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À la bonne recette - Projet
Vaati the Wind Mage:
Verantwo était seul dans ses quartiers. Il avait mis 4 bananes lame et 1 venaison au feu et dégustait maintenant une brochette de viande robusto. Sûr qu'ici on ne manquait pas de banane lame! Il réfléchissait, tranquillement. Puis un mal de tête soudain le prit, avant de devenir vraiment très douloureux. Il entendit alors une voix dans sa tête:
-Vaati: SORS DE MON CORPS!!!!
-Verantwo: Ca... c'est... HORS DE QUESTION!!!
Et la migraine disparut aussi vite qu'elle était apparue. Verantwo n'avait pas encore complètement fusionné avec Vaati, mais d'ici quelques jours, cela serait fait et l'esprit de Vaati aura complètement disparu... Enfin! Mais une autre réflexion trotte dans son esprtit: Linkondo est faible. Mais il parle. Et avec un peu d'entraînement il pourrait devenir une vraie machine à tuer... Il se dirige donc vers sa cellule et celle de Krystal.... Celle là, elle allait déguster!
Stefbad et Yorick étaient en train de parler avec Linkondo et Krystal:
-Yorick: Du calme, du calme, c'est nous, Yorick et Stefbad!
-Linkondo: Sérieux? Alors on va enfin pouvoir quitté cette cellule! Super! T'entends ça Krystal?
-Krystal: Ouais ouais
-Stefbad: Euh en fait... On n'a pas les clés de la cellule...
-Linkondo: Vous êtes déguisés en Yigas, vous devriez pouvoir trouver les clés non?
-Yorick: Non, désolé mais on sait pas où elles sont!
Krystal tourna péniblement la tête vers eux. Son teint était pâle et elle avait un regard haineux. Elle avait un sceaux à côté d'elle.
-Yorick: Et toi je ne sais même pas si on va te libérer!
-Stefbad: J'entends des pas! Vite Yorick fais comme si on venait d'arriver!
L'origine de ces pas venait de Verantwo. Il se dirigea vers la cellule , regarda Krystal avec fureur. Puis il, il interpella les deux faux Yigas:
Verantwo: Eh vous là! C'est l'heure de l'entraînement pour Linkondo. J'aimerais que vous escortiez nôtre chère amie Krystal vers le terrain d'entraînement!
Puis il se tourna vers Krystal et lui dit, avec un immense sourire sadique:
-Verantwo: Alors ma petite, mauvaise gueule de bois?
-Krystal: Va te faire...
-Verantwo: Oh crois moi, tu ne vas pas faire la fière très longtemps... hahahaha...
Puis il sortit les fameuses clés et ouvrit la cage. Il accompagna lui même Linkondo, qui avait l'air désespéré, et Stefbad et Yorick accompagnèrent Krystal. Ils débouchèrent sur la fameuse salle de terrain. Le voyant pour la première fois, Stefbad et Yorick éprouvaient une certaine tension. Verantwo leur arracha Krystal, et la mis en face de Linkondo et lui dit:
-Verantwo: En plus de ton corps, je dois forger ton mental. Et je pense que pour forger les deux, il faut un élément déclencheur, un déclic qui sera... la mort de Krystal!
-Krystal: Pardon?! Mais.... Avoue, en fait t'es juste vexé de mon coup de la dernière fois!
- Verantwo: Pas du tou! J'ai juste besoin de montrer à Linkondo euh....
-Yorick: On doit la sauver!
-Stefbad: Ah donc on ne parle plus en code et en mode Yigas?
-Yorick: Rien à foutre, ils sont tous les deux en danger de mo...
-Verantwo: Vous le dîtes surtout si on vous dérange vous deux!
-Stefbad: Navré, mais je donnais des ordres à mon inférieur!
-Verantwo: Veuillez être plus discret!
Puis il se saisi d'une cimetierre gerudo qu'il avait à la ceinture et l'appuya sur la gorge de Krystal, qui devint encore plus pâle!
-Krystal: LINKOOOOOOOONNNNDOOOOO!!!!! Fais quelque chose vite!!!! T'ES UN MONSTRE A LA BASE MERDE!
-Yorick: Bon j'y vais!
-Stefbad: Non attends!
-Verantwo: Je vous ai dis d'être plus...
Yorick venait d’assommer le démon.
-Krystal: Ah tu vois! Je te suis indispensable, tu ne peux pas vivre sans moi!
-Yorick: Non c'est faux, je ne pouvais juste quand même pas te laisser tuer sous mes yeux! Bon alllons y maintenant. Regardez là ba, ces rochers sont assemblés de telle manière qu'on pourra les grimper jusqu'à atteindre le haut de ces falaises. Ensuite on pourra s'enfuir tranquillement! Bon allons y!
Ils escaladèrent donc ces rochers. Une fois qu'ils furent tus arrivés en haut, les rochers tombèrent tous, pour aller tous s'écraser dans le trou au centre du terrain. Linkondo n'oublia pas, avant de partir, de reprendre son précieux wok. C'est alors qu'un souvenir revint à Stefbad:
-Stefbad: Attendez, on ne peut pas le laisser en bas!
-Yorick: Qui donc?
-Stefbad: Vaati! Vous avez oublié? Le zora possédé par Verantwo. C'est une victime lui aussi! Il faut qu'on l'aide!
-Krystal: Désolé d'interrompre ton plan, mais on n'aura pas besoin de le remonter...
Ils se retournèrent tous: Verantwo les avait rejoint. Il avait l'air enragé.
-Verantwo: C'est la dernière fois que je suis assommé? Puis je savoir où vous pensiez allé comme ça? ON NE PROVOQUE PAS UN DEMON SANS S'ATTENDRE A DES REPRESAILLES!
C'est alors que Yorick sauta sur lui et dégaina sa serpe coupe gorge.
