Auteur Sujet: En cours...  (Lu 5998 fois)

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« le: dimanche 04 mars 2018, 23:22:13 »
Bonjour à tous et a toute ;)

Voila, j'écris depuis pas mal de temps, et je voulais une critique sur ce petit bout de texte. Je l'écris sur mes heures de cours ( :oui:), et j'aimerais vraiment savoir si il y a du potentiel ou non. Mon rêve a toujours était d'être publiée un jour.

Merci a ceux qui vont le lire, et merci à ceux qui vont apporter une critique positive ou non  :^^:

bonne lecture.

ps: désoler pour les fautes d'orthographes, je ne suis pas très douée dans ce domaine  :^^':

*              *              *            *           *             *             *                *                 *           *             *            *           *           *



Londres: Matthew

   Je l’ai cherchais partout. Je commence à penser que le néant existe bel et bien. Elle doit s’y cacher. O Seigneur ! Rend moi l’objet de mes passions ;rend moi celle que je chéris. Pourquoi l’as tu ôter de mes bras ? Pourquoi l’avoir arrachée à ma vie ? Cette vie n’a plus de saveurs sans elle. Que faire ? Comment la retrouver dans ce chaos dans lequel elle s’est réfugiée ? Terrifiée, plaintive, jusqu’à faire pleurer mon âme.
Pourquoi Seigneur as tu enlever l’enfant qu’elle chérissait ? Pourquoi l’as tu rappeler à toi ? Je ne vous blâme point, Seigneur. Je conçois que c’est votre choix et qu’il nous faut plier.
O Seigneur ! Ramène ma douce épouse auprès de moi. Il me faut sa présence, son odeur, la vue de son visage. Je vous en demande peut être trop, mais le désespoir me fait perdre la raison. Je désire ardemment sentir sa peau, ses lèvre. Revoir ses yeux, tout cela me manque. Je prie pour elle, préserve son âme. Je me souviens du temps glorieux, ou nous étions une famille heureuse. Mon épouse était belle sous le soleil, rayonnante de bonté. C’était une mère attentive et bienveillante. J’aimerais revenir en arrière, replacer les éléments, pour ainsi pouvoir ;sauver notre fils et empêcher ma femme de s’enfermer dans son chaos. Mais nous l’avons perdu et je ne peu revenir en arrière. Je comprend le sentiment de culpabilité que mon épouse ressent. Il faut que je répare ce présent annihilé par la perte et la tristesse. Seigneur, pardonne mon âme du pêché que je m’apprête à commettre.

            *   *   *   *
Londres: Rachel

   J’ai peu de souvenirs de mes véritables géniteurs. Des visages qui sortent parfois de l’ombre comme des spectres. Parfois, il me vient l’envie de les rencontrer, mais une peur indescriptible me cloue au sol, incapable de faire le moindre pas. Dans ma petite vie rangée, sans bavures, dressée au sommet de l’aristocratie londonienne, je ne peu rien faire. Suivre sans faire d’histoire mon mode de vie, celui que mon père et ma mère adoptif m’ont instruit depuis ma plus tendre enfance.
Pourtant, je les vois encore. Des visages flous, souvenirs effacés d’une époque révolus. Des larmes sur ces visages, des cris, puis le noir de la nuit qui m’entoure. Seul souvenirs que je garde d’eux. Mon père, celui qui m’as éduquée de la meilleure des façons, doit en savoir plus. Mais je n’ose pas le déranger pour de telles futilités enfantines.

Mon père est un Lord respecter, il est le propriétaire d’un somptueux manoir au nord de Londres, loin dans la campagne brumeuse anglaise. Il travaille beaucoup, et la cour lui demande souvent un avis. Il passe alors, la plupart de ses journées dans son bureau, assis au milieu de centaines d’ouvrages jaunis, plume a la main. C’est un homme taciturne, il aime la solitude et la compagnie de ses manuscrits. Il n’aime d’ailleurs pas, que je flâne dans sa bibliothèque, ce que je fais dans son absence. Mon paternel est un bel homme qui plus est. Âgé d’une petite trentaine d’année, il a les cheveux brun, coupé court, arrangés avec soin. Ce qui lui confère une certaine autorité simpliste. Il a le visage taillé dans la douceur, sublimer par deux yeux bleu tirant sur le gris. Grand, musclé, il prend ardemment soin de son images. Il faut qu’il soit impeccables sous tout les angles.
Ma mère est une femme discrète, elle aime profondément son mari, malgré le mariage arrangé qu’elle a dû subir. Elle passe ses journées dans le domaine, prendre soin de ses plantes exotiques amassés au quatre coins du monde. J’aime me balader avec elle, parler de tout et de rien. C’est elle qui m’as appris la condition de femmes, la place qu’elle doit occuper, le rôle qu’elle doit jouer. Elle m’as apprise a lire, a coudre et elle m’as apprise les bases de l’art. Elle aime peindre, le manoir est décorer de ses œuvres florales. Mon père les apprécie beaucoup. Ma mère est une femme merveilleuse, je la respecte énormément. Elle est courageuse dans les épreuves, fière dans sa condition. C’est une petite femme, pas plus de 1 mètre 70. Elle a de longs cheveux auburn, souvent ramener en un chignon organisé. Elle possède deux yeux émeraude magnifiques, mon père en est fou. Chaque fois il la complimente sur ses yeux. Deux bijoux comme il les appelle.

Je n’ai jamais réellement compris leurs histoires, je sais juste que leurs histoire sera une nouvelle fois répéter. Je vais devoir suivre quelque peu leurs chemin. Dans ma famille, c’est une coutume de ce marier avant l’âge de raison, avec l’homme ou la femme que le père choisis pour sa progéniture. Souvent ce mariage est arrangés avant les trois ans de l’enfant. Ma mère et mon père se sont donc connus pendant leurs enfance, ils ont grandis ensemble, en sachant tout deux qu’ils devait ce marier un jour, et avoir un enfant. Le poids de la lignée sans aucun doute, devait peser sur leurs épaules. Je me dois de perpétrer cette coutume ancienne. Ma famille ayant déjà choisis un homme digne de moi, et digne de reprendre la place que mon père occupe. Je le connais depuis toujours, il passe deux à trois fois par semaine me rendre visite. Il se prénomme Andrew, c’est un homme délicieux, cultivé, qui mènent des conversation agréable. Je sais que ce sera lui qui partagera mon lit, avec qui j’aurais des enfants et que je serais obliger d’aimer. Je me suis habituée à lui, c’est sans doute pour ça que mes parents tiennent tant a ce que je passe du temps avec lui. Andrew est un homme fin, à l’allure taillé, musclé qui prend soin de lui. Il possède des cheveux brun, coupé courts et très légèrement hirsute. Depuis peu, il s’est lancé dans une carrière militaire, ce qu’il exerce avec brio. Grâce, ou à cause de ce métier, il s’est créé un caractère insaisissable, nébuleux. Toujours en gardant sa timidité d’auparavant.

