Auteur Sujet: Végarisme, végétalisme et autres végémachins  (Lu 74988 fois)

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Végarisme, végétalisme et autres végémachins
« Réponse #45 le: dimanche 24 septembre 2023, 17:11:38 »
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Quelle serait ta proposition de solution concrète pour faire appliquer une limitation de la consommation de viande et de lait ?

J'ai pas de solution toute faite, cela pourrait passer par un ensemble de lois et de politiques publiques. Quel est le sens de ta question exactement, de telles mesures te paraissent moins réalistes que l'interdiction pure et simple de l'élevage, ainsi que d'expliquer aux gens que manger du fromage est de la cruauté et aux mamans qu'elles n'ont plus le droit d'utiliser du lait animal pour nourrir leurs bébés ?

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Le principal problème environnemental relatif à l'huile de palme est la déforestation.

C'était un exemple hypothétique pour illustrer mon propos sur les proportions... Tu n'as pas vraiment répondu par ailleurs, notamment sur les effets délétères de l'agriculture végétalienne intensive. Je suis censé te faire confiance on dirait.

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Les animaux déjà nés sont tous soumis au droit de mort par leurs bourreaux.

Et donc ? Tu ne réponds pas du tout, on fait quoi pendant ce battement entre l'interdiction et la mort naturelle de ces millions d'animaux ? Est-ce que le fait que les "bourreaux" existent déjà innocenterait une politique d'abattage gratuite à grande échelle par ceux qui ne veulent garder qu'un petit nombre ?

D'ailleurs tu en sais quoi que ce petit nombre va pas se reproduire in fine ? Si c'est pour avoir de nouvelles populations de nuisibles comme les lapins en Australie, je pense qu'on pourrait s'en passer.

Citer
J'ai déjà répondu à ce point : "attirer le sujet sur des populations en survie donne raison à l'animalisme : aujourd'hui par chez nous, l'élevage ne nous est pas nécessaire".

Dans ce cas ne vient pas sous-entendre que la viande n'a pas eu ces conséquences avec des "si ça se trouve c'est pas la viande c'est l'hygiène et l'éducation".

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Ainsi, il est concrètement plus avantageux d'être végétalien sur le plan économique.

Non, mélanger le bio et le non-bio et ne choisir que les aliments qui t'arrangent (ici par exemple, pour quelle raison logique ne parler que du tofu et du quinoa ?) n'est pas une très bonne base. D'ailleurs le quinoa est majoritairement importé d'Amérique du Sud, c'est pas tellement un bon exemple pour illustrer les bienfaits écologiques d'un monde végétalien.

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Frapper sans nécessité un chien est automatiquement cruel, quelle que soit la perception de l'humain. Tuer et manger sans nécessité un chien l'est également.

On va pas partir dans un débat philosophique sur la représentation de la morale par l'humain non plus... D'un côté on en aurait pour des heures rien que pour développer la subjectivité anthropocentriste de notre "morale" (pour une conclusion que tu as déjà l'air d'avoir de toute façon), de l'autre tu as l'air bien convaincu que les humains sont les seuls animaux sur Terre à ne pas être mécanistes ni mus par leur instinct (c'est un peu le comble pour un spéciste de considérer qu'un animal est par nature un tas de ressort qui fonctionne à 100% par instinct, on se croirait revenu au temps de Descartes). Donc à quoi bon ?

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- La fourrure est une consommation non-nécessaire et cruelle comme la viande.
- La corrida sont une activité de plaisir collectif non-nécessaire et cruelle comme la viande.
- Les sacrifices religieux sont une méthode d'abatage non-nécessaire et cruelle comme pour la viande.