-Stefbad: Son oeil Yorick, si tu crèves son oeil Vaati reviendra!
Yorick planta sa serpe dans l'oeil du monstre de toutes ses forces. Celle ci ricocha. Il réessaya encore et encore et encore. Impossible: l'oeil ne pouvait pas être crevé.
-Verantwo: Jusqu'ici j'ai été plutôt sympathique. Mais maintenant vous m'avez mis EN COLERE!
Il expédia Yorick quelques mètres plus loin en un coup de poing, puis se releva l'air enragé, faisant face à tous le groupe.
Miss Mojo:
Miss marchait depuis une heure et s’ennuyait ferme. Elle pensait qu’en dehors de son village, il lui arriverait des choses, qu’elle rencontrerait des gens, mais là rien ! Elle n’avait croisé personne depuis qu’elle était partie. Arrivée en vue de la muraille d’Elimith, elle décida de faire une pause. Un sourire vint illuminer le visage de la jeune fille. Elle venait de repérer des rayons de miel enduro et une marmite. Chouette, elle allait pouvoir se faire des bonbons au miel enduro. Une fois qu’elle eut fait cuire ses rayons de miel enduro, elle reprit sa route.
Vingt minutes après avoir passé la muraille, Miss aperçut quelqu’un. « Enfin la civilisation, pensa-t-elle. » C’était un homme à l’air sympathique qui n’arrêtait pas de tourner la tête de droite à gauche, comme si il était perdu. Elle s’approcha et l’interpella.
Cela faisait presque une semaine que le boss l’avait envoyé dans la région de Necluda. Presque une semaine qu’il s’ennuyait à attendre ce… Héros. Pfff… Qu’est-ce qu’il était bien, tranquille dans le repaire, à manger des bananes lames. Il avait hâte que son tour de garde se finisse pour pouvoir retourner à sa petite vie peinarde. Perdu dans ses pensées, il n’avait pas vu que quelqu’un s’était approché et l’appelait. C’était une fille qui devait avoir quinze ans grand max, avec des cheveux noirs coupés aux épaules et des yeux bleu marine. Mince, qu’est-ce que cette gamine lui voulait.
-Miss : Hé, monsieur, ça va ?
-Voyageur : Hein quoi ?
-Miss : Bah oui, vous avez l’air perdu.
-Voyageur : Non non, pas du tout. Je cherche quelqu’un en fait. Le Prodige des Hyliens.
- Miss : Jamais vu.
En fait, elle mentait. Le Héros était déjà venu dans son village et avait rallumé les flammes bleues. Mais ce voyageur ne lui inspirait plus trop confiance.
-Voyageur : C’est dommage, bien dommage. Je ne peux pas te laisser dévoiler ma position à qui que ce soit.
Il glissa sa main dans son dos et commença à en sortir… une arme ! Mauvais ça. Très mauvais. Miss décida qu’il était temps de fausser compagnie à ce charmant voyageur. Vite, trouver une diversion.
-Voyageur : Prépare-toi à mourir !
-Miss : Regarde là-bas ! Le Héros !
Le voyageur avait laissé place à une silhouette rouge au visage masqué de blanc qui se fit avoir par la ruse de Miss. Celle-ci en profita pour partir en courant. Ce type était complètement fou ou quoi ? Enfin bon, elle s’en était sortie, c’était le principal. Elle marcha pendant encore une demi-heure avant d’atteindre le relais des Géminés. Normalement, les gens là-bas étaient parfaitement sains d’esprit. Elle décida donc d’y passer le reste de la journée.
Le lendemain matin, elle repartit de bonne humeur, mais aussi méfiante. Hors de question de parler à quelque voyageur que ce soit. Mais heureusement, elle ne croisa personne à part un marchand ambulant. Elle passa donc les monts Géminés sans encombre et s’arrêta au pont de Prokis. La partie la plus dangereuse de son voyage pouvait commencer.
Chompir:
Je ne sais plus ou j'en étais réellement, comment avait été décidé la mort de Verantwo mais je vais y mettre un terme dans ce passage. (Pour le plus grand bonheur de certains.) Je vais tenter de rester sur ce qui avait été vu dans la vision. (c'est à dire Krtystal et le gardien mais aussi le combat final dans le désert.)
Chompir et Jielash avaient passé une journée entière sur les hauteurs Gérudo à observer ce qu'il se passait chez les Yigas. Ils avaient préféré attendre une journée de plus avant de partir pour la cité Gérudo. Ils avaient bien fait, quel ne fût pas leurs surprises de découvrir de un matin une scène très étranges. Krystal avait un couteau sous la gorge tenu par le démon quand tout à coup, un Yiga des gardes Yigas, qui avait accompagné Krystal, sauta lame à la main sur Verantwo et l'assomma. Le groupe partit en courant en escaladant un amas de rocher pour arriver dans le début des montagnes. Hélas, le démon était déjà là près d'eux. Chompir comprenant que c'était surement Yorick et Stefbad.
- Chompir : Jielash, reste ici ! Je vais les aider, il s'agit de Yorick et Stefbad, j'en suis sur. Il est temps pour nous de passer à l'action et de mettre fin à tout ça. Mais hélas ils ne sont pas dans le désert. Je vais m'occuper de m'occuper de tout ça en retenant cette saleté de démon pour que vous preniez la fuite.
- Jielash : Écoutes, c'est trop dangereux... (le piaf avait l'air décidé.) Bonne chance...
Chompir s'envola pour se ruer vers Verantwo. Il était bien décidé à laisser ses compagnons prendre la fuite avec l'aide de Jielash pour le désert.
- Chompir : VERANTWO !!!
Notre jeune Piaf venait d'asséner un bon coup d'épée sur le crâne du démon violet. Le démon, pris de rage vociférait des insultes envers le Piaf qu'il croyait mort. Ni une, ni deux Chompir s'envola dans le ciel pour nargué Verantwo et l'avoir à sa poursuite.
