est particulièrement belle et touchante. Ce sont les enfants oubliés que l'on rencontre qui se retrouve dans un foyer pour orphelins, là où il n'y a plus personne pour les aimer. On a presque un happy ending complet. Mais on a une progression des personnages qui est bien chouette.