Auteur Sujet: À la bonne recette - Projet  (Lu 131958 fois)

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Hors ligne Vaati the Wind Mage

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #105 le: mercredi 25 octobre 2017, 21:52:43 »
Verantwo était seul dans ses quartiers. Il avait mis 4 bananes lame et 1 venaison au feu et dégustait maintenant une brochette de viande robusto. Sûr qu'ici on ne manquait pas de banane lame! Il réfléchissait, tranquillement. Puis un mal de tête soudain le prit, avant de devenir vraiment très douloureux. Il entendit alors une voix dans sa tête:
-Vaati: SORS DE MON CORPS!!!!
-Verantwo: Ca... c'est... HORS DE QUESTION!!!
Et la migraine disparut aussi vite qu'elle était apparue. Verantwo n'avait pas encore complètement fusionné avec Vaati, mais d'ici quelques jours, cela serait fait et l'esprit de Vaati aura complètement disparu... Enfin! Mais une autre réflexion trotte dans son esprtit: Linkondo est faible. Mais il parle. Et avec un peu d'entraînement il pourrait devenir une vraie machine à tuer... Il se dirige donc vers sa cellule et celle de Krystal.... Celle là, elle allait déguster!

Stefbad et Yorick étaient en train de parler avec Linkondo et Krystal:
-Yorick: Du calme, du calme, c'est nous, Yorick et Stefbad!
-Linkondo: Sérieux? Alors on va enfin pouvoir quitté cette cellule! Super! T'entends ça Krystal?
-Krystal: Ouais ouais
-Stefbad: Euh en fait... On n'a pas les clés de la cellule...
-Linkondo: Vous êtes déguisés en Yigas, vous devriez pouvoir trouver les clés non?
-Yorick: Non, désolé mais on sait pas où elles sont!
Krystal tourna péniblement la tête vers eux. Son teint était pâle et elle avait un regard haineux. Elle avait un sceaux à côté d'elle.
-Yorick: Et toi je ne sais même pas si on va te libérer!
-Stefbad: J'entends des pas! Vite Yorick fais comme si on venait d'arriver!
L'origine de ces pas venait de Verantwo. Il se dirigea vers la cellule , regarda Krystal avec fureur. Puis il, il interpella les deux faux Yigas:
Verantwo: Eh vous là! C'est l'heure de l'entraînement pour Linkondo. J'aimerais que vous escortiez nôtre chère amie Krystal vers le terrain d'entraînement!
Puis il se tourna vers Krystal et lui dit, avec un immense sourire sadique:
-Verantwo: Alors ma petite, mauvaise gueule de bois?
-Krystal: Va te faire...
-Verantwo: Oh crois moi, tu ne vas pas faire la fière très longtemps... hahahaha...
Puis il sortit les fameuses clés et ouvrit la cage. Il accompagna lui même Linkondo, qui avait l'air désespéré, et Stefbad et Yorick accompagnèrent Krystal. Ils débouchèrent sur la fameuse salle de terrain. Le voyant pour la première fois, Stefbad et Yorick éprouvaient une certaine tension. Verantwo leur arracha Krystal, et la mis en face de Linkondo et lui dit:
-Verantwo: En plus de ton corps, je dois forger ton mental. Et je pense que pour forger les deux, il faut un élément déclencheur, un déclic qui sera... la mort de Krystal!
-Krystal: Pardon?! Mais.... Avoue, en fait t'es juste vexé de mon coup de la dernière fois!
- Verantwo: Pas du tou! J'ai juste besoin de montrer à Linkondo euh....
-Yorick: On doit la sauver!
-Stefbad: Ah donc on ne parle plus en code et en mode Yigas?
-Yorick: Rien à foutre, ils sont tous les deux en danger de mo...
-Verantwo: Vous le dîtes surtout si on vous dérange vous deux!
-Stefbad: Navré, mais je donnais des ordres à mon inférieur!
-Verantwo: Veuillez être plus discret!
Puis il se saisi d'une cimetierre gerudo qu'il avait à la ceinture et l'appuya sur la gorge de Krystal, qui devint encore plus pâle!
-Krystal: LINKOOOOOOOONNNNDOOOOO!!!!! Fais quelque chose vite!!!! T'ES UN MONSTRE A LA BASE MERDE!
-Yorick: Bon j'y vais!
-Stefbad: Non attends!
-Verantwo: Je vous ai dis d'être plus...
Yorick venait d’assommer le démon.
-Krystal: Ah tu vois! Je te suis indispensable, tu ne peux pas vivre sans moi!
-Yorick: Non c'est faux, je ne pouvais juste quand même pas te laisser tuer sous mes yeux! Bon alllons y maintenant. Regardez là ba, ces rochers sont assemblés de telle manière qu'on pourra les grimper jusqu'à atteindre le haut de ces falaises.  Ensuite on pourra s'enfuir tranquillement! Bon allons y!

Ils escaladèrent donc ces rochers. Une fois qu'ils furent tus arrivés en haut, les rochers tombèrent tous, pour aller tous s'écraser dans le trou au centre du terrain. Linkondo n'oublia pas, avant de partir, de reprendre son précieux wok. C'est alors qu'un souvenir revint à Stefbad:
-Stefbad: Attendez, on  ne peut pas le laisser en bas!
-Yorick: Qui donc?
-Stefbad: Vaati! Vous avez oublié? Le zora possédé par Verantwo. C'est une victime lui aussi! Il faut qu'on l'aide!
-Krystal: Désolé d'interrompre ton plan, mais on n'aura pas besoin de le remonter...
Ils se retournèrent tous: Verantwo les avait rejoint. Il avait l'air enragé.
-Verantwo: C'est la dernière fois que je suis assommé? Puis je savoir où vous pensiez allé comme ça? ON NE PROVOQUE PAS UN DEMON SANS S'ATTENDRE A DES REPRESAILLES!
C'est alors que Yorick sauta sur lui et dégaina sa serpe coupe gorge.
-Stefbad: Son oeil Yorick, si tu crèves son oeil Vaati reviendra!
Yorick planta sa serpe dans l'oeil du monstre de toutes ses forces. Celle ci ricocha. Il réessaya encore et encore et encore. Impossible: l'oeil ne pouvait pas être crevé.
-Verantwo: Jusqu'ici j'ai été plutôt sympathique. Mais maintenant vous m'avez mis EN COLERE!
Il expédia Yorick quelques mètres plus loin en un coup de poing, puis se releva l'air enragé, faisant face à tous le groupe.
« Modifié: mercredi 25 octobre 2017, 21:55:42 par Vaati the Wind Mage »
Merci à @Aleit pour mon avatar!

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #106 le: mercredi 25 octobre 2017, 22:14:50 »
Miss marchait depuis une heure et s’ennuyait ferme. Elle pensait qu’en dehors de son village, il lui arriverait des choses, qu’elle rencontrerait des gens, mais là rien ! Elle n’avait croisé personne depuis qu’elle était partie. Arrivée en vue de la muraille d’Elimith, elle décida de faire une pause. Un sourire vint illuminer le visage de la jeune fille. Elle venait de repérer des rayons de miel enduro et une marmite. Chouette, elle allait pouvoir se faire des bonbons au miel enduro. Une fois qu’elle eut fait cuire ses rayons de miel enduro, elle reprit sa route.
   Vingt minutes après avoir passé la muraille, Miss aperçut quelqu’un. « Enfin la civilisation, pensa-t-elle. » C’était un homme à l’air sympathique qui n’arrêtait pas de tourner la tête de droite à gauche, comme si il était perdu. Elle s’approcha et l’interpella.
   Cela faisait presque une semaine que le boss l’avait envoyé dans la région de Necluda. Presque une semaine qu’il s’ennuyait à attendre ce… Héros. Pfff… Qu’est-ce qu’il était bien, tranquille dans le repaire, à manger des bananes lames. Il avait hâte que son tour de garde se finisse pour pouvoir retourner à sa petite vie peinarde. Perdu dans ses pensées, il n’avait pas vu que quelqu’un s’était approché et l’appelait. C’était une fille qui devait avoir quinze ans grand max, avec des cheveux noirs coupés aux épaules et des yeux bleu marine. Mince, qu’est-ce que cette gamine lui voulait.
   
-Miss : Hé, monsieur, ça va ?
-Voyageur : Hein quoi ?
-Miss : Bah oui, vous avez l’air perdu.
-Voyageur : Non non, pas du tout. Je cherche quelqu’un en fait. Le Prodige des Hyliens.
- Miss : Jamais vu.
En fait, elle mentait. Le Héros était déjà venu dans son village et avait rallumé les flammes bleues. Mais ce voyageur ne lui inspirait plus trop confiance.
-Voyageur : C’est dommage, bien dommage. Je ne peux pas te laisser dévoiler ma position à qui que ce soit.
Il glissa sa main dans son dos et commença à en sortir… une arme ! Mauvais ça. Très mauvais. Miss décida qu’il était temps de fausser compagnie à ce charmant voyageur. Vite, trouver une diversion.
-Voyageur : Prépare-toi à mourir !
-Miss : Regarde là-bas ! Le Héros !
Le voyageur avait laissé place à une silhouette rouge au visage masqué de blanc qui se fit avoir par la ruse de Miss. Celle-ci en profita pour partir en courant. Ce type était complètement fou ou quoi ? Enfin bon, elle s’en était sortie, c’était le principal. Elle marcha pendant encore une demi-heure avant d’atteindre le relais des Géminés. Normalement, les gens là-bas étaient parfaitement sains d’esprit. Elle décida donc d’y passer le reste de la journée.
   Le lendemain matin, elle repartit de bonne humeur, mais aussi méfiante. Hors de question de parler à quelque voyageur que ce soit. Mais heureusement, elle ne croisa personne à part un marchand ambulant. Elle passa donc les monts Géminés sans encombre et s’arrêta au pont de Prokis. La partie la plus dangereuse de son voyage pouvait commencer.

Hors ligne Chompir

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #107 le: dimanche 29 octobre 2017, 23:48:01 »
Je ne sais plus ou j'en étais réellement, comment avait été décidé la mort de Verantwo mais je vais y mettre un terme dans ce passage. (Pour le plus grand bonheur de certains.) Je vais tenter de rester sur ce qui avait été vu dans la vision. (c'est à dire Krtystal et le gardien mais aussi le combat final dans le désert.)


Chompir et Jielash avaient passé une journée entière sur les hauteurs Gérudo à observer ce qu'il se passait chez les Yigas. Ils avaient préféré attendre une journée de plus avant de partir pour la cité Gérudo. Ils avaient bien fait, quel ne fût pas leurs surprises de découvrir de un matin une scène très étranges. Krystal avait un couteau sous la gorge tenu par le démon quand tout à coup, un Yiga des gardes Yigas, qui avait accompagné Krystal, sauta lame à la main sur Verantwo et l'assomma. Le groupe partit en courant en escaladant un amas de rocher pour arriver dans le début des montagnes. Hélas, le démon était déjà là près d'eux. Chompir comprenant que c'était surement Yorick et Stefbad.

- Chompir : Jielash, reste ici ! Je vais les aider, il s'agit de Yorick et Stefbad, j'en suis sur. Il est temps pour nous de passer à l'action et de mettre fin à tout ça. Mais hélas ils ne sont pas dans le désert. Je vais m'occuper de m'occuper de tout ça en retenant cette saleté de démon pour que vous preniez la fuite.

- Jielash : Écoutes, c'est trop dangereux... (le piaf avait l'air décidé.) Bonne chance...

Chompir s'envola pour se ruer vers Verantwo. Il était bien décidé à laisser ses compagnons prendre la fuite avec l'aide de Jielash pour le désert.

- Chompir : VERANTWO !!!
Notre jeune Piaf venait d'asséner un bon coup d'épée sur le crâne du démon violet. Le démon, pris de rage vociférait des insultes envers le Piaf qu'il croyait mort. Ni une, ni deux Chompir s'envola dans le ciel pour nargué Verantwo et l'avoir à sa poursuite.

- Chompir : Vous autres, fuyez vers le désert. Jielash vous attends à l'opposé de la fausse, elle vous fera descendre par le chemin qu'on a trouvé ensemble. On se retrouvera là bas.

- Veratnwo : Tu ne perds rien pour attendre maudit volatile. Tu vas payer ta bravoure de ta vie. Je rattraperai tes compagnons après ton cas, ça ira très vite et ça sera très douloureux.
Le démon se lança à la poursuite du jeune Piaf dans les airs. Ils essayai de l'attraper en vain. Chompir était prêt à en découdre et se surpassai pour l'éviter et garder la distance. Toutes les attaques du démon le rataient de peu. Le Piaf devait tenir, il devait permettre à ses amis d'arriver dans le désert, il devait tenir encore et encore, pour eux, quitte à y laisser des plumes.
Chompir commençait à avoir du mal à garder les distances, il préféra se lancer dans un corps à corps, plus risqué mais il pourrait continuer de gagner du temps. Alors maudit démon, que dis tu de ça. Le visage de Verantwo était tordu par la rage que le Piaf lui donnait. Le démon était incapable de le tuer. Tu me fatigues. s'exclama le démon. Tu me fais perdre mon temps. Le démon arrêta l'affront qui ne servait qu'à gagner du temps et se précipitât vers le désert. Chompir avait peur pour ses amis mais il avait gagné assez de temps pour qu'ils arrivent dans le désert. Il était temps de se poster en hauteur pour l'achever avec sa flèche de lumière.

................................................

Chompir était enfin posté en hauteur, dans un endroit au pied des montagnes sur des piliers de pierre. Il s'empressa de mettre la visé du faucon pour observer la scène. Il pouvait voir ses amis mais il ne parvenait pas à voir Krystal. Le démon quand à lui venait d'arriver et c'était Linkondo qui essayais tant bien que mal à protéger ses amsi. Yorick n'avait pas l'air remis du coup du démon.
- Chompir : Je dois faire quelque chose mais impossible, le démon bouge trop pour tirer ma flèche. Que faire.

C'est à ce moment là, qu'au loin il vit un gardien approcher le groupe. Ils étaient en danger, mais au moment ou il s’apprêtait à s'envoler vers le gardien, il discerna quelqu'un dessus. Il s'agissait de Krystal qui se tenait debout dessus et qui avait l'air de le diriger. Il était à peine étonné et imaginait bien comment elle avait fait pour avoir cette idée et comment elle avait fait pour monter sur un gardien. Le gardien tiré un bon coup sur Verantwo.

- Krystal : PRENDS CA DÉMON DE MES DEUX !!
C'était sa chance, notre Piaf s'empressa de prendre la flèche de lumière pendant que le démon était assommé. La flèche fila en un éclaire et transperça l'oeil du démon en un grand fracas. Un hurlement terrible se fit entendre et résonna en tout Hyrule. Chompir s'empressa de rejoindre ses amis.

- Chompir : Est-ce que tout le monde va bien ? Je... Je suis désolé d'avoir tant tardé... J'espère que vous n'avez pas eu trop de mal contre le démon... (il s'effondra au sol, épuisé par tout ce qui venait de se passer.)

- Stefbad : Nous devons nous occuper du Zora, Vaati. Mais quelqu'un doit s'occuper de Chompir.

- Jielash : Il voulait aller visiter la cité Gérudo, il c'est même teint pour pouvoir y entrer. Je penses qu'on peut l'emmener là bas. Pour Veran... Je veux dire Vaati, la grande fée nous à dit qu'il fallait l'emmener à sa sœur du désert, elle pourra le sauver.
Moi je vais emmener Chompir à la cité Gérudo. Quand à vous aller emmener Vaati à la grande fée, elle se trouve à l'extrême sud ouest du désert, sous un fossile. Amenez le là bas en vitesse, il risque de mourir sinon.


- Stefbad : Je vous aurait bien accompagné mais je penses que je vais suivre Chompir et JLH à la cité Gérudo. J'aimerai vérifier quelque chose. Le masque du tonnerre aurait vraiment été dérobé.

- Krystal : Moi je crois que je vais continuer de m'amuser sur mon nouveau joujou.
- Yorick : Toi tu viens avec nous.
- Krystal : Je peux pas aller avec le piaf et Jiji dans la cité Gérudo ?Marre de la poiscaille et du boko incapable de me protéger.
- Yorick : Comme tu veux...



Voilà la partie Verantwo est réglé. (un peu brutalement certes) mais enfin réglé car ça traînais depuis beaucoup trop de temps et ça en a découragé plus d'un. Si on peu de nouveau repartir sur ce qui était prévu et éviter les égarements de ce genre ça serait bénéfique pour tout le monde. N'oubliez pas que vous n'êtes pas tout seul à écrire et que des éléments aussi gros et important sont plus pénalisant qu'autre chose.
Merci à tout les écrivains qui ont contribué jusqu'alors à la fic co, j'espère qu'on va pouvoir repartir de bon pied et peut être avec le même entrain qu'au début de la fic. ^^

De même, j'ai laissé un bon gros blanc pour le passage ou vous fuyez vers le désert. Si quelqu'un veut le combler avec un chapitre de son côté, ça pourrait cool.

