Oui la liste change chaque année avec des thèmes qui sont parfois de plus en plus originaux et compliqués. Mais je suis d'accord avec toi qu'il y a des films que je n'aurais jamais vu et surtout je pense que je ne serai pas sorti des sentiers battus comme je l'ai fait jusqu'à maintenant. Quand je dois me poser devant un film, je regarde souvent un truc d'action. Je n'aurais jamais eu l'occasion de me dire "Et si je regardais
Chantons sous la pluie, tiens ?", j'aurais plutôt cherché dans ce qui est sorti en dernier.
La liste "officielle" n'est pas sortie, mais même si elle ne sort pas, j'ai une liste personnelle de thèmes s'il le faut que j'avais préparé pour 2018.
Voici quelques avis sur certains films que j'ai vu. Faudra que je fasse le tour, il doit y avoir des avis qui ont du passer à la trappe et d'autres que je n'ai pas encore faites (genre La liste de Schlinder)
Rêves3. Un film sorti le mois et l'année de ta naissance - mai 1990, chiant à trouver.
8/10Un film assez disparate en définitive. Il est composé de 8 mises en scène ayant pour même thème le rêve et un désir de revenir à un mode de vie plus naturel et d'arrêter la course aux progrès. Des fois la notion de rêve est difficile à trouver comme c'est le cas dans les derniers sketchs. Le seul indice que l'on a c'est qu'on retrouve le même personnage qui parcourt tantôt les tableaux de Van Gogh, tantôt les versants du Mont Fuji rouge en train d'exploser sous l'effet d'une explosion nucléaire, tantôt un mode apocalyptique avec une déshumanisation (qui frise le ridicule, faut le dire), tantôt un village utopique des moulins à eau. Si le rêve n'est pas clair, la volonté d'exposer ses idées est ici principale. Inversement, dans le premier, les idées sont plus en filigrane (bien que présente avec les vergers en fleurs ou dans le Tunnel), c'est vraiment le rêve qui est le plus important. Il y a une vision qui est partagée avec l'utilisation du folklore japonais qui est tout à fait intéressant.
Le film paraît un petit peu long et on se dit que des fois si on enlevait les longueurs, on en aurait pour moitié moins de film. Cependant, je trouve qu'elles font partie du tout et qu'elles contribuent à la contemplation du film. Cela m'a certes valu de m'endormir à la fin de l'épisode de la cordée dans la montagne, mais en reprenant le lendemain matin, c'était tout bon.
Mention spéciale à Scorsese qui est méconnaissable et que je n'aurais pas reconnu de toute façon si je n'avais pas lu les anecdotes.
The Plague Dogs4. Un film dont un personnage partage l’une de tes passions
- les animaux, mais apparemment c'est impossible de trouver un film sur les animaux qui finit bien...
3/10A dire vrai, le film ne commence pas bien. L'affiche a un petit quelque chose d'innocent qu'on ne retrouve pas dans le film. Rien n'est innocent. Tout est fait pour te faire bader et te montrer à quel point la vie de ces deux chiens d'expérimentations est injuste et cruelle. J'ai peut-être un parti pris ou une connaissance plus poussée de ce qu'il se fait en France pour avoir contribué de loin (rassurez-vous, cela consistait juste à les promener et à leur chercher une famille une fois leur étude terminée... Et à s'entrainer à faire un prélèvement de semence aussi, mais je vous passe les détails... Ils avaient l'air plutôt content); Du coup, je sais que maintenant ce n'est pas comme ça que ça se passe. Je sais également que leur utilisation de la menace de la peste est complètement foireuse. Je sais également cependant que l'humain est assez abruti pour arriver à ce genre de débilité. Et ça me fout en rogne. rajoutez à cela que j'ai regardé le film dans une VO sans sous-titre qui est pénible car pas facilement audible, que je n'adhère pas au style grisonnant des dessins, que les mouvements labiaux pour coller à la voix me dérangent assez (je les trouve pas crédibles là où Disney ne me pose aucun soucis). Bref, j'ai passé une heure 45 assez pénible. Et je ne vous parle pas de la fin qui est des plus ignobles que l'on ait jamais vues. Si vous voulez traumatiser un enfant avec ce dessin animé, c'est celui qui vous faut. J'ai du réécrire la fin dans ma tête pour que ce soit acceptable.
Kon-Tiki10. Un film qui se passe sur les mers - Dans mes envies.
8/10Au départ, je l'avais mis dans mes envies et quand vint le moment de le visionner, en relisant le synopsis, je me suis demandé quelle étrange idée j'avais eu là. En définitive, j'ai bien fait de faire confiance à mon premier instinct, c'est le récit d'un radeau qui traverse l'océan afin de prouver qu'une théorie est possible (que la Polynésie a été d'abord conquise par l'Amérique du sud et non pas par l'ouest). Du coup, cela veut dire qu'il faut faire un bateau dans les mêmes conditions que dans l'ancien temps. Bon en vérité, mon esprit critique scientifique m'empêche d'omettre que les conditions ne sont pas assez similaires pour qu'on puisse prouver quoi que ce soit, à moins qu'ils aient déjà inventé à l'époque de la soupe à la tomate déshydratée par exemple. Néanmoins, j'ai bien aimé cette traversé qui m'a rappelé un peu l'
Odyssée de Pi et qui met en valeur une foi indéfectible qui va détruire la vie du protagoniste principal en définitive. Mais il y croit et il a besoin que d'autres le croient également. Et c'est beau.
