Auteur Sujet: Watching Challenge 2018  (Lu 31606 fois)

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Watching Challenge 2018
« Réponse #15 le: vendredi 30 mars 2018, 12:07:13 »
@Synopz, je pense avoir perçu le côté sarcastique historiquement et politiquement et je reconnais que le rôle de Dujardin est vraiment excellent et qu'il le joue à la perfection. Le film est très bon en soit, même excellent mais c'est pas le genre de film que j'aime, je trouve cet humour, cette beauferie accentué et lourde trop contraignante pour que je prenne du plaisir à regarder le film. Je l'ai noté en premier lieu pour ce que j'ai ressenti en le regardant mais ça ne m'empêche pas de le trouver vraiment très bien écrit et génial dans son genre. :^^:
Merci à Haine et Jielash pour le kit <3

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« Réponse #16 le: vendredi 30 mars 2018, 12:49:23 »
Je comprends tout à fait qu'on puisse ne pas y adhérer après, pas de soucis sur le fait que tu notes le film selon l'expérience que tu en as eu après tout ! Mais personnellement, les deux sont vraiment des films cultes, et même si la plupart des gens y adhèrent, je me souviens aussi avoir essayé de le montrer dans deux ou trois occasions sans que ça prenne du tout. J'ai l'impression que les gens qui sont imperméables à l'humour du film le sont vraiment beaucoup !
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« Réponse #17 le: vendredi 30 mars 2018, 19:51:57 »
Oh non. Vous êtes très nombreux à aimer ce film. Sur une promotion de 120, nous avons fait toute un gala de deux heures autour du thème de ce film. Les votes étaient parlant malgré pas mal d'autres thèmes tout aussi sympathiques. Je ne l'aime pas, je suis conscient que c'est un film culte. Je connais pas mal de répliques par cœur, mais la note personnelle reste "catastrophique".

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Watching Challenge 2018
« Réponse #18 le: samedi 31 mars 2018, 09:37:35 »
Yorick, concernant eXistenZ, vu ce que tu en dis, je pense que tu es passé à côté du film. Karim Debbache en a fait une critique (du temps de l'émission Crossed) avec laquelle je suis d'accord sur pas mal de point, et comme il explique bien mieux que moi je te suggère de la regarder :


Alors bien sûr il ne s'agit pas d'adapter son avis en fonction des critiques, mais parfois ces dernières peuvent aider à mieux comprendre un film et à le redécouvrir.
“My philosophy is basically this. And this is something that I live by. And I always have. And I always will. Don't ever, for any reason, do anything to anyone, for any reason, ever, no matter what. No matter ... where. Or who, or who you are with, or where you are going, or ... or where you've been ... ever. For any reason, whatsoever.” Michael Scott.

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Watching Challenge 2018
« Réponse #19 le: samedi 31 mars 2018, 17:59:04 »
Vu ce que tu en dis, je pense que tu es passé à côté de mon avis car mis à part qu'il fallait que je regarde VideoDrome pour mieux comprendre le contexte du film, je n'ai rien appris de neuf. J'ai bien compris les idées véhiculées. De plus, si je n'aime pas un film, je lis toujours quelques critiques sur SensCritique pour lire d'autres avis. En l'occurrence, la vidéo de Karim Debbache m'en a appris moins que deux lectures de textes (mais les gags étaient plus drôles). Donc je persiste et je signe.

De plus, je suis surtout pas d'accord avec "comme il explique bien mieux que moi". Au-delà du fait que ça augmente l'activité sur le forum, c'est plus intéressant et plus profond quand il y a un échange.
« Modifié: samedi 31 mars 2018, 18:00:45 par Yorick26 »

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Watching Challenge 2018
« Réponse #20 le: mardi 17 avril 2018, 19:41:29 »
Encore deux films et je suis à la moitié !  :tchuss:



Le Nouveau Monde
9. Un film basé sur un conte de fées - C'est con, je me suis fait déjà toute une série de film basé sur des contes, mais lui il m'avait échappé. - 7/10

Raaaah. Quelle fin toute pourrie ! Alors déjà je fais partie de la #TeamSmith, mais là. Quelle fin. Je reproche à l'interprétation que Pocahontas ne retrouve pas son côté proche de la nature. Après je n'avais que Disney comme référence, mais après visionnage de ce film qui couvre le 1 et le 2, je me rends compte que ce film est d'une part beaucoup plus crédible, beaucoup plus complet. Je ne parle pas des amis animaux, de l'arbre qui parle et tout. Je parle juste de la colonisation qui plus présente, des sentiments qui sont plus forts.