En tout cas, que la fic co continue de plus belle et que les quelques nouveaux qui l'ont rejoint la fasse vivre de plein de belle chose. (surtout qu'il n'ont pas eu peur de la rejoindre pleine crise de Verantwo.)

@Krystal
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« Modifié: mardi 31 octobre 2017, 21:15:28 par Chompir »
Merci à Haine et Jielash pour le kit <3

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #108 le: jeudi 02 novembre 2017, 00:27:40 »
Grosse partie. 2738 mots. Pas relue. Des bisous.

Et soulagée que l'arc Verantwo soit terminé. On en pouvait plus. Nouveau départ, c'est cool.



Ca avait été trop vite. Beaucoup trop vite pour son petit cerveau qui essayait vainement de cuver tranquille.

Déjà quand deux Yigas étaient arrivés en trombe devant leur cellule, elle avait rien compris. Une bouteille à la main, ayant pas encore décuvé de la veille, pleine de courbatures, elle avait eu besoin de toutes ses forces pour ne serait-ce que tourner la tête et voir ce qu’il se passe. Il lui avait fallu plusieurs minutes pour comprendre que c’était Yorick et la dénommée Stefbad, venus les délivrer des griffes du démon. Ou plutôt, pour délivrer Linkondo. Elle n’avait apparemment pas réussi à remonter magiquement dans l’estime de son compagnon durant son absence. Dommage. Mais leur plan bancal était tombé à l’eau quand Verantwo était arrivé pour les emmener personnellement à leur entraînement quotidien.  Krystal avait d’ailleurs eu la jugeote nécessaire pour lui balancer une petite insulte avant d’être traînée par ses camarades qui avaient dû se prêter au jeu. Alors qu’ils avançaient vers l‘extérieur, et après s’être assuré qu’ils étaient un peu loin des deux montres, Krystal en avait profité pour bavarder avec ses préposés sauveurs, en chuchotant.


Krystal : On a pas été présentée : je suis Krystal, garde-fou attitrée de Yorick.
Stefbad : Stefbad.
Krystal : Enchantée. Dis-moi, c’est quoi le plan maintenant ?
Stefbad : Bah, on devait vous libérer et après prendre la fuite, mais là, Verantwo nous a pris de court.
Krystal : Ok, vous avez pas de plans quoi.
Yorick : Taisez-vous ! On va se faire repérer !
Krystal : On se retrouve à peine, et tu commences déjà à faire ton rabat-joie.
Yorick : Krystal, c’est pas le moment !

Leur conversation fut interrompue par leur arrivée dehors. Une fois devant le fossé, Krystal inspira longuement, s’apprêtant à s’envoler et à être bientôt électrocutée, à cause de l’incompétence de certain, mais ce fut différent cette fois-ci. La grande main crochue de Verantwo lui attrapa soudain le bras et l’amena violemment devant Linkondo, qui avait froncé les sourcils, interrogatif.  Puis le démon avait parlé. Mais avec son cerveau latent, la jeune femme ne comprit rien du tout. Rien du tout, sauf une chose : sa mort. Ça avait mis un moment à faire son chemin, mais elle finit par piger ce qui allait se passer. Et avant qu’elle ait pu faire quoique ce soit, elle avait la lame sous la gorge, prête à lui trancher la carotide pour qu’elle puisse se vider de son sang. Aussi étrange que cela puisse paraître, la seule pensée qui la traversa à ce moment, ce fut « Au moins, j’ai eu le temps de me bourrer la gueule une dernière fois. Aucun regret. ». Ce qui était assez triste en soi, pas une pensée pour ses amis ou sa famille. A croire que l’alcool était sa véritable seule famille. Ce qui, au final, était assez logique.

Et, une fois encore, cela se passa trop vite : Yorick, dans une rage incontrôlée inhabituelle pour un être aussi tranquille et lent d’esprit que lui, avait sauté sur le démon et l’avait assommé, lui sauvant la vie. Pour le coup, Krystal dût se pincer pour se convaincre que ce n’était pas un rêve, et que son compagnon venait vraiment de se prendre un main et d’attaquer le démon sans se faire dessus. Puis, ils avaient pris la fuite, escaladant des rochers pour essayer de semer Verantwo, mais ce dernier les avait rattrapés.

Et là. ET LA. Yorick se pris le tacle le plus puissant que la terre n’ait jamais connu et s’est envolé pour s’écraser lamentablement violemment par terre, comme un vulgaire sac à patate. Si elle n’avait pas eu la migraine, Krystal aurait sûrement hurlé un joli « STRIKE ! », mais le temps qu’elle y pense, il était déjà beaucoup trop tard. Le monde allait regretter cette blague.

 C’est alors qu’un gros machin rose avait fait irruption, et s’était attaqué au démon. Si Stefbad n’avait pas crié le nom de Chompir, jamais elle n’aurait su que c’était lui. Mais pourquoi diable avait-il les plumes roses ? Encore un épisode qu’elle avait manqué, il faudrait lui raconter ça. Ne cherchant pas à comprendre, le petit groupe – après avoir été ramasser Yorick, quand même le pauvre – s’était éloigné vers le désert, mais une projection de grosses pierres avait séparé Krystal du reste. Continuant à courir, elle n’avait pas vu qu’elle était seule, jusqu’à ce qu’elle regarde derrière elle, et s’en aperçoive. S’arrêtant, la jeune femme regarda autour d’elle, un peu perdue, et personne en vue. Quand elle comprit qu’elle était livrée à elle-même, en plein cagnar, sans eau et avec une gueule de bois du tonnerre, elle poussa un soupir mortel.


Krystal : Et merde.

Et quand une ombre la survola et se posa à quelques mètres devant elle, elle soupira de nouveau.

Krystal : Et re-merde.
Verantwo : Tu croyais pouvoir m’échapper, petite sotte ? Détrompe-toi ! Je vais m’occuper de ton cas avant de poursuivre les autres. Je vais enfin laver l’humiliation que tu m’as fait subir hier, et ce dans le sang. Le tien ! Prépare-toi à mourir !

Aussitôt, il battit des ailes et s’envola vers la jeune femme à fond les boulons. Cette dernière ne bougea pas. Elle chercha quelque chose dans son dos avant de regarder d’un air lassé le démon venir sur elle à grande vitesse, toutes griffes sorties.


Krystal :
Meh.

Et avant que Verantwo ne puisse l’atteindre, elle lui balança le contenu d’une bouteille dans l’œil. Ce geste déstabilisa le démon, qui s’arrêta juste devant elle, à moins d’un mètre, pour la toiser, dubitatif.


Verantwo : Euh, tu sais que me balancer de l’eau ne me fera ri… AAAH ! AAAAH, MAIS CA BRÛLE ! CA BRÛÛÛLE !
Krystal : Ça brûle parce que c’est de l’eau alcoolisé. Et pur. Ça me fait chier parce que je la gardais pour plus tard, et je l’ai gâché sur ta tronche de merde. Moi qui aie eu du mal à les obtenir, dans cette cellule pourrie. J’espère pour toi que j’aurais accès à de l’alcool dans pas longtemps sinon ça va chier pour toi. Enfin, c’est pas comme si on allait se revoir. Bref, adieu.

Et sans demander son reste, elle fuit, laissant le démon agonisant derrière elle. Elle ne fut pas suivie, ce qui lui laissa dire que Verantwo avait lâché l’affaire la concernant et qu’il avait préféré aller torturer les autres plutôt qu’elle. Parfait, ça lui laissait du temps. En continuant à courir, Krystal passa devant une grotte. Ralentissant, elle s’y engouffra, jugeant que cela ferait une bonne cachette le temps que ça se calme, et qu’elle puisse rejoindre la Cité Gerudo tranquillement. Mais, y avait quelque chose qui clochait.

La caverne était aménagée. Après quelques minutes de visite, il apparut que c’était une armurerie, appartenant aux Yigas. La jeune femme fronça les sourcils : pourquoi installer une armurerie aussi haut dans les montagnes ? Etait-ce là un passage fréquenté par ces malfrats pour qu’ils y installent leur réserve ? Peu importe, c’était là une cachette idéale. Krystal déambula dans l’endroit, en traînant un peu la patte, cherchant un endroit confortable pour faire une petite sieste. Au fin fond de la grotte, une structure était cachée sous un grand drap. Désireuse d’avoir une petite couverture sur elle – parce qu’il faisait un peu frisquet par ici – elle tira dessus. Ce qu’elle vit allait bien au-dessus de n’importe lequel de ses rêves les plus fous.

Cette découverte fit disparaître sa gueule de bois d’un seul coup, si bien qu’elle comprit immédiatement de quoi il s’agissait.


Krystal : UN GARDIEN TELECOMMANDÉ ! MERCI PERE NOEL !

Pas moins d’une minute plus tard, un gardien, monté par une foldingue avec son rire diabolique, déboulèrent à l’air libre en défonçant les bords de l’entrée de la grotte. Sans réfléchir, elle dirigea son engin vers le lieu où la confrontation avec Verantwo avait lieu. Les autres avaient d’ailleurs l’air d’être en difficulté. Mais plus pour longtemps. Krystal arriva en trombe sur le lei du combat et gratifia le démon d’un rayon laser du tonnerre, qui envoya leur adversaire très, très loin. Puis, pour bien le finir, Chompir lui décocha une flèche qui brille, qui le brûla. Enfin, dans un hurlement déchirant, il s’évapora dans une volute de fumée, pour découvrir un Zora inconscient.

Le cauchemar finit, ils se rassemblèrent tous, roulèrent sur les retrouvailles (y en a pas eu en fait, après) et décidèrent la marche à suivre. Aussi, il fut décidé que Jielash, Stefbad et Chompir iraient à la cité, pour guérir ce dernier, tandis que le reste irait à la fontaine au fin fond du désert, pour soigner le Zora.


Linkondo : C’est… un gardien inoffensif ?
Krystal : Ouais. Et j’vous préviens de suite, je le garde.
Yorick : Hum. Ca serait un bon moyen de transport pour aller au sud du désert.
Krystal :
Yorick :
Stefbad :
Jielash :
Linkondo : …
Yorick :
Krystal : … Ok, j’ai compris… Montez, j’vous amène chez la Grande Fée.
Linkondo : Vraiment ? On va chevaucher un gardien ?
Krystal : Oui mais toi, tu vas derrière. Je pense t’avoir assez supporté ces derniers jours.
Linkondo : Ca me va.
Jielash : Et, hum… Tu ferais un petit crochet par la Cité Gerudo ?
Krystal : Ca fait cinq minutes qu’on vient de se retrouver, et vous commencez déjà à me faire chier… Montez tous…

Le petit groupe monta un à un sur le gardien, et ils se mirent en route. Les premières minutes furent difficiles : chacun dû trouver ses appuis, ce qui était assez difficile. Aussi, après quelques chutes agrémentées de jurons et de fous rires, le voyage put commencer. Etrangement, le trajet se fit dans le silence, tous étant exténué par le combat et les derniers jours, d’autres essayant juste de se remettre de leur mine de la veille. Et puis, le soleil brûlant les persuadait aussi de gaspiller leur salive. Ils arrivèrent à la cité Gerudo en trente minutes chrono. Pour plus de sécurité, Krystal les déposa à l’arrière de la cité, pour pas que les Gerudo n’attaquent le Gardien, mais également parce que comme ça, ils purent se mettre à l’ombre quelques minutes durant. Jielash et Stefbad descendirent Chompir et, après quelques banalités, comme quoi ils se retrouvaient tous au Bazar Assek après, Krystal, Yorick, Linkondo et le Zora assommé se remirent en route. Mais après quelques minutes, ils eurent un problème.

Arrêté près d’un plan de Melon Glagla qu’ils avaient repéré en route, les trois compagnons observaient l’horizon, là où une tempête de sable gigantesque grondait. Pas qu’ils rechignaient d’y entrer pour aller à la fontaine, mais… en fait si. Et tout ça pour un Zora anciennement possédé qui les avaient torturés.


Krystal : Bon, il est mort. En avant pour le Bazar Assek.
Yorick : Non, il faut y aller ! Protégeons nos têtes et continuons !
Krystal : Mais t’es pas bien ? C’est pas de la mauvaise volonté…
Linkondo : Si.
Krystal : … Mais rentrer là-dedans, c’est du suicide ! J’ai déjà failli mourir plusieurs fois aujourd’hui, j’ai pas envie de retenter le coup !
Yorick : T’as pas le choix ! Allez, fais avancer ce truc, qu’on y arrive vite !

En grognant, Krystal déchira le drap qu’elle avait ramené de la grotte – bah oui, un drap gratuit, c’est un drap gratuit – et le distribua aux autres. Ils le mirent sur leur visage, pour se protéger, et ils rentrèrent dans la tempête. L’avancée était dure, le soleil avait disparu et le bruit était infernal.


Krystal : On y voit rien, il faut faire demi-tour !
Linkondo : Bah, maintenant qu’on y est, autant continuer !

Ils continuèrent ainsi durant de longues minutes : une, cinq, puis dix, vingt.


Krystal : … Je crois qu’on vient d’écraser un Lézalfos.
Yorick : Tu crois ? On y voit rien dans cette tempête.

 Ils ne savaient pas où ils allaient, ils ne voyaient rien, , mais surtout, il y avait comme un cri, un cri tout droit venu des enfers. Et, il y avait comme des tremblements. Ils n’eurent pas besoin de se demander de là où ça venait, que quelque chose de gros leur barra soudain le passage. Dans un cri, Krystal braqua brusquement son gardien, qui parti violemment sur la droite. Puis, un éclair failli les frapper, avant que deux boules rouges ne se braquent sur eux, venant du ciel.


Krystal : C’est Nabooris ! La divinité du désert !
Linkondo : Vite, accélère ! Elle va nous écraser !
Krystal : On va mouriiiiiiir !
Yorick : Aaaaaaaaaaah !

Krystal fit zigzaguer le gardien tout en continuant son chemin vers la fontaine – ou pas, ils savaient pas où ils allaient, après tout.  Grâce à un miracle venant des déesses, ils réussirent à semer la divinité qui tentait de faire demi-tour pour les avoir. En vain. Tout en continuant d’hurler, les quatre compagnons progressèrent jusqu’à apercevoir une lumière dorée au loin. Sans se soucier que ce soit un piège ou non, ils s’y dirigèrent. Ils y découvrirent une magnifique fontaine, entourée de fleurs du désert, et à l’eau cristalline. De petites fées roses voletaient tout autour. Elles s’éclipsèrent aussitôt qu’ils arrivèrent tout près. Krystal gara son gardien tout près de la fontaine, tout en poussant un grand soupir de soulagement, alors que les autres s’activaient déjà.


Yorick : Vite, descendez Vaati pour  qu’on puisse l’immerger dans la fontaine.
Krystal : Roh, trop long.

D’une main, la jeune femme attrapa le bras de l’inconscient et, avec une force insoupçonnée, le balança directement dans l’eau, sous les regards courroucés de ses deux compagnons. Il remonta à la surface avant de sombrer lentement, faisant remonter quelques bulles à la surface, puis plus rien. Ils attendirent.


Linkondo : Euh, on devrait pas faire quelque chose ? Il risque de se noyer…
Krystal : C’est un Zora. S’il se noie, je rigole.

Ils n’eurent pas à attendre plus longtemps : une lumière dorée les aveuglèrent, et avant qu’ils ne purent dire quoique ce soit, une femme géante sur-maquillée, tenant dans une de ses mains difformes un Vaati réveillé et confus, avait fait son apparition. Elle posa le Zora, qui regarda autour de lui, les jambes flageolantes, avant de se mettre à parler.


Tera : Bonjour, je suis Tera, la quatrième fée d’Hyrule. Je vous attendais.
Vaati : Oùùù je suis ?
Yorick : Au sud du désert Gerudo, tout va bien.
Vaati : Et… Et Verantwo ?
Krystal : Au paradis des monstres maintenant.
Vaati : Ca y est ? C’est fini ? Yoouuuhouuu ! Enfin libéré ! Merci, grande fée Tera !
Tera : Tout le plaisir est pour moi. Vous avez traversé beaucoup d’épreuves, des épreuves que vous avez triomphés. Vous méritez bien un peu de repos avant de reprendre votre aventure. Et pas d’inquiétude pour votre compagnon laissé à la Cité Gerudo. Il va bien.
Yorick : Enfin une bonne nouvelle.
Tera : L’eau de cette fontaine vous désaltèrera avant votre départ. Si je peux faire quoique ce soit d’autre.
Krystal : Eh bien, en fait… Oui, oui, je sais, je suis impure, mais c’est pas pour moi. Voyez-vous, on a avec nous un Bokoblin qui parle. Et le pauvre est obligé de rester en dehors des villes parce que… Parce que c’est un bokoblin quoi. Votre sœur a réussi à bricoler un collier de vérité à Chompir, il n’y aurait pas moyen de faire un autre collier qui le déguiserait en humain ? Ca serait vachement pratique.
Tera : Soit.

