Auteur Sujet: L'univers Vaati  (Lu 42299 fois)

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L'univers Vaati
« Réponse #30 le: vendredi 17 août 2018, 14:50:45 »
C'est bien courageux de ta part de réécrire le premier acte. Même si je ne commente pas, je lis tous tes chapitres, et c'est un sacré travail que tu fais !  :^^: Force à toi !

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L'univers Vaati
« Réponse #31 le: mercredi 12 septembre 2018, 21:04:18 »
Voilà, ça y est. Une bonne partie de l'acte I étant réécrite, je peux commencer à les poster. Comme vous pouverz le constater, les chapitres sont beaucoup plus longs qu'avant (sauf le prologue). Bref, je vous laisse découvrir la version finale de:



                                                                                                                Corterra

Prologue

L’obscurité totale. Nul créature ne pouvait y vivre, rien à perte de vue, le Néant Originel n’étant qu’un horrible chaos. Quand un jour cette obscurité dût percée par le premier rayon de lumière: le Dragon, de sa sagesse infinie, mit fin à ce chaos, et créa les Univers. Ainsi, il créa toutes choses. Plusieurs mondes, mais l’un d’eux est d’une importance capitale: au centre de celui-ci, se trouve Corterra, le Coeur de l’existence.
Le Créateur admira sa Création, et décida de se retirer afin de se reposer. Afin de régir sa création, il mit au monde les Dieux, ses enfants: Kura, la déesse de la nature; Aquila, la déesse de l’eau; Noctula, déesse des ténèbres et de la nuit; Luz, déesse de la lumière et du jour; Deathanatos, dieu de la mort; Erilma, dieu de l’amour et de l’espérance; Crône, dieu du temps et Sapiento, dieu de la sagesse et Yckulio, dieu de la chance.

Tous ces dieux régissaient paisiblement nôtre monde pendant le repos de leur Père, quand surgit un jour l’infâme Seigneur Démoniaque, Asmaël. Accompagné des Sept Démons Capitaux, il sema la mort et la désolation sur son passage. Sa puissance était si grande que les dieux eux même ne purent le tuer, et il fut scellé pour l’éternité, et son âme fut séparée de son corps. Ses terribles acolytes furent scellés dans les Enfers.

Mais si ces terribles monstres devaient revenir, sâchez que six sources contenant un pouvoir divin sont dispersées dans Corterra. Et un jour, chaque source aura son Elu, et celui-ci recevra son arme divine. Alors si un jour nous sommes menacés, nous lèverons les yeux vers le ciel, et nous saurons qu’ils seront là pour nous sauver… les Six Elus des dieux!


Acte I: Le Premier Elu

Chapitre I: la silhouette dans le désert


Le tissu clair du jour venait de laisser sa place au voile opaque de la nuit. La voûte céleste brillait de mille petits points blancs. Le désert aride avait acquit un froid glacial. Rien ne vivait dans cet endroit perdu du royaume d’Akenopt. Une silhouette isolée, perdue, marchait à pas lents. Rien ne semblait pouvoir la déconcentrer. Au loin, presque à la limite de l’horizon qui lui faisait face, une immense tour se dressait. Monolithe noir perdu dans le désert, aussi seul que lui. Et pendant qu’il marchait, il se souvenait.

Cela faisait deux ans qu’il l’avait rencontrée, et deux mois qu’il l’avait perdue. Ses longs cheveux noirs, et sa peau mate, somptueuse, sans le moindre défaut. Lui simple berger d’un royaume immense, elle simple paysanne. Leur mariage n’était pas impossible, pas un miracle, mais juste magnifique. Puis la maladie. Incurable selon les médecins, les soigneurs, les prêtres. Ni en son petit village, ni en Siriso, la capitale. Nul breuvage, nulle incantation, ni prières à la farce qu’étaient les dieux ne purent sauver Lyria. Il avait perdu sa candeur, le jour où elle était morte en étreignant sa main, baignant dans l’infâme mélange de sueur et de sang, allongée sur son lit.

Et depuis Aézir avait perdu espoir. Jusqu’au jour où cette mystérieuse jeune femme vint lui rendre visite. Une peau pâle, de longs cheveux bruns. Et des yeux de serpents, accompagnés de la langue fendue. Elle allait l’aider. Elle lui parla d’Asmaël la victime des dieux. Elle lui indiqua l’emplacement de sa prison, pourtant inconnu de tous. Elle lui parla de la tour, et du rituel qu’il devrait accomplir pour libérer le Seigneur des Démons, et comment il saurait l’en remercier.