Mes parents l’apprécie énormément. Tout les dimanches en la présence de leurs futur beau-fils, mon père organise une sortie dominicale. C’est devenu un rituel. Le matin nous allons comme tout les dimanche, a la messe. Un prêtre, ordonné par mon humble père, nous lis de nombreux versets et chante de nombreux cantique ;tout ceci dans la petite chapelle situé au fond du domaine. Puis une fois la messe terminée, nous déjeunons sous les peupliers. Tout près d’un petit ruisseau, ou parfois nous nous trempons les pieds, quand le temps nous le permet. Andrew reste au côté de mon père, il parle surtout d’affaires et d’armée. Rien qui ne devrait nous intéresser ma mère et moi. De notre côté, nous parlons essentiellement du mariage a venir. A l’aube de mes dix-sept ans, il est l’heure pour moi d’avoir une alliance a mon annulaire, en tout cas selon ma mère. Andrew a dix-huit ans, mais la différence d’âge même infime, ne semble gêner personne. J’avoue ne pas savoir quoi penser, j’aimerais parfois choisir qu’elle vie je veux vivre, et qu’elle homme pouvoir aimer. Mais je ne peu pas. Ma condition me l’interdis.

A la fin du dimanche, habituel rituel de chez nous, Andrew repart. Il repart dans sa caserne, héritier d’une famille noble déchu, il n’as nul autre part ou allez. Parfois, j’aime marcher a ses côté, nous marchons dans les allées fleuris du domaine, nous parlons de tout et de rien. Comme si chacun de nous ce faisait à l’idée de bâtir une vie avec l’autre. Pour nos ballades, je prend beaucoup de temps à choisir la robe idéale. Ma mère m’as instruits très jeune, que je devais pour plaire, instaurer du respect dans les yeux des hommes. Une femme bien habillée inspire du respect. Un corset pas trop serré, une robe à la dernière mode, une ombrelle, quelques bijoux et le tour et jouer. Andrew me complimente souvent sur ma beauté, que je juge parfois très superficielle. Mais j’accepte toujours ses compliments avec joie et bonheur. Je pense que je commence à m’attacher à cet homme. Même si j’ai peur de la destination ou notre histoire va nous mener. J’ai peur que l’armée ne le change, qu’il se perdent sur les champs de bataille, et qu’il change à jamais. J’ai peur, mais je n’ai rien le droit de dire. Ma condition me l’interdis encore une fois.

Mon père à toujours voulu que je suive des études. Le choix autoriser aux femmes étant limité, j’ai du me résoudre à suivre des études de lettres. Ma passion pour les ouvrages me guide plus ou moins , et m’aide énormément dans les descriptifs des grands auteurs de ce monde. Shakespeare est mon favoris, même si Tolstoï m’émerveille et que Hugo me transporte. Tout les jours de la semaine, je monte dans un train, emprunte des itinéraires audacieux, pour me retrouver assise dans une salle de bibliothèque à apprendre des langues pour étudier des œuvres poussiéreuses. Je parle couramment français, je commence à parler l’espagnol, et je compte entreprendre l’italien. Une femme a rarement ce privilège. J’aimerais que ce soit le cas pour toute femme en ce bas monde. Une fois l’acte de mariage prononcé, il faudra que je mette fin a ces apprentissages futile. Andrew héritera du second manoir de mon père, et je serai forcée de le suivre. Et tout cela, à vie. Je ne suis pas prête à ça, je ne sais pas si je serais prête un jour. Vivre un mariage sans amour doit tenir du calvaire. Ma mère me répète parfois que les seul personnes que j’aimerais à jamais, seront mes enfants. Mais ils seront créer sur un faux amour, alors comment les aimer à leur juste valeurs ? La vie me fera comprendre ce que je comprend pas. Même si Andrew est un homme agréable, il semble caché une face plus sombre, violente, empli de ses chimères personnel. Je l’ai déjà vu frapper des objets et des choses anodines avec une puissance inouïe. Je n’aimerais pas être sous ses poings dans ces moments là. Ma mère ne comprend pas, mon père dit que je me créer des illusions, mais je crois ce que je vois. La mariage approche, et je ne peu rien faire pour freiner les événements. Plus que trois malheureux mois…




« Modifié: lundi 05 mars 2018, 00:27:08 par un modérateur »
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« Réponse #1 le: lundi 05 mars 2018, 00:10:54 »
 Très bon texte ! J'ai vraiment aimé. J'ai eu au départ assez peur en voyant le titre de ta galerie que tu ouvres mais j'ai bien fait de me laisser tenter à une petite lecture, j'aime beaucoup. Le sujet est très bien creusé avec aussi une prise de temps très appréciable sur la description. La répétition du fait que la condition de Rachel est une fatalité rends très bien. Le seul hic ici est l'introduction assez étrange avec Matthew. Je vois parfaitement quel est l'effet recherché, mais il aurait pu être mieux effectué, notamment en nous confrontant pas directement avec le problème, mais plutôt en nous présentant d'abord la condition de ce personnage au début, par exemple :

"Je regardais la pluie tomber sur les carreaux de la pauvre auberge dans laquelle je devais résider. Ma vie aurait pu être si différente si elles étaient là. Ma fille... j'aimerai tant la retrouver"

 Avoir un démarrage comme ça permettrait de mieux mettre en situation et de moins faire sortir de nulle part le problème. Je sais que c'est une très bonne technique de mettre directement le lecteur dans la situation sans explication au préalable, je l'utilise moi-même, mais ne pas lui donner un peu de contexte au préalable aura l'effet inverse de celui recherché : il ne va pas comprendre où il est ni d'où sort ce début. En tout cas c'est comme ça que j'ai ressenti le début.
 Encore, c'est un très bon début qui nous est offert ici avec beaucoup de qualités d'énonciation. Attention tout de même à ne pas perdre le lecteur qui n'a pas forcément toutes les informations sur l'univers au préalable, un peu plus de contextualisation serait bienvenu. Le suspense étant bien bâti, cela me donne envie de connaître la suite ^^
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #2 le: lundi 05 mars 2018, 00:21:33 »
merci beaucoup pour cette critique :)

Je vais retravailler ce début de texte; (il devait pouvoir ce comprendre que à la fin du livre), peut être le supprimer est écrire cette partie à la fin?