Dans un éclair de lumière – encore -, la grande fée fit apparaître un magnifique collier entre ses mains, fait d’ambre, et le donna à Linkondo, qui le prit, n’y croyant pas.

Tera : Ce déguisement sera parfait pour toute escapade dans une ville. Sur ce, bon courage à vous les enfants !

Elle gratifia le groupe d’un petit baiser dans la main, et fut aspirée dans les eaux. Ils ne restaient plus que Krystal, Yorick, Linkondo et Vaati nouvellement réveillé. Ils prirent quelques minutes pour se reposer, et se rafraîchir à la fontaine, avant de repartir dans la tempête. Mais avant qu’ils ne repartent, Yorick s’approcha de Krystal, qui lustrait la patte mécanique de son jouet nouvellement acquis, et se posta devant elle, droit comme un i.

Yorick : Il faut qu’on parle.
Krystal : … Et merde.
« Modifié: jeudi 02 novembre 2017, 00:36:31 par Krystal »
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Citation de: Rictus McNatret
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Citation de: Un paysan
20:29:59 ‹D_Y› j'ai jamais vu quelqu'un de plus machiavélique que toi
20:30:04 ‹D_Y› hannibal lecter à côté c'est chompir

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« Réponse #109 le: samedi 04 novembre 2017, 18:31:39 »
 Tout est enfin terminé… Tout est enfin terminé. On a enfin battu Verantwo. Cette créature ne me manquera pas. Tout c’était passé rapidement, et à cause de ça, j’ai fait l’énorme bêtise d’accepter d’aller à la Cité Gerudo. Il faut admettre que ce danger est bien moins important que celui qu’on vient de franchir, mais c’en est un quand même. Enfin… Il faut bien que je souffre… n’est-ce donc pas l’amour de la vie qui nous tends à la détester ? N’est-ce donc pas parce qu’on souffre qu’on peut aimer notre vie ? Ce sont des questions philosophiques à régler plus tard. On a Chompir à aller soigner.
 On arrive devant les portes de la cité Gerudo. Je prends mon courage à deux mains. Je sais que j’en ai peu, mais il s’est raffermi ces derniers jours. Toute cette aventure n’a finalement duré que quelques jours. Il est temps pour moi de reprendre ma vie que je peux désormais qualifier de monotone. Avec tout ce que j’ai vu, je m’en rends compte maintenant, la vie tant excitante que je menais n’est finalement qu’une face de la vie, qu’une beaucoup plus excitante existe… si seulement je pouvais l’atteindre. Quelques larmes perlent sur ma joue. Je les essuie en feignant un grain de sable dans l’œil comme Jielash me demandait si ça allait. Je décide donc de mener la marche et de franchir la première le pas de la cité.
 Elle n’a pas tant changé depuis que j’y suis allée la dernière fois, seules les personnes et les bannières ont changé. Je parviens à reconnaitre quelques visages un peu vieillis par le temps et j’ai même l’impression de voir un petit garçon dans les bras d’une de mes anciennes rivales. C’est sûrement une fille mais c’est troublant quand même. J’emmène mes deux compagnons vers l’Hôtel l’Oasis sans plus attendre comme Chompir a vivement besoin de…

"Stefbad, c’est toi !? " hurle une gerudo sur la place.

Oh, noooon… ce que je redoutais viens d’arriver. Une fille me reconnaît. Ça sent le roussi. A la voix, je dirais que c’est Larina¹. Oh… comment je vais le gérer ? Je vais commencer par lui répondre, ça vaut mieux :

"Euh… oui. Bonjour Larina ! Excuse-moi, j’ai des choses plus importantes à faire.
- Oh ! Mais je vois que tu t'es fait des amies ! Je croyais ça impossible ! Ah ! Eh bien, trouver un voï t’as fait du bien ! D’ailleurs, où est ton vehvi ? Je veux voir à quoi ressemble une petite Stefbad. Je suis sûre qu’elle sera aussi tarée que toi ! Ha !
- Saches Larina que je n’ai pas de voï, et j’ai des choses plus importantes à faire ! Fous-moi la paix, nom de Nayru ! Tss…" et sur ce, je me retourne et je vais dans l’Hôtel.
- Oh, je vois que la petite Stefbad a des crocs ! Bien ! Et d’ailleurs tes comparses, qui ils sont ? Comment t’as réussi à les avoir ? Voyant la tête du piaf, j’suis sûre qu’ils sont comme toi ! Ha !"

 Chompir boue, je le sens. Il doit comprendre pourquoi je me mets toujours à l’écart, et donc de tout cela tout mon comportement. Jielash n’est pas mieux, mais elle sait mieux garder son calme, visiblement, elle a dû avoir affaire avec d’autres personnes pires que Larina. Je vois Chompir prêt à exploser. Jielash aussi comme elle reprend la discussion :


"On ne t’a rien demandé, sale petite ! Retourne d’où tu viens et va pleurer entre les jambes de ta mère, on a des choses plus importantes à faire que de s’occuper d’une petite fille qui n’arrive qu’à blesser de front. "

 Ça a un effet, comme elle bat en retraite. Elle est vraiment bonne, Jielash, pour être cruelle. On ne l’aurait jamais cru en la voyant en premier lieu. Heureusement qu’elle n’est que rarement ainsi, de ce que je comprends en voyant Chompir aussi perplexe que moi quant à l’agressivité soudaine de Jielash. Ormillon, une gerudo qui travaille pour l’Hôtel de l’Oasis que je connais, est elle aussi stupéfiée et a perdu son enthousiasme habituel lorsqu’on arrive à l’Auberge. Lorsqu’on arrive à l’intérieur, ça s’est aussi remarqué comme Brasiera, la dirigeante de l’Auberge, nous accueille en nous disant :

"C’est à cause de toi, Stefbad, ce silence de mort soudain dehors ?
- En quelque sorte" je réponds.
- Bref. Bonjour à vous trois ! Bienvenue à l’Hôtel de l’Oasis ! Sauf toi Stefbad évidemment, vous m’avez des têtes non familières, ce pourrait-il que vous soyez des visiteurs ?
- Oui, exactement. Je m’appelle Jielash et voici… Champanir. Nous venons en fait pour une requête plus importante que la simple réservation de chambre. Vous voyez ici que Champanir n’est pas très bien en point, car pendant la traversée nous avons rencontré un groupe de Lizalfos et c’est principalement elle qui s’est pris des dégâts, suivie par Stefbad. Nous souhaitons donc savoir si vous pouviez nous aider à la soigner.
- Oh mais bien sûr que je peux ! J’offre même la chambre pour quelqu’un qui a besoin d’assistance médicale lorsqu’elle est accompagnée de quelqu’un – car il ne faut pas faire couler la boîte -, sinon moitié prix ! Je vais vous accompagner, Champanir, vers votre chambre. Si vous en avez besoin, vous pouvez prendre appui sur moi.
- Je vous accompagne ! " dit spontanément Jielash.
- Non, allez faire un tour dans la cité. Je vous assure que je m’occuperais bien de votre amie, ne vous inquiétez surtout pas.
- Elle a raison, Jielash. Il y a quelques années, Braseria a reçu un honneur de toute la cité car elle avait réussi à soigner une Gerudo d’une maladie auparavant considérée comme incurable, la Pneumonie.
- Oui mais je souhaite l’accompagner, voyez madame que Champanir compte beaucoup pour moi comme c’est une très ancienne amie !
- Alors pourquoi vous avez-vous hésité à la nommer ?
- Euh… trou de mémoire, je pense." réponds Jielash visiblement gênée.
- Hm… ça se voit que vous me cachez visiblement quelque chose. Bref, je travaille mieux seule, laissez-moi Champanir, je vous assure que tout ira pour le mieux, comptez sur moi.

 Sur ce, elle ouvrit la porte, invitant Chompir à entrer, et la claqua ensuite, signe qu’elle était fermée à toute discussions. Ormillon passa la tête par la porte et dit à Jielash de ne pas s’inquiéter. Non satisfaite, elle sortit de l’Hôtel et partit se promener dans la cité. Je m’assois sur une banquette et j’attends. Ormillon passe le pas de la porte et s’assieds à côté de moi.

"Tu sais, Stefbad, je souhaiterais m’excuser pour tout ce que je t’ai fait. Tu es différente et c’est pour ça que nous t’avons harcelée. Il n’en reste que très peu qui ne se sont pas encore rendu compte de cela, Larina en fait partie, mais elle verra sûrement bientôt l’erreur monumentale qu’elle a faite toutes ces années. En tout cas, sache que je te présente mes excuses les plus sincères, et peut-on repartir sur de nouvelles bases ? Je sais que c’est dur à demander comme ça, mais je te conjure de comprendre. Prends ton temps pour réfléchir, je l’ai."

 C’est un rêve, c’est pas possible ! Voilà que Ormillon s’excuse ! Mais que répondre ? Dans un sens, je suis tentée de dire oui, car comme ça je sais que l’endroit où je suis née n’est pas rempli d’ennemies, mais qu’il y a aussi des amies, mais dans un autre, comment puis-je pardonner à quelqu’un qui a fait de mon enfance un enfer ? J’ai souvent lu que nos meilleurs alliés se trouvent là où on ne l’attend pas, très souvent. Est-ce le cas ici ? Puis-je lui faire confiance et baisser ma garde ? car c’est facile de feindre l’amitié puis frapper au moment où on est le plus faible. Mais il faut dire que Ormillon n’est pas celle qui m’a le plus embêtée. Puis-je lui donner une seconde chance ? … Je vais dire…

"Ormillon, j’accepte tes excuses, je te donne une seconde chance. Que celle-ci soit la dernière que je doive t’accorder ! "

Son visage s’illumine. Elle devient de plus en plus heureuse. Elle me lâche un petit merci comme une paire de larmes coulent sur ses joues et elle va dehors, et je l’entends faire de la publicité avec plus d’entrain que jamais. C’est sur ces entrefaites qu’arrive Braseria :

"Stefbad, sais-tu où est ton amie ? Je vais vous préparer à manger, c’est le minimum !
- Non, elle est juste partie dans la cité, je ne sais pas où elle est.
- Ormillon ?
- Oui, Madame ? "elle réponds spontanément en passant la tête dans l’encadrement de la porte. "Elle est chez Vermilla en train de manger un Durian Max.
- Merci. Je vais préparer de Curry de Venaison.
- Mmm… J’ai hâte ! " dit Ormillon par la fenêtre.
- Juste le temps de trouver mes Epices Gorons, mes Boisseaux de Riz et mes Venaison et la nourriture sera dans votre bouche !

Braseria part dans l’arrière-boutique et nous laisse à nouveau seules. Ormillon revient dans l’Hôtel et se met devant une table, m’invitant à m’installer dessus, ce que je fais. Lorsque je me suis installée, elle part elle aussi dans l’arrière-boutique et reviens avec trois couverts, qu’elle place autour de la table. Peu de temps après reviens Braseria qui sers son Curry de Venaison qu’on déguste. Lorsqu’on a fini, les deux vaïs retournent à leur travail après avoir débarrassé. Braseria repart soigner Chompir tandis que Ormillon repart faire de la publicité. Je reste ici à attendre, en lisant mes carnets que j’ai repris entre-temps au Bar Assek – juste un petit voyage derrière un Morse des Sables, toujours aussi amusant.
 Peu après arrive Jielash, qui me demande directement où est Champanir. Je lui réponds qu’il se fait soigner par Braseria. Elle décide de rester ici et s’installe sur une banquette. On attend. On échange parfois de brèves conversations, mais pas plus. On entend une porte s’ouvrir. Jielash se lève et je fais de même, puis on voit Chompir arriver, suivi de Braseria.


- Tout s’est bien passé, je vous disais que vous n’aviez pas à vous inquiéter, Jielash ! Champanir a, certes, une anatomie très particulière mais vous n’avez pas à vous en faire ! Par contre, notez qu’elle a reçu une belle entaille sur le bas du torse, et qu’elle ne pourra que se cicatriser. Aussi, je ne suis pas sûre à propos d’une chose.
- Quoi donc ?" demande spontanément Jielash.
- Euh, c’est assez dur à expliquer. Je n’ai moi-même jamais vu de choses dans ce genre-là. Disons que cette entaille est brûlée d’une façon assez unique : elle est de couleur violette-noire. J’ai peur qu’il y a, enfin ce n’est que spéculations, de la corruption dans l’œuvre.



¹ - Je ne trouvais personne avec qui je pouvais remplir ce rôle, obligé de créer quelqu'un.

Non, je vous vois venir, pas de Vérantwo bis en ligne de mire on en a eu déjà assez d'un ^^, mais ça peut affecter son comportement ou quelque chose (ou même rien), ce serait intéressant, je vous laisse la main sur ce point.
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #110 le: samedi 04 novembre 2017, 23:36:01 »
J'ai rattrapé mon retard. Merci à tous.


ꟷ Yorick : Il faut qu’on parle.
ꟷ Krystal : … Et merde.

Yorick sentait qu’elle n’avait pas envie de parler. De toute façon, il n’avait pas envie lui non plus. Il n’avait qu’une envie : aller se coucher et ne pas s’inquiéter pour le lendemain et de ce qu’il pourrait advenir d’Hyrule ou de qui que ce soit. Pour une fois dans sa vie, il avait envie de penser un petit peu à sa gueule, mais cette moindre pensée lui donnait un goût amer dans la bouche. Il avait l’impression de penser un petit peu comme Krystal, mais du coup ça l’aidait un peu à la comprendre. Enfin, il était tout simplement crevé. Il avait besoin de parler. De parler puis de dormir.

ꟷ Yorick : Je vais essayer de faire concis car tu n’es pas dans un état des plus réceptifs. Déjà que je me demande comment tu peux ne pas prendre feu dans ce désert et un tel taux d’alcool dans le sang. En gros, c’est qu’est-ce que tu comptes faire par la suite ?
ꟷ Krystal : Oh ben, je comptais bien sillonner Hyrule sur mon tout nouveau gardien télécommandé.
ꟷ Yorick : Donc c’est fini. Plus de résurrection du café ensemble ? On avait dit qu’on ferait ça tous les deux.
ꟷ Krystal : Je n’ai besoin de personne sur mon gardien drone.
ꟷ Yorick : Donc, toutes ces aventures. Linkondo, Jielash, Chompir… Moi.
ꟷ Krystal : Je n’reconnais plus personne sur mon gardien drone.
ꟷ Yorick : Donc tu t’en vas. Juste comme ça. Pour fendre la bise, vivre ta vie et peut-être te saouler la gueule.
ꟷ Krystal : Ouais, regarde mon gros. J’appuie sur le starter et voici que je quitte la terre. J’irai p’t’être pas au paradis, mais dans un train d’enfer. Ça je te le dis mon gars.
ꟷ Yorick : Tant pis, on aurait pu ouvrir le café. Mais je le ferai seul. Enfin je trouverai bien quelqu’un pour m’aider. Par exemple Linkondo a l’air de tenir à son wok et de bien se débrouiller avec pour faire manger. Chompir aurait pu se charger de récupérer les marchandises et nous récupérer des aliments un peu exotiques. Toi, je te voyais bien t’occuper du bar, mais pour les finances, c’est peut-être une bonne chose.
ꟷ Krystal : Tu as dit que je m’occuperai du bar ?
ꟷ Yorick : Peut-être qu’il est trop tôt pour qu’on en discute. Ouais. Pardon. Je n’aurais pas dû aborder le sujet, mais j’avais besoin de savoir où l’on va. Continuons encore notre route un petit peu ensemble et puis si tu dois partir, je te préviens, je ne te retiendrais pas.

C’était un échec sur toute la ligne. Il avait espéré qu’elle le suive. Mais non seulement, elle s’en foutait de lui, mais il n’avait même pas eu la force de faire semblant de la retenir ou au moins essayer de la convaincre. Il en avait marre de se battre. Pourvu qu’il ne se passe plus rien. Déjà, il allait devoir quitter le désert, en passant par le Bazar Assek. Peut-être que ses compagnons d’aventure le quitteraient eux aussi. Tant pis, il le ferait seul. Ou il ne le ferait pas ce café. Pourtant il avait envie, mais pas tout seul. Ses épaules ne seraient pas assez solides.