Certes, si tu pars du postulat que de tuer/torturer gratuitement un animal ou une personne revient au même que de se nourrir, ce qui est un grand écart que la plupart des gens ne font pas. Parce que bon le lien entre manger un bout de reblochon et écorcher vif un animal ou sacrifier un être humain est quand même assez brumeux.
« Modifié: dimanche 24 septembre 2023, 17:14:21 par D_Y »
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Végarisme, végétalisme et autres végémachins
« Réponse #46 le: dimanche 24 septembre 2023, 19:18:05 »
ENVIRONNEMENT

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Tu n'as pas vraiment répondu par ailleurs, notamment sur les effets délétères de l'agriculture végétalienne intensive. Je suis censé te faire confiance on dirait.
- J'ai déjà documenté* qu'un monde végétalien nécessiterait moins d'agriculture intensive.
* Un monde végétalien libèrerait 3 milliards d’ha (-76 %), dont 19 % de terres arables, selon la méta-analyse la plus importante à ce sujet (confrontation de 570 études issues de 119 pays) [lien].

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Tu ne réponds pas du tout, on fait quoi pendant ce battement entre l'interdiction et la mort naturelle de ces millions d'animaux ?
- Je viens de répondre, les animaux déjà nés sont condamnés à ne pas mourir de leur mort naturelle.

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D'ailleurs tu en sais quoi que ce petit nombre va pas se reproduire in fine ? Si c'est pour avoir de nouvelles populations de nuisibles comme les lapins en Australie, je pense qu'on pourrait s'en passer.
- J'ai déjà répondu que l'animalisme ne réclame pas à ce que les animaux d'élevage retournent à l'état sauvage, ce qui permet de contrôler les naissances.

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le quinoa est majoritairement importé d'Amérique du Sud, c'est pas tellement un bon exemple pour illustrer les bienfaits écologiques d'un monde végétalien.
- Il est possible de consommer du quinoa français et européen.
- J'ai déjà documenté un tableau comparatif des émissions de GES [lien]. Il s'avère que l'impact des transports est particulièrement dérisoire en comparaison de l'élevage.


SOCIÉTÉ

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expliquer aux gens que manger du fromage est de la cruauté et aux mamans qu'elles n'ont plus le droit d'utiliser du lait animal pour nourrir leurs bébés
Il est simple d'expliquer les choses suivantes :
- les consommateurs qui ne sont pas des nourrissons n'ont pas la nécessité biologique de consommer du lait maternel d'autres espèces ;
- les nourrissons peuvent être nourris avec des préparations végétales adaptées qui sont viables.

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mélanger le bio et le non-bio (…) ne parler que du tofu et du quinoa ?
Ce n'est pas le cas. Merci de ne pas ignorer que j'ai distinctement :
- séparé les prix bio et non-bio ;
- abordé les prix des galettes de sarrasin, haricot rouges, épinards, lentilles, pois chiches, courges.


ÉTHIQUE

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tu pars du postulat que de tuer/torturer gratuitement un animal ou une personne revient au même que de se nourrir, ce qui est un grand écart que la plupart des gens ne font pas.
- Nous n'avons pas la nécessité de nous nourrir de chair ou de lait maternel d'animaux. Choisir de le faire quand même est donc "gratuit".
• Retour à l'exemple hypothétique du chien : tuer et se nourrir sans nécessité de viande de chien serait un acte de cruauté gratuite.
• Exemples concrets : la consommation de foie gras est un acte de cruauté gratuite ; idem la viande issue de la chasse de gibier d'élevage ; idem la viande de jeunes mâles ; idem les produits laitiers (voir ci-dessous).
Au bout du compte, cela concerne les produits de n'importe quel élevage non-nécessaire.

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le lien entre manger un bout de reblochon et écorcher vif un animal ou sacrifier un être humain est quand même assez brumeux.
- Je n'ai pas parlé de sacrifices humains, mais de sacrifices religieux (exemples : l'Aïd).
- Le lien est factuel entre le fromage et l'abattage d'animaux. Le marché du lait implique le zigouillage de la majorité des ruminants mâles, jugés impropres à la production et pour récupérer davantage le lait de leurs mères.