Et cela faisait des semaines qu’il marchait péniblement vers sa prison, sans jamais geindre, ni s’arrêter. Il buvait et mangeait peu, sans s’arrêter de marcher. Cette tour immense. Il l’avait enfin atteinte. Lyria était morte et Corterra continuait de tourner. Asmaël était son dernier espoir. Il entra dans la tour. L’intérieur était sombre, éclairé simplement par d’étranges symboles phosphorescents sur les murs. Aézir entra dans le sombre bâtiment, qui se révéla en fait être creux, et creusé très profondément dans le sol. Un escalier menait en bas. Il descendit les marches quatre à quatre, excité comme un enfant qui allait découvrir son nouveau jouet. Tout au fond se trouvait une immense sphère. Des piliers représentant le Dragon créateur l’entouraient, quatre en tout. Ils étaient surplombés de flammes dorées, qui étaient reliées à la sphère. Il s’accroupit. Sorti de sa sacoche les objets dont lui avait parlé l’étrange femme: la statuette du Dragon, un cheveu de la reine des succubes et  enfin un poignard ancestral. Les ruines où se trouvaient ces objets avaient été abandonnées il y a fort longtemps, mais ces reliques étaient dans un excellent état. Il disposa la statuette au centre d’un cercle tracé avec son sang, qu’il avait recueilli avec le poignard. Il plaça le cheveu tout en haut du cercle, son poignard tout en bas. Puis, il s’écarta du cercle, le bras droit meurtri par la blessure du poignard. Il prononça alors une phrase, simple phrase somme toute assez banale: “
Flammes du Dragon, taisez vôtre éclat et laissez place aux Flammes Noires du Seigneur des Démons. “

Une lumière jaillit de la statuette du Dragon, qui finit par exploser. Le cheveu, les débris de la statuette et le poignard se mélangèrent, puis se séparèrent en quatre flammes noires, qui prirent la place de celles dorées sur les piliers. Aussitôt, la sphère s’ouvrit. Et l’âme d’Asmaël apparut. Constituée d’une sorte de fumée noire, elle avait l’apparence d’un homme immense et imposant, aux yeux semblables à des orbites d’où jaillissaient une lumière rouge, et dont le crâne était surplombés de deux cornes de mouflon. Il n’avait pas de pieds
, et son corps se finissait comme celui d’un serpent. Aézir s’approcha, ébahi. Il observait avec une légère crainte la figure démoniaque qui se dressait en face de lui. Les légendes de son enfance disaient de lui qu’il provoquait sécheresse et famine, qu’il rendait les femmes stériles et que son souffle tuait tout ce qui vit. Il s’approcha, et instinctivement, s’inclina. Asmaël s’adressa à lui: “Je savais que tu viendrais. J’ai rêvé de toi”

Tremblant, Aézir n’osait pas bouger. Il ne savait pas s’il pouvait faire confiance à cette entité.
“Je ressens ta peur. C’est normal, tu n’es qu’un misérable humain qui rencontre un êtrequi lui est supérieure. Mais peut être que tu pourrais devenir mon égal. Je te dois une certaine reconnaissance. Que viens tu faire ici?”

Aézir se força à lever les yeux. Puis enfin, il se souvint qu’il n’avait plus rien à perdre, et qu’ Asmaël était sa dernière chance. Alors enfin, il parla:

“Ô noble Seigneur démoniaque. Je viens vous implorer afin que vous rameniez à la vie ma fiancée. Je ferai ce que vous voulez, et je paierai un tribus si nécessaire, si vous la ramenez à la vie.”

Asmaël considéra Aézir, puis se pencha, mettant son immense figure en face de celle, minuscule en comparaison, du jeune berger:

“Ressusciter un être vivant n’est pas une mince affaire. Il faut effectuer un allé-retour dans le monde des Morts, ce qui n’est pas aisé. Et même si tu m’as libéré, j’exige un paiement.
-Quel est-t-il?
-Ta fiancée reviendra à la vie. Lyria pourra à nouveau vivre paisiblement. Mais tu ne sera pas à ses côté. Je ferai de toi un Daemon. Sais tu ce que cela signifie?
-Je… je n’en ai aucune idée.
-Un Daemon est un humain à qui j’ai rendu un immense service, et qui m’a offert son âme en retour. Il devient ainsi un de mes généraux, et devient un démon plus puissants que les autres, égal aux Sept Démons primordiaux que tu dois connaître. Acceptes tu ce paiement?”

Aézir considéra la question un instant. Mais il ne faisait pas ça pour lui. Il voulait voir Lyria heureuse… avec ou sans lui. Refusant à son bonheur, il tendit sa main à Asmaël. Dès lors, il sût qu’il ne pourrait jamais rien lui refuser.

« Modifié: mercredi 12 septembre 2018, 21:07:21 par Vaati the Wind Mage »
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« Réponse #32 le: vendredi 14 septembre 2018, 15:37:10 »
J'ai lu le début de ta nouvelle version et tu l'as vraiment bien retravaillé par rapport à avant, ça paraît plus sombre, tu poses mieux le décor et la tension, le prologue est bien plus réussi, je ne doute pas que les autres chapitres le seront aussi, continue de bien travailler sur les autres chapitres, je lirai tout ça. :^^:

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« Réponse #33 le: vendredi 14 septembre 2018, 22:21:46 »
Bien joué pour le remaniement de ton premier chapitre. Le rythme est moins effréné, tu prends d'avantage le temps de poser l'action et les personnages et ça rend le tout bien plus agréable à lire. Honnêtement, pour la première version de la fiction, j'avais un peu de mal à lire à cause du rythme rapide et du manque de mise en contexte de certains personnages (comme Aézir). Mais là, c'est beaucoup mieux.