Ce n'est qu'un premier jet, je vais retravailler ça de suite  ;) merci en tout cas
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« Réponse #3 le: mardi 06 mars 2018, 20:00:43 »
voila la suite ;)


   Ce fut un soir banale, à deux mois de mon mariage, que je Le vis pour la première fois. J’étais installer sur une banquette, a l’arrière du train comme à mon habitude, feuilletant une œuvre de Homère. Il s’est assis en face de moi, plus de place assise oblige. Il m’as longuement regarder, les yeux adoucis par de l’émerveillement. Sa douce contemplation ne pris fin qu’a la vue de mon air troublée. Il s’excusa de sa voix douce, se mit à sourire, et entama la conversation. Il est passionné de littérature, il aime les arts, la musique et la dendrologie. Cet homme a une puissance d’esprit incroyable. Il est doux, compréhensif et attentif, ça conversation est des plus plaisante. Il habite un quartier populaire, ses parents sont botanistes. Il à certes vécu dans les milieu modestes, pourtant il possède une éducation exemplaire. Poli et courtois, il me complimenta souvent sur mon élégance et sur mes connaissances.
C’est un homme bien bâti, tout en muscle et en finesse. Il possède deux yeux bleu enivrants, des cheveux châtain ramené en une mèche soignée. Amical et bienveillant, je m’ouvre facilement à lui, déposant mes problèmes et mes angoisses à ses pieds. Compréhensif, il me rassure. Nous parlons de tout est de rien jusqu’à mon arrêt ou je fut obliger de descendre. Mais je descendis avec la promesse de nous revoir. C’est avec le sourire que je suivis le chemin du manoir, les papillons dans le ventre, les yeux encore ébloui par tant de beauté. Je suis pressée de reprendre ce train, de revoir cet inconnu dont je ne connais même pas le nom. Par ailleurs il ne connaît pas le mien. Demain il ne sera plus l’inconnu du train. J’aimerais le connaître davantage, apprendre de lui.
La soirée ce passa difficilement, j’étais tellement excitée par cette nouvelle rencontre, que j’en oublia les politesses. Andrew déjeune avec nous ce soir, et aucunes courtoisies ne sortie de ma bouche. Je fut durement réprimandée par mon père cela dit, et jamais plus il ne faudra que je m’aventure sur ce terrain là. Je m’enferma dans ma chambre, me coucha sur ma couche et dévia mes pensées sur cet homme inconnu. Il est tellement différent des hommes que je côtoie habituellement. Une attirance psychologique et physique semble me pousser à lui. Et je ne peu lutter contre cette magie. C’est sur ces pensées que je trouva le sommeil. Un sommeil simple, empli de rêveries et dénué de visions cauchemardesques. Je fut heureuse quand le matin ce leva, l’aurore ce reflète dans les miroirs, emplissant ma chambre d’une lueur rosée apaisante. Je m’habilla doucement, prenant soin à mon image, accordant les couleurs, choisissant la coiffure adéquat. Une fois mon reflet à mon goût, je sortie du manoir et me dirigea vers le train.

Il était là, comme il m’avait promis. Un sourire se glissa sur ses lèvre à ma vu. Je m’installe avec grâce en face de lui. Et la conversation entamer le jours précédent ce poursuivis. Enfin je connais son nom, Samuel. Un prénom biblique, chose des plus respectable à mes yeux. Il fut aussi heureux que moi de savoir mon prénom. Il le juge adorable. Conversation poli, dans les conventions. Nous ne traversons pas les limites de la conditions et du rang sociale. Comme par peur de représailles, ou quelques choses de bien pire. Il m’invita à me sustenter. J’accepte avec une joie non dissimuler, je n’ai guère pris le temps d’ingurgiter la moindre chose depuis l’aurore. Je ne connais aucune adresse, je me rend compte à présent, que ce que je connais n’est pas la vie. Je ne connais pas les rues nauséabondes, pas les petites échoppes qui regorgent d’épices et de parfums venu d’ailleurs. Samuel me les montre une à une, piquant ma curiosités à chaque coin de rues. Grouillante de monde, le vendeurs de journaux scande les gros titres. Le boulanger vend son pain à même la rue, et le poissonnier attend les clients assis sur un tabouret en bois. C’est si différent de ce que je connais, une telle diversités de cultures et d’usages. Je suis tellement émerveillée que je ne perçois pas tout de suite sa main dans la mienne que j’enserre. L’endroit ou il me mena était étroit, sombre dû aux lambris qui tapissent les murs. Un petit salon de thé, connus que par des initiés. Le thé fut apporter par une femme bien en chair, rondelette et qui semble fière de ce qu’elle a réussie a construire. Elle salua Samuel, un habitué sans aucun doute. Il me promis un bon thé et de délicieuses pâtisseries, et je ne fut aucunement déçue. Devant ma tasse de porcelaine usée, empli d’un délicieux thé parfaitement infusé, je me perds dans la contemplation de mon interlocuteur. Il me parle de ses parents, de leurs métiers. Il me fit la description de ses passions, pendant que je scrute les moindres détails de son visage. Il le remarqua et je rougis imperceptiblement. Une honte sans fin, c’est impoli de ne pas écouter un interlocuteur. Mais comment rester concentrer face à ce visage, venu tout droit du paradis. Il ne me réprimanda pas sur ça, aurais t-il reçu une autre éducation que la mienne? Je pense que oui, il me respecte.
 Il semble ne pas me considérer comme un être faible et inférieur comme la plupart des hommes de ce monde. Lui, me regarde en être humain, un être à part entière. Je le lui fit remarquer, et il semble ne pas comprendre ce point de vu. Il m’explique longuement ses théories sur ce sujet, et me rassure en me caressant doucement la main. Il me touche, je n’ai pas le droit d’accepter ça normalement. Je suis déjà fiancé à un autre homme. Pourtant, je ne peu résister à la douceur de ses mains. Je suis troublée, je suis perdu dans mon esprit. Que faire? Je tombe amoureuse d’un homme qui m’est interdis d’aimer. Ma condition pose encore une fois des barrières indestructibles. Je ne peu me permettre d’invoquer la colère de mon paternel une nouvelle fois. Je fut prise d’une peur tangible, la peur d’une colère mémorables, une colère qui ne fera que accélérer les choses. Si mon père apprend l’existence de Samuel, et des sentiments grandissant que je porte à son égard, mon mariage serait exécuter sur le champs. Je l’explique calmement a Samuel, il compris mais une flamme éclaira ses yeux. Une flamme de désespoir et d’acharnement. Mes sentiments sont réciproque et il ne compte pas me laisser partir de ses bras. En tout cas pas sans ce battre contre les contraintes du à mon rangs. Hélas je doit partir, les heures sont passées si vite. Je dois renter dans ma famille et ne rien laisser paraître. Andrew doit être mon époux, c’est écrit depuis ma naissance. C’est écris dans les lignes de mon destin. Ce soir j’irai me recueillir, j’irai chercher des réponses auprès de Dieu et de son livre saint. Il le faut. Samuel me raccompagna jusqu’à la grille sombre du manoir, ou il embrassa tendrement ma main avant de retourner en sa demeure.