Seven Sisters
22. Un film dont deux des personnages sont jumeaux - Bon c'est pas des jumeaux, mais des septuplées, mais ça marche quand même. J'étais persuadé que c'était en fait un film d'épouvante. - 8/10

"Un film dont deux des personnages sont jumeaux"... ça m'a fait rire de voir l'intitulé et de la comparer à la fin. Au départ je pensais tricher, mais en fait pas tant que ça. Enfin bref. Film qui m'a beaucoup parlé car en tant que vétérinaire je suis un agent de la gestion des populations. Même si en France on réalise principalement de campagnes de stérilisation, je sais que dans d'autres pays ce n'est pas non plus exactement le cas et que les euthanasies de gestion de population existent. Néanmoins, par extrapolation le métier que je pratique revient à adopter une loi chez l'homme qui vise à stériliser (de force) la plupart des couples, surtout si vous êtes pauvres. Je sais que je prends beaucoup de raccourci, mais ça reviendrait à peu près à ça. Je ne peux malheureusement pas arrêter de stériliser des petits chats et des petits chiens car c'est également un des facteurs de la propagation de nombreuses maladies qui peuvent être des zoonoses, mais j'ai quand même eu en plein milieu du film un sentiment de culpabilité. Je me console cependant avec le fait que loin d'avoir un besoin de procréer, l'espèce humaine peut ressentir une envie d'avoir des enfants. Chose qui n'est pas le cas. Pour le coup, si je me suis laissé à l'anthropomorphisme tout à l'heure, je sais qu'il ne faut pas le faire dans ce cas. Les femelles ne ressentent pas le besoin d'avoir des petits (donc non il n'est pas recommandé de faire une premier portée et après de stériliser... une portée c'est uniquement pour le plaisir du propriétaire). Elles sont juste sujettes à des cycles hormonaux complètement déstabilisants et incontrôlables.

Mais revenons au film. Je n'ai pas vu beaucoup de défauts. Ce que je lui reproche le plus c'est qu'on comprend beaucoup trop rapidement ce qui est arrivé à Lundi (alors que c'est quand même le titre anglophone du film : What Happened to Monday). Heureusement il y a les raisons qui n'étaient pas évidentes et que je trouve magnifiquement tragiques. Autre petit soucis, c'est que je trouve étrange que la méchante du film incarnée par Glenn Close a mis 30 ans à essayer de faire avancer sa carrière. Ça évolue bien plus vite. De même le futur a un design assez particulier. On dirait un pré-Blade Runner et le moment où Lundi achète un rat m'y a fait fortement fait pensé... Mais si la loi de l'enfant unique était tellement une réussite, on devrait avoir un regain de la nature au lieu d'avoir une ville exacerbée. La surpopulation est toujours là et pourtant Glenn Close nous présente à l'aide de beaux graphiques trafiquotés une nette diminution de la population. Quel en est l'impact ? Tout ça on ne le saura pas, et c'est dommage. A moins qu'il n'y ait aucune réussite... Je trouve en gros que c'est dommage de ne pas aller plus loin et de nous fournir une réponse.

The Tree of Life, l'arbre de vie
29. Un film qui a apporté une innovation - Ce thème de merde... Je m'attends à être déçu. - 5/10

Euh. Ben c'était bizarre. C'est l'histoire d'un drame familial comme il y en a 100 000. Et encore "drame", c'est un bien grand mot. C'est triste, mais c'est hélas la vie. Ce qui a voulu être mis en évidence dans ce film, c'est le vécu de cette perte dans toute sa spiritualité. Ce qui est profondément lourd. J'aurais préféré qu'on nous bassine pas avec tout le côté religieux de la chose. Car sinon, c'est un film qui est certes long, mais qui est très joli. Avec des images de synthèses, des images macro, des images suggestives allant de la création du monde et de la vie jusqu'à celle de l'au-delà.

