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Miss Mojo raconte des histoires (ça promet...)

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Miss Mojo:
@gaellink , j'ai effectivement oublié de préciser (oups :oups:) que l'histoire se passe quelques années après Breath of the Wild.
@stefbad, merci pour tous ces conseils, j'ai essayé d'en tenir compte en écrivant la suite (et ai édité les deux premières parties en séparant les paragraphes).
En tout cas merci pour vos commentaires, ça me fait toujours plaisir de les lire.
Sur ce, la suite de l'histoire :tchuss:
(Cliquez pour afficher/cacher)???
   Flora se réveilla quand les rayons du soleil vinrent caresser son visage. Pendant un instant elle crut être chez elle, à Londres. Puis elle se rendit compte que le lit dans lequel elle était allongée n’était pas le sien. Elle regarda autour d’elle et constata qu’elle était dans une petite pièce circulaire aux murs en bois. En revanche, elle ne vit ni Layton ni Luke. Angoissée, la jeune fille allait sortir quand un détail attira son attention. Il y avait une plante très étrange posée sur un petit tabouret. Sa curiosité prenant le dessus, elle s’approcha pour examiner le drôle de végétal. Il se passa alors quelque chose qu’elle n’oublierait pas de si tôt. La plante parla.
Plante : Wouaaa… Oh tu es réveillée.
Flora : Aaaaaaaaaaaah !
Elle avait reculé jusqu’à l’autre bout de la pièce. Cette plante n’avait pas parlé. C’était tout simplement impossible. Mais la plante n’était visiblement pas du même avis.
Plante : Tu as bien dormi ?
Flora : Mais… mais… Ce n’est pas… Comment…
Plante : Vous les humains, vous n’êtes pas très clairs… Mais maintenant que tu es réveillée, tu vas pouvoir te présenter à l’arbre Mojo.
L’arbre Mojo ? La pauvre Flora ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait. Comment avait-elle bien pu arriver ici ? Quel était cette plante qui apparemment n’en était pas une ? Et où étaient passés ses compagnons ?
Plante : Comment tu t’appelles ?
Flora : Euh… Flora. Et… et toi ?
Plante : Moi c’est Povia. Pourquoi tu as crié tout à l’heure ?
Flora : Je… je n’avais encore jamais vu de plante qui parle. J’ai été surprise.
Povia : Une plante qui parle ! Où ça ?
Une fois sa frayeur passée, la jeune fille se rendit vite compte que la petite créature végétale était juste adorable. En lui posant des questions, Flora apprit que ce n’était pas une plante mais un Korogu, qu’elle se trouvait dans la forêt Korogu, dans un pays qui s’appelait Hyrule. Mais toujours aucune trace du professeur et de son apprenti.
Povia : Tu devrais poser tes questions à l’arbre Mojo. Il sait tout !
Ils étaient sortis de la pièce où Flora avait repris conscience et cette dernière réalisa qu’elle se trouvait au cœur d’un arbre gigantesque.
Flora : Et où est-il cet arbre Mojo ?
Povia : Bah juste là.
??? : Je vois que tu as repris connaissance.
Flora : Qui a dit ça ?
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que c’était le fameux arbre Mojo. Après la rencontre pour le moins surprenante qu’elle venait de faire, elle fut à peine effrayée par cet arbre qui parlait.
Arbre Mojo : J’imagine que tu as beaucoup de questions.
Flora : Oui ! Qu’est-ce que je fais ici ? Où sont mes amis ? Comment je suis arrivée ? Et pourquoi…
Arbre Mojo : Ha ha ha, calme-toi… Quel est ton nom ?
Flora : Je suis Flora Reinhold.
Arbre Mojo : Bien Flora, je vais essayer de répondre à tes questions, même si je soupçonne que ce sera une tâche ardue. Peux-tu me dire où tu étais et ce que tu faisais avant d’arriver ici ?
Flora : J’étais dans les ruines de Saint Riddle avec le professeur Layton et Luke. Le professeur était en train d’examiner une étrange machine. Ensuite, je me suis réveillée.
Arbre Mojo : Une étrange machine dis-tu… Peux-tu me la décrire ?
Flora : C’était un pupitre d’environ un mètre de haut, avec un grand œil rouge qui verse une larme gravé. Et il y avait une énigme avec. Une suite de boutons qu’il fallait pousser dans un ordre précis.
Arbre Mojo : Je crois que je sais comment tu es arrivée ici…
Flora : Comment !?
Arbre Mojo : Si je ne me trompe pas, cette machine est une ancienne relique Sheikah.
Flora : Sheikah ?
Arbre Mojo : Une des plus anciennes civilisations de ce royaume. Certains écrits anciens mentionnent une technologie qui permet de voyager entre notre monde et un autre. Cela expliquerait que tu ne connaisses pas Hyrule.
Flora : Et mes amis ? Ils sont là aussi ? Et y a-t-il un moyen de revenir dans mon monde ?
Arbre Mojo : Tes amis sont probablement à Hyrule également. Je ne sais pas beaucoup de choses sur la technologie Sheikah. Si tu allais au village Cocorico, le village Sheikah, tu pourrais rencontrer leur chef, Impa. Mais tu ne peux pas y aller seule.
Flora : Mais alors comment…
Arbre Mojo : Je vais envoyer un Korogu au château pour qu’ils t’envoient une escorte.
Flora : … Merci.
Flora se sentait mieux. Elle était toujours un peu effrayée par ce monde étrange dans lequel elle avait atterri, mais maintenant elle savait qu’elle n’y était pas coincée pour toujours.