Par contre, une remarque purement typographique la fille pas du tout énervante : pense à mettre un espace entre le dernier mot d'une phrase et le point d"interrogation ou d'exclamation qui ponctue cette phrase. Comme pas exemple : " Je te dois une certaine reconnaissance. Que viens tu faire ici?" tu doit ajouter un espace entre ici et le point d'interrogation.

Sinon, tu as une bonne capacité à créer un univers et à trouver des noms pour les lieux et les personnages.
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« Réponse #34 le: samedi 15 septembre 2018, 08:52:57 »
Waah ! C'est tout de suite beaucoup mieux ! Beaucoup plus d'efforts ont été mis sur l'environnement et la profondeur du texte, qui contraste de sa tridimensionnalité le texte de base bidimensionnel. C'est beaucoup plus riche et agréable à lire. Si, comme le note Fenrir, nous français sont les seuls pour qui la typographie exige un espace avant les points d'exclamation, d'interrogation et les deux point (et de plus les points virgules, très rarement utilisés), il y a très peu de fautes ce qui rend la lecture d'autant plus agréable. Continue ainsi !
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« Réponse #35 le: samedi 15 septembre 2018, 12:03:01 »
Merci pour vos retours! Désolé pour l'erreur sur les points, je ferai attention la prochaine fois!
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L'univers Vaati
« Réponse #36 le: mardi 30 octobre 2018, 15:50:54 »
Bonjour, désolé pour le retard, mais après relecture du deuxième chapitre j'ai... détesté, et je l'ai totalement réécris de long en large et en travers. Bref, voici la suite:


Chapitre II: La cérémonie


Les premiers rayons du Soleil commençaient à apparaître. Paisiblement endormi dans son lit, Centaku avait le visage caché par ses cheveux bruns. Soudainement, la lumière s’intensifia dans la chambre, chassant la moindre parcelle d’ombre en son sein. Alors, les rayons se dirigèrent vers Centaku, qui ouvrit alors les yeux. La lumière avait disparu. Ses yeux verts émeraudes  parcoururent la pièce du regard. Etrange, il était pourtant sûr d’avoir vu quelque chose, qui l’avait réveillé: sinon pourquoi se serait-t-il réveillé aussi tôt ? Ce n’était pas dans ses habitudes. Bien que ce jour soit un jour un jour important, jamais il ne serait réveillé aussi tôt: aujourd’hui, le jour de son dix-septième anniversaire, il allait enfin être considéré comme un adulte, bien qu’il doit d’abord passer par la Cérémonie de l’Elu, bien que celle-ci se soit montrée vaine en cinq cents ans. Poussant un long soupir, Centaku se dressa, puis se frotta les yeux. Il quitta son lit et regarda par la fenêtre, et vit que l’aube venait à peine d’apparaître. Poussant un deuxième soupir, il s’habilla rapidement et quitta sa chambre. Il remarqua que son frère, qui était pourtant toujours le premier réveillé, dormait encore à poings fermés. Il descendit donc silencieusement les marches de l’escalier, jusqu’à atteindre le rez de chaussée. A cause de la situation modeste de la famille, la maison était plutôt petite: L’étage comportait trois petites chambres, et le rez de chaussée n’était constitué que d’une pièce et d’un minuscule couloir conduisant ou à cette pièce ou vers la sortie. Il mangea un vieux bout de pain qui trainait sur la table, puis se demanda ce qu’il allait faire. Il ne savait pas pourquoi, il avait une légère appréhension. Ce n’était pourtant pas son genre, il était plutôt une personne détendue, excepté pour certains sujets… Décidément, cette journée était partie pour être une journée assez spéciale. Tout d’un coup, il entendit quelqu’un descendre l’escalier. Sa mère se présenta dans l’embrasure de la porte. Malgré les nombreuses années qui avaient passés, Maschaera restait une très belle femme. Une belle femme épuisée: de larges cernes étaient visibles sous ses yeux. Tout comme Centaku, elle avait les yeux verts émeraudes, et de longs cheveux bruns. Le reste de son visage, il le tenait de son père, parti quelques années auparavant.
“Tiens, que fais tu déjà debout, demanda-t-elle étonnée.
-Je ne sais pas, la lumière du Soleil sûrement…”
Elle regarda par la fenêtre, puis regarda Centaku l’air blasée:
“Ne te paies pas ma tête. Ca m’étonne que tu te réveille aussi tôt. Même aujourd’hui.
-Je suis un homme plein de surprise !
-Presque un homme.”

Elle regarda avec nostalgie. Elle pensait au jour où Amos atteindrait, à son tout, cette étape. Le jeune frère de Centaku ressemblait beaucoup plus à son père, mais avait son caractère à lui. Elle sembla alors vouloir dire quelque d’important, puis se ravisa et contenta d’ajouter:
“J’ai une longue journée de travail aujourd’hui. Tous les artisans de la ville sont sur le pied de guerre pour le mariage du roi. Tu me dira comment s’est passé ta cérémonie.”

