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À la bonne recette - Projet

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stefbad:
"Ah ! Donc son vrai nom est Chompir ! " s’exclame Braseria.

 Chompir viens de rentrer, et il s’assoit sur une banquette. C’est parfait, comme je souhaite lui faire visiter la ville : le soir ça ne fait rien comme peu de personnes sont dehors. Il confirme à Braseria que c’est son vrai nom, puis se relève.

"Oui, allons-y, ça me plairait bien. Allons-y ! Tu viens, Jielash ?
- J’ai déjà visité la ville.
- Je sais, mais ça ne fait rien si tu la visite encore une fois ? Et de toute façon on ne repassera pas ici, je pense.
- Quoi ? Alors payez-moi la chambre de Champanir ! Euh, c’est Chompir, pardon. Mais il faut que quelqu’un paye, ou dorme ici ! Même si vous avez été d’une companie agréable, il n’empêche que je dois gagner de l’argent, moi ! " dit outragée Braseria.

 Chompir cherche soudain dans son habit où diable il avait mis sa bourse, mais il ne la trouvait pas. Comme il l’avait enfin retrouvé, Jielash fait un pas en avant et annonce :

"Ne vous inquiétez pas, rien d’imprévu ne se passera, comme je vais rester ici dormir.
- Comment ça !? " crie Chompir.
- Pas la peine de crier, Chompir ! " réponds Jielash. "J’ai pris une décision très importante aujourd’hui. Je pense que l’aventure, ce n’est pas trop mon truc. Je me suis empêtrée dans cette aventure uniquement car je voulais en savoir plus sur la disparition du café de Yorick et Krystal ! Enfin. Je suis de même assez triste de te quitter, Chompir… enfin, en amitié, je parle - pas de méprise s’il vous plait ! Et aussi le reste de la bande qu’on a formé. Si tu veux, on pourra se revoir un de ces quatre, dans le restaurant de Yorick et Krystal – s’il vient jamais à bout – ou alors au bar Assek, ça me ferait on ne peut plus plaisir, je pense ! Mais je pense que je vais rester vivre ici à la Cité Gerudo. On y fait bon vivre, sache-le ! "

 Oh ! Mais j’ai une idée ! J’espère que c’est ouvert – ça m’étonnerait du contraire – et qu’ils en ont. Je vais donc sortir en avance, Jielash va être surprise... Je dis donc à l’assistance :

"Excusez-moi, mais j’ai quelque chose à faire de très urgent, attendez-moi, je reviens d’ici quelques minutes !
- Où vas-tu ? demande Chompir.
- Tu comprendras.
- Stefbad est comme ça, vous savez, attendez-la, elle reviendra et vous vous féliciterez de l’avoir attendue. "intervient Ormillon. "Oh ! Ais-je révélé que tu faisais quelque chose ?
- Non, pas grave. Bon, à tout de suite ! "

Je passe le pas de la porte et je me retrouve dans l’air froid de la nuit. C’est la deuxième fois que je me balade avec cet environnement très calme depuis mon départ du désert. La cité est très belle la nuit, avec les lumières du feu un peu partout et le calme général seulement troublé par un bruit d’eau qui coule de l’Oasis, un bruit d’autant plus calme. Parfois j’entends quelques notes de Sitar étouffées. Beaucoup s’adonnent à la musique le soir, ça permet de donner une belle ambiance autant que serène. Je marche vers l’armurerie, puis je vais vers l’arrière. Je frappe à la porte du Club Secret Gerudo et je leur dis le mot de passe :

"GSC◆.
- Très bien, entrez donc. " réponds une voix derrière la porte.

 J’entre dans le Club. Il y a de nouvelles tenues : les tenues de voï ont été changées, sinon, tout est pareil. Il y a Egrouss derrière le comptoir. Je remarque qu’il y a une combinaison Nox : je n’aurais aucun problème à avoir ce que je veux.

"Tiens, Stefbad, te revoilà ! Ça fait déjà combien de temps… ah oui ! trois ans qu’on ne s’est pas vues ! Ah, ça ne me rajeunit pas ! Alors, tu t’es trouvée un voï ? Pourquoi es-tu venue ?
- Ah, je n’ai pas eu de voï…
- Parfaitement ton genre ! Tu devais t’en ficher complètement ! Mais bon. Pourquoi es-tu à la cité donc ? Et que viens-tu faire ici ?
- … et je suis venue à la cité pour aider un… ami…
- Un ami ? T’as réussie ? Et comment a-t-il pu rentrer ?
- … qui avait eu des blessures. On est rentré car il s’est teint…
- Ah ! Ingénieux ! Continue.
- … en rose. On est allé à l’Hôtel de l’Oasis…
- Bonne idée, Braseria est très bonne pour soigner, mais tu dois le savoir, ça.
- … et puisqu’une amie qui va rester là et qui ne connait pas le Club…
- Tu pourrais lui donner le code.
- … je souhaiterai lui offrir une Pierre Nox.
- J’en ai.
- Donc puis-je t’en acheter une ? Je pars après.
- Tu pars déjà ? Oh ! Eh bien, je vais te l’offrir, que ça te donne bonne chance pour le voyage. Tu reviendras un jour ?
- J’y veillerai. "

