Auteur Sujet: Cadavre Exquis Cinéphilique  (Lu 12941 fois)

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« le: samedi 15 août 2015, 18:35:56 »

"Le cinéma en tant que rêve, le cinéma en tant que musique. Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme."
Ingmar Bergman

"Lorsque nous nous trouvons en face d'un créateur digne de ce nom, nous ne pouvons que tourner autour de son film comme un papillon de nuit autour d'une lumière."
François Truffaut

"Si le monde est une ombre sur le mur de la caverne, il n'y a de nos jours que le cinématographe qui, en captant cette ombre, et non en l'imitant, nous permet de remonter jusqu'à la réalité de l'Idée."
Eugène Green

Ce topic traite dans une large mesure de l'art filmique, et le lecteur pourra y contribuer à sa guise. Brièvement esquissée par un sujet récent, l'idée m'a été soufflée par certains éminents membres de développer le topic de la chaîne d'images, l'une de mes plus importante contribution du forum encore en activité. Il a été remarqué que, bien qu'étant un important générateur de posts, le sujet n'apportait pas grand chose à l'esprit du posteur. Comment y pallier ?

D'abord, qu'est ce que le cinéma ? L'histoire du média filmique est longue et compliquée. Elle est la poursuite logique de nombreuses recherches depuis l'invention de la photographie. Le nombre d'appareils captant un mouvement sont fréquents, et de tous horizons, durant le XIXe siècle, notamment le thaumatrope ou le zoopraxinoscope. A la fin de ce siècle, William Dickson, inspiré par des croquis du célèbre inventeur Thomas Edison, mis au point le kinétoscope, étymologiquement kinetos (mouvement) et graphein (écrire). Littéralement l'écriture du mouvement. L'essence du cinéma était posée. Edison, en effet, alors papa du phonographe, cherchait un moyen de recréer, au moyen du son et de l'image, le monde qui l'entoure pour les générations futures.


En 1891 est présenté le premier film de l'histoire de l'humanité, d'une durée de moins de 10 secondes, intitulé Dickson Greeting, Inspiré par cette invention américaine, le coup de grâce vient bien évidemment des frères Lumière, qui sous l'impulsion de cette nouvelle technologie, organisent diverses projections à Paris. Le train était lancé, les décennies suivantes, le cinéma muet se répand, avec ses stars de l'époque, telles Buster Keaton ou Charlie Chaplin, puis le monde entier s'y met, tous les continents, toutes les nations produisent leurs propres films, milliers d'amateurs et de professionnels. Excepté la littérature ou la peinture, peu d'arts humains n'égalent la grande fresque cinématographique dans sa représentation des sentiments, la peine, la joie, la peur, la colère, l'amour, etc. Le cinéma permet, si on sait où chercher, de changer son regard et son appréciation sur le monde et sur le genre humain.

Le but du sujet n'est pas de faire une bête suite de titres, mais de faire découvrir à tout un chacun un panel d’œuvres, dont certaines seront connues, d'autres beaucoup moins. La longue liste qui en naîtra par la suite sera, idéalement, un beau guide cinématographique qui, suivant les désirs de chacun, ouvrira une multitude de fenêtres vers des univers enchanteurs et fantastiques, des aventures, des drames, des tragédies, et surtout la beauté de l'image.
Pour ce faire, chacun apporte sa propre pierre à l'édifice, suivant le même principe que les suites des personnages récemment ouverts. Mais ici pas de discrimination, toute oeuvre, qu'elle soit réelle ou animée, a sa place, quelle que soit sa qualité, quel que soit son public. Du film de la pire espèce au chef d'oeuvre intemporel, du tout public à l'extrêmement violent, tout le monde est libre de mettre ce que bon lui semble. Une seule règle primordiale, y écrire quelques lignes, raconter son histoire, ses qualités, ses défauts, bref, donner à l'oeuvre un contexte. Les peu enclins à écrire peuvent écrire 3 ou 4 lignes s'ils le souhaitent, les plus parleurs plusieurs paragraphes, le but est quand même d'étoffer, un minimum, le sujet que l'on veut faire découvrir.
Les images sont bien évidemment de mise, mais pour bousculer le classicisme qu'on pourrait attendre d'une telle entreprise, privilégiez non pas des affiches mais des images du film, pour cela je vous dirige sur l'excellent site What the Movie. Libre à vous de mettre plusieurs images si cela vous chante.

"Mais moi ça m'emmerderait d'écrire un pavé et de me faire griller par un autre, ce topic va tomber à l'eau !"
Pour éviter cela, il est fortement recommandé de poster une rapide idée, puis d'éditer pour étoffer le film que l'on aura voulu mettre en lumière.