Centaku observa sa mère quitter le foyer, puis se demanda de nouveau ce qu’il allait faire. La cérémonie n’allait pas commencer avant quelques heures. Il décida en toute logique d’aller se recoucher, ne saisissant toujours pas pourquoi il s’était réveillé aussi tôt.

Lorsqu’il se réveilla, les rayons du Soleil caressaient d’une douce chaleur les joues de Centaku. Il ouvrit les yeux. Regardant à l’extérieur, il se rendit cette fois compte qu’il risquait peut être d’être en retard cette fois ci. Alors de nouveau il s’habilla rapidement, et dévala les marches quatre à quatre. Une fois en bas, il remarqua son jeune frère, assis à même le sol, en train de lire un livre. Il était tellement absorbé par sa lecture qu’il n’avait même pas remarqué Centaku. Poussant un petit rire, il se précipita hors de chez lui. Centaku et son frère étaient très opposés: Centaku aimait à flâner et à plaisanter, Amos restait souvent sérieux, lisait beaucoup et avait une culture impressionnante pour son âge,même si les seuls livres qu’il lisait étaient de vieux livres dont personne ne voulait, là où Centaku n’avait jamais beaucoup lu. Néanmoins, Centaku aimait son frère plus que tout, et ne laisserait jamais rien lui arriver, malgré leur caractère opposé.Il regarda en direction de la grande horloge de la tour de Capistia, la capitale du royaume d’Arcandia, où vivait Centaku. Sur le cadran doré, trônait une représentation de Crône, le dieu du temps. Centaku constata qu’il ne lui restait que peu de temps avant le début de sa cérémonie. Il se précipita donc dans les rues de Capistia, courant au milieu des senteurs d’épices ou de nourritures du marché, dans ses belles rues aux maisons à colombages. Mais Capistia était en ébullition depuis l’annonce récente du mariage de leur roi couronné récemment, Sevus: jusque là plutôt apprécié, il faisait vraisemblablement de son mieux pour le bien de ses sujets, et son mariage s’annonçait comme une fête populaire, et un événement important de son règne. Les artisans de la ville devaient préparer un festival pour les fiançailles, et chacun se donnait corps et âmes sa tâches. D’ordinaire, Centaku aidait sa mère, mais aujourd’hui il n’en avait pas le temps. Il courut le plus rapidement possible vers le temple, où l’attendait le prêtre et une autre jeune fille, qui elle aussi avait dix sept ans aujourd’hui. Le temple était un grand bâtiment en pierre, abritant plusieurs statues de dieux. Une cour intérieure abritait la Source, un chemin pavé y conduisant les jeunes gens. Centaku la connaissant, il en avait entendu parler. Elle s’était entraînée durement toute sa vie afin de devenir l’Elu, ce depuis qu’elle avait appris la prophétie, et s’était jugée digne, obligée même, d’être l’Elue. Centaku savait que si les dieux devaient élir l’un d’eux, ce devait être elle, Arélia. Le prêtre le regarda en le jugeant de haut en bas:
“Enfin jeune homme, dit il, vous auriez pu faire un effort et arriver plus tôt. Cette cérémonie ne doit pas être prise à la légère. Nous avons tout juste le temps de vous préparer, dépêchez vous allez voir Soeur Mirila.”

Le prêtre, un petit homme chauve tenant un sceptre surplombé d’une sphère représentant le Soleil, montra du regard une grande femme portant une longue robe aux bordures rouges et arborant un couvre chef étrange, de forme oblongue. C’était quoi d’ailleurs, se demanda Centaku. Un chapeau ? Une toque ? Quoiqu’il en soit, Soeur Mirila le conduisit vers une petite salle où elle lui fit prendre un bain, glacé à cause de son retard, puis lui fit revêtir une tenue rouge parcourue de coutures dorées. Enfin, elle coiffa ses  cheveux en une petite queue de cheval, retenue par une sorte de bijou masculin doré, laissant deux petites nattes tomber sur ses épaules. Il était désormais prêt pour la cérémonie. Le prêtre les conduisit vers la Source, contenant un pouvoir divin, sous la forme d’une espèce d’eau en suspension , au centre de laquelle se trouvait une énorme sphère lumineuse . En la voyant, Centaku ressentit une impression étrange. Arélia, le regard hautain, s’avança, et s’agenouilla devant la Source. Le prêtre prononça une formule incompréhensible, sans doute une sorte étrange de sortilège. Mais rien ne se produisit. Arélia se releva, déçue, et quitta le temple, les larmes aux yeux mais tentant de garder malgré tout une certaine contenance. Centaku s’avança, une impression étrange. Il s’agenouilla. Les mots du prêtre et de son sortilège semblaient prendre une importance capitale, que Centaku ne parvenait pas à saisir. Lorsque le prêtre eût fini, Centaku ressentit un désir irrépressible de se jeter dans la Source, de se fondre en elle. Il se leva, voulut s’y jeter, mais la sphère lumineuse se fondit sur lui, entrant en lui. Pendant à peine une seconde, il ressentit la plus grande douleur qui soit, puis se sentit… transformé. Ses cheveux étaient devenus rouges. Et une épée était apparue dans ses mains.