 Ceci clôt la discussion. Elle me donne une Pierre Nox, et après des messages d’au revoir, je repars du Club. Je retourne dans l’air paisible de la nuit. Cette fois-ci, on entend une musique retentir, sûrement jouée dans le palais, on entend une Sitar en solo ainsi qu’un Bansuri qui l’accompagne et finalement une Tampura qui accompagne avec des Tablas. Un magnifique ensemble. Je rentre ensuite dans l’auberge, et je surprends eux quatre en train de parler de comment on peut devenir un Citoyen Gerudo. Je cache ma Pierre Nox, et je l’offre à Jielash en tendant les mains. Surprise, elle le prend et me dit d’office :

"Pourquoi m’offre-tu cela ?
- Chompir saura t’expliquer. " je lui réponds

 Chompir semble content de mon initiative. Après un moment, il reprend ses esprits et explique l’utilité de la pierre Nox : c’est-à-dire de pouvoir communiquer entre nous quelle que soit la distance qui nous sépare. Emerveillée, Jielash me remercie, et nous dit au revoir comme on s’en va définitivement. On lui dit aussi au revoir, comme aux deux gerudos de l’Hôtel de l’Oasis, qui ne s’empêchent pas de rappeler à Chompir qu’il allait devoir enlever cette teinture rose peu virile, puis on repart vers la sortie de la Cité. Lorsque nous sommes enfin partis, je dirige Chompir vers un petit stand en dehors de la ville. On trouve là Fressah, qui semble être à la toute fin de son service comme elle semble se préparer à partir. Lorsqu’elle nous voit arriver, elle dit :

"Tiens, Stefbad, te revoilà ! Oh ! Je vois que tu veux introduire ton amie à nôtre pratique préférée !
- Quoi ? Qu’y a-t-il ? " demande Chompir, hébété.
- Tu as déjà oublié ce qu’on allait faire ? On va faire un tour à bord de Morse des Sables ! "


J'espère que je ne poste pas mon chapitre trop tôt :/
Sinon, Bienvenue Haine ! T'es pas seule, ne t'inquiète pas, j'ai pas BOTW :' (

Vaati the Wind Mage:
Vaati nageait paisiblement dans l'eau. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas nager! Il avait testé ce que ça faisait de voler, savait maintenant ce que ressentait Chompir. Mais nager.... C'était ce qu'il y avait de mieux pour un zora. Il faisait des bonds dans l'eau, nageait, riait... Quand il remarque qu'un jeune hylien le regardait d'une manière étrange. Se sentant moins timide qu'avant il nagea vers lui et sortit le tête de l'eau:
-Vaati: Hey! Dîtes, vous vous sentez bien?
-Inconnu:......
-Vaati: Euh... Vous devriez piquer une tête? Je sens que ça vous ferait le plus grand bien! Vous avez l'air un peu pâle!
-Inconnu:......
-Vaati: Dîtes donc vous n'avez pas l'air d'un bavard vous. C'est quoi vôtre nom?
-Inconnu: Moi? Euh... je m'appelle Link.
-Vaati: Ah! Enchanté Link. Je m'appelle Vaati. Vous avez l'air un peu pâle. Vous faîtes quoi par ici?
-Link: Moi? Euh j'ai quelque chose à faire dans le désert. Je dois partir , au revoir!
-Vaati: Ah, au revoir!
Après cette rencontre imprévue, Vaati passa la nuit dans l'eau. Il se réveilla dans le désert, chose assez étrange. Face à lui se tenait une silhouette lui ressemblant étrangement... Qui déploya des ailes. Oh non, l'enfer recommençait. Et d'une main elle tenait Linkondo! Oh non? Qu'est ce qu'ils faisaient là? Au moins ils avaient retrouvés Linkondo mais bon... Quand Verantwo s'éleva dans les airs, lança le bokoblin, se transforma en Molarquor et.... avala Linkondo d'un coup!
Quand soudain Vaati se réveilla. Il semblerait que le fait de savoir Linkondo quelque part dans Hyrule n'avait pas totalement effacé les derniers événements relativement traumatisants...  Il se rendait compte que le soleil venait tout juste de se lever. Il vit Krystal et Yorick à l'écart.... Silencieux, Yorick avait l'air un peu énervé. Tout d'un compte, Vaati se rendit compte qu'il avait trahi le secret de Linkondo. En même temps, le traiter de bébé zora! Il allait quand même sur ses 85 ans! Quoiqu'il en soit, il risquait d'y avoir une petite dispute, mais pour l'instant l'urgence était pour l'instant de retrouver Linkondo. Il alla donc rejoindre ses récents compagnons.
-Vaati: Salut! Alors, bien dormi.
-Krystal: On va dire que ça passe. Et toi Yorick?
-Yorick:.............oui bien.
-Krystal: Tu peux pas me faire la gueule pour toujours quand même!
-Vaati: Je sens comme des tensions...
-Krystal: Nooooon du tout! Bon, c'est quoi le programme de la journée?
-Yorick: On doit aller chercher Chompir et Jielash à la cité gerudo.
-Krystal:Ben parfait. Allons y.
Ils montèrent tous sur le gardien de Krystal qui semblait s'éclater à le piloter. Néanmoins Vaati ressentait une tension entre les deux. Enfin ils se retrouvèrent devant La cité des femmes. Chompir se trouvait seul devant la cité, un bandage autour d'une aile. Mais il avait aussi une petite fiole dans l'autre aile.  Vaati se planta devant lui et lui demanda:
-Vaati: Chomir!
-Chompir: Salut Vaati!
- Vaati: Dis donc, c'est quoi ce bandage?
-Chompir: Au.... C'est rien.
-Yorick: Dis donc, où est Jielash?
-Chomir: Jielash, euh.... ne nous accompagnera pas...
-Yorick et Krystal: PARDON?!!!
Des explications s'imposaient.