Après le repas, je prétendais à un besoin de recueillement pour m’exiler dans la petite chapelle isolée. Voilée dans une coiffe de dentelle, j’avance dans la nuit noire, à la lueur d’une chandelle. Le chemin pavé glisse sous mes pas légers, enfin l’édifice sacré apparaît devant moi. Les lourdes portes de chênes ce dressèrent comme deux sentinelles sombres, bloquant ma progression vers le Sacré. Je les pousse avec aisances malgré toute leurs grandeurs imposantes, je m’assois au premier rangs après avoir allumée les candélabres. Je pria longtemps, lisant les psaumes, cherchant des réponses dans ce calme. Le silence devient oppressant autour de moi, je souffle les bougies, récupère le morceau de cire que j’avais emportée, et rentras boire le thé. Mes parents sont installer dans le grand salon. Mon père sirote son brandy quotidien, au côté de ma mère qui brode doucement. Je me sers une tasse de thé et vient m’installer en face d’eux. Mon père s’inquiète pour moi, et mon soudain besoin de recueillement. Je le rassure du mieux que je le peu, faignant un puissant besoin de spiritualité. Je lui explique les psaumes que j’ai lue, même si il les connaît tous sur le bout des doigts. Il finit par en rire, et il dirigea la conversation sur un autre sujet à ma plus grande satisfaction. Une fois mon thé ingurgiter, je monte dans ma chambre, ferme la porte et laisse le désespoir me prendre. Les larmes coulent le long de mes joues de porcelaines, je les laisse s’écouler sans peine. Aucune larmes ne pourra me sauver de mon triste destin.
Un bruissement me tira de ma léthargie, puis deux petits coups quasiment inaudibles contre ma fenêtre. Une forme sombre, tête couverte et habillé de terne se tient à présent devant moi. J’étouffe un cri de terreur entre mes mains.
Le temps me permet de réfléchir à cet avenir qui cherche à m'étreindre.

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« Réponse #4 le: mardi 06 mars 2018, 23:23:44 »
Hey,

Alors déjà, bravo pour ouvrir ta galerie littéraire et te lancer dans le partage d'une oeuvre qui a l'air de te tenir à coeur ! Ensuite, j'aurais quelques conseils.
En fait j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu, vraiment, je trouve que tu poses de bonnes bases et on a envie d'en savoir plus sur cette Rachel complètement résignée, qui se contente d'accepter sa future destinée. Elle n'a pas beaucoup de choix d'études, elle va subir un mariage arrangé, et son mari a l'air violent, mais en même temps mystérieux.

Ca m'a l'air assez réaliste, tu n'as pas par exemple enlevé la religion, qui ajoute réellement quelque chose au texte, plusieurs phrases sont vraiment intéressantes, comme celle-là :
Ma mère me répète parfois que les seul personnes que j’aimerais à jamais, seront mes enfants.

Je suis assez d'accord avec Stefbad par rapport aux descriptions et au contexte, enfin, tu as tout de même placé des indicateurs, par exemple, on comprend que le récit se veut réaliste, voire un peu historique, tout en restant dans la fiction, si j'ai bien compris. On sait que ça se passe dans une vraie ville, que les gens lisent de vrais auteurs, et on peut imaginer l'époque.
Le personnage est assez bien creusé et je reprends Stefbad, la fatalité est intéressante, j'ai pour ma part toujours beaucoup de mal à ne pas faire une fatalité un peu "kikoo", celle-ci est pertinente et je ne sais pas encore si elle va tenter de s'en échapper ou l'accepter, mais j'ai vraiment hâte de savoir.

Pour l'introduction, je ne suis pas fan des débuts de récits "accrocheurs", on en parle beaucoup en cours de français en ce moment... Une phrase incompréhensible avant la fin du livre ne me donne pas plus envie de continuer qu'une solide description et mise en contexte, personnellement. Mais celle-ci est assez intéressante tout de même, elle nous parle d'un personnage très pieu et complètement perdu, donc j'ai quand même bien envie de savoir qui c'est. (Je me contredis un peu là, mais j'arrive pas à bien retranscrire ce que je veux dire. :oups:) Cet avis est purement subjectif cela dit.

Enfin, gros bémol, les fautes. J'ai eu du mal à lire le texte franchement, ce n'est pas une critique pour être méchante, mais je pense que tu as beaucoup à y gagner si tu pouvais l'améliorer. En effet, il y a quelques petites erreurs que tu peux éviter facilement, par exemple, "et que Hugo me transporte". J'aime beaucoup la formulation, mais il faudrait ici écrire "Qu'Hugo me transporte" puisque le 'H' est muet ! Il y a d'autres petits trucs dans ce genre.
Et bien sûr pas mal de fautes un peu partout et c'est vraiment dommage, car le texte en lui-même est très intéressant et cela brise un peu l'immersion dans la lecture. Tu as peut-être des difficultés particulières ? Auquel cas je te souhaite bon courage et n'hésite pas à me demander de l'aide si besoin ! J'espère que tu pourras un jour publier ton histoire, je trouve qu'elle a beaucoup de potentiel. Mais de nos jours il est parfois difficile de se faire publier, un éditeur qui reçoit plein de récits différents ne s'attardera pas sur un texte rempli de fautes, c'est pourquoi je pense que tu as tout à y gagner !