A la limite, j'aurais préféré que ce soit que des passages symboliques avec de la jolie musique, mais il a fallu rajouter une histoire pas très intéressant avec un matraquage religieux indécent. Mais là, le Monsieur a voulu tout mettre dans le film, du coup c'est un fourre-tout qui ne peut pas plaire à tout le monde.

August Rush
47. Un film sur l'art - Sur la musique, dans mes envies. - 8/10

Un peu de niaiserie qui fait du bien. Qu'on soit bien d'accord, c'est tiré par les cheveux d'avoir un gamin qui voit une feuille de partition et qui tout d'un coup sait rédiger des pages de solfèges. Je ne sais pas grand chose en solfège, mais pour moi c'est quand même dans l'idée que c'est comme apprendre une langue étrangère. Il faut un peu plus d'exemple que "Je m'appelle Yorick et j'ai 28 ans." Mis à part ça, c'était très sympathique à regarder. Ca fait passer une bonne soirée. J'ai juste eu du mal avec le jeu d'acteur de certains. Il n'y a que Robin Williams qui m'a vraiment convaincu et j'ai aimé son rôle. Oh comme mon petit coeur a fondu quand j'ai reconnu sa bouille.

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Watching Challenge 2018
« Réponse #21 le: mercredi 18 juillet 2018, 22:47:31 »
Je reviens avec deux films et j'en suis à la moitié :




Sixième Sens
19. Un film avec un acteur qui sort de sa zone de confort - C'est d'un simple ce thème v.V - 7/10

Je me suis fait avoir comme un bleu. Je n'en dirais pas plus, mais encore une fois j'ai été bien naïf et bien sot. C'était un bon film. Je craignais de me faire flipper, mais dans l'ensemble cela reste assez soft. Comme je le disais au début, je me suis fait avoir tout simplement. Suis-je naïf ? En tout cas j'étais bien content, de me faire avoir.

Voyage of Time : Au fil de la vie
21. Un film dont tu aimes la musique originale -  - Une musique entendue sur Spotify grâce à Krystal. Mais je sais pas de quoi parle le film. - 4/10

En fait le film ne parle de rien. D'ailleurs il ne parle pas. Pour avoir regardé peu de temps avant The Tree of Life j'ai toujours cette même impression de regarder un film à afficher dans une salle d'attente ou pour un fond d'écran et un film de propagande pour les créationistes. Cela aurait pu être tout simplement beau à regarder, mais tout n'est pas joli à voir et surtout tout n'est pas logique. Des fois TErrence Malick utilise des raccourcis débiles pour illustrer ses propos, sans compter sur la voix chiante à souhait qui ne sert à rien. La narratrice (Cate Blanchett) me fait l'idée d'une vieille tante qui regarde le film avec toi, qui déraille et dit n'importe quoi. Au début c'est marrant, mais à la fin, quand on part dans des listes qui n'ont ni queue ni tête, ça devient saoulant. Quel dommage. Même la musique que j'avais surkiffé dans The Tree of life, je n'ai pas apprécié autant dans ce film.

« Modifié: jeudi 19 juillet 2018, 07:19:02 par Yorick26 »

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« Réponse #22 le: jeudi 19 juillet 2018, 07:56:22 »
Et maintenant, go revoir le Sixième Sens pour que tu réalises à quel point ça colle super bien :oui:

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« Réponse #23 le: jeudi 19 juillet 2018, 08:19:04 »
S'il repasse un jour à la télé, ouais comme ça, je le regarderai mais j'ai refait le film dans ma tête et mis à part la première vraie rencontre où j'avais l'impression qu'il parlait avec la mère du petit, ça colle effectivement très bien.