Aélia:
Héhé... A mon tour d'intervenir dans cette histoire...


Cela faisait deux jours qu’Aélia trainait des pieds au village Cocorico, et trois semaines qu’elle avait quitté sa ville natale la cité Gerudo.
Enfin… « quitté »… le départ de la jeune fille était plus une fugue qu’autre chose, au vu de l’interdiction que sa mère avait formulé.
Du haut de ses 1 mètres 64, Aélia était considérée comme petite par son peuple, et sa mince carrure n’arrangeait pas les choses. Seules sa peau foncée et sa chevelure certes très frisée, mais d’un rouge flamboyant pouvaient attester de son appartenance à la tribu du désert. En effet, la jeune fille avait eu la mauvaise idée d’avoir pris plus du côté de son père, un Hylien petit et maigre, que de celui de sa mère gerudo, et cela lui portait préjudice car cette dernière refusait catégoriquement de la laisser sortir de la cité, de peur qu’elle soit trop fragile pour se débrouiller seule. D’autant plus qu’elle n’avait même pas atteint l’âge de la sortie officielle pour se chercher un voï…
Mais malgré tous les aprioris qu’avaient ses consœurs sur elle, la jeune fille se débrouillait plutôt bien, armée de son trident gerudo qu’elle n’abandonnerait pour rien au monde, et gagnant un peu d’argent grâce aux contes et histoires qu’elle racontait dans les relais accompagnée de ses précieux instruments de musique.


Aélia était accroupie au bord du cours d’eau qui traversait le village sheikah. Elle contemplait calmement les eaux de la rivière s’agiter, et les quelques poissons y nager. Elle repéra au fond de l’eau une pierre qu’elle trouva jolie, et se pencha pour l’attraper. La jeune fille plongea sa main dans l’eau froide et le bout d’une des multiples longues tresses qui faisaient sa coiffure se retrouva trempé. La petite Gerudo se contenta de placer la tresse derrière son oreille, mais c’était sans compter sur quelques autres, qui décidèrent elles aussi de faire trempette. Agacée par ses tresses dissidentes, Aélia abandonna le caillou et se releva.

L’atmosphère du village Cocorico était calme et reposante. Mais au goût de la jeune « fugueuse », c’était un peu trop calme. Elle était partie pour rencontrer des gens d’autres horizons, partager sa musique avec le monde et se faire de nouveaux amis. Pas pour rester dans un village avec des vieux qui passaient leurs journées à faire pousser des citrouilles. Certes les petits vieillards sheikah étaient très sympathiques, mais ils n’étaient pas tellement le genre d’amis qu’elle s’imaginait.

Aélia ramassa son trident Gerudo et son sac qui trainaient au sol. Le sac était léger, elle n’avait pas pris beaucoup d’affaires. Du moins… pas des affaires trop lourdes. Quelques vêtements de rechange étaient roulés en boule au fond du sac, mais le plus gros de la place était pris par plusieurs instruments de musique légers qu’elle avait jugé bon de prendre avec elle, ou qu’elle avait acquis sur sa route. Sans eux, il manquerait sans aucun doute quelque chose à son inégalable talent de conteuse grâce auquel elle parvenait à vivre hors de la cité.

La petite Gerudo se mit à arpenter pour la énième fois le village Cocorico, en quête d’une dernière activité avant son départ.
Soudain elle aperçut devant la statue de la déesse une jeune femme. Une jeune femme aux cheveux violets qui paraissait totalement perdue. C’était une Hylienne, seule, qui regardait les alentours d’un air hagard. Elle avait posé à ses pieds un espadon Gerudo et semblait avoir une vingtaine d’années.
Aélia, toute heureuse de voir enfin de la jeunesse dans le village sheikah, décida d’aller lui parler. L’Hylienne n’avait pas l’air beaucoup plus âgé qu’elle et semblait totalement désoirentée. Peut-être pourrait-elle l’aider un peu ? Elle avait l’air si troublée… Et derrière l’Hylienne égarée se cachait peut-être une potentielle amie ?