Et j'espère que tu vas continuer de poster ici aussi, ça m'intrigue vraiment. *o*

Damnit y a des jours où je fais vraiment des gros pavés et où je m'emporte, désolééée.
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« Réponse #5 le: mardi 06 mars 2018, 23:35:54 »
merci beaucoup Haine pour tes conseils avisés. Je m'excuse pour les fautes je suis ce que l'on peu appeler dysorthographique, du coup je ne les vois pas  :^^':

Ce serait gentil de votre part à tous de me les citer afin que je progresse  :^^:

En tout ça me fait chaud au cœur que le récit te plaise, et si tu as les moindres question par rapport au contexte historique, ou autres, je suis là  ;)

Encore désolée pour les fautes  :/
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« Réponse #6 le: mardi 06 mars 2018, 23:44:36 »
Ah non non faut pas que tu te prennes la tête avec ça, c'est pas ta faute, ça ne doit pas t'empêcher d'écrire comme tu le souhaites. :astro:
Citer toutes les fautes sur ce topic risquerait d'être très galère (notamment pour la lecture du topic), je peux le faire par MP par contre, avec plaisir !
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« Réponse #7 le: mardi 06 mars 2018, 23:46:03 »
oui si ça ne t'embête pas je veux bien,  :^^': toute aide est la bienvenue
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« Réponse #8 le: jeudi 08 mars 2018, 18:29:28 »
On sent une réelle importance pour toi d'écrire et j'espère vraiment que ton rêve pourra se réaliser. C'est un bon début avec une histoire très intéressante mais qui me rappel un mouvement littéraire que je déteste, c'est à dire le romantisme.

Ensuite oui il y a beaucoup de faute et ça gâche une grande partie de la lecture, néanmoins tu dis avoir des problèmes ?

Je peux te relever celles que j'ai vu le plus souvent c'est à dire :

ça/sa : Pour savoir si c'est "ça" remplace le par cela, s'il s'agit de "sa" c'est une possession.
et/est : C'est assez simple, si tu peux le remplacer par le verbe être, tu utilises est sinon si c'est pour faire une énumération, il faudra utiliser et.

Il y a aussi pas mal de fautes de conjugaisons, notamment avec des fautes sur le 1er groupe.
Et surtout le plus important, tu coupes trop ton texte, beaucoup trop de phrase courte ; tu peux t'en passer en utilisant beaucoup plus de signe de ponctuation. Il ne faut pas avoir peur de faire des phrases trop longue puisque enchaîner sur de courtes phrases va plus gêner la lecture et nous la rendre difficile. (ça serait encore plus embêtant à l'oral ou l'on serait obligé de marquer des poses en permanence, en gros ça casse le rythme)

Je ne sais pas si je continuerai à lire la suite, comme je l'ai dit, c'est pas du tout le genre que j'aime mais je te souhaite vraiment bonne chance.
Merci à Haine et Jielash pour le kit <3

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« Réponse #9 le: dimanche 25 mars 2018, 18:01:44 »
voici la suite  ;)

L’inconnu tire sa capuche vers l’arrière, je reconnue Samuel. Les cheveux hirsute, essoufflé, il repris doucement son souffle. Sa respiration redevient régulière peu de temps après, je n’avais pas dit un mot. Avant qu’il n’ouvre la bouche, je ferme ma chambre à double tours. Mon père ne doit pas savoir. Samuel comprit mon inquiétude, il m’invita à m’asseoir sur le lit. Lui prit la chaise devant ma table d’étude et s’assoie à son tour, timidement. Nous passâmes plusieurs minutes à nous contempler. Moi, en habit de nuit, sans corset, les cheveux détachés. Lui, en habit sombre, comme si il avait étiré le voile de la nuit pour confectionner son habit. Il semble songeur, perdu dans ses pensées les plus secrète. Que fait-il ici? C’est très mal vu d’entrer dans la chambre d’une dame à une heure si tardive de la nuit. Que faire? Le chasser? Non, mon père entendrais cela, et je ne reverrais plus cet homme que je chéris tant. Coupant court à mes réflexions, il se mit à chuchoter. Sa voix murmurante me réchauffe le cœur, et toutes peur et envies de le voir déguerpir disparaissent:

   -Rachel, je n’ai pu résister à l’envie de vous revoir. Je sais que l’acte dont je suis coupable ce soir est immorale. Je vais sans aucun doute me faire battre pour avoir quitté mon lit avant l’aube. J’avais peur que l’aube n’emporte votre beauté, mais je suis bien sot à présent. L’aube ne  fera que l’accroître, et votre visage sera encore plus merveilleux que le jour précédent. Je ne pouvais résister à l’envie de vous revoir. D’entendre votre voix mélodieuse, de poser simplement les yeux sur vous. Punissez moi si vous le désirée, ma peine n’en sera que plus douce. Vous avez en votre possession une partie de mon âme. Vous l’avez arrachée la première fois que je vous ai vue, et depuis ce jour, je suis votre obligé. Je vous aime tendrement et passionnément Rachel, et je ne veux pas vous perdre. Un monde sans vous, ce serez comme vivre une éternité dans les flammes de l’Enfer. Je vous pris de bien vouloir prendre cette offrandes de sentiments, ne les refoulez pas. Je serais profondément meurtris si l’enthousiasme que je vous fait part n’est pas réciproque.

Je reste un instant ébahis. L’expression de ses sentiments, ainsi étaler devant moi, m’as surprise et j’en perd mes mots. Le rouge me monte aux joues, et mes yeux se remplissent de larmes. Je lui murmure ma réponse:

   -Samuel, je ne peu refuser l’effusion de vos sentiments. Car je ressent la même chose pour vous. Mais vous savez tout comme moi, que notre relation est impossible. Je me dois d’épouser Andrew, celui que ma famille à choisi. Et si vous voulez quand même tenter cette relation, bien que cela serait stupide. Vous vous engagez sur un chemin dangereux, et la souffrance ce trouve au bout. Je ne peu vous demandez un tel sacrifices. Souffrir une vie entière, à attendre une femme qui ce doit de remplir des devoirs, c’est quelque chose que je ne souhaite a personne. Je tiens a vous Samuel, et je ne veux pas vous perdre, mais vous souffrirez si vous restez attachez à moi.