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« Réponse #47 le: lundi 25 septembre 2023, 08:49:39 »
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J'ai déjà documenté* qu'un monde végétalien nécessiterait moins d'agriculture intensive.

Tu as documenté que cela nécessiterait moins d'ha, pas comment seraient gérés les ha utilisés dans un monde où tout le monde mangerait végétalien. Mes exemples bien réels comme la révolution verte en Inde sont restés lettre morte. Personnellement il me parait très peu probable qu'un monde végétalien échapperait aux logiques du capitalisme (parce que oui, Bayer, Monsanto ou Nestlé les ravages qu'ils font c'est pas la viande).

Btw ton étude n'est pas en accès libre, et l'abstract n'apprend pas grand chose si ce n'est ce qu'on savait déjà (que l'élevage intensif est destructeur).

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Je viens de répondre, les animaux déjà nés sont condamnés à ne pas mourir de leur mort naturelle.

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J'ai déjà répondu que l'animalisme ne réclame pas à ce que les animaux d'élevage retournent à l'état sauvage, ce qui permet de contrôler les naissances.

D'accord, donc je n'aurais pas de réponse claire à ce sujet.

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Il est possible de consommer du quinoa français et européen.

Dans un monde végétalien où la demande excéderait certainement l'offre actuelle, j'en doute. Cela inclut tout ce qui est produit originellement dans d'autres continents.

Sur les histoires de transport, j'en conclue que tu te refuse toujours à faire la différence entre un élevage intensif qui fait voyager les bêtes des milliers de bornes et les élevages responsables à circuit court. 

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Il est simple d'expliquer les choses suivantes :
- les consommateurs qui ne sont pas des nourrissons n'ont pas la nécessité biologique de consommer du lait maternel d'autres espèces ;
- les nourrissons peuvent être nourris avec des préparations végétales adaptées qui sont viables.

Pour ton premier point oui, mais les humains font plein de choses qui n'ont pas de nécessité biologique, ce n'est pas un très bon argument. Si tu pars par là, ceux qui ont un réel besoin en nutriments via le lait (c'est à dire concrètement des millions de bébés) nécessitent quand même de garder ouvert un circuit de production de lait animal ?

Quelles préparations ? Les produits de substitution à base de végétaux (genre du riz) sont très rares et pas du tout produits à grande échelle. Du reste on en revient à ce que l'on disait sur l'apport de la viande à l'humanité, la causalité entre la bonne santé d'un enfant et la facilité d'accès au lait animal a fait survivre nos bambins et leur a apporté tous les nutriments dont ils avaient besoin et dont leurs ancêtres étaient privés. C'est pas pour rien si aux nourrissons des pays pauvres on organise des collectes principalement de lait.

A l'inverse les problèmes sanitaires liés au "lait végétal" sont légion, avec carences, anémies, fractures spontanées... Mais j'imagine que c'est pas du "lait" végétal dont tu parlais, sinon ce serait de la désinformation (le lait végétal étant largement déconseillé pour les bébés).

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séparé les prix bio et non-bio

Effectivement, je me suis planté, j'ai interprété tes deux chiffres comme la marge autour d'une moyenne.

La liste n'est pas non plus spécialement exhaustive ni spécialement représentative, personne ne remplace un steak (en terme de quantité ou d'apport) par des galettes de sarrasins, et en général les gens ont une alimentation mixte.

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la consommation de foie gras est un acte de cruauté gratuite ; idem la viande issue de la chasse de gibier d'élevage ; idem la viande de jeunes mâles ; idem les produits laitiers (voir ci-dessous).
Au bout du compte, cela concerne les produits de n'importe quel élevage non-nécessaire.