Une dernière chose, si vous ne connaissez pas votre alphabet au delà de la lettre B, comme moi, je vous recommande la Internet Movie DataBase, autrement dit IMDb, qui comme son nom l'indique, est une immense base de données de films.

Sur ce je donne l'impulsion :^^:

Amadeus (1984)



Amadeus est, comme son nom l'indique, un film sur la vie du grand compositeur Wolgang Amadeus Mozart, réalisé par Milos Forman (Vol au dessus d'un nid de coucou), avec Tom Hulce (Frankenstein en 1994, ou la voix de Quasimodo dans l'adaptation Disney du Bossu de Notre Dame) et F. Murray Abraham (Last Action Hero, The Grand Budapest Hotel).
Chef d'oeuvre nominé aux Oscars, Amadeus se passe à Vienne à la fin du XVIIIe siècle. Antonia Salieri, compositeur à la cour de l'empereur Joseph II, il est un compositeur reconnu, et réclame la gloire éternelle. Arrive cependant un jeune prodige, jeune musicien sans éducation, voué à devenir le plus grand compositeur du siècle. Salieri n'a plus qu'un seul but, une seule obsession, évincer son rival afin de rentrer dans l'Histoire.

Le scénario du film est inspiré d'une pièce de théatre du même nom, écrite par Peter Shaffer, qui avait auparavant élaboré l'oeuvre psychologique Equus. Amadeus n'est cependant pas une biographie fidèle, mais qu'importe ? La mise en scène est un cas d'école, la musique est bien évidemment empruntée des compositions de Mozart et Salieri eux même, mais également de Bach. Le film fut un succès retentissant, gagnant pas loin de 8 Oscars dont celui de Meilleur Film, ou encore 4 Golden Globes.
Un classique à voir et à revoir.

Sur ce je lance la prochaine lettre, un L ;)
« Modifié: samedi 15 août 2015, 23:51:58 par D_Y »
O proud Death ! What feast is toward in thine eternal cell ?

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #1 le: samedi 15 août 2015, 22:34:34 »
Le monde perdu

Bien avant d'être la suite du génialissime roman/film Jurassic Park, le Monde Perdu est avant tout un roman écrit par sir Arthur Conan Doyle en 1912 et mettant en scène le professeur Challenger qui a découvert un étrange plateau en Amérique du Sud sur lequel ont survécus des créatures préhistoriques, en l’occurrence des dinosaures et des hommes préhistoriques aux allures de singe.


Il a existé au moins 3 versions du film s'inspirant de l'oeuvre de Conan Doyle : le film de 1925 par Harry O. Hoyt, celui de 1960 et plus récemment, un téléfilm sorti au début des années 2000 sous le nom français de monde interdit et réalisé par Stuart Orme. Au-delà des films et du roman, il y a aussi eu plusieurs bandes-dessinées. Et il est intéressant de regarder toutes ces adaptations pour observer l'évolution du regard qu'avaient les gens sur les dinosaures, les faisant évoluer de gros iguanes grotesques aux dinosaures actuels, notamment grâce à l'aide de la saga Jurassic Park pour les oeuvres les plus récentes.


1925


1960


Monde Interdit, années 2000


Il est à noté qu'auparavant, les dinosaures étaient des figurines animées en stop-motion jusqu'à, justement la sortie du fameux film Jurassic Park qui a été une véritable révolution dans le cinéma puisque ce film a fait appel à des animatroniques pour remplacer les figurines mais aussi qu'il a propulsé l'animation en image de synthèse telle que nous la connaissons actuellement, et qui a profité allégrement à Stuart Orme pour faire son film, bien que ses effets spéciaux n'atteignent absolument pas le niveau de la licence de Michael Crichton.


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« Modifié: samedi 15 août 2015, 23:00:34 par Duplucky »

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #2 le: samedi 15 août 2015, 23:14:40 »
Rushmore


Rushmore est un film de Wes Anderson, son premier vrai succès d'estime, et son deuxième long-métrage après le sympathique Bottle Rocket. Et Rushmore préfigure déjà tout ce qui fera le succès de La Vie Aquatique, Moonrise Kingdom ou encore The Grand Budapest Hotel. Forcément en un peu plus maladroit, mais on retrouve donc déjà ces personnages aux comportements loufoques, mais touchants, cette esthétique bien particulière et ce scénario totalement décousu. Mais le film jouit d'une ambiance vraiment géniale, dans une école privée avec un principal protagoniste (Jason Schwartzman) un peu torturé, mauvais en cours, mais très dynamique pour toutes les activités parascolaires et la vie parallèle de l'établissement. Beaucoup de légèreté, et des thèmes relativement profonds avec une esthétique très photographique, une très bonne entrée en matière dans l'univers d'Anderson. Et y'a Bill Murray !