Samuel s’assombrit, les yeux rivés sur le parquet sombre de ma chambre. Il se leva, fais les cent pas au milieu de la pièce. Il réfléchis à je ne sais quoi, les yeux perdu dans son intellect. Samuel me donne le tournis à force de marcher de long, en large et en travers. Moi je reste assise, a attendre la réponse de cet homme. Sa réponse ne ce fit pas attendre, elle siffla dans l’air comme une balle de revolver:

   -Pars avec moi ! Quitte cette vie ou tu ne seras jamais heureuse, pars avec moi Rachel.

Je le regarde effarée. Je pense a ma mère, a mon père, a Andrew. Eux qui sont dans l’ignorance. Eux qui ignore mes sentiments, eux qui ne connaisse pas l’existence de cet obstacles au destin. Je porte mes deux mains a ma bouche, et je pleure de plus belle. Samuel s’avance vers moi, s’agenouille pour me regarder dans les yeux, et pour la première fois, pose ses lèvres sur les miennes. Un ouragan de sensations s’empare alors de moi. Je ne le repousse pas, au contraire, j’entoure mes mains autour de son cou, et l’embrasse a mon tour. Une fois notre premier baiser terminer, je lui promis de réfléchir a sa proposition audacieuse. Il reste un peu plus d’un mois avant mon mariage avec Andrew. Donc mon choix de vie doit ce faire le plus rapidement possible. Samuel remit en place sa capuche, ouvre la fenêtre avec délicatesse, puis m’embrasse le front tendrement.
 Il sauta en bas de la résidence, et tout furtif qu’il peut être s’éloigne dans les ténèbres. Maintenant que je suis seule dans mon immense chambre, je remet la chaise en place, puis m’installe au fond de mon lit. Je réfléchis. Je pèse le pour et le contre. Quitter toute cette vie pour en vivre une autre totalement différente. Je ne connaît rien à la vie modeste, ou il faut gagner son pain, travailler durement chaque jours de l’année pour gagner un maigre salaire. Que penserais mes parents si je leur annoncer que je pars, que je quitte tout pour une vie de misère? Je tomberais bien bas dans leurs estime. Mais une vie de labeur, ou je vivrais heureuse avec l’homme que j’aime, vaut mieux qu’une vie de luxe et de plaisir aux côtés d’un homme que je ne porte pas dans mon cœur. Je sais au plus profond de moi que ma décision est déjà prise. Mais je me dois de prendre le temps de réfléchir. Pour mes parents.

   Je ne dormis pas beaucoup cette nuit là, et mon état maladif fit dire à ma mère de rester alitée. Je passe alors la journée, assise devant ma fenêtre à réfléchir au pourquoi du comment. Ma mère prit grand soin de moi ce jour là, elle apporte le thé, le prit avec moi assise sur la terrasse, prit de mes nouvelles, elle qui s’inquiète tant pour moi. Elle coiffe mes cheveux, et me parle de ma robe de mariée, tout juste terminée. Elle me parle des fleurs qu’elle trouve parfaite pour la cérémonie, de l’orchestre qui jouera pendant le repas, puis des mets et des boissons qui le composeront. Des plats savoureux, luxueux, accompagné des plus grand vins. Je souris, approuve et désapprouve certaines décisions, donne des avis sur tout ce qu’elle propose, rien qu’une mascarade honteuse pour cacher la vérité. J’ai pris ma décision, le mariage sera organisé comme prévu, sauf que je ne serais pas devant l’autel. Il ne reste plus qu’à mettre au courant Samuel, et s’occuper des préparatifs. Et tout cela en moins d’un mois. Je passe le reste de l’après midi a aider ma mère auprès de ces plantes, et j’y pris du plaisir. Plaisir a aider ces végétaux a grandir, plaisir a aider cette femme que je vais quitter sans lui donner la moindre explications. Elle en souffrira, j’en ai conscience, mais je n’ai pas le choix. Peut être elle me comprendra un jour, et ce jour là j’espère qu’elle me pardonnera.

Le soir venu, je pris le thé avec mes parents inquiet de mon état de santé. Je les rassure en sirotant mon thé, feignant un virus passager. Andrew avait accouru en sachant mon état de santé, et comme si j’avais besoin de ça, pris soin de moi. Je ne supporte plus cet homme, avec ses faux semblants, et son inquiétude beaucoup trop porté sur l’image qu’il renvoi a mes parents. Après le repas passer en compagnie de ma famille et de mon fiancé, je courre me réfugier dans ma chambre. Andrew toque a ma porte quelque minutes plus tard, il entre et me prit de mes nouvelles. Il est dos à la fenêtre, il me parle du mariage. Un moment, il s’agenouille et je vis Samuel dans l’angle de ma fenêtre. Je écarquille les yeux, et prie Dieu que Andrew ne le remarque pas. Samuel ce glisse dans l’ombre, hors de vue de mon fiancé. La discussion du mariage devient de plus en plus longue et ennuyante. Et je voulus congédier Andrew, feignant l’intérêt de ne pas presser ce mariage. La réaction ne ce fit pas attendre, il claque la porte que je venais d’ouvrir, me plaque contre le mur avec force. Je ne peu plus bouger. Ma respiration devient saccadée, il porte ses mains a mon cou, coupant ma respiration. Sa voix est devenu rauque, empli de colère, de rage et de supériorité. Il chuchota a mon oreille, que je lui appartient, et que je lui appartiendrait toujours. Dans un mois, je serais à lui et rien ne pourra me sauver de lui. Je deviens rouge, l’air me manque affreusement. Il desserre son étreinte, et quitte la pièce aussi vite qu’il est venu, en claquant la porte.
Je m’effondre sur le plancher, inanimée, manquant effroyablement d’air. Je vis Samuel ouvrir la fenêtre, et accourir a mon chevet. Il pris mon pou, faible sans aucun doute, et fit les gestes de premier secours. Je perd petit à petit connaissance, la dernière chose que je vis c’est Samuel m’embrasser et tenter de me réanimer.
Le temps me permet de réfléchir à cet avenir qui cherche à m'étreindre.

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« Réponse #10 le: dimanche 25 mars 2018, 18:58:27 »
Salut @asuffel, je viens de découvrir ton histoire et pour tout te dire, je l'apprécie beaucoup.