Sentant que les émotions et la fatigue commençaient à lui monter des larmes qu’il n’avait pas envie de faire couler, il se détourna de Krystal qui était partie astiquer son nouveau joujou. Avec une pointe de regret, il ne put s’empêcher qu’un tel gardien aurait pu animer des soirées endiablées avec sa couleur rose flashy et son rayon laser. Ou au pire, au moins tenir à distance les monstres qui auraient la bravoure de s’attaquer au restaurant. Mais, moins qu’un outil qu’il ne pourrait pas utiliser, c’était la cause du départ de Krystal. Enfin… Était-ce vraiment la cause de son départ ? N’était-elle pas venu au départ que parce qu’elle n’avait rien à faire et qu’elle s’ennuyait. Après réflexion comment pouvait-elle s’intéresser à son projet ? Elle avait fui avec le wok dès qu’elle avait pu. Elle n’était plus intéressée maintenant qu’elle avait un nouveau jouet qui l’occuperait sûrement pendant les mois à venir.

Il retrouva Linkondo qui était au chevet de Vaati. Le Zora, malgré sa résurrection, semblait sur le point de perdre la vie à nouveau. La sécheresse du désert, malgré l’ombre du fossile et la proximité de la fontaine, rendait les conditions du pauvre Zora invivable. D’autant plus qu’il ne lui restait plus beaucoup de forces. La lutte interne contre Verantwo avait dû être éprouvante. Tout du moins, le bokoblin avait pris la peine de prendre quelques melons glagla et des herbes glagla qu’il avait trouvé à proximité pour créer à l’aide de son wok rendu quelques instants plus tôt un plat qui le protégeait un minimum contre la chaleur. Ce n’était malheureusement pas suffisant pour qu’il se sente mieux. Linkondo n’avait pas encore essayé le collier. Il avait sûrement trop peur des changements que cela pourrait engendrer et après tout, on pouvait le comprendre. Yorick s’était déjà habitué à son apparence bestiale, alors pour lui qui n’avait que ça toute sa vie, cela serait forcément encore plus dur.

ꟷ Yorick : On ne devrait pas trainer. Plus vite on sortira de ce désert, plus vite on oubliera cette histoire et plus vite Vaati ira mieux.
ꟷ Linkondo : Krystal est prête ?
ꟷ Yorick : Elle le sera. Est-ce qu’on a le choix ? Sortons de cette tempête.

Yorick allait partir pour annoncer à Krystal qu’ils reprenaient effectivement tous la route, mais la voix de Vaati l’interrompit dans son mouvement.

ꟷ Vaati : Merci. Merci à tous de m’avoir sauvé la vie. Vous auriez pu fuir et vous ne l’avez pas fait. C’est vraiment merveilleux de vous avoir comme amis. J’avais conscience de tout ce qu’il se passait lorsque Verantwo avait pris possession de mon corps. Je ne pouvais pas le contrôler, mais j’ai bien vu que vous vous êtes battus pour moi. Il faut que je vous remercie tous. Je ne sais pas comment vos remercier.
ꟷ Yorick : Tiens bon encore quelques temps. On va s’en sortir si on se débrouille bien.



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« Réponse #111 le: samedi 04 novembre 2017, 23:44:53 »
Je sortis discrètement de ma maison, en veillant à ne réveiller personne de chez moi. J'avais prévenu mon père la veille de mon départ. Il ne s'y était pas opposé, il me laissait à peu près tout faire. J'étais bonne nageuse, et je savais me battre. Je possédais une longue épée zora, Iceron, pour me protéger contre tout ennemi sur la route vers Elimith. Que cet ennemi soit bokoblin, Lezalfos ou Lynel !

Un léger pincement au cœur me rappela que je quittais mon chez-moi depuis des années... 95 pour être précise. C'était assez dur, mais je franchis finalement le seuil de la porte pour découvrir le domaine Zora dans toute sa splendeur, éclairé par la lune. Les eaux reflétaient une lumière mélancolique, la lumière de mon départ. Je refusais de vivre ici, paisiblement, toute mon existence ! Il me fallait partir et découvrir le monde ! Découvrir les centaines de recettes des autres peuples et villages. Ce voyage culinaire m'en apprendrait bien plus sur les secrets de la cuisine en Hyrule. Mais rien ne m'empêchait non plus de profiter des paysages, des combats féroces dans les plaines, ou du charme pittoresque de certains villages. En somme : Un peu de tourisme, de la nourriture, des combats. Que du bonheur.

Le souffle d'un vent nouveau et sauvage envahit mes branchies. je redressais ma sacoche sur mon épaule avant de jeter un dernier regard à ma demeure. Je traversai lentement le domaine avant d'en sortir enfin, croisant quelques zoras au passage, les saluant d'un signe de tête discret.

Enfin ! La liberté ! Quelle sensation nouvelle et incroyable. Je me mis à courir comme une idiote avant d'être à bout de souffle. Je m'arrêtais pour jeter un coup d’œil à ma carte. Direction Elimith !

Je me remis à marcher, lentement, appréciant le vent frais sur mes écailles grises. Je parcourus une petite distance, pendant quelques heures, avant de tomber sur un joli renard. Hyrule était une belle terre emplie de créatures exceptionnelles. Divers peuples, mais aussi tant d'animaux et monstres, un monde si vivant, et si dangereux à la fois. 

"Eh coucou toi. Tu as une jolie couleur. Tu vas où ?"

Me voilà qui parlait à un animal, avais-je pété les plombs ? Je mettais ça sur le compte de la fatigue due à l'heure tardive et repartais. Je crus apercevoir quelques bokoblins au loin, avant de clairement distinguer la silhouette fine et terrifiante d'un énorme moblin, il valait mieux pour moi de repartir, je n'y voyais pas assez pour me battre.

Je fixais l'horizon, qui sait, peut-être verrais-je bientôt le village d'Elimith s'y profiler ! Je me sentais revigorée par le désir d'aventure !




A new challenger join the game ! Haine est dans la place. :cool: Complètement paumée et ne possédant même pas Botw, elle va faire de son mieux parmi tous ces gens bien trop doués !

« Modifié: dimanche 05 novembre 2017, 11:57:29 par un modérateur »
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« Réponse #112 le: samedi 04 novembre 2017, 23:50:25 »
Allez c'est reparti pour un nouveau poste et un nouveau départ. Adieu veranmachintruc et tous les problèmes qui allaient avec. Bref nouveau chapitre de ma part et qui va compter pour les NaNoWriMo. :oui:


Chompir venait de retrouver Jielash et Stebad. Braseria avait compirs qu'il n'était pas réellement une femelle mais n'avait rien dit. Surement parce qu'il était dans le besoin. Notre Piaf avait des douleurs sur son torse, il avait une énorme plaie qui était infesté par la corruption. Des restes de sa bataille contre Verantwo, il avait apparemment été touché sans s'en être rendu compte. Ses deux compares avaient l'air inquiète en apprenant cela. Elles avaient peur de voir un Veranthree et ça ce comprenait. Ils prirent le repas dans un grand silence pendant ce temps les deux patronnes de l'auberge s'afféraient pour nettoyer/ranger pendant que le petit groupe mangeait avant de les rejoindre. Quelque discussions eurent lieu sur comment Champanir avait fini comme ça. De comment le groupe c'était rencontré. Il fut même expliqué que Champanir n'était autre qu'un mâle et Braseria et Ormillon nous expliquèrent quelles garderait le secret. Une fois le repas fini, Chompir décida d'aller marcher dans la ville de nuit. Malgré les paroles du petit groupe, qu'il n'était pas en état, il parti quand même.

Le jeune Piaf marcha dans les rues de la ville pendant qu'elle était bien calme. Il découvrit une facette caché de la ville et vit de l'agitation. Il entendit des rumeurs sur une boutique caché qui proposait des articles pour Voï. Il n'était pas le seul Voï infiltré dans cette cité apparemment. Il fit le tour des maisons et participa à un cours de bonne conduite des Gérudo pour séduire les Voïs. Il pris ensuite part à un cours de cuisine avec le même petit groupe. Il appris énormément sur cette recherche du Voï, c'était des plus intéressant. Il décida après cela de faire un petit tour près du désert, histoire de se calmer un peu. Heureusement les tenues Piafs étaient assez chaude pour résister au froid du désert. Il décida de se diriger vers des ruines un peu plus éloigné quand soudain il reconnu une lueur violette bien connu, il s'agissait de Kilton et de sa boutique l'Antre des Monstres. Il se dirigea vers la boutique pour retrouver son ami et tout lui raconter.

- Chompir : Hey Kilton, comment vas-tu ?!

- Kilton : GIAAAAA !!! Ah c'est vous, content de vous revoir. Ça peut aller mais dites mois... Vous sentez la corruption, comment cela se fait ? D'ailleurs, je sens autre chose... Enfin je ne le sens plus plutôt. C'est cette odeur pestilentiel de ce stupide démon de Verantwo. Il est enfin mort et c'est grâce à vous.

- Chompir : Oui tout c'est passé très vite mais on a réussi grâce à mes amis. La flèche de lumière accompagné de cette merveille de visé du faucon, l'aura détruit entièrement. Hélas il m'a blessé et voyez par vous même.(Chompir souleva ses habits pour montrer la plaie qui était infesté par la corruption.) Je crains pour moi et de finir par héberger de nouveau Verantwo.

- Kilton : N'ayez craintes là dessus, il ne s'agit pas de Verantwo, il est mort une bonne fois pour toute. Par contre cette corruption n'est vraiment pas belle et vous risquer de devenir un des suppôts de Ganon. Attendez ne bougez pas... (Le démon fouilla dans sa boutique à la recherche de quelque chose. Cela pris un peu de temps mais il sorti enfin de là avec une fiole et des bandages d'un noir très étrange.) Venez par là. Buvez ça et laissez moi vous mettre ce bandage. Ils soigneront la corruption en quelques jours.
 Il vous suffira juste de changer le bandage tout les deux jours et boire de cette mixture chaque soir, la ou la corruption est la plus dangereuse.


- Chompir : Merci beaucoup mon ami, combien je vous doit ? Il me reste des matériaux de monstre.

- Kilton : Rien, rien, c'est pour ce que vous avez fait en détruisant Verantwo. Maintenant rentré vous reposer et visiter la cité de jour. Elle vaut vraiment le détour.
 
Soudain Chompir se trouva transporté devant la cité Gérudo. Il se dirigea vers l'auberge. Là bas il retrouva Stefbad qui parlait avec les deux patronnes de l'auberge. Elles avaient l'air de parler d'un masque volé par les Yigas et Stefbad avait l'air inquiète, peut être en rapport avec ses visions. Chompir se fit surprendre pars les trois Gérudo.

Ormillon : Entres, entres... Ne restes pas dans le froid et viens t’asseoir. On t'attendais vois-tu.

- Stefbad : Contente de te revoir Chompir, je m'inquiétais un peu, il se faisait tard et tu n'arrivais pas. Enfin, on parlait d'un vol qui a eu lieu. Surement un coup des Yigas. J'irais me renseigner au palais demain, tu voudras peut être venir avec moi ? Je te ferai aussi visiter la ville et pourquoi ne pas faire une balade en morse des sables ? On repartira comme ça vers le bazar Assek où l'on retrouvera nos amis. Ça te va ?


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Pour les NaNoWriMo, me voilà à 815 mots.
Merci à Haine et Jielash pour le kit <3

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #113 le: dimanche 05 novembre 2017, 03:13:27 »
La Bonne Recette, ARC VERANTWO, terminé !  :note:

L'arc Verantwo est enfin terminé ! Et ben ! :hap: Ce ne fut pas toujours facile, mais on l'a fait ! Je tiens à remercier Krystal, Yorick, JLH, Chompir, Neyrin, Vaati, stefbad, Kaiwatt, Gaellink et Miss Mojo (j'espère d'avoir oublié personne, si c'est le cas vous m'en voyez désolé :oups:) d'avoir participé à ce bout de fic, ce fut toujours un plaisir de lire vos parties ! Et à présent, c'est reparti pour la suite de notre fiction collective, avec (j'espère) aucun démon maléfique sur la route ! (qu'en est-il des frères jumeaux de Verantwo, Veranone et Veranthree ? :hihi:) Toujours à fond !

EDIT : j'ai écrit se post avant ton arrivé, donc bievenue dans l'aventure, Haine !





Linkondo courait comme jamais il n'avait couru. Ils traversaient avec ses équipiers les reliefs montagneux des hauteurs Gerudos ; enfin, plutôt la périphérie des hauteurs, mais bref. Ils avaient laissé Chompir à l'arrière combattre contre Verantwo, même s'il était évident qu'il ne ferait que retarder le démon.
Il venait tout juste de remarquer que Krystal manquait à l'appel que Verantwo atterrit devant eux dans un fracas même plus si impressionnant. Trop tard pour s'occuper de l'alcoolo ! Il y avait une plus grosse priorité.

- Verantwo : Venez ici, petites souris... Le chat vous a attrapé !
Hum... Très mauvaise punchline. Mais le démon paraissait plus fou qu'énervé, à présent. Que faire ? Dans le groupe, personne ne savait vraiment se battre, Chompir étant le seul guerrier. Stefbad et Yorick devrait savoir se défendre, mais l'un était un peu trop sonné par son coup de tout à l'heure pour réagir, et l'autre était visiblement à bout après avoir tant couru. N'ayant plus vraiment le choix, Linkondo sortit son espadon gerudo (car oui, s'était un espadon) et se rapprocha lentement du démon. À mi-distance, il feinta et sauta sur son adversaire en brandissant son arme, qui fut parée. S'ensuivit une suite de bruit d'épées s'entrechoquant violemment. Le démon n'était pas très virulent dans ses attaques, il devait sûrement jouer avec son adversaire. Le bokoblin nota qu'il tenait plus longtemps le combat, et que visiblement l'entraînement brutal qu'il avait subit lui avait au moins gratifié d'une meilleure endurance, en plus de ses quelques « techniques » de combat. Il dut néanmoins recevoir deux coups d'épées bien placée, et sa résistance le quittait peu à peu. C'est alors que Linkondo vit la chose la plus absurde et la plus surprenante qu'il crut voir de sa vie.
Krystal débarqua de derrière une butte... sur la tête d'un gardien en marche ! Elle tenait la pose pendant que le gardien fonçait à toute allure vers le combat. À bonne distance, un laser rouge sortit de l’œil du gardien et visa la tête du démon. Il était tellement concentré sur le duel qu'il eut à peine le temps de remarquer le nouveau monstre.

- Verantwo : Qu'est-ce que ?…
 - Krystal : PRENDS ÇA DEMON DE MES DEUX !!!
Linkondo eut à peine le temps de se cacher derrière Verantwo avant que celui-ci ne reçoive le choc. Il n'avait cependant pas calculé que le démon serait propulsé en arrière, et se prit le corps du démon en pleine poire avant d'être violemment envoyé dans les airs.

- Linkondo : aaaaaaAAAAAAAAaaaaaaah....
C'était une étrange sensation que d'être éjecté comme une vulgaire chaussette, et ce au dos d'un démon. La chute fut bien plus douloureuse que le départ, et après la chaussette ce fut un sandwich qui était comparable au boko, bloqué sous le démon sonné. Sans avoir le temps de reprendre son souffle, une flèche étrangement brillante transperça Verantwo et la pointe ressortit à moins de quinze centimètres du nez de Linkondo. Exténué, écrasé, ayant frôlé la mort de bien trop près, il fit mine de tomber dans les vapes.
Au bout de quelques secondes, un nuage de poussière ténébreuse remplaça le cadavre du démon par un zora inconscient. Linkondo ne put s'empêcher d'ouvrir les yeux et remarqua que son épée – pardon, son espadon – tomba par terre, après s'être visiblement extirpée du démon. Linkondo ne compris pas vraiment pourquoi, mais il supposa qu'il avait planté le démon au moment ou le laser les avait envoyer valser. L'épée était souillée d'un liquide noir, probablement le sang de Verantwo, qui finit par disparaître lentement. Sa lame arborait à présent sa fière couleur métallique. Il jugea que c'était le bon moment pour rejoindre les autres, et  écarta le zora pour se relever. Il marcha lentement. Il traînait le zora sur son dos. Mais surtout, il réalisa doucement qu'il venait à l'instant d'assister à la mort d'un démon et de s'échapper d'un repère de tueurs. Une journée bien rentabilisée, en somme.