La production de foie gras ou le chasse sont éthiquement discutables mais ça ne dit rien sur la nécessité d'adopter un mode de vie végétalien. Manger du chien dans un tout autre contexte est tout à fait moralement acceptable, les gens qui ont faim (mais genre, très faim) n'ont pas ce genre d'état d'âme, et on ne leur en tient pas rigueur, preuve que la morale est relative. Et lorsqu'on sera en plein réchauffement climatique (ce qui arrivera qu'on arrête l'élevage ou non) j'ai de gros doutes quant au fait qu'on fera la fine bouche lorsque la moitié de nos récoltes auront cramé (ce qui par ailleurs arrive déjà dans de grandes proportions tous les ans, et met plein d'agriculteurs sur la paille - sans mauvais jeu de mot -). A ce titre je suis très curieux de savoir si tu as lu James C. Scott et son hypothèse que notre dépendance au blé est une forme de "domestication" qui nous a rendu tributaire de nos récoltes, parfois (et souvent) pour le pire.

Encore une fois il y a beaucoup de gens qui mangent de la viande qui sont contre la chasse (ou encore pire, la chasse à courre) ou la corrida. Les équivalences que tu fais entre toutes ces pratiques sont un peu déstabilisantes.

Pour les produits laitiers c'est pas le lait lui-même le problème c'est ses conditions de production industrielle. La plupart des humains qui ont consommé du lait dans l'histoire ne faisaient pas ce que tu déplores. Normal tu parles du "marché du lait", pas vraiment de la production de lait elle-même.

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« Réponse #48 le: lundi 25 septembre 2023, 11:26:22 »
Pour moi, votre débat est une expression claire de ce qui fait que les gens ne sont que peu réceptifs à la cause végétalienne.

Les gens se sentent moins attaqués quand on dit "Le problème, c'est le trop de viande", plutôt que "Le problème, c'est la viande". Parce qu'on mélange l'écologie et la morale. Dire "Tuer un animal, c'est immoral !", c'est comme dire "tuer un bébé dans le ventre de sa mère, c'est immoral !". C'est propre à la moralité/éthique de chacun, ça ne s'inscrit dans aucun débat froid et sain basé sur les sources, les données et les chiffres. Peut-on manger et produire de la moule, étant donné qu'elle n'est pas sentiente ?

Par contre, un débat sur l'impact écologique, sur les ressources mobilisées, les lieux détruits et les écarts de salaires crées, là, c'est déjà plus viable. Pour ça que je pense que les végétaliens devraient se contenter de se concentrer là dessus, tout en poussant tranquillement aux alternatives. Ça aurait bien bien plus d'impact, selon moi, car ça ne pousserait pas à une polarisation et à des débats sur le patriarchisme du barbeuk. Et peut-être qu'un jour, les gens abandonneront la viande par eux-mêmes.

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« Réponse #49 le: lundi 25 septembre 2023, 12:35:20 »
L'autre point que je vois, pour compléter ce que dit Guiiil, c'est souvent les positions extrêmes des points de vue. C'est soit tout, soit rien, et il n'y a jamais d'entre deux.
Je trouve ça dommage que les discours végétaliens soient quasi systématiquement la position extrême de directement tout interdire. Forcément que ça va brusquer en face, et que la réaction sera l'extrême opposé.. Alors qu'un discours plus progressiste, partant de déjà réduire la consommation de viande, parait de suite beaucoup plus acceptable. C'est un premier pas, qui peut ensuite conduire éventuellement à un zéro viande, mais qui dans tous les cas ne pourra pas être néfaste d'un point de vue de tous les arguments avancés

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« Réponse #50 le: lundi 25 septembre 2023, 17:10:08 »
[edit : correction 'constriction' en 'contradiction']


@Guiiil

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Dire "Tuer un animal, c'est immoral !", c'est comme dire "tuer un bébé dans le ventre de sa mère, c'est immoral !". C'est propre à la moralité/éthique de chacun, ça ne s'inscrit dans aucun débat froid et sain basé sur les sources, les données et les chiffres.
- Aborder le sujet de l'éthique sans liens ou chiffres ne signifie pas que l'expression ou le débat serait non-sains.
- J'ai développé davantage ma position que la réduction que tu en as faite, avec logique.
 
