L'attente ente le tome 4 et 5 de Don't Call It Mystery a été très longue, j'espère qu'il n'en sera pas de même pour la suite, parce qu'à ce rythme, les espagnols et anglophones vont nous dépasser
(le premier tome vient de sortir en Espagne et la série va aussi arriver chez un éditeur Américain dans pas longtemps).
On est sur un tome avec une affaire unique, qui est lié à un petit fil rouge lancé dans le précédent mais dont les enjeux eux-même sont lancés et conclus dans celui-ci. Et le "sujet" de l'histoire est particulièrement complexe vu que la question des enfants abusés par leurs parents est abordée frontalement. Une série d'incendies cause la mort de parents ayant fait subir des violences à leur enfant et sur le mur de leurs maisons, on peut voir un signe qui serait à l'attention d'un "Ange", censé venir sauver ces enfants en faisant disparaître la cause de leur souffrance.
À l'inverse de précédentes histoires, on voit dès les premières pages qui est responsable de ces incendies et on suit donc davantage cette histoire en se demandant quand et comment Totonô, qui comme d'habitude se retrouve à discuter de sujets divers et variés avec plusieurs personnages, va réaliser ce qui se passe.
Cela ne veut pas non plus dire que l'on a toutes les clés en main et il y a un certain twist qui chamboulera ce que l'on croyait savoir. Bien qu'il y ai des indices à ce sujet, il ne satisfera pas forcément tout le monde, dans la manière dont il est amené.
Pour ma part, c'est une lecture bavarde que je trouve bien agréable, avec plusieurs personnages qui ne seraient probablement pas très plaisant à fréquenter s'ils étaient réels mais qui ont un charme particulier dans le cadre de leur histoire.