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #3 le: lundi 17 août 2015, 08:53:19 »
Final Fantasy VII: Advent Children


Un film qui devra son "succès" au fait qu'il se veut la suite du très célèbre jeu Final Fantasy VII. Le spectateur lambda sera lâché dans ce riche univers sans guère d'explication, et les scénaristes, voulant placer tous les personnages tout en n'en utilisant que certains d'entre eux, feront de ce film un triste bordel qui ne vaut guère que pour ses scènes d'actions visuellement à couper le souffle pour l'époque (en tout cas pour deux d'entre elles, les autres étant difficilement lisible sur une petite télé). Pour les fans, disons ! v.v

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #4 le: lundi 17 août 2015, 16:40:51 »
A


A est une petite surprise que je viens de débusquer sur Media-Imdb car je trouvais pas de film en A. v.v Il parle d'une secte qui aurait terroriser Tokyo en 1995 en fomentant un attentat au  gaz Sarin dans le métro, la secte bouddhiste Aum Shinrikyo. Tatsuya Mori est le directeur de ce film à vocation de documentaire et je pense le regarder incessamment sous peu car le sujet m'intéresse. :niak:

A noter qu'il existe une suite à ce film, du même directeur, qui s'appelle A2.

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« Modifié: lundi 17 août 2015, 16:42:39 par Duplucky »

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #5 le: vendredi 28 août 2015, 22:38:46 »
Métropolis



Film expressionniste allemand datant de 1927 qui a une vision très sombre de l'avenir. Bref, Métropolis est une dystopis, le monde est séparé en deux, les travailleurs qui  vivent reclus ensemble dans les sous-sols et les autres à la surface.
Le film appuie énormément sur le manque de dialogue entre les patrons et les travailleurs.

Bon, je me rend compte que je le vend hyper mal et qu'il ne mérite pas ça, surtout que c'est un super film. Regardez-le 

N
« Modifié: vendredi 28 août 2015, 22:41:13 par Yan930 »

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #6 le: dimanche 30 août 2015, 04:16:35 »
No Country for Old Men


No Country for Old Men est un thriller/policier réalisé par les frères Cohen. Il raconte l'histoire d'un homme ordinaire (Josh Brolin) vivant au Texas qui trouve par hasard dans le désert une valise remplie d'argent là où un deal de drogue a mal tourné et n'a laissé aucun survivant. Il part avec l'argent, le cache, mais assez vite différentes personnes et groupes criminels vont se mettre à le chercher pour récupérer l'argent, dont un certain tueur à gage terrible et psychopathe (Javier Bardem). À côté de ça, y'a aussi le shérif de la ville (Tommy Lee Jones) qui enquête sur tout ça. Le film est très bon, très prenant aussi, avec son lot d'action, et les trois protagonistes principaux sont super et très bien joués, surtout celui du tueur à gage.

En plus c'est de ce film que vient l'emote donc allez le voir.

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #7 le: jeudi 03 septembre 2015, 13:53:40 »
The Grandmaster



The Grandmaster est un film chinois qui raconte la vie d'Ip Man un maître d'art martial qui sera le mentor de Bruce Lee. Par contre je doute que les faits narrés soient vraiment fidèles à l'Histoire.
C'est un film de kung fu dont le point le plus important semble être l'esthétique et la chorégraphie. D'ailleurs ça se voit un peu trop car ils abusent un peu avec les ralentis.

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #8 le: jeudi 03 septembre 2015, 17:20:24 »
The Shining
(Ignorez le The...)


The Shining est un film d'horreur réalisé par le légendaire Stanley Kubrick en 1980, inspiré du roman du même nom de Stephen King. L'intrigue du film se passe dans un hôtel isolé du Colorado, alors que l'auteur Jack Torrance (joué par Jack Nicholson) et sa famille doivent garder cet hôtel durant l'hiver, car il est inaccessible à cause de la neige. Au fil du film, on découvre que des forces surnaturelles hantent l'hôtel. Plusieurs péripéties s'en suivent, que je ne divulgâcherai pas pour les incultes qui n'ont pas encore vu ce film. L'ambiance oppressante du film, aidée par l'isolation de l'hôtel et une cinématographie de fou, a marqué les esprits pour faire de The Shining un des chefs d'oeuvre du film d'horreur, et ce sans jump scare. Il faut aussi saluer l'excellente performance de Jack Nicholson, qui joue un personnage qui devient de plus en plus fou à travers le film. Des scènes et éléments du film ont été repris à toutes les sauces, notamment la scène où John défonce la porte des WC à coup de hache, tel que montré dans l'affiche plus haut.