   Luke était complètement paniqué. Il était seul, perdu et ne comprenait pas où il était et pourquoi il y était. Il scruta les alentours et repéra de la fumée au loin. Ne voulant pas rester tout seul, il décida de se diriger vers sa source. Une fois arrivé, il découvrit un village plein de verdure. Il fut accueilli par un paysan.
Paysan : Bienvenue au village d’Elimith. Mais dis-moi mon garçon, tu es tout seul ? Où sont tes parents ?
Luke : Eh, je ne suis pas un bébé… Euh désolé… J’étais avec deux autres personnes mais on a été séparés. Pouvez-vous me dire où je suis ?
Paysan : Je te l’ai déjà dit, au village d’Elim…
Luke : Non, je veux dire dans quel pays ?
Paysan : Tu es à Hyrule, bien sûr.
Luke : Où ça !?
Oulala mais qui était cet enfant aux vêtements bizarres qui n’avait même pas l’air de connaitre Hyrule ?
Paysan : Bon écoute, je ne suis peut-être pas la meilleure personne pour t’aider. Va donc au laboratoire antique. Eux ils pourront sûrement faire quelque chose pour toi. C’est juste en haut de la falaise là-bas.
Luke : Merci.
Il partit donc vers ledit laboratoire, encore plus intrigué qu’à son arrivée. Le labo était un bâtiment assez grand et qui comptait deux étages. Le jeune garçon frappa à la porte. Personne ne répondit. En temps normal, un gentleman n’entrait pas chez les gens comme ça, mais à ce moment précis, il avait absolument besoin de réponses. Il poussa la porte et entra.
Luke : Excusez-moi d’être entré sans permission mais…
??? : Ouistiti !
Il venait d’être accueilli par une petite fille aux cheveux blancs et yeux rouges.
Luke : Euh… Bonjour, je suis bien au laboratoire antique ?
??? : Oui. Comment tu t’appelles ? Moi c’est Pru’ha.
Luke : Je m’appelle Luke Triton. Je suis l’apprenti du célèbre professeur Layton.
Pru’ha : Professeur Layton ? Jamais entendu parler.
Luke : Ça ne m’étonne pas, tout est très étrange ici…
Pru’ha : Grrr, ce n’est pas de ma faute si j’ai pas le temps de ranger.
Luke : Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. C’est que depuis que je suis ici, je ne comprends plus rien…
Pru’ha : C’est vrai que tu t’habilles bizarrement… D’où viens-tu au fait ?
Lui, habillé bizarrement ? Cette remarque ne lui fit pas spécialement plaisir, mais en parfait apprenti gentleman, il ne dit rien.
Luke : J’habitais à Londres avec le professeur, mais on a été appelés à se déplacer jusqu’à Saint Riddle.
Pru’ha : Londres ? Saint Riddle ? Je commence vraiment à me demander si tu as toute ta tête… Comment dis-tu être arrivé ici ?
Luke : Nous avons trouvé une machine dans les ruines de Saint Riddle, le professeur l’a activée et je me suis retrouvé dans cet étrange endroit.
Pru’ha : Une machine !? Dans quel genre ?
Luke : C’était un pupitre avec plein de boutons… et un grand œil rouge.
Pru’ha : Le portail Sheikah !
Luke : Le portail Shei… Quoi !?
Pru’ha : SHEIKAH.
Luke : Et qu’est-ce que c’est ?
Pru’ha : Cette machine que vous avez trouvé aurait été construite par nos ancêtres pour passer d’un monde à l’autre. Il en existerait une à Hyrule et une qui aurait été envoyée ailleurs, on ignore où.
Luke : Tu n’as pas l’air surprise d’apprendre qu’il existe d’autres mondes. Pour moi c’est sûrement la plus grande découverte de ma vie.
Pru’ha : Mon clan a de nombreuses connaissances inconnues des autres… mais c’est un secret pour tout le monde.
Luke : Et mes amis, où peuvent-ils être ?
Pru’ha : Sûrement quelque part en Hyrule. Il y a d’autres personnes dans le royaume au courant de l’existence de cette machine. Et tous savent que je suis la plus éminente scientifique de ce monde (et zut pour la modestie). On finira sûrement par les rediriger ici. Le mieux pour toi serait d’attendre au labo.
Luke : Tu es sûre ?
Pru’ha : Evidemment.
Luke : C’est gentil merci.
Pru’ha leva un doigt en l’air.
Pru’ha : Mais attention, ce sera pas gratuit.
Luke : Je n’ai pas d’argent…
Pru’ha : Pas grave. Canel est retourné au village Cocorico et j’ai besoin d’un assistant.
Luke : Mais je suis déjà l’apprenti de…
Pru’ha : Tatata, pas de mais.
Luke allait protester, puis se rappela qu’un vrai gentleman se devait d’aider ceux qui en avaient besoin.
Luke : D’accord.
Pru’ha : Génial, un nouvel esclave !
Luke : Quoi !?
Pru’ha : Euh… rien.
Pru’ha était de très bonne humeur. Non seulement elle venait de trouver la trace d’une machine de son peuple (qu’elle aimerait beaucoup récupérer et bidouiller), et en plus elle venait de gagner un assistant. Décidemment, elle était de très bon humeur.