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« Réponse #24 le: dimanche 09 septembre 2018, 23:37:35 »
Bon, ça avance les enfants ?
Perso j'en suis à un peu plus de la moitié, j'ai arrêté du jour au lendemain pour faire autre chose et pour regarder d'autres films qui étaient pas dans mon challenge, et là en voyant la date je me suis dit que le 31 décembre ça pouvait arriver vachement vite du coup j'ai dépassé @Yorick26.

Aujourd'hui j'ai vu La Forteresse Noire, de 83, un des premier Michael Mann (Heat, Manhunter... donc pas un clochard normalement). Film d'horreur fantastique qui se passe dans les carpathes en 43, avec des nazis et des SS pas piqués des hannetons. Deux gigolos de la Wehrmacht ouvrent sans le faire exprès un endroit de la dite forteresse noire qui en fait renfermait une puissance ancestrale enfermée là-dedans depuis des millénaires. Les nazillons font chercher d'un des camp de concentration un des seul spécialiste de l'endroit, en la personne du Dr Cuza (Ian McKellen, futur Gandalf et Magneto), qui reconnait en cette force surnaturelle le "golem" de sa religion, chargée de tuer les persécuteurs de sa race et de venger les juifs. Mais peut-être Gandalf se fait-il manipuler ?

L'autre c'est Carnet de voyage, inspiré d'un voyage que fit le jeune Che Gueverra en 1952 dans toute l'Amérique Latine, avec un de ses amis (Alberto Granado). C'est ce voyage qui l'a mis en contact avec le petit peuple et lui a insufflé son idéologie communiste, en voyant les inégalités socioéconomiques terribles dans l'Amérique latine du milieu 20e.
Petit road-trip dépaysant (ça change des trucs étasuniens en tout cas) tantôt drôle tantôt tragique, une bonne occasion d'en apprendre un peu plus sur l'un des révolutionnaire les plus emblématique, que l'on adhère ou non à son idéologie.
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« Réponse #25 le: lundi 10 septembre 2018, 10:05:19 »
En vrai j'étais à 54% mais je n'ai pas mis à jour le premier poste pour ma part. En effet j'ai vu depuis Divines et The Great Gatsby. Quand j'aurai vu un peu plus de films je me relancerai. Merci pour cette piqûre de rappel.

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« Réponse #26 le: samedi 15 septembre 2018, 23:29:52 »
Plus que 20 pour ma part :hap:

Je m'en suis enchainé plusieurs en très peu de temps, Cendrillon de 2015, qui est avec la Belle et la Bête et le Livre de la Jungle la version live des vieux classiques animés de Disney. C'était exactement la même chose, du coup, mais avec de jolies couleurs, de très beaux costumes, mais c'était quand même méga-niais comme truc, à en vomir des arcs-en-ciel. J'ai aussi eu un peu de mal avec quelques effets spéciaux numériques qui pétaient la rétine bien comme il faut (les souris cheap ou la version âgée de la fée).

Ensuite, Monster avec Charlize Theron, portrait d'une femme serial-killer aux États-Unis qui tuait uniquement des hommes. C'est un film plus psychologique que policier/thriller ce qui n'est pas pour me déplaire. Charlize Theron est méconnaissable (ils ont réussi à bien l'enlaidir sans la rendre moche) et joue comme une déesse. A noter la présence au casting de Christina Ricci aka Mercredi dans les films de la famille Addams.
Bref, ça touche aussi bien à la psychologie criminelle, les remords, ce qui pousse à l'acte ultime, la complicité passive, et une critique sociale assez bien vu, car le film questionne sur les existences individuelles ; sommes nous libres de notre destin ou simplement mus par un ensemble d'expérience qui autant nous mettent dans le moule, autant nous envoient dans les bas-fonds de la société où la violence et les vices nous enveloppent malgré nous.