La logique est la suivante :
A) Causalement, faire tuer sans nécessité un animal d'élevage est cruel.
B) Conventionnellement, la cruauté est immorale ; ce principe est établi.
A+B : L'élevage pour alimentation est non-nécessaire, donc il induit de la cruauté. Un consommateur de produits de l'élevage est en contradiction avec le principe que la cruauté est immorale, sans bonne raison de l'être.

[HS avortement] – La position contre l'avortement est en faveur de la cruauté. En effet, elle encourage à ce que les mères célibataires et les enfants non-désirés souffrent de leurs conditions (jusqu'au long terme). L'action de tuer un fœtus peut alors être considéré comme un mal nécessaire pour éviter les souffrances. À la différence, le zigouillage des animaux d'élevage n'est pas un mal nécessaire, mais une chose superflue.

Citer
Peut-on manger et produire de la moule, étant donné qu'elle n'est pas sentiente ?
- La non-sentience probable des moules et huîtres éloignerait ces animaux du rapport à la cruauté ; il pourrait alors être considéré que ces animaux puissent faire exception, contrairement à l'exploitation des abeilles, des cochenilles et des vers à soie.

Citer
Par contre, un débat sur l'impact écologique, sur les ressources mobilisées, les lieux détruits et les écarts de salaires crées, là, c'est déjà plus viable. Pour ça que je pense que les végétaliens devraient se contenter de se concentrer là dessus, tout en poussant tranquillement aux alternatives.
- Mettre sous le tapis le problème de la cruauté, cela facilite le déni du consommateur, mais cela n'aide en rien les victimes.
- Faire focus sur l'écologie ne permet pas de démontrer en quoi le foie gras est inacceptable sur le plan éthique. Idem le zigouillage des veaux. Idem le zigouillage non-nécessaire de n'importe quel animal d'élevage fermier.





@Cap

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L'autre point que je vois, pour compléter ce que dit Guiiil, c'est souvent les positions extrêmes des points de vue. C'est soit tout, soit rien, et il n'y a jamais d'entre deux.
- La cruauté est ce qui est "extrême", en étant immorale et indéfendable.
- L'animalisme n'est pas "extrême" (voir réponse suivante), et est un entre-deux.
• Le premier pôle extrême est la position en faveur de la cruauté sur les animaux. Cela inclut donc le végétarisme et le wellfarisme.
• Le second pôle extrême à l'opposé serait l'hyper-animalisme, agissant en faveur des animaux au détriment des humains. Cette position n'est ni nommée, ni représentée.
• Au milieu, l'animalisme tend à débanaliser la cruauté à la fois pour les victimes concernées, et indirectement pour l'humain.

- Quelle que soit la quantité de consommation, même une fois par an seulement, la consommation de foie gras est automatiquement cruelle. Il en va logiquement de même concernant n'importe quel produit d'élevage fermier.

Citer
Je trouve ça dommage que les discours végétaliens soient quasi systématiquement la position extrême de directement tout interdire.
- Interdire la cruauté est radical, mais pas "extrême". Exemple avec les interdictions suivantes : delphinariums, tigres de Fort Boyard, animalerie de chiens et chats, fourrure de visions…





Ma conclusion

La majorité de la population étant déjà opposée à l'élevage intensif, je considère qu'il est constructif d'aborder l'aspect éthique, et que cela est nécessaire vis-à-vis des victimes.

La position en faveur de l'élevage de petite production est souvent jointe à des étiquettes erronées. Alors, je considère qu'il est légitime de remettre les pendules à l'heure.
Voici des extraits du fil pour illustrer mon propos :

• "J'aime manger de la viande en quantité raisonnable."
• "Un agriculteur local peut traiter ses animaux avec respect."
• "Promouvoir une production saine de nourriture n'est pas moins utopiste que de vouloir supprimer entièrement la consommation de produits de source animale."
- Sur le plan éthique, la cruauté est antinomique avec les notions de "raison", de "respect", et de chose "saine".