« Modifié: mardi 30 octobre 2018, 19:15:36 par Vaati the Wind Mage »
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« Réponse #37 le: mercredi 31 octobre 2018, 18:23:05 »
Un assez bon deuxième chapitre, bien plus travaillé et bien plus long que dans la première version. Néanmoins j'ai trouvé ton texte assez lourd (surtout le premier paragraphe), avec pas mal de répétition et tu redis parfois la même chose une phrase après. Attention aussi, tu fais des phrases vachement courte par moment, non pas qu'il faut qu'elles soient trop longues mais il y a un juste milieu quand même. ;)

Citer
Néanmoins, Centaku aimait son frère plus que tout, et ne laisserait jamais rien lui arriver, malgré leur caractère opposé.Il regarda en direction de la grande horloge

C'est pas super clair ici comme passage mais j'imagine que le "il" = Centaku ?

Citer
Centaku s’avança, une impression étrange. Il s’agenouilla.

La phrase est étrange, elle ne veut pas dire grand chose, tu as peux-être oublié des mots ?

En tout cas continu comme ça, ça arrive de pas du tout aimer et de s'y reprendre à plusieurs fois pour écrire, prends le temps qu'il faut pour que le résultat te convienne. :^^:

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« Réponse #38 le: mardi 04 décembre 2018, 21:18:55 »
Salut, voilà le troisième chapitre:

Chapitre III: les Dieux

Centaku ne comprenait pas. Il ne comprenait tout simplement pas. Il avait le regard perdu dans le vide. Il regarda le prêtre, avec une lueur étrange dans les yeux. Du désespoir, presque. Il n’était pas important. Il ne serait jamais important. C’était une erreur. Il n’avait aucun talent, aucune qualité. Centaku était toujours attaqué par ses sombres pensées quand une lumière douce vint l’envelopper, venant des cieux. Il regarda le ciel: une jeune femme descendait du ciel. Ses cheveux étaient semblables aux premiers rayons du Soleil, aucune imperfection ne venait abîmer sa peau. Ses yeux pétillaient d’une lumière dorée. Elle était vécue uniquement d’un tissu blanc éclatant, retenu sur ses épaules par des épaulettes d’or. De multiples bracelets couvraient ses bras, et ses coudes étaient habillés de bijoux d’or portants des anneaux, qui étaient attachés à un seul et même tissu blanc. Luz, déesse de la lumière, descendait vers Centaku, un sourire bienveillant sur les lèvres. Sans dire un mot, elle lui tendit la main. Il fit un pas en arrière, instinctivement. Il ne comprenait toujours pas. Elle hocha la tête sur le côté, en poussant un petit rire. Ce geste le mit en confiance. Avec elle, il se sentait en sécurité. Alors, finalement, il tendit la main, prit celle de la déesse, et aussitôt quitta le temple. Il se retrouva alors dans un endroit étrange. Il ne semblait pas y avoir de sol sous ses pieds. Devant lui, sur d’immenses sièges d’acier, trônaient les dieux. Centaku n’en revenait pas. Ils dégagaient une telle majesté, une aura si particulière… Il n’avait jamais ressenti quelque chose de semblable. Malgré la présence imposante des dieux, Centaku se sentait toujours en sécurité. Il les reconnut tous, ces dieux qu’ils priaient depuis son enfance. L’Univers entier semblait les entourer. Sapiento, dieu de la sagesse, prit la parole. Il était vêtu sobrement d’une tunique pourpre aux bordures d’or. Une statue d’or représentant une chouette trônait sur son épaule droite, amenant alors cette même majesté que les autres dieux possédaient:

“Centaku… de toute l’humanité, tu es le premier Elu qui s’est éveillé. Au fil du temps, tes pouvoirs se développeront énormément, et tu finira même par devenir nôtre égal. Pour l’instant, nous serons tes guides. Luz sera ta mentor, et tu t’entraînera à ses côtés jusqu’à avoir acquis assez de puissance.”

La déesse en question regarda Centaku avec un sourire. Il n’en était pas sûr, mais il avait cru l’avoir vu faire un clin d’oeil. Ce n’était pas quelque chose qu’une déesse ferait, il avait du rêver. Une autre déesse prit la parole: Kura, la déesse de la nature et de la vie. Elle avait un visage sur lequel se lisait une grande bonté. Elle était vêtu d’une immense robe qui ressemblait à une fleur, et de grands pans de cette robe pendait sous ses bras. Ses cheveux étaient totalement détachés, et quelques fleurs y étaient attachés. Elle dit alors:
“Centaku, ta mission sera de protéger Corterra de tous ceux qui voudraient l’attaquer. Considères Corterra comme une divinité à part entière. Tu devra la protéger à tous prix. Tu pourra continuer à côtoyer les tiens, et deviendra immortel. Courage Centaku ! Ton entraînement commera très bientôt ! Bonne chance, bientôt toi aussi tu sera une légende…”
Cette dernière laissa Centaku perplexe. Il n’avait jamais désiré être une légende, il avait juste prévu de vivre une vie calme, juste être heureux. La présence soudaine de Luz à ses côtés l’arracha à ses pensées. Centaku ne l’avait même pas vu se déplacer. C’était logique, il était en effet dit que la déesse de la lumière possédait de multiples pouvoirs, comme celui de se déplacer à la vitesse de la lumière, où de faire régner le jour. Elle sourit à Centaku, d’un sourire espiègle. Cette déesse était, en plus d’être bien différente de ses frères et soeurs, bien loin de l’image que Centaku s’en était faite. Elle lui tendit la main, et lui dit:
“Centaku… es tu prêt à accepter ta destinée ?”