Derniers en date, le Faust de Murnau (Nosferatu), daté 1926. Sa présence dans mon WC était motivée par ma lecture récente du livre de Goethe. Pour être honnête je suis fasciné devant les films muets, peu importe leur qualité intrinsèque. Ils nous renvoient à une époque si lointaine que ce simple fait suffit à m'intéresser. Et c'est Murnau quoi, on peut pas test... Un des meilleurs réal du genre avec Buster Keaton, Fritz Lang, et bien sûr Chaplin.
Bref je vais pas refaire l'histoire, pacte faustien, Méphistophélès, Marguerite... Y'a pas mal de passages qui ont été coupés du livre de Goethe mais l'essence reste la même. C'est très religieux à la surface mais aussi un beau questionnement sur le libre-arbitre. Dans le cas de ce film les décors et costumes, effets spéciaux d'époque sont assez impressionnants (pour l'époque, encore une fois) et c'est difficile, pour ma part, de s'ennuyer sur une telle histoire. Je n'ai donc pas vu le temps passer :R

Et honnêtement, ça devait pas faire sourire les petits du début XXe :



(et c'est dispo sur Youtube en plus)
« Modifié: dimanche 16 septembre 2018, 00:17:19 par D_Y »
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Watching Challenge 2018
« Réponse #27 le: dimanche 16 septembre 2018, 09:43:19 »
Roh ça va, le fanfaron ! Moi d'abord, il m'en reste plus que toi ! Na ! (Bon il m'en reste 21, tu vois j'en ai plus que toi nananananèreuh)

Divines
39. Un film sur l'amitié - 8/10

J'aurais mieux fait de ne pas regarder la fin juste après m'être réveillé. J'ai comme une boule sur l'estomac que je dois absolument évacuer. Comme le dit le thème du film. Il s'agit d'une histoire d'une amitié jouée par deux jeunes actrices pleine de potentielles. Comme le dit les autres critiques du film, la banlieue et ses stéréotypes servent d'intrigue et de leçon de moral. Mais cette dernière je ne la trouve pas poussive à l'excès. On nous fait pas la morale pure et dure que la drogue c'est mal. L'argent facile c'est mal. A la fin, on ose espérer qu'elle va réussir son coup, devenir riche et pouvoir faire ce qu'elle veut et finir avec son danseur qui mit une chemise pendant seulement 30 secondes du film. Même si ce n'est pas bien. Le film nous met aussi très bien à la place de ces banlieusards. On finit par détester les services municipaux et la colère contre eux nous semble légitime. Rien que pour ça je dis bravo.

Gatsby le Magnifique
42. Un film australien - Le réalisateur est australien. - 8/10

Je crois que ce film a fait l'unanimité. Il est parfait dans ses décors, le choix des musiques est assez exceptionnel puisqu'il arrive à vous placer du Lana Del Rey sans sourciller et nous avons une histoire prenante. Le jeu d'acteur de Leonardo DiCaprio était assez époustouflant. Je ne suis pas spécialement un fan de ce cher monsieur, et je n'ai pas vu la plupart de ses films, mais force est de constaté qu'il est convaincant. Il y a dans ce Gatsby un idéal de gentleman qu'on aimerait être ou vouloir être. Classe, qui a le sens de la fête, artistique, très riche, envié et profondément amoureux et qui se paye le culot d'avoir le droit à un passé sombre et mystérieux. Je ne peux pas oublier la scène où Gatsby perd son sang froid. Mais regardez ses joues. J'ai été vraiment bluffé et surpris. Je m'y croyais et je comprends la peur qui a été éprouvée par la suite. Et c'est rare que j'éprouve une telle crédibilité qu'il faut absolument le préciser. Au contraire, notre cher Spider man qui joue les Nick souffrent d'une comparaison difficile. Il est plat pleutre et pas intéressant. On n'y croit pas. C'est dommage car les autres personnages sont très bien. Daisy est absolument ravissante si on finit par la détester et avoir de la pitié pour elle. Son amie qui est décrite comme le personnage le plus effrayant a pourtant toute ma sympathie. Le mari de Daisy (désolé, j'ai aucune mémoire des noms) est prétentieux, arrogant, stupide, mais malheureux. On en viendrait presque à le plaindre et à comprendre qu'il a fait ça par vengeance pour l'une des femmes qu'il aime et pour sauver l'autre qu'il aime, mais différemment. En vérité, même si les costumes et les décors sont absolument magnifiques, ce sont vraiment les personnages qui sont très bien écrits. L'oeuvre de Fitzgerald est très réussie effectivement et je comprend très bien que cela fasse partie des livres qu'on fait lire à l'école car cela doit être un régal même si ce n'est pas sûr que l'on sache apprécier une telle qualité.