   Pricota se baladait tranquillement près du sanctuaire du village quand elle aperçut une drôle de forme. Elle s’approcha et constata que c’était un homme inconscient. Elle partit en courant et alla chercher son père. Durann fronça les sourcils quand il vit sa fille cadette arriver en courant, l’air inquiète.
Pricota : Papa ! Il y a quelqu’un à côté du sanctuaire !
Durann : Qui ?
Pricota : Je sais pas, c’est pas quelqu’un du village !
Durann : Va prévenir Dame Impa, d’accord ?
Pricota : Oui Papa.
Pendant que sa fille prévenait la chef, Durann remonta en courant la pente qui menait au sanctuaire. Effectivement, il y avait un homme étendu près du monument. Il avait des vêtements noirs et orange d’un style que le Sheikah n’avait jamais vu. Il n’était pas armé, le seul objet près de lui était un étrange chapeau. Durann décida de ramener l’homme inconscient chez lui.

   Hershel se réveilla dans un lit, à l’intérieur d’une maison en bois. Il regarda autour de lui et constata qu’il était seul. Il essaya de se remémorer les événements qui avaient pu le conduire ici. Quand il avait résolu l’énigme de la machine, une grande lumière blanche l’avait aveuglé et une silhouette s’était précipité vers eux. Puis le noirs, plus rien. C’est ce qu’il raconta à la vieille femme devant laquelle on l’avait conduit à son réveil. Elle lui avait demandé son nom, s’était présentée, puis avait attentivement écouté son histoire.
Impa : Mmm… Cette machine… on dirait le portail Sheikah…
Hershel : Pardon ?
Impa lui expliqua alors ce que disaient les écrits anciens, puis laissa le professeur lui poser toutes ses questions. Layton eut d’abord du mal à croire qu’il était dans un autre monde, mais après réflexion, cela ne lui semblait pas impossible. Après tout, il avait déjà vu bien des choses étranges.
Hershel : J’étais avec deux enfants avant mon arrivée ici. Sauriez-vous où ils peuvent être ?
Impa : Malheureusement, nous n’avons trouvé que vous. Mais il y a de grandes chances pour qu’ils soient à Hyrule également. Je vais envoyer un messager aux autres villages pour savoir s’ils ont été vus, et vous pourrez bien évidemment rester. Cela vous convient-il ?
Hershel : Parfaitement. Comment puis-je vous remercier ?
Impa : Eh bien… J’aimerais en savoir plus sur votre culture.
Hershel : Je me ferais un plaisir de vous la faire découvrir.
Même s’il était inquiet pour Luke et Flora et troublé par ce nouveau monde étrange, le professeur prit du plaisir à parler de son univers à cette vieille femme dont la sagesse semblait infinie.