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #9 le: lundi 07 septembre 2015, 15:38:53 »
Babar (Le Triomphe de)



Le Triomphe de Babar est un long-métrage d'animation franco-canadien d'Alan Bunce sorti en 1989. Ayant eu un triomphe modeste dans les chaumières, il a cependant marqué suffisamment tous les enfants qui l'ont visionné (dont moi (et Cocotte)) par sa richesse et son approche assez adulte de ses thématiques. En effet, le film aborde et détourne des sujets graves comme la , le , l', la et !

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #10 le: lundi 07 septembre 2015, 18:04:30 »
Ex Machina


Ex Machina est un film de science-fiction sorti en 2015. Le film met en scène Caleb, un jeune informaticien qui travaille pour une grande entreprise (type Google ou Apple). Il gagne un concours pour passer plusieurs jours dans la résidence du PDG, Nathan, qui vit comme un ermite à l'écart de la civilisation, dans une maison immense et high tech. Nathan lui demande de participer à une expérience : il doit s'entretenir avec Ava, une androïde conçue par le PDG, afin de déterminer si elle a une conscience. Au fil des entretiens, qui sont filmés par Nathan, Caleb tombe sous le charme d'Ava. Mais quand le bâtiment subit une coupure de courant, Ava prévient Caleb qu'il doit se méfier de Nathan.

On pourrait qualifier le film de huit-clos puisque les scènes se déroulent essentiellement dans la maison de Nathan et ne met en scène que quelques personnages. Ex Machina fait partie de ces films qui abordent la question de l'intelligence artificielle.

O
“My philosophy is basically this. And this is something that I live by. And I always have. And I always will. Don't ever, for any reason, do anything to anyone, for any reason, ever, no matter what. No matter ... where. Or who, or who you are with, or where you are going, or ... or where you've been ... ever. For any reason, whatsoever.” Michael Scott.

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #11 le: mardi 20 octobre 2015, 09:58:10 »
One Piece 6 Le Baron Omatsuri et l'île secrète


Adoptant un style graphique adapté pour une animation vive et fluide, mais pas très raccord avec l'identité de la série, ce film dénote par une atmosphère à la fois très très bon enfant (voire carrément gamine) et glauque (voire malsaine). Le film commence tout coloré, pour finir sur une esthétique n'utilisant qu'une partie très restreinte de sa palette (rouge et noir). L'histoire, sombre à souhait, raconte l'histoire de Luffy et de sa bande, qui arrivent sur une île parc d'attraction, où ils sont invité à affronter les membres de "l'équipage" du Baron. Si tout se passe bien au début, les membres les moins idiots de l'équipage commencent à se rendre compte qu'il y a quelque chose de très louche sur cette île, et que ça ne sent pas bon la fleur !

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #12 le: lundi 26 octobre 2015, 20:18:46 »
Her


Dans un futur proche, Her raconte l'histoire de Theodore (Joaquin Phoenix), un employé d'un site web de lettres manuscrites personnalisées se remettant très difficilement de sa séparation avec Catherine, son ex-femme. C'est dans ce contexte qu'il décide d'installer une intelligence artificielle sur son téléphone, IA à laquelle il donne une voix de femme (celle de Scarlett Johansson).
J'ai beaucoup aimé ce film, de par les nombreuses thématiques qu'il aborde (en bon fan de SF, j'adore les réflexions sur notre rapport aux IA et à la technologie en général, même si ce serait réducteur de restreindre le film à ces thématiques uniquement) et de par la tendresse avec laquelle il dépeint ses personnages. On rajoute à ça une superbe musique dirigée par Arcade Fire, une photographie qui m'a vraiment parlé, avec ses jeux sur les éclairages et le clair-obscur (j'ai appris en me renseignant sur le film que c'était le même responsable que sur Interstellar, intéressant), et on obtient un de mes films préférés de 2013.

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #13 le: lundi 02 novembre 2015, 23:25:49 »
Topic intéressant et d'utilité publique, on baisse pas les bras !

@Murihoro si tu aimes la collaboration Spike Jonze/Arcade Fire, tu as probablement déjà vu cette merveille de vidéo/happening mais je la met quand même. Gros délire.