C'était le moment de savourer la première pause à l'extérieur que Linkondo avait eu depuis bien longtemps. Lui, Krystal, Yorick et le zora - Vaati, il paraît – s'étaient arrêtés un moment sous le squelette géant recouvrant la fontaine de la Grande Fée. Après que Vaati se soit soigné dans un bain ''féerique'', chacun était parti son côté. Krystal était parti bichonner son pseudo-gardien, Yorick était parti la rejoindre pour discuter d'un sujet visiblement grave et Vaati s'était allongé sur la fleur composant la fontaine pour piquer un somme. Linkondo s'était assis contre une côte de baleine préhistorique – rien que ça – pour bichonner son wok. Enfin, c'est ce qu'il laissait paraître.
En réalité, il y avait autre chose qui le préoccupait. Ç’aurait pu être la mort de Verantwo, la situation de Krystal dans le groupe ou même ce qu'allait faire l'autre groupe chez les Gerudos. Mais il pensait à cet étrange collier ambré qu'il avait gagné. Il ne comprenait toujours pas pourquoi Krystal lui avait fait un tel cadeau en demandant une faveur à la grande fée. C'est vrai, quoi, ce n'était pas son genre, et encore moins après qu'elle ait faillie mourir par sa faute. Il devait y avoir une raison. Oui, est ça! Krystal avait dû chuchoter un message à la grande fée sans qu'il ne s'en rende compte, et le coier est piégé ! Ou alors elle compte se servir du collier sur d'autres personne. Ou un autre plan encore bien plus diabolique qu'il n'oserait imaginer.

Linkondo souffla un bon coup. C'était stupide de sa part de diaboliser Krystal. Elle avait fait un bon geste pour lui et il pensait qu'à se méfier. Krystal est une bonne personne, au fond. Manipulatrice et alcoolique, mais une bonne personne.
Il fixait le collier. C'était un long fil argenté où était fixé une grosse ambre entourée de deux autres plus petites. Un peu trop grand pour lui, mais il supposa que le problème serait réglé en temps qu'humain. S'il n'était pas au courant, il n'aurait jamais deviné que ce collier était magique.
Il jeta vite fait un coup d’œil aux alentours. Vaati semblait dormir. Krystal et Yorick discutaient toujours d'un air sérieux. Le moment idéal pour tester le collier discrètement. Après s'être mis derrière un os géant, il posa son wok et mit doucement le collier autour de son coup. Pendant un instant, un flash blanc lui bloqua la vue, ses autre sens étaient eux aussi bloqués et il se sentit comme déconnecté de ce monde. Il ne ressentait plus rien, mais heureusement la frayeur disparut aussi soudainement qu'elle fut arrivée.

La première chose qu'il remarqua fut qu'il avait la vue plus haute. Normal, il devait être plus grand en humain. Et même s'il s'y attendait, il avait perdu ses sensations habituelles. Les couleurs étaient plus vives, les odeurs presque effacées et il était submergé par autant de sensations au niveau du toucher. Il n'y avait que le son qui n'avait pas l'air d'avoir changé. Angoissé par ses nouvelles sensations, il s'agita et vit avec soulagement que ses membres répondaient. La frayeur à peu près passée, il décida enfin de s'observer. Les mains étaient bel est bien humaine, quoique un peu fine. Les …
….
…....
…...... !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le boko se fixa un long moment, hébété. Puis il s'empressa de retirer le collier de son coup, se reprenant un flash blanc par la même occasion. Il fut un peu sonné par la nouvelle transformation, mais accourut vite vers la fontaine de la fée. Par chance, Vaati n'y était plus. Il s'accroupit vers l'eau et susurra :

- Linkondo : Psssssst !!! Hé, madame la grande fée !! Je peux vous parler discrètement ?
-Tera : Mmmoui ? Qu'y a-t-il ? Je suis un peu pressé. (elle s'était approché de la surface de l'eau)
- Linkondo : Ben, c'est-à-dire que... Comment dire ?  Votre collier...
-Tera : Oh, ça ? Inutile de me remercier, voyons ! Ce n'est pas grand-chose !
- Linkondo : Et bien en fait, il y a un petit problème...
-Tera : Oh, zut ! Il ne fonctionne pas ? C'est étrange...
- Linkondo : Euh... Il fonc...
-Tera : Ça doit provenir d'une défaillance dans la connexion au plan subastral... Je n'ai pas bien installé la liaison de transport...
- Linkondo : Si s...
-Tera : Ou bien c'est le démoléculisateur qui est en panne ? C'est bien la première fois !
- Linkondo : Non, c'es...
-Tera : Ah ! Je sais ! La puce de détection psychique est mal synchronisée ! C'est une erreur fréquente. Ça explique aussi l'absence d'effet secondaire !
- Linkondo : Non ! Le collier fonctionne !
-Tera : Quoi ? Mais alors où est le problème ? Tu n'es pas devenu un humain ?
- Linkondo : Si, mais il y a un détail qui me gène...
-Tera : Je suis toute ouïe.
- Linkondo : Voilà, pourquoi est-ce que quand je le mets je me transforme en femme ? (il se mit à rougir)
-Tera : Hein ? Mais tu aurais préféré te transformer en homme ?
- Linkondo : Ben, oui. Je tiens à ma virilité, tout de même.
-Tera : Attends une seconde. Tu... TU ES UN MÂLE ?
- Linkondo : Bien sûr que oui ! Vous pensiez le contraire ? (silence) Oh bon sang ! (second silence) Et aussi, pourquoi des cheveux violets ?
-Tera : Hum ! Et bien, vu que tu porte des tâches violettes, je pensais que ça te correspondrait bien !
- Linkondo : Peut-être, mais ça fait pas très naturel, comme couleur ! Le but, à l'origine, c'était quand même de pouvoir passer incognito !
-Tera : Oui, bon, ce sont des choses qui arrivent ! Tu placeras ça sous le coup de la teinture !
- Linkondo : Mais j'ai pas envie, moi ! Enfin bref, du coup, est-ce que vous pouvez changer tout ça ?
-Tera : Désolé, mais j'ai déjà utilisé beaucoup de magie dans ce collier, je ne peux pas faire d'autres modifications.
- Linkondo : Quoi ? Comment ça ?
-Tera : ''Je ne peux pas offrir une quantité magique supérieure à 2MégaMags par être vivant, qu'il soit humain, humaniforme ou autre''. C'est écrit dans le code magique des Grande Fées d'Hyrule. Partie 1 Tercet 43 n°4.
- Linkondo : Aïe... Et si on mets les modifs sur le compte d'un de mes amis ?
-Tera : ''Par ailleurs, si l'être en question est entouré d'une confrérie ou d'un groupe, cette magie correspond à la part de tout les être vivants appartenant au groupe''. Partie 1 Tercet 43 n°5.
- Linkondo : Mais c'est n'importe quoi !
-Tera : C'est le code des Gndes Fées, je n'y suis pour rien... Écoutes, si tu veux vraiment changer ton apparence, tu peux tenter d'aller voir une de mes sœurs. Elle devrait pouvoir s'en occuper.
- Linkondo : ...Bon, tant pis... Merci quand même !
-Tera : Désolé ! Et à plus !!!

Et elle disparut dans le fond de la fontaine. Linkondo, déçu, se retourna et vit Vaati qui le regardait. Celui-ci détourna le regard et fit mine de ne pas avoir remarqué.

- Linkondo : Tu as entendu, n'est-ce pas ?
- Vaati : Euh... Oui, il est possible que... que ai entendu... un petit peu...
- Linkondo : En entier ?
 - Vaati : Non, juste la f... (le boko le fixait durement) Je veux dire... Oui, j'ai tout entendu.
- Linkondo : Et tu m'a vu derrière l'os ?
- Vaati : O... Oui...
- Linkondo : Bon, écoutes-moi bien, Vaati. Je suis un bokoblin blanc, tu es un bébé zora. Et j'ai subit un entraînement conséquent, dernièrement, n'est-ce pas ? Alors, si tu répètes QUOI QUE CE SOIT aux autres – et quand je dis les autres, je parle surtout de Krystal -, je ferais en sorte qu'on ne retrouve de toi qu'un tas de poisson que je mélangerais avec du riz pour me cuire de délicieuses boulettes au poisson. Est-ce que j'ai été clair ?
- Vaati : Parfaitement clair !
- Linkondo : Bon. Tu n'a rien vu, rien entendu.

Le zora transpirait violemment, et retourna s'allonger près de l'Oasis. Linkondo était fier de sa première tentative d'autorité en suivant les leçons de Krystal. Ce n'était pas très difficile, mais c'est déjà un bon début. En tout cas, il ne fallait surtout pas que les autres voient le collier en action.





Les voyageurs était reparti dans le désert après que la tempête de sable soit passée. Ils allaient vers le point de rendez-vous au bazar Assek. Personne ne parlait. Krystal et Yorick étaient bien plus distants que d'habitude ; leur discussion n'avait pas dû se finir idéalement.
Au bout d'une dizaine de minute, ils entendirent un vrombissement puissant droit devant eux. Krystal arrêta le gardien, mais le vrombissement continuait de s'approcher, jusqu'à devenir une vague de sable. Un aileron pas très rassurant avançait droit sur le groupe, jusqu'à ce qu'un gros poisson sorte du sable pour effectuer un saut gigantesque dans les airs.

- Yorick : UN MOLDARQUOR !!!

Krystal relança le gardien à plein gaz et lui fit faire un détour assez large pour éviter le monstre. Le poisson géant atterrit à l'endroit exact où ils s'étaient arrêtés à l'instant, et repris sa chasse sous la surface.

 - Linkondo : Plus vite, Krystal !!!!!
- Krystal : Je suis au max, là !!!
 - Vaati : Balancez-lui des objets pour faire diversion !

Yorick, Vaati et Linkondo jetaient des objets vers le Moldarquor et sur les côtés pour ralentir la bête, ce qui leur laissa un instant de répit. Mais très vite, le poisson rattrapa la distance. Devant eux, une forme se dessinait dans le désert.

 - Yorick : On arrive au Bazar ! On y sera en sécurité, là-bas !
 - Vaati : Peut-être, mais il va nous rattraper avant qu'on y soit !
- Krystal : Continuez de jeter des babioles !
- Linkondo : Mais on n'a plus d'objet sans valeur à bord !
 - Krystal : Et ça, ça a de la valeur peut-être ?

Krystal attrapa le wok et tira un lob vers le Moldarquor. Linkondo, dans un élan de surprise, sauta en l'air et parvint à rattraper le wok avant qu'il ne gagna plus de hauteur.

- Linkondo : NON MAIS T'ES MALADE OU QUOI ? (il atterrit sur la tête du gardien, mais en déséquilibre et glissa en arrière) Oh ! Oh ! OOOH !!!
- Vaati, Yorick et Krystal, en chœur : KONDO !!!
 - Linkondo : MAMAAAAN !!!!

Il tomba dans le sable derrière le gardien et se fit distancer en un instant. Le moldarquor fonça directement sur le bokoblin. Devinant ce qui l'attendait, il ramassa son wok, et jugeant rapidement de la marche à suivre, fit une rotation et le plus beau lancer le frisbee-marteau d'Hyrule, avec lequel il aurait remporté aisément les Jeux Olinkpiques. Mais malheureusement, ce n'était pas les JO, et le monstre n'était plus qu'à un dizaine de mètre. Il vit au loin Yorick et Vaati rattraper la poêle, et ferma les yeux, l'âme en paix. Il n'eut pas le temps d'attendre avant que le Moldarquor ne parvienne  à l'avaler goulûment, et il ne soufra pas.






Après un nouveau mal de crâne, fréquent ces temps-ci, Linkondo décida qu'il était temps de lever les yeux. Il ne ressentait aucune autre douleur. Puis il réalisa : la lune de sang ! Il était immortel ! Joie !
Il se remit debout, s'exami, puis observa les alentours, s'attendant à voir le désert. Mais à la place, il vit de l'herbe et un chemin entre deux montagne. Un chemin qui lui était familier. L'entrée de Cocorico ! Pourquoi se retrouvait-il ici ? Et tout seul. Et surtout, combien de temps s'était écoulé entre la lune de sang et sa mort ?
« Modifié: dimanche 05 novembre 2017, 14:05:59 par un modérateur »

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #114 le: dimanche 05 novembre 2017, 09:00:55 »
Citer
03:39:00 ‹Chompir› Content que le Boko soit mort
05:08:51 ‹Krystal› MAIS LA VIOLEEEEENCE

Je vais laisser ça là.  :-*



Ils avaient parlé. Et ça ne s’était pas bien passé.

Enfin, c’était surtout Yorick qui avait parlé. Avec la fatigue grandissante, Krystal avait éludé toutes ses questions en mentionnant sa nouvelle acquisition, un Gardien télécommandé qui pétait des rayons laser. Elle avait fait mine de l’astiquer, et en avait profité pour faire des mini-siestes debout, les yeux grands ouverts. Aussi n’avait-elle écouté que la moitié de ce qu’on lui avait dit. Elle avait vu que lui aussi était exténué, et à bout de nerf. Avoir cette conversation maintenant n’était peut-être pas la meilleure idée qu’il ait eu. Après une bonne nuit de sommeil, elle serait prête à parler, mais là, elle ne rêvait que d’un lit correct et d’un vrai repas. Avec de la viande. Et sans bananes. Et sans personne qui viendrait lui faire la morale.
Au final, Yorick, avec presque les larmes aux yeux, se détourna et s’éloigna. Une fois qu’il fut à bonne distance, la jeune femme laissa échapper un soupir et appuya sa tête contre le métal froid du Gardien. Oui, elle avait peut-être émit l’idée de monter un restaurant, mais c’était Yorick qui s’était monté le bourrichon et s’était mis en tête ce projet. Si elle était resté avec lui, c’était simplement parce qu’elle savait qu’il ‘y arriverait pas tout seul. Et puis, oui, ça l’occupait. Et elle ne pouvait se résoudre à laisser Yorick livré à lui-même. Au moins, quand elle s’était enfuie avec le wok, il y avait du monde avec lui, alors elle n’avait pas à s’inquiéter. Là, si elle décidait de partir, ça serait pareil. Il fallait aussi qu’il arrête de compter sur elle pour assurer ses arrières et rester à ses côtés. Elle ne serait pas toute la vie avec lui, il fallait qu’il se fasse une raison. Mais il n’y arrivait pas. Et ça l’ennuyait. Elle l’avait beaucoup trop couvé.
Ils finirent finalement par repartir à dos de Gardien, dans la tempête. Ils firent un détour pour éviter la divinité en colère – une fois pas deux – et ils émergèrent à l’air libre peu de temps après. De retour sous le soleil brûlant, ils continuèrent leur route vers le Bazar Assek, avant qu’un tremblement ne les fasse s’arrêter. Sorti de nulle part, un Moldarquor émergea du sable et voulu les écraser. Ils réussirent à l’éviter de justesse et foncèrent aussi vite qu’ils le purent vers le Bazar, en vue à l’horizon. Mais ils n’étaient pas assez rapides, loin de là. Pour essayer de le ralentir, mais également pour essayer d’alléger leur moyen de transport, les quatre compagnons envoyèrent tout ce qu’ils avaient sous la main sur le monstre gigantesque, en vain. Et quand on dit tout, c’est tout.
Elle l’avait vu. Le regard de Yorick qui était descendu vers le wok, quand Linkondo avait déclaré ne plus rien avoir sous la main. Elle l’avait vu. Alors, elle avait pris des mesures. Krystal s’empara de l’ustensile et le balança dans un dernier espoir, mais le bokoblin hurla et le rattrapa au vol. Sauf que, en retombant, il perdit l’équilibre et tomba du Gardien, chutant sur le sable à la merci du Moldarquor. Krystal avait alors réfléchit très vite, et en une fraction de secondes, elle était arrivée à deux scénarios possibles : soit elle ralentissait pour récupérer le bokoblin, et dans ce cas-là, ils mourraient tous, soit elle continuait et le laissait mourir pour que les autres puissent survivre. Sans surprise, elle choisit l’autre solution, maintenant l’allure de son Gardien. Et plus loin derrière, Linkondo avait certainement eu le  même raisonnement : il lança le wok vers ses compagnons, qui le rattrapèrent, et resta planté là, attendant que la mort ne le cueille. Ce qui arriva.
Yorick et Vaati poussèrent un hurlement déchirant lorsque la bouche gigantesque du monstre s’ouvrit en grand, découvrant plusieurs rangées de dents aiguisées et monstrueuses. Et, comme au ralenti, le Moldarquor abaissa légèrement sa tête. Linkondo avait fermé les yeux, résigné à son sort, quand une vague de sable le frappa et que la bouche ne l’engloutisse avant de se refermer sur lui. Sous leurs yeux impuissants, leur compagnon d’infortune fut mâché sans vergogne. Mais cela eut le mérite de ralentir le monstre, et le Gardien put sortir du sable, se mettant en sécurité. Sans demander son reste, le Moldarquor ralentit avant de faire demi-tour, disparaissant sous le sable brûlant. Ils firent encore un peu de chemin en direction du Bazar, et s’arrêtèrent un peu avant à l’ombre d’une colonne, histoire de ne pas arriver là-bas à dos de Gardien et faire paniquer les autochtones. Une fois immobilisés, Vaati et Yorick descendirent, les jambes tremblantes.
Linkondo était mort. Il s’était sacrifié pour qu’ils puissent vivre. Vaati était debout, les yeux dans le vide, tandis que Yorick faisait les cents pas, la main plaquée sur sa bouche, les larmes aux yeux. C’en était beaucoup trop pour lui. Il s’accroupit soudain et cacha son visage dans ses mains, ses épaules tremblantes. Il s’écoula une vingtaine de minutes ainsi, dans le silence total, avant qu’il ne se relève. Il renifla un coup et revint vers le Gardien, sur lequel Krystal était toujours assise. Elle n’avait pas bougé depuis qu’ils étaient arrêtés.