- Chompir : Vous autres, fuyez vers le désert. Jielash vous attends à l'opposé de la fausse, elle vous fera descendre par le chemin qu'on a trouvé ensemble. On se retrouvera là bas.
- Veratnwo : Tu ne perds rien pour attendre maudit volatile. Tu vas payer ta bravoure de ta vie. Je rattraperai tes compagnons après ton cas, ça ira très vite et ça sera très douloureux.
Le démon se lança à la poursuite du jeune Piaf dans les airs. Ils essayai de l'attraper en vain. Chompir était prêt à en découdre et se surpassai pour l'éviter et garder la distance. Toutes les attaques du démon le rataient de peu. Le Piaf devait tenir, il devait permettre à ses amis d'arriver dans le désert, il devait tenir encore et encore, pour eux, quitte à y laisser des plumes.
Chompir commençait à avoir du mal à garder les distances, il préféra se lancer dans un corps à corps, plus risqué mais il pourrait continuer de gagner du temps. Alors maudit démon, que dis tu de ça. Le visage de Verantwo était tordu par la rage que le Piaf lui donnait. Le démon était incapable de le tuer. Tu me fatigues. s'exclama le démon. Tu me fais perdre mon temps. Le démon arrêta l'affront qui ne servait qu'à gagner du temps et se précipitât vers le désert. Chompir avait peur pour ses amis mais il avait gagné assez de temps pour qu'ils arrivent dans le désert. Il était temps de se poster en hauteur pour l'achever avec sa flèche de lumière.
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Chompir était enfin posté en hauteur, dans un endroit au pied des montagnes sur des piliers de pierre. Il s'empressa de mettre la visé du faucon pour observer la scène. Il pouvait voir ses amis mais il ne parvenait pas à voir Krystal. Le démon quand à lui venait d'arriver et c'était Linkondo qui essayais tant bien que mal à protéger ses amsi. Yorick n'avait pas l'air remis du coup du démon.
- Chompir : Je dois faire quelque chose mais impossible, le démon bouge trop pour tirer ma flèche. Que faire.
C'est à ce moment là, qu'au loin il vit un gardien approcher le groupe. Ils étaient en danger, mais au moment ou il s’apprêtait à s'envoler vers le gardien, il discerna quelqu'un dessus. Il s'agissait de Krystal qui se tenait debout dessus et qui avait l'air de le diriger. Il était à peine étonné et imaginait bien comment elle avait fait pour avoir cette idée et comment elle avait fait pour monter sur un gardien. Le gardien tiré un bon coup sur Verantwo.
- Krystal : PRENDS CA DÉMON DE MES DEUX !!
C'était sa chance, notre Piaf s'empressa de prendre la flèche de lumière pendant que le démon était assommé. La flèche fila en un éclaire et transperça l'oeil du démon en un grand fracas. Un hurlement terrible se fit entendre et résonna en tout Hyrule. Chompir s'empressa de rejoindre ses amis.
- Chompir : Est-ce que tout le monde va bien ? Je... Je suis désolé d'avoir tant tardé... J'espère que vous n'avez pas eu trop de mal contre le démon... (il s'effondra au sol, épuisé par tout ce qui venait de se passer.)
- Stefbad : Nous devons nous occuper du Zora, Vaati. Mais quelqu'un doit s'occuper de Chompir.
- Jielash : Il voulait aller visiter la cité Gérudo, il c'est même teint pour pouvoir y entrer. Je penses qu'on peut l'emmener là bas. Pour Veran... Je veux dire Vaati, la grande fée nous à dit qu'il fallait l'emmener à sa sœur du désert, elle pourra le sauver.
Moi je vais emmener Chompir à la cité Gérudo. Quand à vous aller emmener Vaati à la grande fée, elle se trouve à l'extrême sud ouest du désert, sous un fossile. Amenez le là bas en vitesse, il risque de mourir sinon.
- Stefbad : Je vous aurait bien accompagné mais je penses que je vais suivre Chompir et JLH à la cité Gérudo. J'aimerai vérifier quelque chose. Le masque du tonnerre aurait vraiment été dérobé.
- Krystal : Moi je crois que je vais continuer de m'amuser sur mon nouveau joujou.
- Yorick : Toi tu viens avec nous.
- Krystal : Je peux pas aller avec le piaf et Jiji dans la cité Gérudo ?Marre de la poiscaille et du boko incapable de me protéger.
- Yorick : Comme tu veux...
Voilà la partie Verantwo est réglé. (un peu brutalement certes) mais enfin réglé car ça traînais depuis beaucoup trop de temps et ça en a découragé plus d'un. Si on peu de nouveau repartir sur ce qui était prévu et éviter les égarements de ce genre ça serait bénéfique pour tout le monde. N'oubliez pas que vous n'êtes pas tout seul à écrire et que des éléments aussi gros et important sont plus pénalisant qu'autre chose.
Merci à tout les écrivains qui ont contribué jusqu'alors à la fic co, j'espère qu'on va pouvoir repartir de bon pied et peut être avec le même entrain qu'au début de la fic. ^^
De même, j'ai laissé un bon gros blanc pour le passage ou vous fuyez vers le désert. Si quelqu'un veut le combler avec un chapitre de son côté, ça pourrait cool.
En tout cas, que la fic co continue de plus belle et que les quelques nouveaux qui l'ont rejoint la fasse vivre de plein de belle chose. (surtout qu'il n'ont pas eu peur de la rejoindre pleine crise de Verantwo.)
@Krystal
(Cliquez pour afficher/cacher)J'ai pour projet de laisser JLH à la cité Gérudo. :hihi:
Krystal:
Grosse partie. 2738 mots. Pas relue. Des bisous.
Et soulagée que l'arc Verantwo soit terminé. On en pouvait plus. Nouveau départ, c'est cool.