Rêves d'Androïde
27. Un film avec des robots - J'hésite avec Blade Runner 2049, mais je sais pas s'il y a vraiment des robots, lui fait partie de mes envies. - 6/10

Je n'ai pas spécialement été accrochés par ce film. Je lui trouve beaucoup trop de défauts qui en soient ne sont pas dérangeants mais qui lorsqu'on commence à le comparer avec d'autres films qui sont dans le même style, apparaissent grossis. On peut le comparer à deux films : premièrement Pinocchio et deuxièmement Nausicaä (voire Akira). Dans le premier, on retrouve l'idée d'une marionnette qui veut devenir un humain et qui doit passer par une série d'épreuves pour y arriver. Il y a souvent, que ce soit dans Disney ou dans les autres films, une peinture humaine peu optimiste mais une enfance qui reste assez pure et innocente. Ici, en voulant devenir humain, il va piocher dans sa folie et dans sa cruauté si bien qu'il en fera peur à Mina et manquera peu de la perdre. Tout ça est raconté d'une manière beaucoup plus crue que ce à quoi je m'attendais. Ne vous fiez pas à la jolie couverture, ce n'est pas fait pour les enfants. On retrouve d'ailleurs cet amour pour les proliférations tissulaires, cette fois-ci, que l'on avait découvert dans Akira. Si vous aimez les branches qui vous poussent dans la bouche, par contre, c'est fait pour vous. Parce qu'il ne restera du compte original italien que quelques références comme la couleur bleue apportant la possibilité d'une métamorphose, quelques branches qui poussent sur le nez, un gros poisson dans lequel Palme (le robot personnage principal de notre histoire, pardon que j'ai oublié de présenter) veut entrer et un acolyte animalier noir et blanc. C'est tout.
On retrouve également du Nausicaä avec son univers avec des arbres fantastiques et bien souvent verruqueux, des machines volantes, son monde supérieur polluée. Un style de monde que j'avais trouvé plus doux. Là la seule ville que l'on voit, elle est fade, malheureuse et pauvre. C'est une question de goût, mais je n'aime pas trop. Et surtout j'avais gardé le souvenir que Nausicaä était mieux fait en terme de dessins, alors qu'il est plus ancien. C'est bien dommage.

Néanmoins, ça reste un bon film, mais je ne suis pas le bon public.

Her
50. Un film qui t'est sans cesse conseillé mais que tu n'as toujours pas vu - 15 avis, 6 coups de cœur. La liste de Schlinder était déjà pris. - 9/10

Un coup de cœur aussi pour moi. Un thème qui me parle fort, qui a été fait très joliment. Esthétiquement c'est sobre et beau. C'est un beau futur qui ne nous fait pas peur. Certes cela critique le tout numérique, mais il y a encore de l'humanité. Et puis surtout il y a de l'amour. Un amour difficile à comprendre, mais beau et qu'on envie. Voilà j'aime pratiquement tout dans ce film. Il y a juste deux petits bémols : la vulgarisation du sexe. Ce ne sont pas les scènes de sexe que je critique, mais c'est le langage utilisé. Quand en moins d'une minute, tu as trois fois le mot "baiser" (et c'est pas un bisous), ben je trouve ça dommage.
Et puis la fin, elle est belle. Pas à mon goût, mais belle.

« Modifié: dimanche 16 septembre 2018, 09:45:56 par Yorick26 »

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« Réponse #28 le: lundi 17 septembre 2018, 16:32:00 »
Bon allez, petit up de mon côté parce que j'avais quand même continué un peu malgré une très longue période ou je n'ai rien regardé, je compte bien reprendre clairement et essayer de voir le plus avant la fin de l'année en ayant repris aujourd'hui.