Miss Mojo:
Et voilà la suite de ma fic, à laquelle j'ai enfin trouvé un nom : Professeur Layton et la Légende de l'Autre monde.
Attention, à partir de là spoilers sur Professeur Layton et l'Héritage des Aslantes. Sur ce, bonne lecture ;)
(Cliquez pour afficher/cacher)Domaine Zora, auberge   
   Maureen n’arrivait pas à dormir. Rien de bien étonnant vu sa situation. Elle était passée d’une petite vie tranquille et sans histoires à un nouveau monde totalement différend peuplé d’étranges créatures. De plus, sa famille et ses amis lui manquaient. Elle décida d’aller marcher un peu, histoire de se changer les idées. Une fois dehors, elle regarda au loin. Cet univers était peut-être étrange, mais il était surtout magnifique. Elle passa devant une statue représentant une très belle Zora armée d’un trident. Elle croisa également Sidon, le Zora qui l’avait trouvée et amenée ici. Il fut surpris de la voir dehors aussi tard.
Sidon : Vous ne dormez pas ?
Maureen : Je n’arrive pas… Mais vous non plus…
Sidon : J’ai l’habitude. Votre monde vous manque ?
Peu après son arrivée, Maureen avait raconté aux Zoras ce qu’il s’était passé avant qu’elle se réveille. Au début, ils n’étaient pas convaincus, puis ils avaient fini par la croire.
Maureen : Mon monde… Mes amis… Ma famille… Tout ceci est tellement étrange pour moi. Vous comprenez ? En plus, Inès est sûrement quelque part toute seule dehors, encore plus perdue que moi.
Elle commença à pleurer, ce qui ne lui arrivait jamais d’habitude. Sidon était un peu gêné et ne savait pas trop comment la réconforter.
Sidon : Elle est peut-être dans un autre village. Et si je partais à sa recherche ?
Maureen : Vous feriez ça !?
Sidon : Pas seul évidemment, mais si elle est vraiment seule, il vaut mieux la retrouver.
Maureen : Bien sûr que vous ne serez pas seul puisque je viens avec vous !
Sidon : Mais c’est bien trop dangereux ! (Il vit la tête que faisait Maureen et soupira.) D’accord.
Maureen : Génial ! Quand partons-nous ?
Sidon : Demain à l’aube. Alors à votre place j’irais dormir.

Région de Tabanta
   Inès essayait vainement de trouver une position confortable. Sur le sol, c’était peine perdue. Elle se remémora alors ce qui l’avait conduite ici. Après s’être réveillée dans la neige, elle avait rencontré Teba, un guerrier du peuple Piaf. Ce dernier avait amené la jeune fille à son village, l’avait présentée à son chef et l’avait interrogée sur cet autre monde dont elle disait venir. En entendant qu’elle avait une amie dont elle avait été séparée, le chef avait décidé d’envoyer un petit groupe à sa recherche. Inès avait absolument tenu à venir : c’était SON amie, elle ne pouvait pas rester à rien faire pendant que d’autres la chercheraient à sa place. Elle était donc partie avec le groupe, composé de Teba et un de ses amis, Harfor, un guerrier lui aussi. Ils avaient marché toute la journée (oui, les Piafs peuvent voler, mais pas les humains) et s’étaient arrêtés pour la nuit. Elle avait toujours du mal à croire qu’elle était dans un autre monde, même si tout autour d’elle lui prouvait que c’était bien vrai. La réaction de ses nouveaux amis l’avait surprise, presque autant que leurs apparences. Ils n’avaient pas eu l’air vraiment étonnés d’apprendre qu’elle ne venait pas de leur univers et étaient gentils avec elle. La jeune fille essaya d’imaginer la situation inverse : les deux guerriers Piafs débarquant en Angleterre… Ils n’auraient sûrement pas eu le même accueil. Comme ses deux compagnons ne dormaient pas non plus, elle engagea la conversation.
Inès : Au fait, vous ne m’avez pas dit où nous allions commencer les recherches…
Teba : On va commencer par aller au château.
Inès : Pourquoi ?
Harfor : Si ton amie s’est retrouvée en pleine nature, le premier bâtiment qu’elle a aperçu est sûrement le château.
Teba : De plus, les soldats Hyliens patrouillent régulièrement dans leur territoire. Maureen a très bien pu être interceptée par une patrouille.
Inès : Je vois… Vous n’avez pas eu l’air très surpris d’apprendre qu’il existe un monde en dehors du votre, c’est pourtant un truc difficile à avaler.
Harfor : Peut-être parce qu’on vit dans un monde où la magie est quelque chose de normal… Je ne sais pas… Mais ne t’inquiète pas, on a été surpris.
 Inès : Ah bon… J’avais pas vraiment l’impression.
Teba : Nous ferions bien de nous reposer, la journée de demain va être dure.
Inès : D’accord… Bonne nuit.
Elle finit par s’endormir en écoutant les bruits de la nature.