Les fautes ne m'ont pas freiné dans la lecture, au contraire ton style d'écriture m'a permis de les oublier et de me plonger dans ton univers. Il y a une justesse dans ce que tu écris, les descriptions sont bien détaillées sans être lourdes, c'est très agréable. Comme l'a déjà dit Stefbad, je trouve fascinant la façon dont tu développes la fatalité dont souhaite s'échapper Rachel.

L'entrée en matière avec Mattew ne m'a pas non plus dérangée, cela ne fait que grandir le mystère qu'est ton univers. En parlant de mystère, j'ai hâte comment Rachel va se sortir des griffes d'Andrew qui a l'air de ressembler, de mon point de vue, à un pervers narcissique.

En tout cas, j'ai hâte de voir la suite de ton histoire.  ;)



- Pourquoi Aran aime faire la fête ?
- Parce ce qu’elle Samus beaucoup

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« Réponse #11 le: mardi 27 mars 2018, 20:31:26 »
 :^^:

Je me suis éveillée dans mon lit, une foule de médecins a mon chevet. Ma mère droite au pied de mon lit, mon père prêt de la fenêtre, Samuel à ses côtés. Je reprend peu à peu mes esprits, remet en ordre mes idées. Samuel ne manque pas de culot. Que viens t-il faire ici ?  Il parle tranquillement a mon père, comme si de rien n’était. Ma mère qui as vite remarquée que j’avais ouvert les yeux, marche rapidement vers son époux et lui indique que je suis réveillée. Mon père accouru, inquiet et rassuré de voir que je vais mieux. Il s’installe a côté de moi, et me demande comment je vais. Je lui répondit par une affirmation bien que je sois encore sonnée. Le médecin leurs explique alors que mon état est stable, et que le pire est passé. Rien qu’une ou deux journées de repos et je serais en pleine forme. Le médecin fut congédier peu de temps après, je reste seule avec Samuel et ma mère, le temps que mon père remonte. Ma mère parle doucement avec Samuel, qui ce fait passer par un camarade d’étude, passer hier soir m’apporter des livres que je voulais lire. Mes parents ont tout avaler, tout ce tissu de mensonges, de faux semblant. Ma mère semble beaucoup l’apprécier, et l’invite a boire le thé dans le grand salon. J’enfile mon kimono en soie japonaise, et descend les marche doucement. Samuel est assis confortablement dans un fauteuil, tasse en porcelaine dans la main, mon père et ma mère assis sur le canapé en face. Ils parlent doucement, ils parlent de moi, des études, de dendrologie. Et cette conversation semble des plus intéressante. Quand j’entre dans la pièce, je salue Samuel, comme si c’était un simple ami, et je m’installe aux côtés de mes parents. Je me sers une tasse de thé et la sirote lentement. Mon père me pose enfin la question que je redoutait le plus. Qui as bien pu m’agresser de cette façon? J’ai eu envie de dire la vérité, mais mon alibi pour Samuel tombe alors à l’eau. Et je veux préserver cet homme, lui qui est en territoire hostile. Je finis par dire un mensonges honteux, celui de dire qu’un vol de bijoux c’est passer. Que j’ai refusée de donner, et hélas je ne me souviens de rien après ça. Mes parents se concerte un moment, Samuel me regarde, ne comprend pas et je ne laisse rien paraître.
Une fois le thé ingurgiter, j’invite Samuel à visiter la bibliothèque, en proposant de lui prêter des ouvrages. Tout ceci pour servir le mensonges, dans lequel on s’est embourber tout les deux. La bibliothèque est un endroit tranquille, située au deuxième étage du manoir. C’est une longue pièce, d’environ cent mètres, étroite, ou tout les murs sont couverts de bibliothèques massives. Les livres croule sur les étagères, et l’odeur de bougie est omniprésente. Des tables de travail sont disposés tout le long de la pièce, éclairer par des lampes à huiles, fierté de mon paternel.
Samuel est ébahis par tant de culture étalé, et il flâne plusieurs minutes, au milieu des rayonnages. Une fois son tour terminer, il revient vers moi et m’enlace contre lui. Il est inquiet de mon état, je le rassure, et je l’embrasse. Il m’embrasse a son tour. Nous nous asseyons a une table, et nous parlons longuement de l’organisation. L’idée de Samuel de rencontrer mes parents n’est pas si stupide que ça, amadouer mon père afin qu’il ne s’attende pas à ce voir subtiliser sa fille unique. Une intelligence surprenante. Nous avons tout passer en revue, l’endroit ou nous habiterons, ou nous nous marierons, l’organisation de mon évasion. Avec l’événement de la veille, ma fugue fut avancée à dans une semaine. Le temps a Samuel de trouver un logement convenable, et de trouver un coin tranquille avec une église respectable, et d’effacer toute trace de notre existence. Mes parents ne connaissent pas son véritable nom de famille, il est malin. Il faudra que l’on ce marie au plus vite, mon nom de famille noble est bien trop reconnaissable. Plus que sept jours malheureux avant ma mystérieuse disparition. Andrew ne posera plus jamais la main sur moi, j’ai choisi de lier ma vie a Samuel, et cela est irrévocable. Je ne dois pas prendre plus d’une malle d’affaire, et aller a l’essentielle. Je lui donne un livre creusés ou je cachais mes secrets étant petite fille, j’y plaça les bijoux soi disant volés. Il les revendra pour remplir ma dot inexistante. On pourra commencer une nouvelle vie comme ça. Une fois les livres choisis, et l’organisation faites, Samuel quitta le manoir, après avoir saluer mes parents. Samuel a fait forte impression, tellement forte impression, que mes parents souhaite l’avoir a dîner. Pour le remercier parait-il. D’après le mensonges, Samuel est venu toquer a notre porte afin de me prêter des livres, c’est ainsi qu’il me trouvèrent inanimée sur le sol. Version de ce qui c’est réellement passer, bien édulcorer. Le repas auquel Samuel est convié est prévu pour dans le mercredi suivant, soit six jours, la veille de ma fugue.
Je reste alitée jusqu’au fameux dîner, je profite de ma famille un maximum. Je fais un inventaire détaillé de tout ce dont j’ai besoin. Et je rassemble mes affaires dans des lieux dénués de tout soupçons. Histoire de ne pas vendre la mèche, et que notre plan tombe à l’eau. Je profite pleinement de ma famille, aussi discrète que ça peut l’être. Je passe du temps avec ma mère, je nettoie les jardins, confectionne les bouquets pour le fameux dîner, et regarde la nature faire son œuvre. Avec mon père j’étudie les œuvres anciennes, et j’apprends beaucoup de son expérience. Il me parle de politique, afin de faire de moi une femme d’esprit, comme il le dit si bien. Et je prend enfin conscience, que je les aimes du plus profond de mon cœur, et que la séparation va être beaucoup plus douloureuse que prévue. Ils vont souffrir, mon père va sans aucun doutes menez des enquêtes pour me retrouver, ma mère sera atterrée par ma disparition soudaine. Il faut que je laisse une trace, une lettre manuscrite où j’expose la vérité, et où j’explique tout ceci. En gardant bien sur en mémoire que notre position exacte doit être secrète. De toute façon, comment pourrais-je l’indiquer, puisque même moi je ne sais pas où elle ce trouve?