L’idée plut à la musicienne qui s’avança jusqu’au l’inconnue, décidée à aider la pauvre femme. Elle était dos à elle. Elle s’approcha par la droite et…
…la première chose que l’Hylienne vit fut une tête rousse penchée sur le côté, la regardant, et elle entendit d’un coup :

Aélia – Bonjour !

L’Hylienne, prise par surprise, sursauta et voulut reculer, mais juste derrière elle se trouvait la mare qui entourait la statue de la Déesse. Ce fut dans un grand « PLOUF » que la jeune femme tomba à la renverse dans l’eau, et éclaboussa au passage la source de sa frayeur.

Aélia, elle aussi surprise de cette chute soudaine, essuyait de son visage l’eau qu’elle avait reçue, puis désolée, commença à s’excuser :

Aélia – Oh, pardon, je suis désolée, je vous ai fait tomber !

La petite Gerudo posa ses affaires au sol et tendit la main pour permettre à l’autre jeune femme de sortir de la mare. Cette dernière, alors trempée, paraissait encore plus perdue qu’avant. Elle fixait la jeune fille, qui, navrée, ne savait plus quoi dire et attendait que l’Hylienne parle à son tour. Mais rien ne vint, et, trouvant la situation très étrange, Aélia entreprit de se présenter :

Aélia – Je m’appelle Aélia. Encore désolée de vous avoir fait tombée, je ne voulais vraiment pas vous faire peur… C’est juste que vous aviez l’air perdue, alors je voulais vous proposer mon aide.
Hylienne – Euh… c-ce n’est rien… Savez-vous… où je pourrais… manger ? … Oui, manger.

L’Hylienne hésitait à chacun de ses propos. Elle ne paraissait pas sûre de ce qu’elle voulait.
Aélia regarda autour d’elle, et avisa un wok entouré de bancs, près d’un magasin qui vendait des vivres. Elle le pointa du doigt :

Aélia – Là-bas ! J’ai un peu de nourriture, si vous voulez on peut partager.
Hylienne – Ce serait très gentil de votre part.

La jeune conteuse lança un sourire à la jeune femme, ne ramassa que son trident et commença à aller vers le wok.

Aélia – Et vous ? Comment vous vous appelez ?

L’Hylienne la suivit en trainant sur le sol l’espadon qui semblait trop lourd pour elle, et à sa question, se mit à hésiter longuement.

Hylienne – Euh, Li… Lin… Euh… Konda ?
Aélia – Lilin Konda ? Je peux vous appelez par votre prénom, Lilin ? Oh, ou vous préférez peut-être que je vous appelle mademoiselle Konda ?
« Lilin » - Euh… non. Lilin. C’est très bien.
Aélia – D’accord ! C’est très joli comme nom, Lilin, vous savez. D’ailleurs on peut se peut se tutoyer ?
« Lilin » - Euh, oui.

Toute enjouée de faire une nouvelle rencontre (et très naïve, ne souciant même pas de si « Lilin » pouvait être dangereuse), la jeune fille mena l’Hylienne jusqu’au wok, où elles s’assirent face à face. Aélia entreprit de préparer un steak de venaison max, et sortit de son sac un radis max, une venaison et un flacon d'épices gorons qu’elle avait en provisions, puis mit le tout dans le wok d’une façon brutale. De toute façon, la cuisine n’avait jamais été son fort. Tout en préparant son plat, elle posa quelques questions, décidée à faire connaissance avec cette nouvelle personne :

Aélia – Tu es déjà allée au désert Gerudo à ce que je vois. Je viens de là-bas. Tu as sans doute déjà dû le deviner.
« Lilin » - Comment ça ? Comment tu sais que j’y suis allée ?

Aélia désigna aux pieds de « Lilin » l’imposant espadon Gerudo.

Aélia – Je parle de ça.
« Lilin » - Oh ! Euh, oui, je l’ai eu dans le désert où j’étais il y a… quelques… jours ? (Elle semblait ne plus savoir depuis combien de temps elle était là) Mais… enfin voilà, c’est une longue histoire.
Aélia – Mais j’ai tout mon temps !

Puis, remarquant l’air réservé de l’Hylienne, la Gerudo se rendit compte de quelque chose :

Aélia – Oh pardon c’est vrai qu’on se sait connait à peine ! Tu n’as peut-être pas envie d’en parler avec moi, je comprends… Après tout, c’est vrai que je pourrais être n’importe qui. Une violeuse, une tueuse, une cannibale….

Elle avait parlé en fixant son interlocutrice avec un tout petit sourire. Cette dernière, soudainement mal à l’aise, détourna le regard, jusqu’à ce qu’Aélia se mette à rire.