Les chemins de la liberté
5. Un film sur le voyage (10/10)

Un film merveilleux qui nous montre la dure vie lors de la période du communisme et des coulags, ce voyage vers la liberté d'un groupe d'homme qui traversera toute la Sibérie, la Chine et le désert de Gobi puis l’Himalaya pour atteindre la liberté en Inde. La dure vie d'un tel voyage a, je trouve, été bien retranscrit à travers les différents personnages et la mort de certains à cause des conditions. La scène finale m'aura fait versé une larme devant ces touchantes retrouvailles. Le film porte très bien son nom et je trouve, est un véritable chef d'oeuvre.

Stuart Little
17. Un film avec un animal qui parle (6/10)

Le film à l'air à premier lieu pensé pour les enfants mais je doute qu'ils soient capables de comprendre la morale derrière l'arrivé d'un enfant (qui n'est autre qu'une souris) si différent. C'est un conte sur l'acceptation et les différences et un lien qui se forme. Après, le film ne casse pas trois pattes à un canard mais reste néanmoins très agréable à regarder même s'il peut-être parfois longuet.

Akira
20. Un film d'animation japonais (autre que Ghibli) (9/10)

Un chef d'oeuvre tout simplement, même si j'ai entendu que le film fait main basse sur énormément d'élément et ne comporte qu'une partie de l'histoire. Il est assez dur dans ce monde ou les enfants n'ont pas leur place, et ou la police dirige la totalité de la ville. Je l'ai vu il y a pas mal de mois donc mes souvenirs sont assez flou mais j'ai plus trop souvenir des trois enfants avec les gènes d'Akira mais j'avais souvenir que ça partait un peu loin et au final on a très peu d'information surtout sur le premier enfant modifié. Le final reste néanmoins grandiose et incroyable.

Toy Story
29. Un film qui a apporté une innovation (10/10)

Le premier long métrage du studio Pixar, un véritable changement dans le monde de l'animation avec l'arrivé des images de synthèses. Le film en lui même est génial, notamment toute la partie chez Sid et l'horreur qu'on peut y ressentir. J'ai pas grand chose de plus à dire je dois avouer, j'aime déjà énormément la saga Toy Story mais le premier est clairement le meilleur et il déchire (oh et la musique OMG je l'aime tellement *o*).
Merci à Haine et Jielash pour le kit <3

Hors ligne Yorick26

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Watching Challenge 2018
« Réponse #29 le: vendredi 26 octobre 2018, 00:28:52 »
Bon okay, là je perds espoir de finir avant toi, mais j'ai bon espoir de finir quand même avant la fin de l'année D_Y.

Little Miss Sunshine
2. Un road movie - Je me souviens d'avoir fait une parodie de cette affiche, donc j'ai un intérêt particulier pour ce film : 7/10

Un petit film bien sympathique qui pour le coup a toutes les caractéristiques du road movie américain : une famille recomposée se retrouve à parcourir la route sur laquelle il lui arrivera les emmerdes les plus inimaginables et improbables. Parce que pour le coup, se faire arrêter par les flics avec un cadavre dans le coffre alors qu'on amène sa fille à un concours de beauté, ça te coupe le souffle. C'est aussi un film qui ne brille pas par son esthétisme, mais dans son exploration des différents genres, il est efficace. On rigole beaucoup. On est pris aux tripes lorsque l'émotion est là quand certains protagonistes doivent renoncer à leur avenir. C'est un film qui donne envie d'aimer sa famille même si des fois on les déteste, surtout si des fois elle nous manque.

Les Chaussons rouges
13. Un film avec deux réalisateurs - Il me fallait une raison pour regarder ce film. Dédicace à D_Y : 9/10

Très bon film. Autant D_Y trouvait la seconde partie chiante comme la mort (j'exagère), autant j'ai tout apprécié. C'est surtout un hymne à la passion. La passion de la danse, l'amour, la passion pour son travail. Je suis encore une fois surpris de la qualité d'un film qui a plus de 60 ans et de ma capacité à l'apprécié. Les prouesses techniques reposent sur ses acteurs et sur la danse. C'est qu'elle bouge bien ses jambes la bougresse. La scène du ballet, rare moment où des effets spéciaux, pourrait donner un côté désuet à la chose passe sans soucis.