Sans répondre, Centaku tendit la main vers elle, et tous deux quittèrent le “tribunal” des dieux. Centaku fut alors transporté dans un lieu étrange: il était composé de petits ilôts flottants, et était plongé dans une lumière semblable à celle d’un coucher de Soleil. Un des îlots était gigantesque, et supportait un palais imposant, sûrement celui de Luz pensa Centaku. Ce palais semblait être fait de marbre. Luz prit la parole:
“Centaku, premièrement, ce soir, un banquet sera donné dans mon palais, en ton honneur bien sûr ! Ensuite, demain, ton entraînement commencera. Tu pourra bien sûr inviter des humains au banquet ! Tu vivra dans mon palais autant de temps que ton entraînement ne l’exigera. Allez, vas te préparer: ce soir est un soir extrêmement important !”
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« Réponse #39 le: vendredi 07 décembre 2018, 21:23:48 »
Ca fait un moment que tu n'as pas posté de chapitre (dit celui qui n'a pas posté la suite de sa fic depuis bientôt 6 mois...), et le remaster de ton histoire reste toujours de très bonne qualité !
 Mais par contre, juste une petite note plus sur la mise en page qu'autre chose, essaye de faire plusieurs paragraphes dans tes descriptions/narrations, par exemple comme moi je fais entre thèmes (par exemple : un paragraphe sur Centaku qui quitte le monde corterrain, puis un autre où il y a la description du temple des dieux), cela permet de rendre le texte plus facile à lire et surtout cela permet de mieux structurer la narration, comme tu trie ta narration entre catégories, qui te permet d'éviter de te disperser, et aussi de donner de l'amour à chaque étape de ton discours.
 Bref, en espérant que c'est utile, continue ainsi ! Il n'y a pas meilleure façon de progresser dans son écriture que de faire ça !
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« Réponse #40 le: vendredi 07 décembre 2018, 22:08:04 »
Je trouve aussi ce chapitre bien plus travaillé que le premier et bien plus agréable, même si je le trouve un poil court, j'aurai aimé en avoir un petit peu plus. Je trouve pas qu'il y ait besoin de redécouper en paragraphe, comme l'a dit stefbad, puisque je ne trouve pas le chapitre trop lourd mais ce n'est pas une mauvaise idée pour autant.

J'espère que tu travailleras tout autant la suite de tes chapitres. ;)

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« Réponse #41 le: lundi 17 décembre 2018, 20:16:06 »
Et voici le nouveau chapitre, qui est arrivé plutôt vite !

Chapitre IV : Sevus et Aliana

Sevus ouvrit les yeux. Il était seul dans son lit, pour le première fois depuis des années : en effet, Aliana et lui tenaient les traditions en grand respect, et en conséquence avaient décidé de ne pas se voir pendant les vingt-quatre heure précédents leur mariage. Néanmoins, le lit restait en quelque sorte empli de sa présence, son parfum continuant d’embaumer l’air de la chambre. Sevus sourit à la pensée du jour heureux qui arriverait le lendemain. Demain, une reine l’aiderait à sa tâche. Le trône à la droite de celui du roi ne serait plus vide. Les pensées toujours emplies de bonheur, Sevus quitta son lit. Il revêtit son habit de roi, celui qui le faisait respectable. Sa journée commença par une audience. Il y avait peu de sujets qui venaient pour réclamer justice à propos de tel ou tel problème. C’était bien. C’était reposant. Aucun trouble majeur ne semblait venir perturber la vie des Capistiens, tous les engrenages semblaient fonctionner correctement, si on omettait quelques vols mineurs.

Les audiences terminées, le reste de la journée fut consacré aux préparatifs du mariage: chaque petit détail devait être parfait, des tenues des époux jusqu’aux plats du banquet. Chaque artisan de la ville s’affairait: une parade somptueuse défilerait dans la ville, et elle accompagnerait les deux époux vers le temple de Capistia. Sevus avait entendu dans la journée qu’un jeune homme avait enfin été élu. Cela ne pouvait pas mieux tomber: le mariage n’en serait que plus heureux. Alors, après une douloureuse séparation, il retrouverait enfin sa bien aimée, et officialiserait son amour, envers les dieux comme envers les hommes. Le temple avait été décoré pour l’occasion, des statues représentant le couple avaient été édifiées… Tout était parfait.