Aélia – Roh, mais je plaisante ! J’essaye juste de détendre l’atmosphère. On m’a dit que l’humour était très bien pour ça. Mais comme je ne suis pas très drôle…

Troublée par l’humour douteux de la jeune conteuse, « Lilin » se contenta alors d’esquisser un sourire gêné. La jeune Gerudo qui semblait vouloir faire sa connaissance était bavarde et très joyeuse. Elle ne lui laissait pas le temps d’en placer une. Tout était prétexte à discuter, et elle changeait fréquemment de sujet lorsqu’une idée random lui traversait la tête. Elle déversait un flot de parole incessant dans les oreilles de « Lilin », qui se demandait de temps à autre d’où sortait cette fille visiblement adepte des monologues et très petite pour une Gerudo.

Mais soudain le silence se fit, et la jeune fille se redressa. Elle venait de se rendre compte de quelque chose.

Aélia – Mince, j’ai laissé mon sac près de la stature de la Déesse ! Lilin, ne bouge pas, je reviens !

La petite Gerudo se leva alors en trombe, trop pressée d’aller récupérer son sac et son précieux contenu laissé sans surveillance, abandonnant alors pour quelques minutes « Lilin ».

Gaellink:
"Mince mince mince !" Hurla Gaellink en courant.
"Mais laisse moi leur régler leur compte à ces suppôts de Ganon !" S'écria Cérès en se débattant dans les bras de la jeune Piaf.

Mais celle-ci ne l'écoutait plus, fuir, il fallait juste fuir. Ils avaient laissé derrière eux "Smash", dont les rires raisonnaient encore au loin. Gaellink était effrayée, elle savait que ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait le Chasseur de monstres, que c'était un grand combattant mais là... La lueur rouge incandescente de la lune de sang ajoutait une atmosphère malsaine au combat acharné que menait Smash contre une foule de monstres.

Ils étaient beaucoup trop nombreux, venant de tout les côtés. Gaellink, après quelques bastons avec des Bokoblins, avait pris la main, et faisait de son mieux avec son arc sylvain. Mais là, c'était trop...
"Smash ! Faut pas qu'on reste ici !" S'écria Gaellink
Il ne l'écoutait pas, il jubilait, son sourire carnassier toujours au bout des lèvres. La jeune Piaf s'efforça de repousser les monstres à coup de flèches, mais bientôt elle en fut à court.
"Smash j'ai pu de flèches, je fais quoi ??"
Pas de réponse à part des cris barbares.
"Smash !!!"

Graoum le Grand manquant de se faire écraser se rapprocha de Gaellink. "Reculer pour mieux frapper !" Hurla-t-il avant que la petite Piaf le saisisse dans son assaut.
On a pas le choix, Smash est devenu taré, qu'une seule solution, la fuiiiiite !

Mais alors qu'elle dévalait la pente, elle entendit un bruit d'explosion. La végétation devant elle prit feu... Elle se stoppa dans sa course et pétrifiée de peur, elle fit face au monstre que ses souvenirs avaient refoulés, un Gardien...

"Gaellink, Gaellink, t'es une Piaf ? Vole !!!" S'écria Cérès paniqué. Le courageux Korogu partageait néanmoins cette peur du feu avec la petite Piaf. Il se débattait comme un diable et à coup de ses petits bras et de ses cris perçants, Gaellink finit par se ressaisir
"Agrippe toi à mon dos !" S'écria -t-elle avant de élancer dans les cieux.
Mais cela n'empêcha pas le Gardien de tirer sur eux, Gaellink zigzagua tout en essayant de prendre de l'attitude. 
"On va mourir, on va mourir..." Gémit-elle alors qu'un coup lui frôla les plumes.
"Gaellink, j'ai peut être une idée ! Étant un combattant Korogu je maîtrise un peu la magie ! Je vais essayé de te générer des flèches magiques et tu vas tirer sur le Gardien, dans l'œil,c'est son point faible !" S'écria Cérès.
À ce même moment, un hurlement inhumain se fit entendre derrière eux. "Smash" s'était fait transpercé l'épaule par une lance. Une nouvelle vague de monstres fonçait sur lui. Gaellink fendit l'air pour arriver au dessus d'eux, le Gardien tirait toujours, l'un des lasers atteignit un arbre qui tomba sur une partie des ennemis.
"Vas y Ceres, fais tes flèches !" Hurla Gaellink, visant les monstres les plus proches de "Smash". Le duo fit un carnage et le Chasseur de monstre en profita pour balancer sa massue sur le Gardien qui éclata, provoquant une explosion.