• "L'équilibre est nécessaire."
- Le végétalisme ne conduirait pas à un déséquilibre.

• "Les discours végétaliens ont quasi systématiquement la position extrême de tout interdire."
(voir réponse plus haut)
« Modifié: mercredi 27 septembre 2023, 11:45:59 par Kurkumai »

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« Réponse #51 le: lundi 25 septembre 2023, 17:35:03 »
En conclusion de rien du tout, puisque mon éthique est différente de la tienne ! :3

Citer
Causalement, faire tuer sans nécessité un animal d'élevage est cruel.

Il y a une nécessité. Le bien-être des gens qui vont le manger. Je suis déjà en quasi-dépression, et m'enlever la viande serait un clou dans mon cercueil moral (j'exagère un peu mais pas trop non plus). C'est par ton éthique seule et personnelle que tu juges que ce n'est pas nécessaire. Sans penser une seule seconde au bien être des gens qui t'entourent.

Ta morale n'est pas la mienne, pourquoi t'écouterais-je sur un argument moral ?

De plus, tu as décidé que tuer un animal était cruel, mais pas un bébé (j'utilise ce terme exprès). Tu dis penser au bien-être de la maman, mais pas au bien être de la personne qui a besoin mentalement (et parfois médicalement, genre une amie qui avait besoin de fer, et seul le boudin noir pouvait lui en apporter assez, son corps ne tolérait pas les substitues) de viande, de crème ou d’œufs.

Et on pourrait dire qu'il est cruel de ne pas voir le bébé comme un être vivant, car de ce fait, Pierre Palmade ne pourra pas être poursuivit pour meurtre du bébé dans le ventre de sa mère lors de l'accident (c'est un débat qui a un peu polarisé sur Internet). De plus, tu dis penser à la mère. Mais la France, au delà de 12/14 semaines, pense t-elle à la mère ? Au delà de 24 semaines, le RU pense t-il à la mère ? Faut-il que nous soyons tous comme le Canada, où l'avortement est autorisé jusqu'au terme ? Et étant donné que l'enfant devient sentient à 24 semaines, le Canada est-il cruel de favoriser la mère, puisque le foetus va ressentir la douleur de l'avortement à partir de ce moment là ?

Tuer un animal = Tuer un bébé. Tout le reste n'est qu'approximation culturelle, idéologique ou religieuse. Ta notion de nécessité et ta vision de la cruauté n'est que personnelle. Ta nécessité n'est pas la mienne. Pour toi, c'est cruel et non nécessaire. Pour moi, ce n'est pas cruel et c'est nécessaire.

De ce fait, personnellement, ce qui marche sur moi, c'est l'argument écologique. Pour le reste, c'est comme si tu me parlais de tes croyances.

Et c'est comme ça que le ressentent tous les gens qui se polarisent contre les arguments écologiques qui sont pourtant très bons, parce que les végétaliens les mélangent à des arguments quasi-religieux, puisque dogmatiques.

Je te laisse le dernier mot. Mon objectif était juste de démontrer que ton argument, qui repose sur une vision très personnelle de ce qui est cruel et ce qui ne l'est pas (on pourra dire que vouloir la fermeture des élevages est cruel pour toutes les familles que ça fait travailler, dans des régions où il est très, très difficile de se former et de retrouver un travail), ne fonctionne pas.

- Si c'est cruel.
- Non ça ne l'est pas.
- Si ça l'est !
- Non ça ne l'est pas !
- Etc...