Ca avait été trop vite. Beaucoup trop vite pour son petit cerveau qui essayait vainement de cuver tranquille.
Déjà quand deux Yigas étaient arrivés en trombe devant leur cellule, elle avait rien compris. Une bouteille à la main, ayant pas encore décuvé de la veille, pleine de courbatures, elle avait eu besoin de toutes ses forces pour ne serait-ce que tourner la tête et voir ce qu’il se passe. Il lui avait fallu plusieurs minutes pour comprendre que c’était Yorick et la dénommée Stefbad, venus les délivrer des griffes du démon. Ou plutôt, pour délivrer Linkondo. Elle n’avait apparemment pas réussi à remonter magiquement dans l’estime de son compagnon durant son absence. Dommage. Mais leur plan bancal était tombé à l’eau quand Verantwo était arrivé pour les emmener personnellement à leur entraînement quotidien. Krystal avait d’ailleurs eu la jugeote nécessaire pour lui balancer une petite insulte avant d’être traînée par ses camarades qui avaient dû se prêter au jeu. Alors qu’ils avançaient vers l‘extérieur, et après s’être assuré qu’ils étaient un peu loin des deux montres, Krystal en avait profité pour bavarder avec ses préposés sauveurs, en chuchotant.
Krystal : On a pas été présentée : je suis Krystal, garde-fou attitrée de Yorick.
Stefbad : Stefbad.
Krystal : Enchantée. Dis-moi, c’est quoi le plan maintenant ?
Stefbad : Bah, on devait vous libérer et après prendre la fuite, mais là, Verantwo nous a pris de court.
Krystal : Ok, vous avez pas de plans quoi.
Yorick : Taisez-vous ! On va se faire repérer !
Krystal : On se retrouve à peine, et tu commences déjà à faire ton rabat-joie.
Yorick : Krystal, c’est pas le moment !
Leur conversation fut interrompue par leur arrivée dehors. Une fois devant le fossé, Krystal inspira longuement, s’apprêtant à s’envoler et à être bientôt électrocutée, à cause de l’incompétence de certain, mais ce fut différent cette fois-ci. La grande main crochue de Verantwo lui attrapa soudain le bras et l’amena violemment devant Linkondo, qui avait froncé les sourcils, interrogatif. Puis le démon avait parlé. Mais avec son cerveau latent, la jeune femme ne comprit rien du tout. Rien du tout, sauf une chose : sa mort. Ça avait mis un moment à faire son chemin, mais elle finit par piger ce qui allait se passer. Et avant qu’elle ait pu faire quoique ce soit, elle avait la lame sous la gorge, prête à lui trancher la carotide pour qu’elle puisse se vider de son sang. Aussi étrange que cela puisse paraître, la seule pensée qui la traversa à ce moment, ce fut « Au moins, j’ai eu le temps de me bourrer la gueule une dernière fois. Aucun regret. ». Ce qui était assez triste en soi, pas une pensée pour ses amis ou sa famille. A croire que l’alcool était sa véritable seule famille. Ce qui, au final, était assez logique.
Et, une fois encore, cela se passa trop vite : Yorick, dans une rage incontrôlée inhabituelle pour un être aussi tranquille et lent d’esprit que lui, avait sauté sur le démon et l’avait assommé, lui sauvant la vie. Pour le coup, Krystal dût se pincer pour se convaincre que ce n’était pas un rêve, et que son compagnon venait vraiment de se prendre un main et d’attaquer le démon sans se faire dessus. Puis, ils avaient pris la fuite, escaladant des rochers pour essayer de semer Verantwo, mais ce dernier les avait rattrapés.
Et là. ET LA. Yorick se pris le tacle le plus puissant que la terre n’ait jamais connu et s’est envolé pour s’écraser lamentablement violemment par terre, comme un vulgaire sac à patate. Si elle n’avait pas eu la migraine, Krystal aurait sûrement hurlé un joli « STRIKE ! », mais le temps qu’elle y pense, il était déjà beaucoup trop tard. Le monde allait regretter cette blague.
C’est alors qu’un gros machin rose avait fait irruption, et s’était attaqué au démon. Si Stefbad n’avait pas crié le nom de Chompir, jamais elle n’aurait su que c’était lui. Mais pourquoi diable avait-il les plumes roses ? Encore un épisode qu’elle avait manqué, il faudrait lui raconter ça. Ne cherchant pas à comprendre, le petit groupe – après avoir été ramasser Yorick, quand même le pauvre – s’était éloigné vers le désert, mais une projection de grosses pierres avait séparé Krystal du reste. Continuant à courir, elle n’avait pas vu qu’elle était seule, jusqu’à ce qu’elle regarde derrière elle, et s’en aperçoive. S’arrêtant, la jeune femme regarda autour d’elle, un peu perdue, et personne en vue. Quand elle comprit qu’elle était livrée à elle-même, en plein cagnar, sans eau et avec une gueule de bois du tonnerre, elle poussa un soupir mortel.
Krystal : Et merde.
Et quand une ombre la survola et se posa à quelques mètres devant elle, elle soupira de nouveau.
Krystal : Et re-merde.
Verantwo : Tu croyais pouvoir m’échapper, petite sotte ? Détrompe-toi ! Je vais m’occuper de ton cas avant de poursuivre les autres. Je vais enfin laver l’humiliation que tu m’as fait subir hier, et ce dans le sang. Le tien ! Prépare-toi à mourir !
Aussitôt, il battit des ailes et s’envola vers la jeune femme à fond les boulons. Cette dernière ne bougea pas. Elle chercha quelque chose dans son dos avant de regarder d’un air lassé le démon venir sur elle à grande vitesse, toutes griffes sorties.
Krystal : Meh.
Et avant que Verantwo ne puisse l’atteindre, elle lui balança le contenu d’une bouteille dans l’œil. Ce geste déstabilisa le démon, qui s’arrêta juste devant elle, à moins d’un mètre, pour la toiser, dubitatif.