Et du coup ouais




Danse avec les loups, réalisé par Kevin Costner, avec Kevin Costner. Aux USA, lors de la guerre de sécession, un lieutenant Nordiste est envoyé à la Frontière, cette ligne géographique et géopolitique constamment en mouvement qui reflète la découverte de nouveaux territoires pour les colons américains et donc l'avancée de la population vers l'Ouest. Arrivé à destination, il se rend compte que le camp qu'il devait rejoindre a été déserté par ses soldats, vraisemblablement lassés de devoir manger de la boue pour survivre en territoire hostile. Dés ce moment, Kevin se transforme en John la débrouille; il va nettoyer le camp, construire, organiser ses rations, faire des trucs de cowboy, ... Un vrai pionnier, loin, très loin de ses semblables (Plusieurs semaines à travers les plaines pour arriver là) mais qui kiffe un peu cette nouvelle expérience que représente la communion avec la nature.

Le film dure près de 4 heures, je vais pas raconter tout le scénario; ce serait laborieux et dommage pour vous. Je vais seulement insister sur l'intrigue du film et son angle de réflexion majeure : John Dunbar (C'est son nom) rencontre des indiens (Ou natifs américains, ou indiens d'Amériques comme vous voulez) et dés ce moment le film se focalise sur deux axes
  • Comment John, colon américain, "découvreur" de ces territoires inconnus réussit à communiquer avec les Sioux, considérés par ses pairs comme des barbares, et finit par vivre en immersion dans leur mode de vie.
  • Comment les Sioux vivent cette rencontre avec l'un des représentants de leur principale menace : Les hommes blancs, peuple réclamant par la force des territoires sur lesquels ils vivent depuis un sacré bout de temps.

Danse avec les loups est un pamphlet contre l'appropriation des territoires d'Amérique du Nord et du quasi génocide Indien. Il questionne l'attitude des Américains du XIXème siècle en critiquant leur ethnocentrisme, en remettant en cause le fait d'imposer l'idée de propriété à des peuples qui ne la connaissaient, la plupart du temps, pas, de massacrer des populations desquels ils auraient tant à apprendre. Le sujet de la conquête de l'Ouest a si souvent été dépeint dans le cinéma Hollywoodien à travers le prisme de la lutte des cowboys en territoire hostile contre les méchants indiens qu'il est bon parfois de de voir les choses sous un autre angle, afin de rappeler certaines vérités. Et à ce niveau, le mérite de Kevin Costner, en plus de délivrer des images sublimes, de donner au spectateur de vrais sentiments de sympathie, de frustration, de dégout, ... c'est d'avoir un message qui ne s'amuse pas à prendre le contrepied de ce manichéisme en prenant cette fois les Américains pour les méchants et les indiens pour les gentils. Non, c'est plus complexe que ça.

C'est un film avec un thème très riche et important et qui a le mérite de prendre son temps sans pour autant devenir chiant, véritable challenge pour un film de 4h. Mieux, la longueur du film sert admirablement l'architecture du récit :

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J'ai pas envie d'écrire plus ici à ce sujet, je vous invite à lire ma critique de ce film, bien plus fournie et rédigée avec plus de soin. En tous cas, ce qu'il faut savoir, c'est que malgré quelques défauts (Des flashbacks moches et inutiles, une intrigue amoureuse dispensable, quelques longueurs, faut quand même pas déconner), Danse avec les Loups est un film touchant, avec de très belles images et vraiment intéressant d'un point de vue historique. Recommandation de ma part.

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Cadavre Exquis Cinéphilique
« Réponse #14 le: lundi 02 novembre 2015, 23:50:26 »
World War Z


Ouais, ceux d'entre vous qui me connaissent un peu vont être surpris par mon choix de film, tout simplement parce que j'ai la phobie des zombies. Je vous entends rigoler et je me rends bien compte que c'est ridicule, mais je peux pas m'empêcher de croire qu'un jour, la recherche pour la médecine ou quoi ira trop loin, et qu'un tel truc puisse arriver pour du vrai (et si un jour ça arrive, je me laisse manger).
Bref, étant phobique des zombies, pourquoi j'ai vu ce film? Et ben à vrai dire j'en sais rien, et avec du recul, j'aurais jamais du le regarder. J'en ai pas dormi de la nuit qui a suivi, et je me suis débarrassée du DVD
Du coup, j'ai un avis pas très objectif, je dirais juste que c'était nul, parce qu'on a pas idée de faire des films pareils sérieux v.v ...

Et je donne un B

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22:25:26 ‹Yan930› cocotte > admin site > admin forums > modo
22:26:09 ‹Chompir› oui ça c'est vrai par contre :oups:
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D_Y: si t'étais un délit, tu serais un excès d'intelligence