Yorick : Si tu n’avais pas tenté de lancer son wok…

La jeune femme se retourna vers lui, les yeux ronds. Était-il en train de l’accuser de la mort de Linkondo ? Était-il en train de chercher un coupable depuis tout ce temps ? Et ça serait elle. Hors de question, sa patience avait des limites.

Krystal : Pardon ? Serais-tu en train de dire que si Linkondo est mort, c’est parce que j’ai essayé de lancer son wok ? Sérieusement ?
Yorick : Il n’aurait pas sauté, et…
Krystal : Arrête, Yorick, arrête. Je t’ai vu, tu as eu la même idée. Ne démens pas, tu as regardé le wok quand Linkondo a dit qu’il ne restait plus rien. Si ça n’avait pas été moi, tu l’aurais fait. Quand le Moldarquor aurait été à une dizaine de mètres de nous, tu l’aurais balancé, et tu le sais très bien.
Yorick : Mais Linkondo…
Krystal :C’est malheureux, mais il est mort. Et s’il n’était pas tombé, nous y serions tous passé. C’est parce que le monstre a ralenti pour l’avaler que nous avons pu nous en sortir. Si j’avais ralenti pour l’attendre, on serait mort aussi. C’était soit lui, soit nous tous. Ce qui est arrivé était la meilleure chose pour nous trois. Mets-toi ça bien dans le crâne.

Yorick avait le menton qui tremblait. Krystal ne bougeait pas. « Bordel, me dis pas qu’il va s’effondrer en larmes. Oh non, je console pas les gens, moi ! » fut alors la pensée de la jeune femme. Mais il tint bon. Il renifla une énième fois et se frotta les yeux.

Krystal : Après, ça va être coton pour le retrouver. J’espère qu’il aura toujours sa gemme Nox.
Yorick : Le… retrouver ?
Krystal : Mais reprends-toi, enfin ! Il ressuscite à la prochaine Lune Rouge, t’as déjà oublié ? Donc oui, il s’est fait bouffé, mais tant que Ganon papillonne dans le Château d’Hyrule, il reviendra toujours à la vie.

Yorick ouvrit la bouche, avant de la refermer, sans dire un mot. Son regard s’illumina ensuite, comme s’il venait de comprendre quelque chose. Il avait réellement oublié, en fait. Il souffla, soulagé, et se pinça l’arête du nez. Bon, au moins, il ne pleurerait plus.

Krystal : C’est quand même un comble. Le mec survit plusieurs jours à Verantwo, un suppôt de Ganon, et il finit par se faire bouffer par un ver de terre géant. L’ironie.

Suite à ses paroles, Krystal récolta une œillade assassine de la part de Yorick, qui s’éloigna plus loin. Mais quand on en perd un, on en retrouve un autre : Vaati s’approcha de la jeune femme, arrivant juste après la conversation. Il n’avait rien entendu, et semblait chercher un peu de compagnie. Il resta debout quelques minutes, dans le silence, avant de pousser un long soupir.

Vaati : C’est vraiment pas juste pour lui. Il avait déjà eu une très mauvaise journée, mais finir comme ça… Se faire torturer par Verantwo, presque mourir de sa main, affronter une divinité en colère, la Grande Fée qui se trompe pour le collier qui le transforme en femme, et puis…
Krystal : QU’EST-CE QUE T’AS DIT ?

Elle s’était tellement penchée qu’elle était maintenant juste devant le visage de Vaati, à quelques centimètres pour être précis. C’était d’ailleurs incroyable qu’elle ne tombe pas du Gardien vu comment elle penchait en avant, ce qui ne saurait tarder si elle n’avait pas un bon équilibre. Le Zora retint sa respiration : la jeune femme avait les yeux qui pétillaient, et une ébauche de sourire se dessinait presque sur son visage.


Vaati : Euh, Verantwo l’a tor…
Krystal : Non non, à propos de la Grande Fée.
Vaati : Oh. Eh bien, la Grande Fée s’est trompée et a cru que c’était une femme. Du coup, le collier le transforme en jeune fille, avec des longs cheveux violets.

Il y eut un flottement. Puis, Krystal se redressa et eut un fou rire. Vous savez, le genre de fou rire qui vous empêche de respirer et qui vous fait pleurer comme si tous les malheurs du monde s’était abattu sur vous. Elle tentait désespérément de reprendre sa respiration, le visage en larmes. Plus bas, Vaati était dans une incompréhension totale. Elle était en train de rire d’un mort quand même.


Krystal : Oh mon… Hahahaha ! Oh mon… DIEEEUUUU ! C’est la chose la plus drôle que j’aie jamais entendue ! HAHAHAHAHA ! On va s’amuser ! Linkondo va l’entendre toute sa vie, celle-là !
Vaati : Mais… Mais il est mort, enfin !
Krystal : Hahaha, hein ? Ah oui, tu sais pas. Comme tu le sais, Linkondo est un Bokoblin. Il va ressusciter à la prochaine Lune Rouge. Parce que la Lune Rouge ressuscite les monstres.
Vaati : Première nouvelle. Donc… il va revenir ?
Krystal : Mais oui, il n’est pas vraiment mort. Faudra juste le trouver. Bon, on bouge ? Pas que je m’ennuie ici, mais je suis affamée et assoiffée. De plus, j’ai comme l’impression que tu te transformes en poisson séché, là. Hé, Yorick ! Allez, arrête de pleurer, on va au Bazar !

La jeune femme gara son Gardien près de la colonne, bien à l’ombre, avant de descendre et de se rendre au Bazar Assek. A leur arrivée, le crépuscule montrait le bout de son nez. Il n’y avait pas grand monde, à part quelques Gerudos vendant leur marchandise et un ou deux badauds. A peine entrés dans l’oasis, Vaati se mit à courir et piqua une tête dans l’eau, disparaissant. Il en ressortit, un grand sourire plaqué sur le visage, en poussant un cri de joie. Il se mit à faire le tour de l’étendue d’eau en nageant, trop content de se retrouver dans son élément naturel. Comprenant qu’il n’allait pas en ressortir de sitôt, Krystal et Yorick se séparèrent : le jeune homme alla à la rencontre des vendeuses pour acheter de quoi manger, tandis que la jeune femme s’engouffra dans l’auberge pour prendre une chambre.
Elle discuta longuement avec l’aubergiste, qui lui parla un peu des spécialités de la maison. Elle apprit par ailleurs qu’il vendait de l’alcool de Melon Glagla. Sans hésiter, elle en acheta une bouteille, et ressorti avec deux verres, qu’elle remplit immédiatement pour goûter le fameux nectar. Il était des plus rafraîchissants ! Elle s’aperçut que la nuit était tombée. Haussant les épaules, elle alla rejoindre Yorick installé autour d’un feu de camp, et en pleine discussion avec une femme. Sauf que, en s’approchant, elle se rendit compte que c’était en réalité un homme déguisé en Gerudo. Ingénieux. Arrivée à leur hauteur, elle tendit un des verres à son compagnon, qui leva la tête vers elle.


Krystal : C’est de la liqueur de Melon Glagla.
Yorick : Je n’ai pas l’intention de me soûler, merci bien.
Krystal : Qui parle de se soûler ? Un verre n’est pas assez fort pour ça, mais avec, t’es assuré de dormir comme un bébé. Allez, bois ça.

Yorick prit le verre de mauvaise grâce, et en but une gorgée. Il fit la grimace, toussa un coup, avant de se retourner vers l’homme avec qui il parlait.

Yorick : J’en profite pour faire les présentations : Krystal, voici Vivian. Il nous a aidé à dégoter les uniformes de soldat Yiga pour qu’on puisse s’infiltrer dans la forteresse.
Krystal : Oh, je vois.
Vivian : Vous êtes Krystal ? La vraie Krystal ?
Krystal : Oui, c’est bien moi.

Le visage de l’homme s’illumina, et il se leva vivement, n’y croyant pas ses yeux.

Vivian : Par les déesses, vous êtes la vraie Krystal ! Je suis plus qu’enchanté de vous rencontrer ! Je suis un grand fan de vos écrits, oh mais que dis-je ? Je suis votre plus grand fan ! Jaloux éternel, l’Amour Éhonté, les Amants de l’Auberge, que de chef d’œuvre ! J’adore vos écrits, vous êtes la plus douée dans votre domaine, un génie ! Je suis tellement heureux de pouvoir enfin vous parler !
Yorick : Il rêve de te toucher.
Vivian : Yorick, enfin !
Krystal : Oh, c’est vrai ? Voyons, pour mon plus grand fan, je peux bien faire un petit câlin.
Vivian : OH MON DIEU.

Krystal ouvrit ses bras et étreignit Vivian, qui tremblait comme une feuille. Il pleura de joie pendant plus de dix minutes, avant de finalement reprendre contenance. Il ne fallait pas non plus qu’il abîme son joli maquillage.


Yorick : Au fait Vivian, qu’en est-il des deux Yigas assommé qu’on vous a laissé ?
Vivian : Oh, ne vous inquiétez pas, ils ne se souviennent de rien et sont persuadés avoir trop bu. Ils sont repartis il y a un moment.
Krystal : Je vous dois en partie la vie, Vivian.
Vivian : Je ne pouvais rester sans rien faire alors que la grande Krystal était prisonnière de ces goujats !
Krystal : Vous êtes génial.
Vivian : J’espère en tout cas que ces désagréments ne vous ont pas retardés dans la rédaction de votre futur roman.
Krystal : Oh, bien au contraire ! Ce fut même très inspirant ! Les Yigas seront les sujets de ma prochaine œuvre.
Vivian : Magnifique !
Krystal : Et, si ça ne vous dérange pas, j’aimerais m’inspirer de vous pour l’un des personnages, m’autorisez-vous à le faire ?

Ils ne purent continuer la conversation car Vivian s’était évanoui de bonheur. Voyant qu’il ne se réveillerait pas, Yorick et Krystal finirent leur dîner dans un silence complet avant d’aller se coucher, prenant enfin le repos qu’ils méritaient. Ils prirent la peine de recouvrir Vivian d’une couverture et d’installer un oreiller sous sa tête avant.

Quant à Vaati, ils ne le virent sortir de l’eau que le lendemain matin.

Award #1 Award #2 Award #3
Citation de: Rictus McNatret
Krystal, tu es la plus adorable pedobear du monde.
Citation de: Un paysan
20:29:59 ‹D_Y› j'ai jamais vu quelqu'un de plus machiavélique que toi
20:30:04 ‹D_Y› hannibal lecter à côté c'est chompir

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« Réponse #115 le: dimanche 05 novembre 2017, 14:41:09 »
"Ah ! Donc son vrai nom est Chompir ! " s’exclame Braseria.

 Chompir viens de rentrer, et il s’assoit sur une banquette. C’est parfait, comme je souhaite lui faire visiter la ville : le soir ça ne fait rien comme peu de personnes sont dehors. Il confirme à Braseria que c’est son vrai nom, puis se relève.


"Oui, allons-y, ça me plairait bien. Allons-y ! Tu viens, Jielash ?
- J’ai déjà visité la ville.
- Je sais, mais ça ne fait rien si tu la visite encore une fois ? Et de toute façon on ne repassera pas ici, je pense.
- Quoi ? Alors payez-moi la chambre de Champanir ! Euh, c’est Chompir, pardon. Mais il faut que quelqu’un paye, ou dorme ici ! Même si vous avez été d’une companie agréable, il n’empêche que je dois gagner de l’argent, moi ! " dit outragée Braseria.

 Chompir cherche soudain dans son habit où diable il avait mis sa bourse, mais il ne la trouvait pas. Comme il l’avait enfin retrouvé, Jielash fait un pas en avant et annonce :


"Ne vous inquiétez pas, rien d’imprévu ne se passera, comme je vais rester ici dormir.
- Comment ça !? " crie Chompir.
- Pas la peine de crier, Chompir ! " réponds Jielash. "J’ai pris une décision très importante aujourd’hui. Je pense que l’aventure, ce n’est pas trop mon truc. Je me suis empêtrée dans cette aventure uniquement car je voulais en savoir plus sur la disparition du café de Yorick et Krystal ! Enfin. Je suis de même assez triste de te quitter, Chompir… enfin, en amitié, je parle - pas de méprise s’il vous plait ! Et aussi le reste de la bande qu’on a formé. Si tu veux, on pourra se revoir un de ces quatre, dans le restaurant de Yorick et Krystal – s’il vient jamais à bout – ou alors au bar Assek, ça me ferait on ne peut plus plaisir, je pense ! Mais je pense que je vais rester vivre ici à la Cité Gerudo. On y fait bon vivre, sache-le ! "

 Oh ! Mais j’ai une idée ! J’espère que c’est ouvert – ça m’étonnerait du contraire – et qu’ils en ont. Je vais donc sortir en avance, Jielash va être surprise... Je dis donc à l’assistance :


"Excusez-moi, mais j’ai quelque chose à faire de très urgent, attendez-moi, je reviens d’ici quelques minutes !
- Où vas-tu ? demande Chompir.
- Tu comprendras.
- Stefbad est comme ça, vous savez, attendez-la, elle reviendra et vous vous féliciterez de l’avoir attendue. "intervient Ormillon. "Oh ! Ais-je révélé que tu faisais quelque chose ?
- Non, pas grave. Bon, à tout de suite ! "

Je passe le pas de la porte et je me retrouve dans l’air froid de la nuit. C’est la deuxième fois que je me balade avec cet environnement très calme depuis mon départ du désert. La cité est très belle la nuit, avec les lumières du feu un peu partout et le calme général seulement troublé par un bruit d’eau qui coule de l’Oasis, un bruit d’autant plus calme. Parfois j’entends quelques notes de Sitar étouffées. Beaucoup s’adonnent à la musique le soir, ça permet de donner une belle ambiance autant que serène. Je marche vers l’armurerie, puis je vais vers l’arrière. Je frappe à la porte du Club Secret Gerudo et je leur dis le mot de passe :

"GSC◆.
- Très bien, entrez donc. " réponds une voix derrière la porte.

 J’entre dans le Club. Il y a de nouvelles tenues : les tenues de voï ont été changées, sinon, tout est pareil. Il y a Egrouss derrière le comptoir. Je remarque qu’il y a une combinaison Nox : je n’aurais aucun problème à avoir ce que je veux.