Verantwo : Euh, tu sais que me balancer de l’eau ne me fera ri… AAAH ! AAAAH, MAIS CA BRÛLE ! CA BRÛÛÛLE !
Krystal : Ça brûle parce que c’est de l’eau alcoolisé. Et pur. Ça me fait chier parce que je la gardais pour plus tard, et je l’ai gâché sur ta tronche de merde. Moi qui aie eu du mal à les obtenir, dans cette cellule pourrie. J’espère pour toi que j’aurais accès à de l’alcool dans pas longtemps sinon ça va chier pour toi. Enfin, c’est pas comme si on allait se revoir. Bref, adieu.
Et sans demander son reste, elle fuit, laissant le démon agonisant derrière elle. Elle ne fut pas suivie, ce qui lui laissa dire que Verantwo avait lâché l’affaire la concernant et qu’il avait préféré aller torturer les autres plutôt qu’elle. Parfait, ça lui laissait du temps. En continuant à courir, Krystal passa devant une grotte. Ralentissant, elle s’y engouffra, jugeant que cela ferait une bonne cachette le temps que ça se calme, et qu’elle puisse rejoindre la Cité Gerudo tranquillement. Mais, y avait quelque chose qui clochait.
La caverne était aménagée. Après quelques minutes de visite, il apparut que c’était une armurerie, appartenant aux Yigas. La jeune femme fronça les sourcils : pourquoi installer une armurerie aussi haut dans les montagnes ? Etait-ce là un passage fréquenté par ces malfrats pour qu’ils y installent leur réserve ? Peu importe, c’était là une cachette idéale. Krystal déambula dans l’endroit, en traînant un peu la patte, cherchant un endroit confortable pour faire une petite sieste. Au fin fond de la grotte, une structure était cachée sous un grand drap. Désireuse d’avoir une petite couverture sur elle – parce qu’il faisait un peu frisquet par ici – elle tira dessus. Ce qu’elle vit allait bien au-dessus de n’importe lequel de ses rêves les plus fous.
Cette découverte fit disparaître sa gueule de bois d’un seul coup, si bien qu’elle comprit immédiatement de quoi il s’agissait.
Krystal : UN GARDIEN TELECOMMANDÉ ! MERCI PERE NOEL !
Pas moins d’une minute plus tard, un gardien, monté par une foldingue avec son rire diabolique, déboulèrent à l’air libre en défonçant les bords de l’entrée de la grotte. Sans réfléchir, elle dirigea son engin vers le lieu où la confrontation avec Verantwo avait lieu. Les autres avaient d’ailleurs l’air d’être en difficulté. Mais plus pour longtemps. Krystal arriva en trombe sur le lei du combat et gratifia le démon d’un rayon laser du tonnerre, qui envoya leur adversaire très, très loin. Puis, pour bien le finir, Chompir lui décocha une flèche qui brille, qui le brûla. Enfin, dans un hurlement déchirant, il s’évapora dans une volute de fumée, pour découvrir un Zora inconscient.
Le cauchemar finit, ils se rassemblèrent tous, roulèrent sur les retrouvailles (y en a pas eu en fait, après) et décidèrent la marche à suivre. Aussi, il fut décidé que Jielash, Stefbad et Chompir iraient à la cité, pour guérir ce dernier, tandis que le reste irait à la fontaine au fin fond du désert, pour soigner le Zora.
Linkondo : C’est… un gardien inoffensif ?
Krystal : Ouais. Et j’vous préviens de suite, je le garde.
Yorick : Hum. Ca serait un bon moyen de transport pour aller au sud du désert.
Krystal : …
Yorick : …
Stefbad : …
Jielash : …
Linkondo : …
Yorick : …
Krystal : … Ok, j’ai compris… Montez, j’vous amène chez la Grande Fée.
Linkondo : Vraiment ? On va chevaucher un gardien ?
Krystal : Oui mais toi, tu vas derrière. Je pense t’avoir assez supporté ces derniers jours.
Linkondo : Ca me va.
Jielash : Et, hum… Tu ferais un petit crochet par la Cité Gerudo ?
Krystal : Ca fait cinq minutes qu’on vient de se retrouver, et vous commencez déjà à me faire chier… Montez tous…
Le petit groupe monta un à un sur le gardien, et ils se mirent en route. Les premières minutes furent difficiles : chacun dû trouver ses appuis, ce qui était assez difficile. Aussi, après quelques chutes agrémentées de jurons et de fous rires, le voyage put commencer. Etrangement, le trajet se fit dans le silence, tous étant exténué par le combat et les derniers jours, d’autres essayant juste de se remettre de leur mine de la veille. Et puis, le soleil brûlant les persuadait aussi de gaspiller leur salive. Ils arrivèrent à la cité Gerudo en trente minutes chrono. Pour plus de sécurité, Krystal les déposa à l’arrière de la cité, pour pas que les Gerudo n’attaquent le Gardien, mais également parce que comme ça, ils purent se mettre à l’ombre quelques minutes durant. Jielash et Stefbad descendirent Chompir et, après quelques banalités, comme quoi ils se retrouvaient tous au Bazar Assek après, Krystal, Yorick, Linkondo et le Zora assommé se remirent en route. Mais après quelques minutes, ils eurent un problème.
Arrêté près d’un plan de Melon Glagla qu’ils avaient repéré en route, les trois compagnons observaient l’horizon, là où une tempête de sable gigantesque grondait. Pas qu’ils rechignaient d’y entrer pour aller à la fontaine, mais… en fait si. Et tout ça pour un Zora anciennement possédé qui les avaient torturés.
Krystal : Bon, il est mort. En avant pour le Bazar Assek.
Yorick : Non, il faut y aller ! Protégeons nos têtes et continuons !
