Ben pour ma part je suis tombé amoureux du désert et du volcan pour une raison très simple : il n'y pleut pas.
Dans ce jeu, il pleut la moitié du temps, à te faire regretter la Normandie. Quel délice d'être face à une putain de falaise de 5 mètres de haut et va chier dans les prés à la première goutte. Rajoutons à tout hasard qu'il n'y ait aucune autre façon de progresser que de l'escalader et là, la montagne du fun : attendre, patiemment, que le jeu soit d'assez bonne humeur pour qu'il y ait deux minutes de soleil.
Autant dire qu'en NG+ ou DLC, le contrôle de cette saloperie, j'aurais pas dit non.
Je comprends ton ressenti, mais pour autant, je ne pense que c'était une erreur de game design. Ce que dit Fujibayashi est intéressant, ils ne voulaient pas que Link contrôle la météo, mais que la météo soit justement une variable incontrôlable dont le joueur doit tenir compte, et ce que tu dis conforte ça. Personnellement, quand j'arrivais dans une zone montagneuse et qu'il commençait à pleuvoir, soit je cherchais un abri pour faire un feu et attendre que la pluie passe, soit je reconsidérais mon itinéraire en cherchant les chemins terrestres facilement accessibles, ce qui demande de s'adapter à l'environnement, ce qui était l'objectif cherché. Après, une fois la rage de Revali en ta possession, tu peux quand même contourner le problème, et c'est une solution qui ne rend pas Link trop puissant, mais qui peut dépanner. Comme le masque anti-foudre qu'on peut obtenir, c'est une chouette récompense, car elle évite de changer tout son armement dès qu'on voit poindre le bout d'un éclair, mais ce n'est pas un bon équipement, du coup ça ne le rend pas trop puissant.
Au final, à la fin du jeu, avec les téléportations possibles un peu partout, la rage de Revali et même la tenue complète qui améliore les capacités d'escalade, on a de fait plus d'emprise sur la météo, tout en y restant quand même sensible, c'est pas mal je trouve.