Sevus se remémorait la première fois qu’il l’avait vu: ils avaient tous deux onze ans, et c’était lors d’une rencontre princière. Leur mariage avait beau être arrangé, ils s’étaient tous deux aimés la première fois qu’ils s’étaient vus, cet arrangement n’étant qu’une aide du destin. Elle avait des cheveux bruns plutôt longs. Sa petite robe couleur pourpre donnait à cette fillette un air véritablement charmant, qui avait immédiatement séduit le jeune prince. Il se souvenait de ces rencontres cachés, de ces longs baisers échangés. Néanmoins, ils avaient toujours désirés rester chastes, et ce n’était jamais aller plus loin. Ils avaient passé presque une vie ensemble.

Cette journée passa à une vitesse hallucinante. Il tarDait à Sevus d’être le lendemain, de pouvoir enfin montrer son bonheur sous la bénédiction des dieux, de consommer son mariage, et de donner à son trône une immense dynastie. Sevus termina sa journée comme il l’avait commencée: allongé dans son lit, pensant à l’heureux jour qui l’attendait. Mais une des servantes du château se précipita dans sa chambre. Son visage était trempé de sueur, et son regard était horrifié. Elle regarda Sevus, et lui annonça la terrible nouvelle:
“Votre Majesté… La reine a été empoisonnée.”

Sevus se précipita hors de sa chambre, poussant une jeune femme au passage. Il se rendit dans les appartements dans lesquels reposait celle qui aurait du être sa femme. Une somptueuse robe blanche habillait un mannequin de bois. A ses pieds, Aliana agonisait. Elle avait visiblement craché du sang en grande quantité, et celui ci donnait à sa robe de chambre une horrible couleur écarlate. Elle respirait avec peine, et ses yeux injectés de sang jetèrent un regard désespéré à Sevus. Elle semblait vouloir dire quelque chose, et n’y parvenait pas. Le roi plongea sur elle, essayant de la rassurer, elle comme lui. Il avait peur, comme jamais il n’avait eu peur. Il sentait arriver l’inévitable, et ça lui glaçait le sang. Plusieurs servantes s’affairaient tentants de faire avaler quelque breuvage à Aliana. Peine perdue, tout était trop tard, bien sûr.. Elle le regarda. Elle pleurait, et ses larmes se mêlaient à son sang. C’est ainsi qu’ Aliana est morte, dans un mélange de larme et de sang, gisant misérablement sur le sol. Le roi ne dit rien. Son regard était perdu dans le vague, et plus aucune lumière ne brillait dans celui-ci. Ce ne fut que lorsque une servante, qui, remarquant la mort d’Aliana, se mit à hurler, que Sevus cria. Il cria sa grande tristesse, et son incommensurable colère envers celui qui avait ôté la vie à celle qu’il aimait. Seuls restaient ces deux sentiments, le reste était vide. Si seulement il l’avait vu...

Si seulement il avait cette jeune femme, à la peau pâle et aux longs cheveux bruns. Elle avait des yeux de serpents, accompagnés de la langue fendue. Et elle tenait la fiole vide qui avait empoisonné sa bien aimée.
« Modifié: jeudi 20 décembre 2018, 23:01:04 par Vaati the Wind Mage »
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« Réponse #42 le: dimanche 30 décembre 2018, 16:20:41 »
Assez tragique comme chapitre, par contre tu poses clairement un cadre mais tu laisses le tout en suspens, on ne sait pas ce qu'il advient, ou tu veux en venir, c'est assez déplaisant. J'ai aussi l'impression que le roi sort un peu de nul part avec sa promise. Je ne suis pas sur mais j'ai aussi eu l'impression que lors de tes précédents chapitre, tu n'avais pas parlé de la ville en fête ni de ses décors pour le futur mariage du roi.

Sinon, tu as très bien géré ton chapitre, il est bien écrit et tu as très bien joué sur l'immense bonheur du roi qui vire au plus grand désespoir ; c'était très bien pensé.

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« Réponse #43 le: mercredi 20 mars 2019, 17:43:56 »
Alors... j'ai eu beaucoupde mal à me mettre à ce chapitre (oui c'est pour ça que je n'ai rien écris). Bref, le voilà. Le prochain devrait arriver rapidement :