Krystal : Mais t’es pas bien ? C’est pas de la mauvaise volonté…
Linkondo : Si.
Krystal : … Mais rentrer là-dedans, c’est du suicide ! J’ai déjà failli mourir plusieurs fois aujourd’hui, j’ai pas envie de retenter le coup !
Yorick : T’as pas le choix ! Allez, fais avancer ce truc, qu’on y arrive vite !
En grognant, Krystal déchira le drap qu’elle avait ramené de la grotte – bah oui, un drap gratuit, c’est un drap gratuit – et le distribua aux autres. Ils le mirent sur leur visage, pour se protéger, et ils rentrèrent dans la tempête. L’avancée était dure, le soleil avait disparu et le bruit était infernal.
Krystal : On y voit rien, il faut faire demi-tour !
Linkondo : Bah, maintenant qu’on y est, autant continuer !
Ils continuèrent ainsi durant de longues minutes : une, cinq, puis dix, vingt.
Krystal : … Je crois qu’on vient d’écraser un Lézalfos.
Yorick : Tu crois ? On y voit rien dans cette tempête.
Ils ne savaient pas où ils allaient, ils ne voyaient rien, , mais surtout, il y avait comme un cri, un cri tout droit venu des enfers. Et, il y avait comme des tremblements. Ils n’eurent pas besoin de se demander de là où ça venait, que quelque chose de gros leur barra soudain le passage. Dans un cri, Krystal braqua brusquement son gardien, qui parti violemment sur la droite. Puis, un éclair failli les frapper, avant que deux boules rouges ne se braquent sur eux, venant du ciel.
Krystal : C’est Nabooris ! La divinité du désert !
Linkondo : Vite, accélère ! Elle va nous écraser !
Krystal : On va mouriiiiiiir !
Yorick : Aaaaaaaaaaah !
Krystal fit zigzaguer le gardien tout en continuant son chemin vers la fontaine – ou pas, ils savaient pas où ils allaient, après tout. Grâce à un miracle venant des déesses, ils réussirent à semer la divinité qui tentait de faire demi-tour pour les avoir. En vain. Tout en continuant d’hurler, les quatre compagnons progressèrent jusqu’à apercevoir une lumière dorée au loin. Sans se soucier que ce soit un piège ou non, ils s’y dirigèrent. Ils y découvrirent une magnifique fontaine, entourée de fleurs du désert, et à l’eau cristalline. De petites fées roses voletaient tout autour. Elles s’éclipsèrent aussitôt qu’ils arrivèrent tout près. Krystal gara son gardien tout près de la fontaine, tout en poussant un grand soupir de soulagement, alors que les autres s’activaient déjà.
Yorick : Vite, descendez Vaati pour qu’on puisse l’immerger dans la fontaine.
Krystal : Roh, trop long.
D’une main, la jeune femme attrapa le bras de l’inconscient et, avec une force insoupçonnée, le balança directement dans l’eau, sous les regards courroucés de ses deux compagnons. Il remonta à la surface avant de sombrer lentement, faisant remonter quelques bulles à la surface, puis plus rien. Ils attendirent.
Linkondo : Euh, on devrait pas faire quelque chose ? Il risque de se noyer…
Krystal : C’est un Zora. S’il se noie, je rigole.
Ils n’eurent pas à attendre plus longtemps : une lumière dorée les aveuglèrent, et avant qu’ils ne purent dire quoique ce soit, une femme géante sur-maquillée, tenant dans une de ses mains difformes un Vaati réveillé et confus, avait fait son apparition. Elle posa le Zora, qui regarda autour de lui, les jambes flageolantes, avant de se mettre à parler.
Tera : Bonjour, je suis Tera, la quatrième fée d’Hyrule. Je vous attendais.
Vaati : Oùùù je suis ?
Yorick : Au sud du désert Gerudo, tout va bien.
Vaati : Et… Et Verantwo ?
Krystal : Au paradis des monstres maintenant.
Vaati : Ca y est ? C’est fini ? Yoouuuhouuu ! Enfin libéré ! Merci, grande fée Tera !
Tera : Tout le plaisir est pour moi. Vous avez traversé beaucoup d’épreuves, des épreuves que vous avez triomphés. Vous méritez bien un peu de repos avant de reprendre votre aventure. Et pas d’inquiétude pour votre compagnon laissé à la Cité Gerudo. Il va bien.
Yorick : Enfin une bonne nouvelle.
Tera : L’eau de cette fontaine vous désaltèrera avant votre départ. Si je peux faire quoique ce soit d’autre.
Krystal : Eh bien, en fait… Oui, oui, je sais, je suis impure, mais c’est pas pour moi. Voyez-vous, on a avec nous un Bokoblin qui parle. Et le pauvre est obligé de rester en dehors des villes parce que… Parce que c’est un bokoblin quoi. Votre sœur a réussi à bricoler un collier de vérité à Chompir, il n’y aurait pas moyen de faire un autre collier qui le déguiserait en humain ? Ca serait vachement pratique.
Tera : Soit.
Dans un éclair de lumière – encore -, la grande fée fit apparaître un magnifique collier entre ses mains, fait d’ambre, et le donna à Linkondo, qui le prit, n’y croyant pas.
Tera : Ce déguisement sera parfait pour toute escapade dans une ville. Sur ce, bon courage à vous les enfants !
Elle gratifia le groupe d’un petit baiser dans la main, et fut aspirée dans les eaux. Ils ne restaient plus que Krystal, Yorick, Linkondo et Vaati nouvellement réveillé. Ils prirent quelques minutes pour se reposer, et se rafraîchir à la fontaine, avant de repartir dans la tempête. Mais avant qu’ils ne repartent, Yorick s’approcha de Krystal, qui lustrait la patte mécanique de son jouet nouvellement acquis, et se posta devant elle, droit comme un i.
Yorick : Il faut qu’on parle.