"Tiens, Stefbad, te revoilà ! Ça fait déjà combien de temps… ah oui ! trois ans qu’on ne s’est pas vues ! Ah, ça ne me rajeunit pas ! Alors, tu t’es trouvée un voï ? Pourquoi es-tu venue ?
- Ah, je n’ai pas eu de voï…
- Parfaitement ton genre ! Tu devais t’en ficher complètement ! Mais bon. Pourquoi es-tu à la cité donc ? Et que viens-tu faire ici ?
- … et je suis venue à la cité pour aider un… ami…
- Un ami ? T’as réussie ? Et comment a-t-il pu rentrer ?
- … qui avait eu des blessures. On est rentré car il s’est teint…
- Ah ! Ingénieux ! Continue.
- … en rose. On est allé à l’Hôtel de l’Oasis…
- Bonne idée, Braseria est très bonne pour soigner, mais tu dois le savoir, ça.
- … et puisqu’une amie qui va rester là et qui ne connait pas le Club…
- Tu pourrais lui donner le code.
- … je souhaiterai lui offrir une Pierre Nox.
- J’en ai.
- Donc puis-je t’en acheter une ? Je pars après.
- Tu pars déjà ? Oh ! Eh bien, je vais te l’offrir, que ça te donne bonne chance pour le voyage. Tu reviendras un jour ?
- J’y veillerai. "

 Ceci clôt la discussion. Elle me donne une Pierre Nox, et après des messages d’au revoir, je repars du Club. Je retourne dans l’air paisible de la nuit. Cette fois-ci, on entend une musique retentir, sûrement jouée dans le palais, on entend une Sitar en solo ainsi qu’un Bansuri qui l’accompagne et finalement une Tampura qui accompagne avec des Tablas. Un magnifique ensemble. Je rentre ensuite dans l’auberge, et je surprends eux quatre en train de parler de comment on peut devenir un Citoyen Gerudo. Je cache ma Pierre Nox, et je l’offre à Jielash en tendant les mains. Surprise, elle le prend et me dit d’office :

"Pourquoi m’offre-tu cela ?
- Chompir saura t’expliquer. " je lui réponds

 Chompir semble content de mon initiative. Après un moment, il reprend ses esprits et explique l’utilité de la pierre Nox : c’est-à-dire de pouvoir communiquer entre nous quelle que soit la distance qui nous sépare. Emerveillée, Jielash me remercie, et nous dit au revoir comme on s’en va définitivement. On lui dit aussi au revoir, comme aux deux gerudos de l’Hôtel de l’Oasis, qui ne s’empêchent pas de rappeler à Chompir qu’il allait devoir enlever cette teinture rose peu virile, puis on repart vers la sortie de la Cité. Lorsque nous sommes enfin partis, je dirige Chompir vers un petit stand en dehors de la ville. On trouve là Fressah, qui semble être à la toute fin de son service comme elle semble se préparer à partir. Lorsqu’elle nous voit arriver, elle dit :


"Tiens, Stefbad, te revoilà ! Oh ! Je vois que tu veux introduire ton amie à nôtre pratique préférée !
- Quoi ? Qu’y a-t-il ? " demande Chompir, hébété.
- Tu as déjà oublié ce qu’on allait faire ? On va faire un tour à bord de Morse des Sables ! "



J'espère que je ne poste pas mon chapitre trop tôt :/
Sinon, Bienvenue Haine ! T'es pas seule, ne t'inquiète pas, j'ai pas BOTW :' (
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #116 le: dimanche 05 novembre 2017, 15:29:42 »
Vaati nageait paisiblement dans l'eau. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas nager! Il avait testé ce que ça faisait de voler, savait maintenant ce que ressentait Chompir. Mais nager.... C'était ce qu'il y avait de mieux pour un zora. Il faisait des bonds dans l'eau, nageait, riait... Quand il remarque qu'un jeune hylien le regardait d'une manière étrange. Se sentant moins timide qu'avant il nagea vers lui et sortit le tête de l'eau:
-Vaati: Hey! Dîtes, vous vous sentez bien?
-Inconnu:......
-Vaati: Euh... Vous devriez piquer une tête? Je sens que ça vous ferait le plus grand bien! Vous avez l'air un peu pâle!
-Inconnu:......
-Vaati: Dîtes donc vous n'avez pas l'air d'un bavard vous. C'est quoi vôtre nom?
-Inconnu: Moi? Euh... je m'appelle Link.
-Vaati: Ah! Enchanté Link. Je m'appelle Vaati. Vous avez l'air un peu pâle. Vous faîtes quoi par ici?
-Link: Moi? Euh j'ai quelque chose à faire dans le désert. Je dois partir , au revoir!
-Vaati: Ah, au revoir!
Après cette rencontre imprévue, Vaati passa la nuit dans l'eau. Il se réveilla dans le désert, chose assez étrange. Face à lui se tenait une silhouette lui ressemblant étrangement... Qui déploya des ailes. Oh non, l'enfer recommençait. Et d'une main elle tenait Linkondo! Oh non? Qu'est ce qu'ils faisaient là? Au moins ils avaient retrouvés Linkondo mais bon... Quand Verantwo s'éleva dans les airs, lança le bokoblin, se transforma en Molarquor et.... avala Linkondo d'un coup!
Quand soudain Vaati se réveilla. Il semblerait que le fait de savoir Linkondo quelque part dans Hyrule n'avait pas totalement effacé les derniers événements relativement traumatisants...  Il se rendait compte que le soleil venait tout juste de se lever. Il vit Krystal et Yorick à l'écart.... Silencieux, Yorick avait l'air un peu énervé. Tout d'un compte, Vaati se rendit compte qu'il avait trahi le secret de Linkondo. En même temps, le traiter de bébé zora! Il allait quand même sur ses 85 ans! Quoiqu'il en soit, il risquait d'y avoir une petite dispute, mais pour l'instant l'urgence était pour l'instant de retrouver Linkondo. Il alla donc rejoindre ses récents compagnons.
-Vaati: Salut! Alors, bien dormi.
-Krystal: On va dire que ça passe. Et toi Yorick?
-Yorick:.............oui bien.
-Krystal: Tu peux pas me faire la gueule pour toujours quand même!
-Vaati: Je sens comme des tensions...
-Krystal: Nooooon du tout! Bon, c'est quoi le programme de la journée?
-Yorick: On doit aller chercher Chompir et Jielash à la cité gerudo.
-Krystal:Ben parfait. Allons y.
Ils montèrent tous sur le gardien de Krystal qui semblait s'éclater à le piloter. Néanmoins Vaati ressentait une tension entre les deux. Enfin ils se retrouvèrent devant La cité des femmes. Chompir se trouvait seul devant la cité, un bandage autour d'une aile. Mais il avait aussi une petite fiole dans l'autre aile.  Vaati se planta devant lui et lui demanda:
-Vaati: Chomir!
-Chompir: Salut Vaati!
- Vaati: Dis donc, c'est quoi ce bandage?
-Chompir: Au.... C'est rien.
-Yorick: Dis donc, où est Jielash?
-Chomir: Jielash, euh.... ne nous accompagnera pas...
-Yorick et Krystal: PARDON?!!!
Des explications s'imposaient.
« Modifié: dimanche 05 novembre 2017, 15:57:02 par un modérateur »
Merci à @Aleit pour mon avatar!

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« Réponse #117 le: lundi 06 novembre 2017, 20:54:13 »
Héhé... A mon tour d'intervenir dans cette histoire...



Cela faisait deux jours qu’Aélia trainait des pieds au village Cocorico, et trois semaines qu’elle avait quitté sa ville natale la cité Gerudo.
Enfin… « quitté »… le départ de la jeune fille était plus une fugue qu’autre chose, au vu de l’interdiction que sa mère avait formulé.
Du haut de ses 1 mètres 64, Aélia était considérée comme petite par son peuple, et sa mince carrure n’arrangeait pas les choses. Seules sa peau foncée et sa chevelure certes très frisée, mais d’un rouge flamboyant pouvaient attester de son appartenance à la tribu du désert. En effet, la jeune fille avait eu la mauvaise idée d’avoir pris plus du côté de son père, un Hylien petit et maigre, que de celui de sa mère gerudo, et cela lui portait préjudice car cette dernière refusait catégoriquement de la laisser sortir de la cité, de peur qu’elle soit trop fragile pour se débrouiller seule. D’autant plus qu’elle n’avait même pas atteint l’âge de la sortie officielle pour se chercher un voï…
Mais malgré tous les aprioris qu’avaient ses consœurs sur elle, la jeune fille se débrouillait plutôt bien, armée de son trident gerudo qu’elle n’abandonnerait pour rien au monde, et gagnant un peu d’argent grâce aux contes et histoires qu’elle racontait dans les relais accompagnée de ses précieux instruments de musique.


Aélia était accroupie au bord du cours d’eau qui traversait le village sheikah. Elle contemplait calmement les eaux de la rivière s’agiter, et les quelques poissons y nager. Elle repéra au fond de l’eau une pierre qu’elle trouva jolie, et se pencha pour l’attraper. La jeune fille plongea sa main dans l’eau froide et le bout d’une des multiples longues tresses qui faisaient sa coiffure se retrouva trempé. La petite Gerudo se contenta de placer la tresse derrière son oreille, mais c’était sans compter sur quelques autres, qui décidèrent elles aussi de faire trempette. Agacée par ses tresses dissidentes, Aélia abandonna le caillou et se releva.

L’atmosphère du village Cocorico était calme et reposante. Mais au goût de la jeune « fugueuse », c’était un peu trop calme. Elle était partie pour rencontrer des gens d’autres horizons, partager sa musique avec le monde et se faire de nouveaux amis. Pas pour rester dans un village avec des vieux qui passaient leurs journées à faire pousser des citrouilles. Certes les petits vieillards sheikah étaient très sympathiques, mais ils n’étaient pas tellement le genre d’amis qu’elle s’imaginait.

Aélia ramassa son trident Gerudo et son sac qui trainaient au sol. Le sac était léger, elle n’avait pas pris beaucoup d’affaires. Du moins… pas des affaires trop lourdes. Quelques vêtements de rechange étaient roulés en boule au fond du sac, mais le plus gros de la place était pris par plusieurs instruments de musique légers qu’elle avait jugé bon de prendre avec elle, ou qu’elle avait acquis sur sa route. Sans eux, il manquerait sans aucun doute quelque chose à son inégalable talent de conteuse grâce auquel elle parvenait à vivre hors de la cité.

La petite Gerudo se mit à arpenter pour la énième fois le village Cocorico, en quête d’une dernière activité avant son départ.
Soudain elle aperçut devant la statue de la déesse une jeune femme. Une jeune femme aux cheveux violets qui paraissait totalement perdue. C’était une Hylienne, seule, qui regardait les alentours d’un air hagard. Elle avait posé à ses pieds un espadon Gerudo et semblait avoir une vingtaine d’années.
Aélia, toute heureuse de voir enfin de la jeunesse dans le village sheikah, décida d’aller lui parler. L’Hylienne n’avait pas l’air beaucoup plus âgé qu’elle et semblait totalement désoirentée. Peut-être pourrait-elle l’aider un peu ? Elle avait l’air si troublée… Et derrière l’Hylienne égarée se cachait peut-être une potentielle amie ?

L’idée plut à la musicienne qui s’avança jusqu’au l’inconnue, décidée à aider la pauvre femme. Elle était dos à elle. Elle s’approcha par la droite et…
…la première chose que l’Hylienne vit fut une tête rousse penchée sur le côté, la regardant, et elle entendit d’un coup :

Aélia – Bonjour !

L’Hylienne, prise par surprise, sursauta et voulut reculer, mais juste derrière elle se trouvait la mare qui entourait la statue de la Déesse. Ce fut dans un grand « PLOUF » que la jeune femme tomba à la renverse dans l’eau, et éclaboussa au passage la source de sa frayeur.

Aélia, elle aussi surprise de cette chute soudaine, essuyait de son visage l’eau qu’elle avait reçue, puis désolée, commença à s’excuser :

Aélia – Oh, pardon, je suis désolée, je vous ai fait tomber !

La petite Gerudo posa ses affaires au sol et tendit la main pour permettre à l’autre jeune femme de sortir de la mare. Cette dernière, alors trempée, paraissait encore plus perdue qu’avant. Elle fixait la jeune fille, qui, navrée, ne savait plus quoi dire et attendait que l’Hylienne parle à son tour. Mais rien ne vint, et, trouvant la situation très étrange, Aélia entreprit de se présenter :

Aélia – Je m’appelle Aélia. Encore désolée de vous avoir fait tombée, je ne voulais vraiment pas vous faire peur… C’est juste que vous aviez l’air perdue, alors je voulais vous proposer mon aide.
Hylienne – Euh… c-ce n’est rien… Savez-vous… où je pourrais… manger ? … Oui, manger.

L’Hylienne hésitait à chacun de ses propos. Elle ne paraissait pas sûre de ce qu’elle voulait.
Aélia regarda autour d’elle, et avisa un wok entouré de bancs, près d’un magasin qui vendait des vivres. Elle le pointa du doigt :

Aélia – Là-bas ! J’ai un peu de nourriture, si vous voulez on peut partager.
Hylienne – Ce serait très gentil de votre part.

La jeune conteuse lança un sourire à la jeune femme, ne ramassa que son trident et commença à aller vers le wok.

Aélia – Et vous ? Comment vous vous appelez ?

L’Hylienne la suivit en trainant sur le sol l’espadon qui semblait trop lourd pour elle, et à sa question, se mit à hésiter longuement.

Hylienne – Euh, Li… Lin… Euh… Konda ?
Aélia – Lilin Konda ? Je peux vous appelez par votre prénom, Lilin ? Oh, ou vous préférez peut-être que je vous appelle mademoiselle Konda ?
« Lilin » - Euh… non. Lilin. C’est très bien.
Aélia – D’accord ! C’est très joli comme nom, Lilin, vous savez. D’ailleurs on peut se peut se tutoyer ?
« Lilin » - Euh, oui.

Toute enjouée de faire une nouvelle rencontre (et très naïve, ne souciant même pas de si « Lilin » pouvait être dangereuse), la jeune fille mena l’Hylienne jusqu’au wok, où elles s’assirent face à face. Aélia entreprit de préparer un steak de venaison max, et sortit de son sac un radis max, une venaison et un flacon d'épices gorons qu’elle avait en provisions, puis mit le tout dans le wok d’une façon brutale. De toute façon, la cuisine n’avait jamais été son fort. Tout en préparant son plat, elle posa quelques questions, décidée à faire connaissance avec cette nouvelle personne :

Aélia – Tu es déjà allée au désert Gerudo à ce que je vois. Je viens de là-bas. Tu as sans doute déjà dû le deviner.
« Lilin » - Comment ça ? Comment tu sais que j’y suis allée ?

Aélia désigna aux pieds de « Lilin » l’imposant espadon Gerudo.

Aélia – Je parle de ça.
« Lilin » - Oh ! Euh, oui, je l’ai eu dans le désert où j’étais il y a… quelques… jours ? (Elle semblait ne plus savoir depuis combien de temps elle était là) Mais… enfin voilà, c’est une longue histoire.
Aélia – Mais j’ai tout mon temps !

Puis, remarquant l’air réservé de l’Hylienne, la Gerudo se rendit compte de quelque chose :

Aélia – Oh pardon c’est vrai qu’on se sait connait à peine ! Tu n’as peut-être pas envie d’en parler avec moi, je comprends… Après tout, c’est vrai que je pourrais être n’importe qui. Une violeuse, une tueuse, une cannibale….

Elle avait parlé en fixant son interlocutrice avec un tout petit sourire. Cette dernière, soudainement mal à l’aise, détourna le regard, jusqu’à ce qu’Aélia se mette à rire.

Aélia – Roh, mais je plaisante ! J’essaye juste de détendre l’atmosphère. On m’a dit que l’humour était très bien pour ça. Mais comme je ne suis pas très drôle…

Troublée par l’humour douteux de la jeune conteuse, « Lilin » se contenta alors d’esquisser un sourire gêné. La jeune Gerudo qui semblait vouloir faire sa connaissance était bavarde et très joyeuse. Elle ne lui laissait pas le temps d’en placer une. Tout était prétexte à discuter, et elle changeait fréquemment de sujet lorsqu’une idée random lui traversait la tête. Elle déversait un flot de parole incessant dans les oreilles de « Lilin », qui se demandait de temps à autre d’où sortait cette fille visiblement adepte des monologues et très petite pour une Gerudo.

Mais soudain le silence se fit, et la jeune fille se redressa. Elle venait de se rendre compte de quelque chose.

Aélia – Mince, j’ai laissé mon sac près de la stature de la Déesse ! Lilin, ne bouge pas, je reviens !

La petite Gerudo se leva alors en trombe, trop pressée d’aller récupérer son sac et son précieux contenu laissé sans surveillance, abandonnant alors pour quelques minutes « Lilin ».


Merci à tous !

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« Réponse #118 le: mardi 07 novembre 2017, 00:26:38 »
"Mince mince mince !" Hurla Gaellink en courant.
"Mais laisse moi leur régler leur compte à ces suppôts de Ganon !" S'écria Cérès en se débattant dans les bras de la jeune Piaf.

Mais celle-ci ne l'écoutait plus, fuir, il fallait juste fuir. Ils avaient laissé derrière eux "Smash", dont les rires raisonnaient encore au loin. Gaellink était effrayée, elle savait que ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait le Chasseur de monstres, que c'était un grand combattant mais là... La lueur rouge incandescente de la lune de sang ajoutait une atmosphère malsaine au combat acharné que menait Smash contre une foule de monstres.

Ils étaient beaucoup trop nombreux, venant de tout les côtés. Gaellink, après quelques bastons avec des Bokoblins, avait pris la main, et faisait de son mieux avec son arc sylvain. Mais là, c'était trop...
"Smash ! Faut pas qu'on reste ici !" S'écria Gaellink
Il ne l'écoutait pas, il jubilait, son sourire carnassier toujours au bout des lèvres. La jeune Piaf s'efforça de repousser les monstres à coup de flèches, mais bientôt elle en fut à court.
"Smash j'ai pu de flèches, je fais quoi ??"
Pas de réponse à part des cris barbares.
"Smash !!!"

Graoum le Grand manquant de se faire écraser se rapprocha de Gaellink. "Reculer pour mieux frapper !" Hurla-t-il avant que la petite Piaf le saisisse dans son assaut.
On a pas le choix, Smash est devenu taré, qu'une seule solution, la fuiiiiite !