Le Grand Budapest Hotel
23. Un film qui a gagné l'Oscar de la meilleure création de costumes - Dans mes envies. - 8/10

Un film assez étrange qu'on pourrait presque dire burlesque. Il y a quand même une jolie esthétique, mais c'est à peu près tout. L'histoire n'est pas non plus des plus palpitantes, c'est une histoire d'un héritage qui se passe mal avec un gérant d'hotel et son fidèle allié le lobby boy. Tout est dans l'élégance des personnages, ou l'élégance des lieux et de la manière de filmer. Les costumes eux, ne sont pas des plus jolis. Je suis presque déçu car je m'attendais à quelque chose de magique.

Chantons sous la pluie
28. Un film qui met de bonne humeur - Déjà dans le pack bonus de l'année dernière. - 9/10

Je crois que c'est le genre de film qui me rendra amoureux à chaque fois. Il y a tout. De la comédie musicale, du spectacle, de la danse impressionnante, des chansons célèbres, une histoire d'amour magnifique et une aura à faire pâlir. C'est pas n'importe quel film. C'est quand un film méga célèbre, que pas tant de gens que ça ont vu, mais tout le monde connais à peu près l'air de cette chanson qui a plus de 65 ans. En plus, ils nous offrent un petit bout d'histoire à croquer. A l'heure actuelle, les seules avancées technologiques, ce sont les films en 3D et la qualité d'image. L'histoire se passe au cours de l'invention de la gravure sur cire du son. Le film muet tombe donc en désuétude pour le film parlant. Un duo d'acteur·e·s est alors forcé de s'adapter et d'apprendre à jouer et de prendre en compte les paroles. Si pour l'un, la situation n'est pas si compliquée, pour l'autre, c'est beaucoup plus compliquée car en plus de ne pas comprendre comment fonctionne l'enregistrement du son ce qui fait que tout est mal réglé, elle possède une voix nasillarde absolument insupportable. Sa carrière se voit voler en éclat. Se rajoute une histoire d'amour, des complots et de la jalousie. C'est vraiment un chouette film et je regrette pas de l'avoir vu.

Apocalypse Now
32. Un film dont l'affiche ne montre aucun personnage - Pas mal hésité avec Rollerball premier du nom. - 7/10

J'ai eu un peu du mal à me mettre le film dans la tête. Les trois premiers quarts d'heure ont été assez pénible. Je n'étais pas intéressé par l'intrigue et par cette peinture de la guerre du Vietnam qui, disons-le, n'est pas mon sujet favori. Ce n'est que lorsque le personnage principal commence à comprendre son ennemi et se rapprocher de sa cible que j'ai commencé à me plonger dedans. Pas spécialement à bras ouverts, mais je voyais mieux où on voulait en venir. L'esthétique était plus claire, la folie était exacerbée comme celle de ce tireur qui lutte contre ce Vietnamien accroché à un barbelé, comme la prise de ce pont lumineux chaque jour juste pour dire que le passage est ouvert. Une guerre atroce. D'ailleurs les seuls à survivre semblent être les plus fous. Un film intéressant à regarder, mais qui n'est pas pour me plaire. Dieu merci, c'était la version non Redux, sinon j'aurais chié des cailloux à mon avis.

Star Trek
34. Un film adapté d'une série TV - \\//_ -6/10

Je suis complètement profane de la série. Je ne peux pas juger les innombrables incohérences qui semblerait-il ponctuent le film. Néanmoins, c'est un bon film d'action. Son principal soucis est que les ficelles sont un peu grosse. A chaque fois que l'on nous présente un personnage qui semblerait-il est un personnage lambda, il dit son nom d'une telle manière que tu sais déjà que celui-là il est important et qu'on le retrouvera à plusieurs reprises. C'est dommage. C'est pas naturel. Ah et accessoirement le personnage principal a une tête à claque. Tu as juste envie de frapper sa tête de petit con bien suffisant. Rah. Insupportable.

« Modifié: vendredi 26 octobre 2018, 00:35:06 par Yorick26 »