Cité Gerudo
   En arrivant à la cité Gerudo, Zelda et son escorte furent reçues par Riju, souveraine des Gerudos. Elle les attendait avec impatience.
Riju : Votre Majesté, quel plaisir de vous voir.
Zelda : Allons, inutile de faire autant de cérémonies.
Riju : C’est vrai. Le voyage s’est bien passé ?
Zelda : Très bien, merci.
Riju : Pourrions-nous parler ? Seule à seule.
Zelda : Bien sûr.
Son escorte partit en compagnie des gardes du corps de Riju.
Zelda : Hé bien, qui a-t-il ?
Riju : Il y a deux jours, un homme a réussi à s’infiltrer dans la cité.
Zelda : Ce n’est pas la première fois, rappelle-toi de Link. Quel est le problème, à part le fait qu’il ait violé vos lois bien sûr ?
Riju : D’après plusieurs témoins, il est juste… apparu, comme ça, d’un coup.
Zelda : Comme un Yiga ?
Riju : Non… Puis il était inconscient quand on l’a trouvé.
Zelda : Et maintenant ?
Riju : Il est réveillé maintenant. (Elle se mordit la lèvre.) Je ne savais pas quoi faire, donc il est en cellule. Je me suis dit que tu aurais peut-être une idée.
Zelda : Puis-je le voir ?
Riju : Oui, suis-moi.
Elles entrèrent dans les prisons et se dirigèrent vers la cellule de Descole. La souveraine Gerudo s’approcha des barreaux.
Riju : Il est là. Il a refusé de nous dire qui il était et comment il était arrivé.
Zelda : Je vais essayer de lui parler.
La reine d’Hyrule s’approcha à son tour. Une pièce de tissu gisait dans un coin de la cellule. Le prisonnier sortit de l’ombre. C’était un homme assez grand affublé d’un étrange costume, d’un chapeau tout aussi bizarre et d’un masque qui lui couvrait les yeux.
Descole : Je vous ai déjà dit que je ne savais pas comment j’étais arrivé.
Il leva la tête et vit qu’il y avait une jeune femme qu’il n’avait jamais vue.
Descole : Tiens, un nouveau visage. Je vous épargne les questions du type « Qui êtes-vous ? » et « Comment avez-vous fait ? ». Je refuse de répondre à la première tant que je serais enfermé ici pour je ne sais quelle motif et j’ai déjà répondu à la deuxième une bonne centaine de fois. Je ne sais pas comment je suis arrivé ici.
Zelda : Je vois… D’où venez-vous ?
Descole : Je ne répondrais pas tant que je serais en cage.
Zelda se trouva vers Riju.
Zelda : J’ai une solution à ton problème : je peux le ramener avec moi au château, et là nous mènerons notre enquête.
Riju : … C’est d’accord. Gardes ! Ouvrez la cellule.
Les gardes ouvrirent la porte sans poser de questions. Riju, accompagnée de Zelda et Descole, se dirigea vers la sortie de la cité.
Riju : Je suis désolée, mais ce voï ne peut rester ici plus longtemps.
Zelda : Je comprends. Nous ferons ce voyage une autre fois. Au revoir.
Riju : À bientôt.
Une fois sortie de la cité en compagnie de son escorte et leur « invité », Zelda commença à interroger Descole tout en marchant vers le bazar Assek.
Zelda : Vous n’êtes plus enfermé, vous allez pouvoir nous dire qui vous êtes maintenant.
Descole : Je ne suis pas votre prisonnier ?
Zelda : Quel drôle de nom… Je plaisante. Vous n’êtes pas notre prisonnier, vous êtes notre… invité.
Comprenant que Zelda n’avait aucune raison de lui mentir, Descole décida enfin de se présenter.
Descole : Je suis Jean Descole, un éminent scientifique et archéologue. Mais pour le moment, j’aimerais surtout savoir où je suis, dans quel pays.
Zelda : Hé bien… Vous êtes dans le royaume d’Hyrule… D’où venez-vous ?
Descole : D’un pays nommé Angleterre. (Il sortit un papier de sa poche et le tendit à la jeune femme.) Connaissez-vous ceci ?
C’était une photo de la machine de Saint Riddle. Zelda eut l’air surprise et fronça les sourcils.
Zelda : Cet objet me semble vaguement familier… Ça y est, je me rappelle ! Je l’ai déjà vu dans un ancien ouvrage Sheikah. Si je me souviens bien, c’est une sorte de portail…
Descole : Un portail… Ça expliquerait bien des choses…
Zelda : Vous avez déjà vu, je veux dire réellement, cette machine ?
Descole : Bien sûr.
Zelda : Dans quelles circonstances ?
Descole se demanda s’il pouvait vraiment dire toute la vérité à cette femme qu’il avait rencontré il y avait quinze minutes à peine. La dernière personne à qui il avait menti était son frère. Bon d’accord, un frère qu’il n’avait pas vu depuis plus de trente ans et qui ne se souvenait pas de lui, mais c’était tout de même un membre de sa famille, et lui dissimuler la vérité avait été plus dur qu’il ne le pensait. Il s’était senti soulagé, d’une certaine manière, de lui révéler sa véritable identité. Depuis, il avait plus de scrupules à dissimuler la vérité. C’est pourquoi il raconta tout ce qui c’était passé ce jour là à Saint Riddle.
Zelda : Ainsi, vous n’étiez pas seul… Je pense que vos compagnons sont sûrement à Hyrule aussi, mais il est étrange que vous ne soyez pas tous arrivés au même endroit.
Descole : Mais que je vienne d’un monde qui n’est pas le votre, ça, c’est parfaitement normal.
Zelda : Dans certains livres du château, il est fait mention d’autres univers. Pas le votre, certes, mais je ne doute pas de son existence. Il reste sûrement beaucoup d’autres mondes à découvrir.
Descole : Quelle ouverture d’esprit… Ce portail Sheikah, je suppose qu’il en existe un ici aussi.
Zelda : Comment…
Descole : Simple déduction. Où pourrais-je trouver cette machine ?
Zelda : Je suis désolée, mais je l’ignore. Elle n’a pas été vue depuis des centaines d’années.
Descole : … Il suffit de la chercher.
Zelda : Ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. De toute manière, j’ai dit à Riju que je vous ramènerais au château, et c’est ce que je ferais.
Descole : Et que ferez-vous de moi une fois là-bas ?
Zelda : Nous chercherons un moyen de vous renvoyer chez vous, vos compagnons et vous.
Pendant qu’ils parlaient, ils étaient arrivés au bazar Assek. La température à cet endroit était bien plus agréable que celle du désert.
Zelda : Reposez-vous. Le chemin jusqu’au château va être long.

