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Les films d'animation français

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Fonzie:
Persepolis

Persepolis est un film d'animation franco-américano-iranien réalisé par Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi, sorti en France le 27 juin 2007. Le film s'inspire de Persepolis, la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi.
Présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2007, le film y a obtenu le prix du jury ex æquo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. Il a aussi été nommé pour l'Oscar du meilleur film d'animation 2008 (remporté par Ratatouille cette année-là.)

1978, Téhéran, capitale de l'Iran. La petite Marjane, 8 ans, rêve de devenir prophète pour sauver le monde ! Avec ses parents et sa grand-mère, elle assistera à la chute du Chah, à l'avènement de la République islamique et de la répression culturelle. Lorsque la guerre contre l'Irak est déclarée, ses parents l’envoie se réfugier en Autriche, loin des affrontements, loin de ses racines, loin des ses attaches. Une nouvelle vie commence dans ce pays étranger qui ne semble pas l'accepter...

Critique personnelle : Un film d'animation en noir et blanc, c'est assez rare et ça peut rebuter de prime abord. Mais je me suis tellement laissé prendre par l'histoire et le destin de cette petite fille que j'ai très vite oublié les traits "rudimentaires" de ce petit bijou. Très très loin des films haute technologie de Pixar par la forme, mais surtout par le contenu. Inspiré de la vie de Marjane Satrapi, Persepolis raconte l'enfance et l'adolescence de Marjane, une jeune Iranienne au fort tempérament. Le ton adopté (à la fois grave et humoristique) fait tout le sel de ce chef-d'oeuvre, si bien qu'au détour de quelques scènes je me suis étonné à rire et l'instant d'après être ému en une fraction de seconde. Je l'ai vu pour la première fois l'année dernière et l'ai revu il y a quelques jours, c'est un très grand film que je vous conseille de découvrir d'urgence !

Jielash:
Le Tableau


Un très sympathique film d'animation de 2011, réalisé par Jean-François Laguionie, mélangeant différents styles et techniques.
Les personnages d'un tableau inachevé se sont séparés en différentes classes selon leur degré de complétion, certains de ceux ayant été terminés cherchant à s'approprier le décor, voir même à éradiquer les autres. Afin d'empêcher cela, un "Tout-peint" décide de partir à la recherche du peintre pour que celui-ci finisse le tableau et règle les problèmes de discriminations, il se trouve accompagné de Lola, une "pas-finie" qui s'interroge justement beaucoup sur le peintre et les raisons pour laquelle il n'a pas terminé son œuvre.

Si la manière dont est abordé le sujet des discriminations ne sort pas beaucoup des classiques, les balades entre tableaux et dans l'atelier, ainsi que la manière qu'ils découvrent pour régler leur problème est bien pensée. La "quête du peintre", elle, se conclut de manière simplement excellente.

Visuellement, j'ai trouvé ça vraiment bien. Chaque environnement à son style et son ambiance tout en gardant une cohérence graphique. Il y a un bon nombre de scènes superbes.

Ça fait un petit moment que je l'ai vu et j'ai très envie de me faire un second visionnage un de ces quatre. Le making-off du film est bien intéressant aussi, de mémoire.


Sinon, il ne s'agit pas d'un film d'animation mais j'ai récemment vu la petite série Les Grandes Grandes Vacances et c'est aussi bien chouette.
Il s'agit d'une série animée de 10 épisodes, sorti en 2015 et racontant l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale, du point de vue d'enfants dans un petit village de Normandie.
Le titre vient du fait que les protagonistes, Colette et Ernest, sont en vacances d'été chez leurs grands-parents lorsque la guerre se lance et vont devoir y rester pendant plusieurs années.

Un dessin animé qui ne traite pas d'un sujet facile donc, surtout quand apparemment certaines chaînes ont des politiques assez... strictes.
Et le résultat est efficace, abordant bien les différents sujets présentés. C'est pas non plus hyper profond et les personnages sont assez classiques j'ai trouvé, avec parfois des running-gags au ras des pâquerettes (le facteur qui se gamèle tout le temps en vélo dans son emportement :severe:) mais ça reste du détail.