Krystal : … Et merde.
stefbad:
Tout est enfin terminé… Tout est enfin terminé. On a enfin battu Verantwo. Cette créature ne me manquera pas. Tout c’était passé rapidement, et à cause de ça, j’ai fait l’énorme bêtise d’accepter d’aller à la Cité Gerudo. Il faut admettre que ce danger est bien moins important que celui qu’on vient de franchir, mais c’en est un quand même. Enfin… Il faut bien que je souffre… n’est-ce donc pas l’amour de la vie qui nous tends à la détester ? N’est-ce donc pas parce qu’on souffre qu’on peut aimer notre vie ? Ce sont des questions philosophiques à régler plus tard. On a Chompir à aller soigner.
On arrive devant les portes de la cité Gerudo. Je prends mon courage à deux mains. Je sais que j’en ai peu, mais il s’est raffermi ces derniers jours. Toute cette aventure n’a finalement duré que quelques jours. Il est temps pour moi de reprendre ma vie que je peux désormais qualifier de monotone. Avec tout ce que j’ai vu, je m’en rends compte maintenant, la vie tant excitante que je menais n’est finalement qu’une face de la vie, qu’une beaucoup plus excitante existe… si seulement je pouvais l’atteindre. Quelques larmes perlent sur ma joue. Je les essuie en feignant un grain de sable dans l’œil comme Jielash me demandait si ça allait. Je décide donc de mener la marche et de franchir la première le pas de la cité.
Elle n’a pas tant changé depuis que j’y suis allée la dernière fois, seules les personnes et les bannières ont changé. Je parviens à reconnaitre quelques visages un peu vieillis par le temps et j’ai même l’impression de voir un petit garçon dans les bras d’une de mes anciennes rivales. C’est sûrement une fille mais c’est troublant quand même. J’emmène mes deux compagnons vers l’Hôtel l’Oasis sans plus attendre comme Chompir a vivement besoin de…
"Stefbad, c’est toi !? " hurle une gerudo sur la place.
Oh, noooon… ce que je redoutais viens d’arriver. Une fille me reconnaît. Ça sent le roussi. A la voix, je dirais que c’est Larina¹. Oh… comment je vais le gérer ? Je vais commencer par lui répondre, ça vaut mieux :
"Euh… oui. Bonjour Larina ! Excuse-moi, j’ai des choses plus importantes à faire.
- Oh ! Mais je vois que tu t'es fait des amies ! Je croyais ça impossible ! Ah ! Eh bien, trouver un voï t’as fait du bien ! D’ailleurs, où est ton vehvi ? Je veux voir à quoi ressemble une petite Stefbad. Je suis sûre qu’elle sera aussi tarée que toi ! Ha !
- Saches Larina que je n’ai pas de voï, et j’ai des choses plus importantes à faire ! Fous-moi la paix, nom de Nayru ! Tss…" et sur ce, je me retourne et je vais dans l’Hôtel.
- Oh, je vois que la petite Stefbad a des crocs ! Bien ! Et d’ailleurs tes comparses, qui ils sont ? Comment t’as réussi à les avoir ? Voyant la tête du piaf, j’suis sûre qu’ils sont comme toi ! Ha !"
Chompir boue, je le sens. Il doit comprendre pourquoi je me mets toujours à l’écart, et donc de tout cela tout mon comportement. Jielash n’est pas mieux, mais elle sait mieux garder son calme, visiblement, elle a dû avoir affaire avec d’autres personnes pires que Larina. Je vois Chompir prêt à exploser. Jielash aussi comme elle reprend la discussion :
"On ne t’a rien demandé, sale petite ! Retourne d’où tu viens et va pleurer entre les jambes de ta mère, on a des choses plus importantes à faire que de s’occuper d’une petite fille qui n’arrive qu’à blesser de front. "
Ça a un effet, comme elle bat en retraite. Elle est vraiment bonne, Jielash, pour être cruelle. On ne l’aurait jamais cru en la voyant en premier lieu. Heureusement qu’elle n’est que rarement ainsi, de ce que je comprends en voyant Chompir aussi perplexe que moi quant à l’agressivité soudaine de Jielash. Ormillon, une gerudo qui travaille pour l’Hôtel de l’Oasis que je connais, est elle aussi stupéfiée et a perdu son enthousiasme habituel lorsqu’on arrive à l’Auberge. Lorsqu’on arrive à l’intérieur, ça s’est aussi remarqué comme Brasiera, la dirigeante de l’Auberge, nous accueille en nous disant :
"C’est à cause de toi, Stefbad, ce silence de mort soudain dehors ?
- En quelque sorte" je réponds.
- Bref. Bonjour à vous trois ! Bienvenue à l’Hôtel de l’Oasis ! Sauf toi Stefbad évidemment, vous m’avez des têtes non familières, ce pourrait-il que vous soyez des visiteurs ?
- Oui, exactement. Je m’appelle Jielash et voici… Champanir. Nous venons en fait pour une requête plus importante que la simple réservation de chambre. Vous voyez ici que Champanir n’est pas très bien en point, car pendant la traversée nous avons rencontré un groupe de Lizalfos et c’est principalement elle qui s’est pris des dégâts, suivie par Stefbad. Nous souhaitons donc savoir si vous pouviez nous aider à la soigner.
- Oh mais bien sûr que je peux ! J’offre même la chambre pour quelqu’un qui a besoin d’assistance médicale lorsqu’elle est accompagnée de quelqu’un – car il ne faut pas faire couler la boîte -, sinon moitié prix ! Je vais vous accompagner, Champanir, vers votre chambre. Si vous en avez besoin, vous pouvez prendre appui sur moi.
- Je vous accompagne ! " dit spontanément Jielash.
- Non, allez faire un tour dans la cité. Je vous assure que je m’occuperais bien de votre amie, ne vous inquiétez surtout pas.