Ça y est, ils avaient réussi à les vaincre. Gaellink se posa auprès de "Smash", elle jetta un regard inquiet sur la blessure puis sur le feu qui augmentait.
"Ce n'est qu'une égratignure !" Répliqua l'homme-lynel, en grimaçant. "En tout cas, bien joué les petits, je ne pensais pas que vous seriez capable d'une chose pareil !"
"Smash, qu'est ce qu'on fait pour le feu ?" Demanda Gaellink angoissée.
"Une légende raconte qu'il existe un chant qui déclenche les tempêtes, je me souviens que mon mentor nous la chantait les soirs après l'entraînement, le vent raisonnait dans la grotte..." Répondit "Smash", songeur.
Puis commença à entonner d'une voix grave une mélodie entêtante. C'était un spectacle assez surréaliste pour la jeune Piaf : le gigantesque Chasseur de monstre, blessé et couvert du sang de ses ennemis, chantait devant la carcasse d'un Gardien qui prenait feu. On ne saurait dire si le ciel avait obéi à sa voix ou si c'était un pur hasard mais le ciel rouge se couvrit de nuages et la pluie commença à tomber.

"Bon les enfants..." Commença "Smash".
"Je ne suis pas un enfant je suis le grand Graoum-" Riposta le Korogu.
"Ta gueule le navet" Coupa-t-il. "J'allais dire que vous aviez gagné mon respect mais ggnnnn !"
La douleur de la lance lui reprit dans le bras.
"Avant de parler il faudrait s'occuper de cette blessure ! C'est pas beau à voir..." Gémit Gaellink. Ils trouvèrent un abri improvisé dans des ruines. Une fois installé, il fallait s'occuper de cette lance...
"Bon comme elle me traverse l'épaule, il va falloir la couper, et retirer un morceau de chaque côté." Expliqua "Smash", calmement.  "Vous avez du tissus pour stopper l'hémorragie ?" Ajouta-t-il.
La petite Piaf était toute pâle, elle hocha la tête en sortant sa couverture de son sac de voyage. Par contre elle n'avait aucun remède, "Smash" risquait de rester très affaibli, à moins que...
"Par le plus grand des miracles, Cérès, est ce que tu as de la magie soin ?" Demanda-t-elle, sans trop y croire.
"Bien sûr !" Répondit le Korogu joyeusement.
"QUOI??!!!" Rugit "Smash" tout un coup. "Tu veux dire que depuis le début tu as des sorts de soin mais tu nous laisses galérer après chaque combat à trouver des trucs pour se soigner ?? P*tain de navet !"
"Justement c'est parce que j'en ai marre que tu me traites de navet, grosse brute !" Hurla Graoum.

Gaellink tenta de calmer les choses, le plus urgent était de s'occuper de cette blessure avant qu'elle n'empire.
Une fois ce travail éprouvant achevé, la jeune Piaf soupira un bon coup.
"Pas mal pour une gamine pleurnicharde." Déclara le Chasseur de monstre. "Gaellink tu es remontée dans mon estime ce soir, tu as fait face à un Gardien, tu as vaincu de nombreux monstres et tu m'as soigné, le tout sans défaillir."
"Oh sans Cérès je n'aurais jamais pu faire tout ça !" Répondit Gaellink.
Le Chasseur de monstre jetta un regard blasé vers le Korogu qui bombait le torse triomphant. La petite Piaf n'avait pas tord finit il par marmonner en soupirant.
"En tout cas je voudrais que vous sachiez quelque chose." Déclara-t-il. "Je voudrais que vous sachiez qui je suis réellement."

Gaellink et Cérès, les yeux ronds, écoutèrent attentivement.

"J'ai été abandonné vers la montagnes de la mort, et j'ai été élevé par un Lynel très particulier, un Lynel très ancien et respecté, doté de parole et d'une grande sagesse. Cependant il ne m'a jamais réellement donné de nom, et les autres Lynels,  mes frères, n'accepteront que je porte leur nom que si je leur prouve ma valeur. C'est pourquoi j'ai décidé de vaincre tout les autres monstres des terres d'Hyrule !" Déclara-t-il.
"Waa c'est tellement badass !" Lâcha Cérès, qui depuis cette lune de sang, commençait à se remettre en question.L'idée de faire un immense verger de pomme commençait à fleurir dans sa petite tête.

Gaellink quant à elle, fut assez impressionnée par cette histoire, celas expliquait beaucoup de choses autour de "Smash". Elle le comprenait mieux et souhaitait sincèrement qu'il puisse être reconnu par cette étrange famille.
Quand à la sienne, l'incident du Gardien venait de raviver les cendres de souvenirs enfouis qu'elle devait retrouver. Mais chaque chose en son temps, le bruit de la pluie contre les murs commençait à la bercer lentement et finit par s'endormir après cette nuit riche en émotions. 

stefbad:
 Chompir fait peine à voir. À chaque fois qu’il essaye de maîtriser le Morse des Sables, il échoue lamentablement en s’écrasant par terre. En attendant, le temps passe et Chompir reviendra sûrement de cette ballade encore plus écorché qu’il ne l’était déjà. Quand enfin il arrive un peu près à rester stable, il pousse un cri de joie, ce qui effraye le Morse qui le déséquilibre et lui fait faire une magnifique chute. Je cours vers lui pour savoir si tout va bien. Lorsque enfin j’arrive à lui, je l’observe et vois que son bras droite est tout ensablé.