Plus que quatre jours, avant ma fugue. J’entrepris alors d’écrire cette lettre. Quatre jours me semble largement suffisant pour écrire ce que j’ai sur le cœur. J’espère sincèrement qu’ils comprendront et qu’il me pardonneront. J’espère aussi qu’ils ouvriront les yeux sur le véritable nature de Andrew.
Après trois jours passer à écrire des essais de lettres, j’ai enfin réussie à faire naître un résultat convenable. Je plie le papier en trois, et la glisse dans une enveloppe. Je cache cette lettre au fond de mon tiroir, le temps sera bientôt venu.
Le fameux dîner arriva, bien plus vite que prévu. Andrew a était convier, malgré ma réticence, et il sera placer en face de moi comme le protocole l’exige. Survivre a ses faux semblants le temps d’un repas, me semble insurmontable. Pourtant il le faut, plus que vingt-quatre heures a tenir en sa compagnie. Pour l’instant le plan ce déroule sans anicroches. J’espère que tout continueras comme ça. Je m’habille avec soin, aider par ma mère. Je me coiffe, me parfume, tout doit être parfait. Selon elle pour Andrew, pour ma part pour Samuel. J’espère qu’il viendra, il sera assis a ma gauche et en cela c’est un honneur. Un jour prochain il siégera a ma droite ou en face de moi, une bague attestant son statut. J’espère qu’un jour nous pourrons revenir, et qu’il sera admis dans cette famille, comme mon époux. Un jour peut être…

Samuel arriva vers dix-neuf heure, habillé dans un costume trois pièces de seconde main. Il fut accueilli par mon père avec grande courtoisie. Ma mère et moi, attendions les hommes, assises en robe de soirées dans le grand salon. Samuel baise la main de ma mère, ainsi que la mienne. Puis s’installe noblement dans le fauteuil que mon père lui as indiquer précédemment. Mon père propose un champagne millésimé, Samuel accepte. Nous commencions seulement à boire ce champagne d’exception, quand Andrew arriva dans la pièce. Il baisa la main de ma mère, ainsi que la mienne, serra la main de mon père, avant de ce tourner vers Samuel. Il le regarde un moment avec condescendance, puis lui serra la main. Mon père fit brièvement les présentations, et Andrew s’assit a mon côté, enlace mon dos avec son bras et sirote son champagne. Samuel lui jette un regard froid quand il m’embrasse dans le cou. Andrew sait parfaitement sauvé les apparences, et mes parents sont aveugles.
Je suis soulagée de voir que nous passons à table, Andrew retire son bras pour ce placer en face de moi. Samuel s’assit comme prévu a ma gauche. Sa main poser sur ma jambe une grande partie du repas. Après le digestif, Andrew prit congé, et Samuel le suivi. Mon père fit l’éloge de Samuel une partie de la soirée. Le trouvant courtois, poli et extrêmement cultivé. Durant le dîner, mon père lui as par ailleurs demander plusieurs conseils politique afin de l’aider dans son travail. Ce que Samuel fit avec plaisir. Andrew ne donne pas des conseils aussi avisés, et mon père a énormément apprécié cela. Samuel m’as demander de glisser mes affaires dans une malle, qu’il viendra chercher le soir même, afin de ne pas ce charger outre mesures demain soir. Mes affaires furent prête, et pour minuit tapante, elles ont étaient emmené vers une destination inconnue. C’est Samuel qui est venu la chercher. Après l’avoir aidé a descendre ma malle, pas bien lourde dans le jardin, et à la cacher en dehors de la propriété. Samuel me rejoignit, et on passe une partie de la soirée, assis sur le lit, à s’embrasser et à discuter. L’aube nous sortis du sommeil. Sans en avoir conscience, Samuel à dormi dans mon lit, juste à mes côtés. Enlacer comme deux amants bientôt en fugue. Il s’enfuit avec l’aube, m’embrasse une dernière fois, avant de le retrouver au crépuscule, derrière la chapelle. La journées ce passe sans embûches, mon père prépare la sortie dominicale, ma mère prépare le mariage. Elle me demande sans cesse mon approbation pour ci pour ça, ignorant totalement que ses efforts sont vain. Le dîner servis le soir, me parut le plus savoureux de tous. Sûrement parce que c’est le dernier. La dernière fois que je mange dans de la porcelaine, que je mange des mets aussi fins, et que je mange en compagnie de mes parents. Je les contemple un à un, leurs souris et je mange avec avidité. Ma mère et mon père me parle du quotidien, que Andrew passe demain, voir les préparatif pour la chapelle. Que le prêtre arrivera en avance dimanche, et que la sortie dominicale ce passera dans le bosquet d’if dans le jardin. Toute ces choses que je ne verrais plus jamais de ma vie. Je monte dans ma chambre, je m’emmitoufle dans mon châle en laine, me couvre la tête avec un voile en dentelle. Met dans un petit sac des choses qui compte pour moi. La montre a gousset du grand-père, une fleur rare séchés et mise entre deux papiers de soie, toute sortes de choses inutiles en soi. Je pose l’enveloppe sur mon lit, prend ma bible et descend les marches.
J’embrasse mes parents l’un après l’autre. Je feints encore un besoin de spiritualité pour m’éclipser. Je leurs dit a quelle points je les aiment, et je sors. Je claque cette porte pour la dernière fois, et je marche Bible en main vers mon destin.
Le temps me permet de réfléchir à cet avenir qui cherche à m'étreindre.