Léo, roi de la jungle17. Un film avec un animal qui parle - Je l'ai depuis trois ans sur mon étagère, mais toujours pas vu.
8/10Il est difficile de ne pas parler du
Roi Lion de Disney lorsqu'on veut parler de ce film. Il est à la fois source d'inspiration, très similaire et très différent. Grosse différence : la place des hommes. L'intrigue principale se résume à "Une bande d'explorateurs sont à la recherche d'une montagne sacrée au sommet de laquelle se trouve une pierre légendaire capable de fournir une incroyable quantité d'énergie. Cette montagne, cachée de tous, se trouve être dans la jungle de Léo, son roi, père de deux petits lionceaux dont un qui veut devenir ami avec les hommes." Il y a beaucoup de choses dans ce film, ce qui fait que ça va assez vite et que c'est mal amené bien souvent. On retrouve les bases du scénario du
Roi Lion. Un fils de roi qui veut explorer et se retrouve totalement isolé, cette fois-ci dans le monde du cirque, pour devenir ami avec les humains. On retrouve également du
Pochahontas/
Avatar avec le désir d'un pillage de richesse avec des méchants sans vergognes (bien que très ridicules, le dernier mourant d'une indigestion). Les dessins et la musique ne sont pas non plus exceptionnel. On ne reste pas scotché devant la beauté des paysages, mais on admire la classe du roi Léo (et la moustache du Dr. Moustache). La musique est discrète et pas très mémorable. Néanmoins, ce que j'aime dans ce film, c'est son côté méconnu, là où le Roi Lion a un tout autre humour et une aura que je trouve surfaite.
Your name.33. Un film fantastique - Reçu pour noël 2017 en DVD.
10/10Très bon film. Je regrette pas de l'avoir commandé car il est déjà ouffissime en terme de qualité d'image. Les décors, les personnages sont magnifiques. L'histoire également est vraiment chouette. Il y a juste le running gag de "je me touche les seins" qui est un peu lourd à la fin. J'ai juste eu peur qu'on n'ait pas de fin heureuse, mais non ça va. Ouf. Bref. J'aime beaucoup.
Orphée40. Un film se déroulant à une époque de l'histoire qui te fascine - La mythologie grecque et principalement Orphée et Euridice.
6/10Ou que c'était ardu. J'ai pas bien fait gaffe quand j'ai sélectionné le film. Un film de Jean Cocteau avec Juliette Gréco et Jean Marais. Parait que les autres sont aussi connus, mais ce sont surtout les plus intéressants. Au départ le scénario n'a ni queue ni tête. La "Mort d'Orphée" tombe amoureux de ce poète en disgrâce et commence par tuer un autre poète, sans raison compréhensible. Peut-être est-ce pour avoir un autre poète plus en vogue avant de se rendre compte que ce n'est pas lui qui l'intéresse ? C'est pas bien clair. Le rôle de Cégeste ne sert en définitive pas à grand chose mis à part à envoyer des poèmes à travers une radio. L'autre mort Heurtebise est le chauffeur, mais lui, il est amoureux d'Euridice et va tout faire pour faire en sorte qu'elle revienne à la vie, au moins. Mais évidemment, tout se complique... Et le scénario devient un peu plus fou encore. Il faut mettre des gants de vaisselles (à l'envers en plus) pour passer à travers un miroir pour passer devant un tribunal qui sait déjà tout, mais contre lequel on doit tout avouer sans avoir la possibilité de mentir. Puis tout compte fait, une fois que la mort a ce qu'elle veut, elle décide de revenir en arrière et faire comme si rien n'était. Pauvre Cégeste, mort pour rien.
La Liste de Schindler41. Un film qui a au moins 8 de moyenne sur SensCritique - Recommandé 36 000 fois.
10/10 
Au mon dieu. Cela faisait tellement longtemps que j'avais pas tant pleuré. Tout le long j'ai ressenti une lourde culpabilité et un soulagement. Culpabilité de ne rien pouvoir faire devant tant d'horreur. Soulagement que je réagisse comme ça. Certes je n'ai pas peur pour ma vie ou pour celle de ma famille, mais cela me rassure de me dire que je ne pourrais pas ne pas être révulsé devant de telles horreurs. Honnêtement, ce film est un coup de maître. Je me suis dit "Ah ? C'est un Spielberg ?". Il est long certes et tellement chargé d'émotion. Ma seule distraction était de me rappelait que c'était le même acteur qui jouait Voldemort (chose qui m'était passé un peu au-dessus lorsque je regardais The Grand Budapest Hotel). De même, j'avais pas le rapprochement avec Ben Kingsley que je ne sais pas reconnaître quand il a des cheveux.
Good Morning, Vietnam44. Un film qui a rendu un acteur célèbre - Initialement, j'avais choisi Edward II avec Tilda Swinton, mais le film était assez introuvable, donc j'ai préféré me rabattre sur l'un des premiers films de Robins Williams.
8/10Deux films que je vois sur la guerre du Vietnam. A chaque fois on se retrouve avec un message comme quoi c'était une guerre vide de sens. D'ailleurs, comme je suis une brêle en histoire, j'ai pas compris à quoi sert cette guerre. Enfin bon, bref, le film est rigolo. L'humour est bon. Enfin il m'a plu. Robin Williams était dans son personnage. Dans ce qu'il aime faire.