Université de Gressenheller, Londres
   Devant la porte, la jeune femme hésitait. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas vu le professeur. Après être partie, elle avait décidé de faire un grand voyage autour du monde. Lors de ce voyage, elle avait fait de nombreuses rencontres ; elle était même tombée sur Descole ! C’était le début de son voyage et elle n’avait pas encore quitté l’Angleterre. Elle visitait des ruines d’origines inconnues quand elle l’avait vu. Lui l’avait entendu arriver, s’était tourné vers elle et était parti en la reconnaissant. Elle n’avait pas cherché à le rattraper. Mais cette rencontre l’avait poussée à revenir à Londres, revoir le professeur, ne serais-ce que pour lui dire que son frère était encore en vie. Telles étaient les raisons qui l’amenaient dans ce couloir de l’université de Gressenheller. Elle se décida enfin à frapper. Personne ne répondit. Un professeur passa dans le couloir et vit la jeune femme.
Professeur : Puis-je vous aider ?
??? : Je venais voir le professeur Hershel Layton. Son bureau est bien ici ?
Professeur : C’est bien son bureau, mais cela fait déjà plusieurs jours que Hershel est parti… En voyage je crois.
??? : Où est-il parti ?
Professeur : Je ne sais pas, il faudrait demander au doyen Delmona… J’ai l’impression de vous connaitre… Qui êtes-vous ?
??? : Je suis… J’étais l’assistante du professeur Layton. Je m’appelle Emmy Altava.