"C’est bon, ça va, je vais bien, juste une petite égratignure" il me rassure.
- Fais quand même attention. Imagine que c’est comme si tu vole dans un courant d’air favorable. La chose la plus importante est de garder l’équilibre et une position optimale : si tu perds ton équilibre, le courant jouera en ton désavantage et alors tu ne pourra pas continuer à bien voler.
- C’est bon, je sais faire ça depuis que j’ai 7 ans !
- Eh bien c’est la même chose ici, utilise le même genre de techniques que tu utiliserai si tu étais en plein vol, la seul différence est que tu es sur terre.
- Hmm… Je vois. Je vais essayer."

 J’espère que ce que je lui ai dit sera utile. Comme je m’éloigne pour retrouver ma monture, je l’observe. Il se replace sur son bouclier et prends les rênes du Morse. Il redémarre. Il commence à reprendre la position… Et il conduit ! Il y arrive ! Enfin ! Je fais mes adieux à Fressah à qui je promet de revenir un jour et je mont sur mon Morse des Sales. J’enchaîne plusieurs techniques et j’arrive à rattraper un Chompir encore mal à l’aise.

"Comment es-tu arrivée à me rattraper aussi vite ?
- Tu en connais très peu, saches-le. Sinon, tu te remets dans la bonne direction ? Là tu vas vers le Repaire Yiga et je n’ai pas envie de les revoir.
- J’avais pas remarqué ! Alors… un virage…"

 Il attaque un long virage mais y arrive bien. Finalement, on se retrouve ensemble et on continue notre chemin vers le Bar Assek. À un moment, il me demande comment descendre de manière normale sans tomber, et il hallucine lorsque je lui dit qu’il suffit de lâcher les morses. On arrive donc finalement au Bar Assek et je lâche mon Morse. Chompir fait de même et… tombe misérablement. Il jure de ne plus jamais monter sur un de ces animaux et se relève… et hurle en même temps. Je vais voir de plus près. Son bras droit, déjà amoché est désormais ensanglanté.
 Je décide immédiatement de reprendre contrôle des Morses avant qu’ils ne reviennent vers Fressa. En effet, j’avais noté quelque part dans mes carnets que l’urine de Morse des Sables a des propriétés désinfectantes et anesthésiantes. J’arrive à en attraper un tant bien que mal et je l’amène à Chompir. Comme il ne voulait pas uriner, j’essaye de stimuler, même si c’est très gênant et dégoûtant mais j’y arrive et Chompir, s’il ne peux pas s’écarter de l’urine, me râle dessus :

"Non mais ça ne va pas ? Pourquoi tu fait en sorte que le morse me pisse dessus ! c’est dégoûtant ! Je savais bien que tu avais des idées bizarres mais pas à ce point ! Mais arrête ça ! Tu m’éntends quand je te parle ! Hé oh ? Allô Hyrule, ici Termina ! Ahrr… en plus ça pique ! Non mais arrête ! Ah, ce morse a compris avant toi ! Est-il plus intelligent que toi ? Je pense bien ! T’avais quoi dans la tête pour me faire ça ? Car là j’ai eu ma dose de trucs comme ça, entre aller tuer un démon et se teindre comme une femme, y’a une limite !
- Euh… Chompir, tu sais que je faisais ça pour t’aider à soigner ta blessure ?
- Ah oui ? Eh bien j’en ai vu, des meilleures façon de soigner ! On va voir si ta technique de merde marche ! J’en ai ma dose de tous ces trucs bizarres !"

 Il lève violemment son bras douloureux et me griffe à la joue gauche. Il semble tout aussi étonné que moi de ce qu’il a fait. Oh, Din, qu’est-ce que ça fait mal ! Je ressens tous ces anciens sentiments de haine et de volonté de fuir ressurgir. Il faut les combattre ! Pour une fois que j’arrive à bien m’entendre avec quelqu’un, il faut pas que je casse ça ! Mais il n’a pas eu non plus confiance en moi. Il m’a griffé, c’est une preuve indéniable de haine ! Mais il a fait sûrement ça à cause de tous les sentiments négatifs qu’il a dû emmagasiner ces derniers jours : devant l’auberge il allait bien exploser. Mais si cela se passait réellement, m’aurait-il griffée ? Je sens une tristesse, une mélancolie, tout comme une extrême colère s’emparer de moi. Je ne peux pas lutter contre tous ces sentiments, ils m’envahissent, le résultat n’est autre qu’une rage intense de même que des larmes qui coulent à flots dus à la douleur comme au profond sentiment de trahison qui émane de moi. Il faut absolument que je m’enfuie. Oui, c’est la meilleure solution. Je ne peux faire souffrir tout le monde de ce sentiment qui leur est étranger. Partir est la solution la plus sage, j’en suis sure.

"Ainsi… p-puisque t-tu montre… à-à quel p-point tu… m-me déteste… j-je n’ai d-d’autre choix que d-de partir e-et de ne p-plus jamais te r-revoir, c-c’est la solution q-que tu v-veux absolument a-arriver à, t-tu en s-sera très s-satisfait. Adieu."