Mais alors qu'elle dévalait la pente, elle entendit un bruit d'explosion. La végétation devant elle prit feu... Elle se stoppa dans sa course et pétrifiée de peur, elle fit face au monstre que ses souvenirs avaient refoulés, un Gardien...

"Gaellink, Gaellink, t'es une Piaf ? Vole !!!" S'écria Cérès paniqué. Le courageux Korogu partageait néanmoins cette peur du feu avec la petite Piaf. Il se débattait comme un diable et à coup de ses petits bras et de ses cris perçants, Gaellink finit par se ressaisir
"Agrippe toi à mon dos !" S'écria -t-elle avant de élancer dans les cieux.
Mais cela n'empêcha pas le Gardien de tirer sur eux, Gaellink zigzagua tout en essayant de prendre de l'attitude. 
"On va mourir, on va mourir..." Gémit-elle alors qu'un coup lui frôla les plumes.
"Gaellink, j'ai peut être une idée ! Étant un combattant Korogu je maîtrise un peu la magie ! Je vais essayé de te générer des flèches magiques et tu vas tirer sur le Gardien, dans l'œil,c'est son point faible !" S'écria Cérès.
À ce même moment, un hurlement inhumain se fit entendre derrière eux. "Smash" s'était fait transpercé l'épaule par une lance. Une nouvelle vague de monstres fonçait sur lui. Gaellink fendit l'air pour arriver au dessus d'eux, le Gardien tirait toujours, l'un des lasers atteignit un arbre qui tomba sur une partie des ennemis.
"Vas y Ceres, fais tes flèches !" Hurla Gaellink, visant les monstres les plus proches de "Smash". Le duo fit un carnage et le Chasseur de monstre en profita pour balancer sa massue sur le Gardien qui éclata, provoquant une explosion.

Ça y est, ils avaient réussi à les vaincre. Gaellink se posa auprès de "Smash", elle jetta un regard inquiet sur la blessure puis sur le feu qui augmentait.
"Ce n'est qu'une égratignure !" Répliqua l'homme-lynel, en grimaçant. "En tout cas, bien joué les petits, je ne pensais pas que vous seriez capable d'une chose pareil !"
"Smash, qu'est ce qu'on fait pour le feu ?" Demanda Gaellink angoissée.
"Une légende raconte qu'il existe un chant qui déclenche les tempêtes, je me souviens que mon mentor nous la chantait les soirs après l'entraînement, le vent raisonnait dans la grotte..." Répondit "Smash", songeur.
Puis commença à entonner d'une voix grave une mélodie entêtante. C'était un spectacle assez surréaliste pour la jeune Piaf : le gigantesque Chasseur de monstre, blessé et couvert du sang de ses ennemis, chantait devant la carcasse d'un Gardien qui prenait feu. On ne saurait dire si le ciel avait obéi à sa voix ou si c'était un pur hasard mais le ciel rouge se couvrit de nuages et la pluie commença à tomber.

"Bon les enfants..." Commença "Smash".
"Je ne suis pas un enfant je suis le grand Graoum-" Riposta le Korogu.
"Ta gueule le navet" Coupa-t-il. "J'allais dire que vous aviez gagné mon respect mais ggnnnn !"
La douleur de la lance lui reprit dans le bras.
"Avant de parler il faudrait s'occuper de cette blessure ! C'est pas beau à voir..." Gémit Gaellink. Ils trouvèrent un abri improvisé dans des ruines. Une fois installé, il fallait s'occuper de cette lance...
"Bon comme elle me traverse l'épaule, il va falloir la couper, et retirer un morceau de chaque côté." Expliqua "Smash", calmement.  "Vous avez du tissus pour stopper l'hémorragie ?" Ajouta-t-il.
La petite Piaf était toute pâle, elle hocha la tête en sortant sa couverture de son sac de voyage. Par contre elle n'avait aucun remède, "Smash" risquait de rester très affaibli, à moins que...
"Par le plus grand des miracles, Cérès, est ce que tu as de la magie soin ?" Demanda-t-elle, sans trop y croire.
"Bien sûr !" Répondit le Korogu joyeusement.
"QUOI??!!!" Rugit "Smash" tout un coup. "Tu veux dire que depuis le début tu as des sorts de soin mais tu nous laisses galérer après chaque combat à trouver des trucs pour se soigner ?? P*tain de navet !"
"Justement c'est parce que j'en ai marre que tu me traites de navet, grosse brute !" Hurla Graoum.

Gaellink tenta de calmer les choses, le plus urgent était de s'occuper de cette blessure avant qu'elle n'empire.
Une fois ce travail éprouvant achevé, la jeune Piaf soupira un bon coup.
"Pas mal pour une gamine pleurnicharde." Déclara le Chasseur de monstre. "Gaellink tu es remontée dans mon estime ce soir, tu as fait face à un Gardien, tu as vaincu de nombreux monstres et tu m'as soigné, le tout sans défaillir."
"Oh sans Cérès je n'aurais jamais pu faire tout ça !" Répondit Gaellink.
Le Chasseur de monstre jetta un regard blasé vers le Korogu qui bombait le torse triomphant. La petite Piaf n'avait pas tord finit il par marmonner en soupirant.
"En tout cas je voudrais que vous sachiez quelque chose." Déclara-t-il. "Je voudrais que vous sachiez qui je suis réellement."

Gaellink et Cérès, les yeux ronds, écoutèrent attentivement.

"J'ai été abandonné vers la montagnes de la mort, et j'ai été élevé par un Lynel très particulier, un Lynel très ancien et respecté, doté de parole et d'une grande sagesse. Cependant il ne m'a jamais réellement donné de nom, et les autres Lynels,  mes frères, n'accepteront que je porte leur nom que si je leur prouve ma valeur. C'est pourquoi j'ai décidé de vaincre tout les autres monstres des terres d'Hyrule !" Déclara-t-il.
"Waa c'est tellement badass !" Lâcha Cérès, qui depuis cette lune de sang, commençait à se remettre en question.L'idée de faire un immense verger de pomme commençait à fleurir dans sa petite tête.

Gaellink quant à elle, fut assez impressionnée par cette histoire, celas expliquait beaucoup de choses autour de "Smash". Elle le comprenait mieux et souhaitait sincèrement qu'il puisse être reconnu par cette étrange famille.
Quand à la sienne, l'incident du Gardien venait de raviver les cendres de souvenirs enfouis qu'elle devait retrouver. Mais chaque chose en son temps, le bruit de la pluie contre les murs commençait à la bercer lentement et finit par s'endormir après cette nuit riche en émotions. 
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« Réponse #119 le: vendredi 01 décembre 2017, 22:25:09 »
 Chompir fait peine à voir. À chaque fois qu’il essaye de maîtriser le Morse des Sables, il échoue lamentablement en s’écrasant par terre. En attendant, le temps passe et Chompir reviendra sûrement de cette ballade encore plus écorché qu’il ne l’était déjà. Quand enfin il arrive un peu près à rester stable, il pousse un cri de joie, ce qui effraye le Morse qui le déséquilibre et lui fait faire une magnifique chute. Je cours vers lui pour savoir si tout va bien. Lorsque enfin j’arrive à lui, je l’observe et vois que son bras droite est tout ensablé.

"C’est bon, ça va, je vais bien, juste une petite égratignure" il me rassure.
- Fais quand même attention. Imagine que c’est comme si tu vole dans un courant d’air favorable. La chose la plus importante est de garder l’équilibre et une position optimale : si tu perds ton équilibre, le courant jouera en ton désavantage et alors tu ne pourra pas continuer à bien voler.
- C’est bon, je sais faire ça depuis que j’ai 7 ans !
- Eh bien c’est la même chose ici, utilise le même genre de techniques que tu utiliserai si tu étais en plein vol, la seul différence est que tu es sur terre.
- Hmm… Je vois. Je vais essayer."

 J’espère que ce que je lui ai dit sera utile. Comme je m’éloigne pour retrouver ma monture, je l’observe. Il se replace sur son bouclier et prends les rênes du Morse. Il redémarre. Il commence à reprendre la position… Et il conduit ! Il y arrive ! Enfin ! Je fais mes adieux à Fressah à qui je promet de revenir un jour et je mont sur mon Morse des Sales. J’enchaîne plusieurs techniques et j’arrive à rattraper un Chompir encore mal à l’aise.

"Comment es-tu arrivée à me rattraper aussi vite ?
- Tu en connais très peu, saches-le. Sinon, tu te remets dans la bonne direction ? Là tu vas vers le Repaire Yiga et je n’ai pas envie de les revoir.
- J’avais pas remarqué ! Alors… un virage…"

 Il attaque un long virage mais y arrive bien. Finalement, on se retrouve ensemble et on continue notre chemin vers le Bar Assek. À un moment, il me demande comment descendre de manière normale sans tomber, et il hallucine lorsque je lui dit qu’il suffit de lâcher les morses. On arrive donc finalement au Bar Assek et je lâche mon Morse. Chompir fait de même et… tombe misérablement. Il jure de ne plus jamais monter sur un de ces animaux et se relève… et hurle en même temps. Je vais voir de plus près. Son bras droit, déjà amoché est désormais ensanglanté.
 Je décide immédiatement de reprendre contrôle des Morses avant qu’ils ne reviennent vers Fressa. En effet, j’avais noté quelque part dans mes carnets que l’urine de Morse des Sables a des propriétés désinfectantes et anesthésiantes. J’arrive à en attraper un tant bien que mal et je l’amène à Chompir. Comme il ne voulait pas uriner, j’essaye de stimuler, même si c’est très gênant et dégoûtant mais j’y arrive et Chompir, s’il ne peux pas s’écarter de l’urine, me râle dessus :


"Non mais ça ne va pas ? Pourquoi tu fait en sorte que le morse me pisse dessus ! c’est dégoûtant ! Je savais bien que tu avais des idées bizarres mais pas à ce point ! Mais arrête ça ! Tu m’éntends quand je te parle ! Hé oh ? Allô Hyrule, ici Termina ! Ahrr… en plus ça pique ! Non mais arrête ! Ah, ce morse a compris avant toi ! Est-il plus intelligent que toi ? Je pense bien ! T’avais quoi dans la tête pour me faire ça ? Car là j’ai eu ma dose de trucs comme ça, entre aller tuer un démon et se teindre comme une femme, y’a une limite !
- Euh… Chompir, tu sais que je faisais ça pour t’aider à soigner ta blessure ?
- Ah oui ? Eh bien j’en ai vu, des meilleures façon de soigner ! On va voir si ta technique de merde marche ! J’en ai ma dose de tous ces trucs bizarres !"

 Il lève violemment son bras douloureux et me griffe à la joue gauche. Il semble tout aussi étonné que moi de ce qu’il a fait. Oh, Din, qu’est-ce que ça fait mal ! Je ressens tous ces anciens sentiments de haine et de volonté de fuir ressurgir. Il faut les combattre ! Pour une fois que j’arrive à bien m’entendre avec quelqu’un, il faut pas que je casse ça ! Mais il n’a pas eu non plus confiance en moi. Il m’a griffé, c’est une preuve indéniable de haine ! Mais il a fait sûrement ça à cause de tous les sentiments négatifs qu’il a dû emmagasiner ces derniers jours : devant l’auberge il allait bien exploser. Mais si cela se passait réellement, m’aurait-il griffée ? Je sens une tristesse, une mélancolie, tout comme une extrême colère s’emparer de moi. Je ne peux pas lutter contre tous ces sentiments, ils m’envahissent, le résultat n’est autre qu’une rage intense de même que des larmes qui coulent à flots dus à la douleur comme au profond sentiment de trahison qui émane de moi. Il faut absolument que je m’enfuie. Oui, c’est la meilleure solution. Je ne peux faire souffrir tout le monde de ce sentiment qui leur est étranger. Partir est la solution la plus sage, j’en suis sure.

"Ainsi… p-puisque t-tu montre… à-à quel p-point tu… m-me déteste… j-je n’ai d-d’autre choix que d-de partir e-et de ne p-plus jamais te r-revoir, c-c’est la solution q-que tu v-veux absolument a-arriver à, t-tu en s-sera très s-satisfait. Adieu."

 Je me retourne de la manière la plus stricte possible et je retourne vers mon Morse des Sables, des gouttes de sang s’échappant des trois griffures qui orneront sûrement ma joue pour toujours. Je l’entends crier des "Attends !" désespérés mais il est trop tard, j’ai pris ma décision et je ne reviendrai pas dessus. Je pars le plus loin que je peux et j’arrive finalement dans le sud-est.
 J’essaye de m’arrêter mais je chute. Peut-être que laisser ma blessure ouverte durant le voyage n’était pas une bonne idée. Peut-être que s’arrêter n’est pas aussi facile que je le croyais. J’ai mal partout. Est-ce la fin ? J’arrive à peine à voir. Il semble que mon œil gauche ne veut plus fonctionner. C’est bien ma veine. Mais je vois néanmoins tous mes carnets étendus à mes côtés. Peut-être que tout ce concentré de savoir sera retrouvé et utilisé à bon escient, qui sait ? J’espère que ce travail de toute une courte vie sera utilisé à bon escient.
 Le ciel est d’un noir d’ébène avec une teinte rouge. Est-ce une lune de sang ou ma vue qui se brouille ? Je ne le saurais jamais. Le vent désertique que j’aime tant se transforme désormais en une vague incessante d’épines qui me lacère le corps. Le froid ambiant dans lequel j’aime tant travailler et découvrir devient désormais le sommet d’une montagne infinie sur laquelle le froid mordant ne sert qu’à congeler vos entrailles.
 Je commence à revoir tout ce que j’ai fait. Ma jeunesse, je l’ai passée dans la solitude. Ma vieillesse, je l’ai passée dans la solitude. Lorsque la compagnie arrivait, aussitôt me rejetait. Je suis née dans la solitude, avec ma mère pour unique personne autour de moi dans la Cité Gerudo et je meurt seule dans le Désert Gerudo, après avoir parcouru le monde. Finalement, ce qui commence quelque part finit au même endroit. Tout le savoir que j’ai accumulé m’a finalement perdue comme je souhaitait aider. Peut-être que finalement l’un de nous deux était destiné à succombé, car comme il était, Chompir aurait eu des difficultés à survivre.
 Je sens les dernières minutes de ma vie s’écouler à une vitesse très lente. Je ressens toute la tristesse que la solitude m’a apportée. Finalement cet état que je chérissais tant n’apporte que la tristesse au final. Mais n’est-ce pas la destinée de l’Être Intelligent de trouver le malheur en cherchant le bonheur ? Finalement, n’est-ce pas à quoi on est damné ? On ne fait que chercher le bonheur, un concept illusoire et inatteignable. Est-ce le problème de l’Être Intelligent ? Une quête impossible. C’est ça le bonheur. Mais on ne s’en rends compte à chaque fois que trop tard, ou on ignore ceux qui veulent nous montrer à quel point ceci est essentiel. Tous nos moments de bonheur, il faut les cultiver. J’ai eu mes seuls véritables moment de bonheur intense ces derniers jours, en même temps qu’un malheur intense. Il ne faut pas chercher le bonheur, vous ne trouverez que le malheur. Laissez-le venir, et alors vous pourrez l’exploiter de la manière la plus noble possible, la manière qui est propre à votre être.
 Je sens mes dernières secondes de vie passer. Le monde devient encore plus noir qu’il ne l’était avant. Tout est fini maintenant. Mes pensées deviennent de plus en plus flouent et tous les malheurs de ce mondes commencent à me quitter. Tous les sentiments désagréables que j’éprouvais disparaissent. Est-ce vraiment ça la mort ? La fin de tous les malheurs ? Un stade pendant lequel on peut trouver la vraie définition du bonheur, dans la manière la plus juste comme elle est étroitement liée à vous-même ? Le monde m’abandonne. Je vais enfin connaître l’un des plus grands mystères de la vie. Je vais connaître la mort. Adieu. Adieu, tous ceux qui écoutent ces dernières prières. Apprenez de mes erreurs et découvrez le Bonheur. Je m’en vais. Je ne connaîterai plus cette terre. Ce seront mes derniers mots. Adieu.



 Je sens quelque chose de bizarre. Est-ce que la mort n’est autre que ça ? Pourtant je ressens les mêmes sensations que la vie. Est-ce que pendant la vie on est mort alors ? J’ouvre mon seul œil valide, le droit. Des feuilles de palmier. Où suis-je ? Est-ce que le monde d’après la mort ressemble à ça ? Une forme envahit mon champ de vision. Je ne sais pas qu’est-ce que c’est. Ne suis-je donc pas mort ?

"Je vois que vous êtes revenue à la vie, madame. Bienvenue à nouveau dans le monde des vivants."

(Cliquez pour afficher/cacher)
« Modifié: dimanche 24 juin 2018, 12:23:56 par stefbad »
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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