Miss Mojo:
Village Cocorico
   
   Link entra dans le village Cocorico accompagné de trois de ses amis. En effet, après avoir reçu le message d’Impa il s’était mis en chemin vers le village sheikah. Dans la plaine d’Hyrule, il était allé de surprise en surprise. Il avait d’abord aperçu deux Piafs et une Hylienne, s’était approché pour voir ce qu’ils faisaient là et avait pu reconnaitre Teba et Harfor. Mais le plus surprenant était la jeune fille qui les accompagnait. Elle n’était pas Hylienne et disait venir d’un autre monde. Link fut bien évidemment surpris mais accepta cette possibilité. Comme le message d’Impa mentionnait un homme prétendant aussi venir d’un autre monde, le Héros proposa à ses deux amis Piafs de l’accompagner. Il ne put s’empêcher de remarquer la lueur d’espoir qui brillait dans les yeux d’Inès. Reprenant le chemin du village, ils firent une autre rencontre. Ils virent d’abord deux silhouettes au loin, puis les formes se précisèrent et Inès eut la meilleure surprise de sa vie.
Inès : Maureen !
Maureen : Inès !
Les deux amies se jetèrent dans les bras l’une de l’autre.
Inès : Où est-ce que tu étais passée ?
Maureen : J’ai atterri dans une rivière mais heureusement le prince Sidon m’a repêchée et emmenée au Domaine Zora.
Inès regarda vers Sidon qui, de son côté, discutait tranquillement avec Link, Teba et Harfor.
Maureen : Et toi alors, qu’est-ce qui t’es arrivé ?
Inès lui raconta comment elle avait rencontré les deux Piafs.
Link : Désolé d’interrompre vos retrouvailles mais nous devons arriver au village Cocorico avant la nuit. Même sans le Fléau la plaine reste dangereuse.
Intriguée, Maureen interrogea son amie à voix basse.
Maureen : C’est quoi Cocorico ?
Inès : Le village sheikah si j’ai bien compris…
Maureen : Quand même, c’est incroyable ce qui nous arrive.
Inès : Au moins tu as arrêté de te plaindre que tu t’ennuie en classe.
Maureen : Pff, très drôle. Tu penses qu’il y a une raison pour que ce soit nous en particulier ?
Inès : Genre une prophétie ou quelque chose comme ça ? Non, je ne crois pas. Toi oui ?
Maureen : Je ne sais pas…
Elle continua à réfléchir à la question pendant tout le reste du voyage. Ils arrivèrent à Cocorico au coucher du soleil. Une jeune fille les accueillit à l’entrée.
Payah : Lin… Lin… Link. M… Ma grand-mère vous attend.

   Hershel examinait le sanctuaire du village (après tout, il était archéologue) quand les voyageurs arrivèrent. Il descendit le chemin qui menait à l’entrée. Payah, la petite-fille d’Impa, parlait à un jeune homme aux cheveux blond foncé attachés en queue de cheval. Il était accompagné par deux Piafs et un Zora. Il sut les reconnaitre car Impa lui avait parlé des différentes races qui peuplaient Hyrule. Mais ce n’était pas tout, ils étaient aussi accompagnés de deux jeunes filles qu’il reconnut pour les avoir vues en photo à Saint Riddle ! Elles le reconnurent aussi.
Inès : Ce n’est pas possible… Ça ne peut pas être…
Maureen : … le professeur Layton. Mais comment…
Le professeur était étonné. Il n’avait jamais rencontré ces deux filles auparavant, comment pouvaient-elles le connaitre ?
Hershel : Maureen et Inès ?
Inès : Oui, mais comment savez-vous…
Hershel : Vos noms ? Vos parents m’ont demandé de vous retrouver. Mais vous aussi avez l’air de me reconnaitre.
Maureen : Evidemment, on ne peut pas ne pas reconnaitre l’homme qui a, entre autres, découvert les Jardins d’or de Misthallery. Nos parents, comment vont-ils ?
Hershel : Ils sont morts d’inquiétude. Nous devrions rentrer au plus vite. Reste à savoir comment.
Payah : Je vais vous conduire à ma grand-mère. Elle pourra sûrement répondre à vos questions.
Tous la suivirent jusqu’à la maison d’Impa, mais seuls Link, Inès, Maureen et Layton entrèrent.
Impa : Link, je suis heureuse de te voir. Je vois que tu n’es pas venu seul.
Link : Effectivement. Il semblerait que votre homme ne soit pas le seul dans son cas.
Il laissa les deux adolescentes se présenter et exposer leur situation.
Impa : Je trouve étrange que le portail Sheikah soit apparu comme ça, d’un coup. Vous êtes bien sûres de ce que vous dites ?
Maureen : Certaines. Nous allons régulièrement à ces ruines et cette machine n’y était pas avant.
Link : Au château, il circule une rumeur à propos d’un redoublement d’activité du côté du gang des Yigas. C’est étrange étant donné qu’ils n’avaient plus donné signe de vie suite à la mort de Ganon.
Le gang des Yigas était un groupe de Sheikah qui s’étaient rebellés contre la famille royale d’Hyrule et avaient juré allégeance à Ganon le Fléau. Ils étaient devenus un gang de dangereux assassins passés maîtres dans l’art du déguisement.
Impa : Mais pourquoi auraient-ils envoyé le portail dans cet autre monde, et comment ? Cela voudrait dire qu’ils sont en possession de l’autre portail.
Link : Et s’ils préparaient le retour de leur maître… dans un autre monde.
Impa : Un monde sans Héros et sans Princesse pour le sceller… Il faut absolument empêcher ceci de se produire… Si cela doit avoir lieu, car ce ne sont que des hypothèses.
Inès : Vous nous dites que notre seul moyen de rentrer chez nous est entre les mains d’un gang d’assassins ?
Link : Si nos hypothèses sont fondées, j’ai le regret de devoir répondre oui. Mais je promets de tout faire pour vous aider à rentrer chez vous.