Chapitre V : Le Dragon

Le palais de Luz était un endroit fascinant. Il était extrêmement lumineux, et la salle de banquet était agrémentée d’un puit de lumière qui faisait pleuvoir sur les invités la lumière céleste d’une Lune étrangère. Malgré les doutes qu’il éprouvait, Centaku profitait du banquet. Les dieux et les hommes étaient réunis pour la première fois en cette singulière occasion. Les cheveux de Centaku étaient attachés en une sorte de queue de cheval, et il portait des habits rouge incrustés d’or. Il voyait sa famille et quelques un des ses amis manger à la même table que les dieux, et savoir que c’était en son honneur le remplissait d’une sorte de fierté. Sur la table, trônaient des mets dont les mortels ne pouvaient normalement que rêver: le nectar et l’ambroisie. Il y avait également différentes sortes de mets, toutes sortes de viandes et des plats plus raffinés les uns que les autres. C’est alors que Centaku remarqua l’expression de Sapienta, dieu du savoir et de la sagesse : le regard dans le vide, il fixait un point au loin. Il cligna des yeux quelques fois, puis une expression d’intense terreur se manifesta alors sur son visage :
“Il s’est libéré.”
A ces mots, tous les dieux se turent. Les rires et les sourires s’éteignèrent. Tous semblaient inquiets. Luz prit Centaku par le poignet, et l’arrache de force à la table, avec ces simples mots : “On doit absolument partir.
-Que se passe-t-il ?
-As tu déjà entendu parler d’Asmaël ?
-Euh, quelquefois simplement, mais je ne connais que quelques faits…
-Il s’est échappé.”

Luz tendit un bras vers l’avant. Aussitôt, un immense cercle de lumière apparut alors devant eux. Luz s’y engouffra avec Centaku. Aussitôt, les deux aboutirent sur un océan de nuages dorés. Centaku était perplexe face à cette vision. Une forme reptilienne semblait se mouvoir parmis les nuages. Luz s’agenouilla, tout en incitant Centakuà faire de même. Elle dit alors :
“Père. Nous avons une nouvelle terrible à vous annoncer…”

Dès que ces paroles furent achevé, le Dragon surgit enfin. Il ne possédait pas d’ailes. Son corps gigantesque ressemblait à celui d’un serpent, muni de pattes. Sa gargantuesque figure faisait face aux deux minuscules êtres qu’étaient Luz et Centaku en comparaison. Sur son visage, se lisait une grande sagesse venue des longs siècles qu’Il avait passé à surveiller sa création. Une grande bienveillance émanait de Lui.
“Mon enfant ! Quelle est cette terrible nouvelle ?”
Sa voix était douce et autoritaire, âgée mais puissante. Son regard se tourna vers Centaku :
“Oh, tu dois être l’Elu ! Nous attendions ta venue avec une si grande impatience…
-Père, Asmaël s’est évadé.”
L’expression du Dragon révéla une grande inquiétude. Il sembla réfléchir un instant. Puis Il reprit la parole : “Mon enfant… as tu essayé de téléporter l’Elu vers Asmaël ?
-Bien sûr Père, pour qui me prenez Vous ? Malgré le fait qu’il n’est plus d’enveloppe physique, son influence est assez grande  pour nous empêcher de nous approcher de lui. Nous pensons qu’il compte se rendre dans le Premier Temple.
-... Et Anguila ?
-Nous ne l’avons pas trouvée Père. Elle prépare surement quelque chose.”

Le Dragon sembla très tourmenté. Son regard trahissait une extrême inquiétude. Il fit part de ses préoccupations :
“Il est bien plus urgent de s’occuper d’Asmaël. Une fois que nous l’aurons empêché de retrouver son corps, nous devrons à tout prix retrouver Anguila. Téléportes Centaku le plus près possible du Premier Temple, et met le sur la trace d’Asmaël. Pendant cette traque, nous allons fouiller ciel et terre pour trouver Anguila… le temps presse. Bonne chance Centaku.”

Aussitôt, Centaku se retrouve dans une immense plaine de sable. Lui qui n’avait jamais vu de désert de sa vie, il devait maintenant traquer tant bien que mal un démon ancestral dans cet environnement précis. Cette journée s’achevait si bien décidément…
“Centaku, je te parle depuis mon palais.” La voix de Luz résonna dans la tête de Centaku.
“Je te guiderai vers le Premier Temple et je t’expliquerai tous les détails sur le chemin. Mets toi en route !”
« Modifié: mercredi 20 mars 2019, 22:32:19 par Vaati the Wind Mage »
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« Réponse #44 le: mercredi 20 mars 2019, 22:22:55 »
Juste une petite question : pourquoi tu passes du chapitre IV au chapitre VII ? C'est un peu déconcertant...

Bon chapitre ! Mais j'ai un peu l'impression que tu retombes dans tes travers, dans le sens où, malgré le fait que tu ne presses plus tes chapitres, là je trouve que tu ne donnes pas assez de temps au festin de s'installer avant de changer d'action avec la résurrection d'Azmaël. Il faut toujours laisser le temps à une situation de s'installer avant de la briser, c'est quelque chose que j'ai récemment découvert, mais qui explique parfaitement le problème ici. Aussi, je trouve que tu ne donnes pas assez une impression de grandeur au Dragon, alors que c'est le créateur. Comme tu le présentes, on n'a pas l'impression que c'est l'entité la plus importante au monde, mais plutôt quelqu'un de gâteux. C'est peut-être ton objectif, mais on enlève toute la puissance du créateur, ce qui est un peu paradoxal.

Aussi, petite note, dans "Téléportes Centaku le plus près possible du Premier Temple, et met le sur la trace d’Asmaël.", Téléporte ne prend pas de "s", car l'impératif à la deuxième personne n'en prend jamais ^^
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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