J'arrive après la guerre mais bon.
Des prodiges, mon préféré reste
Mipha, son histoire était vraiment touchante et j'ai bien aimé la référence au fait que son histoire rappelle celle de Ruto. Voir les Zoras la pleurer et nous tenir pour responsable de sa mort était assez marquant dans l'ensemble. J'ai été surpris de croiser
Dorefah tellement il est gigantesque mais au final, il devient vite inintéressant, contrairement à
Sidon qui est classe, surjoue à fond, a un fan club mais qui a aussi ses moments touchants selon l'endroit où on lui parle dans le domaine.
J'ai détesté
Revali pratiquement jusqu'à la fin de son donjon. Mais finalement, quand il a enfin reconnu notre valeur, ça sonnait un peu comme une victoire. J'avais trouvé cette sensation bien sympa, de pouvoir enfin lui clouer le bec.
Teba était totalement osef et le prétexte bidon pour qu'il nous suive pas dans Vah Medah était vraiment bidon et mal amené pour le coup. (Par contre, lui parler avant d'avoir fini le donjon le rend un peu plus intéressant, j'ai souvenir de lignes de dialogues plus percutantes.) Mais j'ai été bien plus marqué par
Harfor et son design, finalement.
Daruk était rigolo mais pas transcendant. J'ai surtout aimé le fait de le voir croiser le regard de
Yunobo que j'ai trouvé finalement plus intéressant (et vraiment trop mignon.)
Quant à
Urbosa, c'est finalement la prodige que j'aime le moins, en particulier sa cinématique dans l'Ode du Prodige où toute la mise en scène semble forcée, contrairement à toutes les autres cinématiques. Ceci dit, le fait qu'elle agisse un peu comme une mère pour Zelda était assez adorable mais c'est tout. A côté, j'ai préféré
Riju qui finalement était bien plus travaillée (quand on lit son journal où qu'elle nous fout un rateau en allant dans sa chambre au moment où elle va se coucher.
)
Point de vue personnages plus secondaires,
Paya était plutôt bien travaillé. J'ai bien aimé voir l'évolution de son journal au fur et à mesure de notre avancée dans l'aventure, ainsi que l'évolution du comportement d'
Impa à son sujet, montrant bien qu'une relation de confiance se forme au fil du jeu. J'ai bien aimé
la crieuse du magasin de vêtement du village Sheikah en particulier quand on doit la suivre en filature pour découvrir ce qu'elle trame pour de vrai, ainsi que l'histoire
des enfants du village, entre celle qui joue à cache-cache avec sa maman et l'autre qui veut apprendre à cuisiner en sa mémoire. Ces deux-là sont vraiment touchants. En règle générale, j'ai trouvé que les habitants du village Cocorico étaient les pnjs plus développés, vivants et intéressants de tout le jeu.
J'ai tout aussi aimé
Asarim et son pélerinage à travers le monde : ses chants étaient tous sympathiques avec des énigmes bien foutues et son histoire était vraiment sympa.
Ses enfants aussi avaient une histoire sympatoche et rendaient le village piaf plus vivant. Malheureusement, ça s'arrête là pour ce village.
Terry était marrant, surtout avec ses commentaires différents selon le relais. A certains endroits, il nous reprochait même de le harceler.
Mais gros coup de coeur pour son petit cri de désespoir quand on refuse de lui donner un scarabée, perso, je m'en lasserai jamais. (Et aussi le fait que je le soupçonne d'envoyer des yigas à nos trousses aussi pour certaines raisons.
)
Enfin, le dernier personnage qui est l'un de mes préférés de tout le jeu, c'est
Grosailleh. C'est con mais j'adore sa façon de parler très posée et cet échange qu'on a avec lui, à coup de petits mots plutôt que de longues phrases. Ca lui donne un caractère vraiment sympathique. En plus, il nous réserve une grosse surprise à la fin de la quête du village d'Euzéro, j'avoue ne pas m'avoir attendu à ça.
Enfin, gros coup de coeur pour la
princesse Zelda que j'ai trouvé vraiment touchante, attachante et qui donne vraiment envie de s'investir dans le jeu pour la sauver parce qu'elle le mérite. En plus, elle est dans un sens carrément badasse parce qu'elle a quand même retenu prisonnier Ganon pendant 100 ans. (Alors que d'habitude, c'est tout le contraire.) Le travail effectué sur le personnage était admirable et à côté, j'ai eu un avis mitigé sur
son père. Au début sympathique, puis il donne envie de le détester lors d'un certain souvenir pour finalement lire avec tristesse son journal et découvrir le fond de sa pensée. Mais bon, de mon humble avis, il a agit très stupidement et a été plus une barrière qu'une aide à l'éveil du pouvoir de sa fille.
Mais tout ça a créé un cocktail qui a propulsé cette princesse numéro 1 parmi toutes mes Zelda préférées, détrônant celle d'OOT et Tetra dans la foulée.
Petit bonus : gros coup de coeur pour
le peuple goron que je trouve vraiment amusant : j'adore la tronche qu'ils font quand on les effraie.
Et aussi pour
ce couple de voyageurs qui cherche désespérément des princesses de la Sérénité pour se marier. (S'ils savaient que j'en avais 50 dans ma sacoche.
)
Et j'ai failli les oubliés, mais j'ai bien aimé
les 5 aventuriers du canyon Gerudos et la quête qui leur est dédiée. Finalement c'est probablement la quête qui m'a le plus marquée, de devoir aller sauver les 4 compagnons perchés en hauteur et les voir reprocher à mon commanditaire de s'être enfuit en les abandonnant. Et une fois la quête terminée, qu'ils se rendent tous compte que le gars s'est peut-être enfuit mais ne les a pas pour autant abandonné en nous envoyant les sauver. J'ai trouvé la morale de l'histoire assez touchante.