- Elle a raison, Jielash. Il y a quelques années, Braseria a reçu un honneur de toute la cité car elle avait réussi à soigner une Gerudo d’une maladie auparavant considérée comme incurable, la Pneumonie.
- Oui mais je souhaite l’accompagner, voyez madame que Champanir compte beaucoup pour moi comme c’est une très ancienne amie !
- Alors pourquoi vous avez-vous hésité à la nommer ?
- Euh… trou de mémoire, je pense." réponds Jielash visiblement gênée.
- Hm… ça se voit que vous me cachez visiblement quelque chose. Bref, je travaille mieux seule, laissez-moi Champanir, je vous assure que tout ira pour le mieux, comptez sur moi.
Sur ce, elle ouvrit la porte, invitant Chompir à entrer, et la claqua ensuite, signe qu’elle était fermée à toute discussions. Ormillon passa la tête par la porte et dit à Jielash de ne pas s’inquiéter. Non satisfaite, elle sortit de l’Hôtel et partit se promener dans la cité. Je m’assois sur une banquette et j’attends. Ormillon passe le pas de la porte et s’assieds à côté de moi.
"Tu sais, Stefbad, je souhaiterais m’excuser pour tout ce que je t’ai fait. Tu es différente et c’est pour ça que nous t’avons harcelée. Il n’en reste que très peu qui ne se sont pas encore rendu compte de cela, Larina en fait partie, mais elle verra sûrement bientôt l’erreur monumentale qu’elle a faite toutes ces années. En tout cas, sache que je te présente mes excuses les plus sincères, et peut-on repartir sur de nouvelles bases ? Je sais que c’est dur à demander comme ça, mais je te conjure de comprendre. Prends ton temps pour réfléchir, je l’ai."
C’est un rêve, c’est pas possible ! Voilà que Ormillon s’excuse ! Mais que répondre ? Dans un sens, je suis tentée de dire oui, car comme ça je sais que l’endroit où je suis née n’est pas rempli d’ennemies, mais qu’il y a aussi des amies, mais dans un autre, comment puis-je pardonner à quelqu’un qui a fait de mon enfance un enfer ? J’ai souvent lu que nos meilleurs alliés se trouvent là où on ne l’attend pas, très souvent. Est-ce le cas ici ? Puis-je lui faire confiance et baisser ma garde ? car c’est facile de feindre l’amitié puis frapper au moment où on est le plus faible. Mais il faut dire que Ormillon n’est pas celle qui m’a le plus embêtée. Puis-je lui donner une seconde chance ? … Je vais dire…
"Ormillon, j’accepte tes excuses, je te donne une seconde chance. Que celle-ci soit la dernière que je doive t’accorder ! "
Son visage s’illumine. Elle devient de plus en plus heureuse. Elle me lâche un petit merci comme une paire de larmes coulent sur ses joues et elle va dehors, et je l’entends faire de la publicité avec plus d’entrain que jamais. C’est sur ces entrefaites qu’arrive Braseria :
"Stefbad, sais-tu où est ton amie ? Je vais vous préparer à manger, c’est le minimum !
- Non, elle est juste partie dans la cité, je ne sais pas où elle est.
- Ormillon ?
- Oui, Madame ? "elle réponds spontanément en passant la tête dans l’encadrement de la porte. "Elle est chez Vermilla en train de manger un Durian Max.
- Merci. Je vais préparer de Curry de Venaison.
- Mmm… J’ai hâte ! " dit Ormillon par la fenêtre.
- Juste le temps de trouver mes Epices Gorons, mes Boisseaux de Riz et mes Venaison et la nourriture sera dans votre bouche !
Braseria part dans l’arrière-boutique et nous laisse à nouveau seules. Ormillon revient dans l’Hôtel et se met devant une table, m’invitant à m’installer dessus, ce que je fais. Lorsque je me suis installée, elle part elle aussi dans l’arrière-boutique et reviens avec trois couverts, qu’elle place autour de la table. Peu de temps après reviens Braseria qui sers son Curry de Venaison qu’on déguste. Lorsqu’on a fini, les deux vaïs retournent à leur travail après avoir débarrassé. Braseria repart soigner Chompir tandis que Ormillon repart faire de la publicité. Je reste ici à attendre, en lisant mes carnets que j’ai repris entre-temps au Bar Assek – juste un petit voyage derrière un Morse des Sables, toujours aussi amusant.
Peu après arrive Jielash, qui me demande directement où est Champanir. Je lui réponds qu’il se fait soigner par Braseria. Elle décide de rester ici et s’installe sur une banquette. On attend. On échange parfois de brèves conversations, mais pas plus. On entend une porte s’ouvrir. Jielash se lève et je fais de même, puis on voit Chompir arriver, suivi de Braseria.
- Tout s’est bien passé, je vous disais que vous n’aviez pas à vous inquiéter, Jielash ! Champanir a, certes, une anatomie très particulière mais vous n’avez pas à vous en faire ! Par contre, notez qu’elle a reçu une belle entaille sur le bas du torse, et qu’elle ne pourra que se cicatriser. Aussi, je ne suis pas sûre à propos d’une chose.
- Quoi donc ?" demande spontanément Jielash.
- Euh, c’est assez dur à expliquer. Je n’ai moi-même jamais vu de choses dans ce genre-là. Disons que cette entaille est brûlée d’une façon assez unique : elle est de couleur violette-noire. J’ai peur qu’il y a, enfin ce n’est que spéculations, de la corruption dans l’œuvre.
¹ - Je ne trouvais personne avec qui je pouvais remplir ce rôle, obligé de créer quelqu'un.
Non, je vous vois venir, pas de Vérantwo bis en ligne de mire on en a eu déjà assez d'un ^^, mais ça peut affecter son comportement ou quelque chose (ou même rien), ce serait intéressant, je vous laisse la main sur ce point.
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