Château d’Hyrule

   Après un voyage de plusieurs jours qui se déroula sans incidents, Zelda et son groupe arrivèrent au château. Descole fut installé dans des quartiers devant lesquels furent postés deux gardes. « Pas prisonnier, hein, pensa Descole. » Au moins il n’était plus en cellule. Il entendit des gens parler dehors. Il se rendit jusqu’à la fenêtre. La princesse s’entretenait avec un jeune homme blond accompagné de trois étranges créatures, de deux jeunes filles et de… impossible ! Son frère ! «  Pourquoi impossible, se demanda le scientifique. C’est parfaitement logique au contraire. » En tendant l’oreille, il réussit à entendre des bribes de conversation.
Link : … portail Sheikah entre les mains des Yigas… ressusciter… le Fléau…
Zelda : Comment !?
Elle l’avait dit assez fort pour qu’il l’entende sans efforts.
Zelda : Ganon est scellé. Ils ne peuvent pas…
Link : J’ai bien peur qu’ils en soient capables. Même sans Kohga…
Qui pouvaient bien être ces Yigas qui faisaient si peur à la princesse ? Et comment leur reprendre le portail qui, d’après le Héros, était en leur possession. Il ne savait pas encore. Mais ça viendrait. Il trouvait toujours.

stefbad:
 Content de te revoir par ici ^^ On peut enfin continuer de lire ce que tu as imaginé !

 Je trouve que l'histoire se dévoile un peu violemment sur ce chapitre. Je pense qu'il aurait fallu être plus doux et peut-être séparer ce chapitre en deux, mais surtout nous laisser le temps de respirer. En effet, tu as tendance à un peu précipiter les choses. J'ai déjà joué à un Professeur Layton, et l'histoire se dévoilait progressivement grâce aux différentes énigmes. Cela m'amène à mon deuxième point. Où sont les énigmes ? Je pense que pour une fanfic basée sur un jeu centré sur cela, il manque cruellement d'énigmes. Je ne demande bien sur pas d'avoir des énigmes à toutes les lignes, car nous ne sommes pas non plus dans le jeu vidéo, mais au moins en intégrer quelques unes qui font avancer l'histoire. Par exemple, au lieu de nous donner tout de suite la raison de l'agitation des Yigas, une petite énigme avec par exemple le décryptage d'un rapport d'un Sheikah qui atteste de ceci aurait été intéressant, en tout cas il me semble important de ne pas perdre de vue l'esprit de la franchise, tout en ne faisant pas non plus l'erreur de trop faire comme le jeu. C'est un équilibre dur à trouver, je conçois, mais faire des crossover c'est toujours très dur ^^

 Bref, j'espère que tu tentera de régler les petits problèmes que j'ai mis en valeur ! En tout cas, note que l'histoire semble être très intéressante, n'essaye tout de même pas de trop précipiter les choses, car sinon celle-ci risque de s’essouffler et de devenir ennuyante.

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