Graphiquement, le très sympathique design original provient du dessinateur de BD Émile Bravo, dont le style correspond très bien à l'histoire. Je regrette juste un peu l'utilisation de CG pour l'adapter, plutôt qu'un travail plus traditionnel qui aurait à mon avis beaucoup mieux collé à son dessin et pour retranscrire l'ambiance de l'époque. De même, je ne sais pas si ce n'est qu'une impression mais j'ai pas souvenir qu'il y ait eu beaucoup de variations dans les couleurs et ambiances des décors au fil des saisons, ce qui est un peu dommage aussi.

Mais outre ses défauts c'est du tout bon. :oui:

Ocarinaofzelda:
Princes et Princesses[/size]



Princes et Princesses est un film d'animation en théâtre d'ombres (papier découpé) de Michel Ocelot (qui a fait Kirikou), réalisé en 1989, sorti en 2000, et composé de six contes.

Dans un cinéma désaffecté, deux enfants, un garçon et une fille, imaginent des aventures. Chaque conte se déroule en un lieu et un temps différents : Moyen Âge, où une princesse est ensorcelée et où un prince devra trouver tous les diamants d'un collier pour la délivrer, où un jeune homme affronte une sorcière qui s'avère moins redoutable que ses assaillants, où un prince et une princesse s'embrassent et se transforment en quelques animaux. Japon où un voleur veut dépouiller une vieille femme au manteau précieux. Univers de science-fiction où pour épouser une reine ses prétendants doivent se soumettre à une épreuve fatale. Égypte ancienne, où un jeune paysan offre à une reine-pharaon des figues qui ont mûri miraculeusement l'hiver sur son figuier.

Les six contes sont : « La Princesse des diamants », « Le Garçon des figues », « Le Château de la Sorcière », « Le Manteau de la vieille dame », « La Reine cruelle et le montreur de fabulo », « Prince et Princesse ».

Critique personnelle : je me souviens l'avoir vu enfant et avoir été éblouie par ces ombres. Les histoires sont courtes et remplies d'humour et de tendresse. À l'image de Kirikou, On retrouve des personnages forts bien qu'ils aient l'air faible, et qui se confrontent à la vie avec ardeur et pugnacité. Je me rappelle tout particulièrement du conte "Le Garçon des Figues" qui m'a profondèment marqué. La Reine est d'une cruauté sans nom et pourtant le petit garçon, qui possède comme tout bien un figuier, arrive à la plier à sa volonté.  Le choix des ombres et d'un fond sobre et intemporel laisse de la place à notre imagination d'enfant et nous dépayse. Le point négatif : le doublage, surjoué et un peu inaudible. On peut également mettre en mute et se laisser bercer par les images.

Anju:
Désolé de remonter ce topic, j'espère que ce que je vais présenter n'est pas hors-sujet, c'est une série, et non un film.


Loulou de Montmartre est une série d'animation datant d'une dizaine d'années et qui se déroule à Paris. Le début du premier épisode se passe à peu près en 1890, une jeune femme fuit dans la nuit trois hommes, dont celui qu'on appellera pendant toute la série "l'homme à la canne d'argent", faute de connaître son nom. La jeune femme pénètre dans une église, et confie un nourrisson au père Ménard, qui va s'occuper de l'enfant pendant dix ans. La femme demande au père Ménard d'appeler son enfant "Loulou", avant de disparaître.

Dix ans plus tard, Loulou a grandi, élevée par son tuteur, le père Ménard et sa nourrice, Léontine. Le début de la série est plutôt calme, mais tout se gâte lorsque Loulou rencontre l'homme à la canne d'argent. Elle va découvrir ses origines au fur et à mesure de la série, et sera confrontée à beaucoup d'évènements douloureux. Je ne peux pas vraiment en dire plus, car les évènements qui déclenchent le véritable début de la série sont de gros spoils. Je vais donc m'arrêter là.

La série est assez triste dans son ensemble, mais elle est très jolie, et la musique est superbe. Elle fait en tout 26 épisodes.

Je laisse le générique :

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