 Je me retourne de la manière la plus stricte possible et je retourne vers mon Morse des Sables, des gouttes de sang s’échappant des trois griffures qui orneront sûrement ma joue pour toujours. Je l’entends crier des "Attends !" désespérés mais il est trop tard, j’ai pris ma décision et je ne reviendrai pas dessus. Je pars le plus loin que je peux et j’arrive finalement dans le sud-est.
 J’essaye de m’arrêter mais je chute. Peut-être que laisser ma blessure ouverte durant le voyage n’était pas une bonne idée. Peut-être que s’arrêter n’est pas aussi facile que je le croyais. J’ai mal partout. Est-ce la fin ? J’arrive à peine à voir. Il semble que mon œil gauche ne veut plus fonctionner. C’est bien ma veine. Mais je vois néanmoins tous mes carnets étendus à mes côtés. Peut-être que tout ce concentré de savoir sera retrouvé et utilisé à bon escient, qui sait ? J’espère que ce travail de toute une courte vie sera utilisé à bon escient.
 Le ciel est d’un noir d’ébène avec une teinte rouge. Est-ce une lune de sang ou ma vue qui se brouille ? Je ne le saurais jamais. Le vent désertique que j’aime tant se transforme désormais en une vague incessante d’épines qui me lacère le corps. Le froid ambiant dans lequel j’aime tant travailler et découvrir devient désormais le sommet d’une montagne infinie sur laquelle le froid mordant ne sert qu’à congeler vos entrailles.
 Je commence à revoir tout ce que j’ai fait. Ma jeunesse, je l’ai passée dans la solitude. Ma vieillesse, je l’ai passée dans la solitude. Lorsque la compagnie arrivait, aussitôt me rejetait. Je suis née dans la solitude, avec ma mère pour unique personne autour de moi dans la Cité Gerudo et je meurt seule dans le Désert Gerudo, après avoir parcouru le monde. Finalement, ce qui commence quelque part finit au même endroit. Tout le savoir que j’ai accumulé m’a finalement perdue comme je souhaitait aider. Peut-être que finalement l’un de nous deux était destiné à succombé, car comme il était, Chompir aurait eu des difficultés à survivre.
 Je sens les dernières minutes de ma vie s’écouler à une vitesse très lente. Je ressens toute la tristesse que la solitude m’a apportée. Finalement cet état que je chérissais tant n’apporte que la tristesse au final. Mais n’est-ce pas la destinée de l’Être Intelligent de trouver le malheur en cherchant le bonheur ? Finalement, n’est-ce pas à quoi on est damné ? On ne fait que chercher le bonheur, un concept illusoire et inatteignable. Est-ce le problème de l’Être Intelligent ? Une quête impossible. C’est ça le bonheur. Mais on ne s’en rends compte à chaque fois que trop tard, ou on ignore ceux qui veulent nous montrer à quel point ceci est essentiel. Tous nos moments de bonheur, il faut les cultiver. J’ai eu mes seuls véritables moment de bonheur intense ces derniers jours, en même temps qu’un malheur intense. Il ne faut pas chercher le bonheur, vous ne trouverez que le malheur. Laissez-le venir, et alors vous pourrez l’exploiter de la manière la plus noble possible, la manière qui est propre à votre être.
 Je sens mes dernières secondes de vie passer. Le monde devient encore plus noir qu’il ne l’était avant. Tout est fini maintenant. Mes pensées deviennent de plus en plus flouent et tous les malheurs de ce mondes commencent à me quitter. Tous les sentiments désagréables que j’éprouvais disparaissent. Est-ce vraiment ça la mort ? La fin de tous les malheurs ? Un stade pendant lequel on peut trouver la vraie définition du bonheur, dans la manière la plus juste comme elle est étroitement liée à vous-même ? Le monde m’abandonne. Je vais enfin connaître l’un des plus grands mystères de la vie. Je vais connaître la mort. Adieu. Adieu, tous ceux qui écoutent ces dernières prières. Apprenez de mes erreurs et découvrez le Bonheur. Je m’en vais. Je ne connaîterai plus cette terre. Ce seront mes derniers mots. Adieu.


 Je sens quelque chose de bizarre. Est-ce que la mort n’est autre que ça ? Pourtant je ressens les mêmes sensations que la vie. Est-ce que pendant la vie on est mort alors ? J’ouvre mon seul œil valide, le droit. Des feuilles de palmier. Où suis-je ? Est-ce que le monde d’après la mort ressemble à ça ? Une forme envahit mon champ de vision. Je ne sais pas qu’est-ce que c’est. Ne suis-je donc pas mort ?

"Je vois que vous êtes revenue à la vie, madame. Bienvenue à nouveau dans le monde des vivants."

(Cliquez pour afficher/cacher)Excuse-moi, je modifie ta version des faits, mais tu peux caser ton histoire sur ce que j'ai fait. Vois-tu, je ne peux pas respecter à la fois ta version des faits et mon amorce. Excuse-moi encore !

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