Et pour le reste, je le répète, l'argument écologique marche sur moi.
« Modifié: lundi 25 septembre 2023, 18:12:39 par Guiiil »

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« Réponse #52 le: lundi 25 septembre 2023, 18:28:43 »
J'ai du mal avec le seul argument de l'éthique également. En quoi le fait qu'un animal qui en tue un autre serait moins cruel qu'un humain qui tue un animal ? Pour reprendre ton exemple du chat, il joue avec sa proie avant de la tuer, pour souvent ne même pas la manger puisqu'il a déjà des croquettes. Il ne fait ça que par jeu. Si on devait le rapprocher d'un comportement humain, ce serait la corrida. Il y a un fossé entre ça et un animal élevé pour être tué et mangé.

Et je vais compléter avec ma pierre très personnelle :
J'ai voulu devenir végétarienne. D'abord en réduisant ma consommation de viande, puis en l'arrêtant complétement. Surtout pour des questions écologiques, un peu aussi parce que l'élevage intensif ne respecte vraiment pas les animaux (mais ça, c'est contournable en privilégiant des circuits-courts, où on peut savoir où et comment les animaux sont traités)
Mais. Mais mais mais. Il s'avère que je fais des anémies à répétition. J'ai essayé plusieurs trucs, mais il semblerait que la simple réduction de ma consommation de viande ne suffise pas. Je n'ai pas le choix que de manger de la viande régulièrement pour maintenir un taux de fer correct. Dans ce cas, si je reprends tes arguments, le fait de vouloir être en bonne santé fait de moi quelqu'un de cruel ?

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« Réponse #53 le: lundi 25 septembre 2023, 19:44:16 »
@Guiiil

NUTRITION

Citer
Il y a une nécessité. Le bien-être des gens qui vont le manger. Je suis déjà en quasi-dépression, et m'enlever la viande serait un clou dans mon cercueil moral (j'exagère un peu mais pas trop non plus). C'est par ton éthique seule et personnelle que tu juges que ce n'est pas nécessaire.
- Manger des animaux d'élevage n'est pas nécessaire au bien-être. La science* et l'existence des végétaliens en bonne santé prouvent que l'élevage ne nous pas nécessaire sur le plan alimentaire.
- L'un des facteurs de troubles de l'humeur peut être la digestion lourde, augmentant la fatigue, l'irritabilité, l'anxiété et la dépression. Consommer de la viande rouge, du poisson gras et de la colle (glu du gluten, caséine du lait, blanc d'œuf) est – entre autres – peut être lourd de digestion pour certaines personnes. En parallèle, les produits d'origine animale ont un effet bénéfique de court terme sur l'humeur grâce au tryptophane. Il est tout à fait possible de trouver du tryptophane ailleurs à la place : légumineuses, oléagineux, céréales complètes, bananes, chocolat noir, légumes à feuilles vertes…

Citer
une amie qui avait besoin de fer, et seul le boudin noir pouvait lui en apporter assez, son corps ne tolérait pas les substitues.
- Ce que j'ai affirmé dans ma toute première intervention sur ce fil :
Bien tenues, les alimentations sans viande sont viables pour tout le monde, avec des bénéfices sur le plan de la santé.*

* Document original (version 2016) [lien].
Traduction française (version 2009) [lien].


- Je complète :
Une anémie en fer peut parfois être due à une mauvaise absorption du fer par le tube digestif (maladie de Crohn, maladie cœliaque). Dans ces cas, il est possible de soulager le trouble en arrêtant de consommer du gluten et du lait de vache.
Surtout, une carence en fer peut être résolue par la complémentation.


ÉTHIQUE

Citer
• Ta morale n'est pas la mienne, pourquoi t'écouterais-je sur un argument moral ?
• ton argument (…) repose sur une vision très personnelle de ce qui est cruel et ce qui ne l'est pas
• Ta nécessité n'est pas la mienne. Pour toi, c'est cruel et non nécessaire. Pour moi, ce n'est pas cruel et c'est nécessaire.
- J'ai apporté une preuve que le végétalisme bien tenu était viable pour tout le monde, même si cela doit inclure une complémentation, ce qui rend non-nécessaire la production d'aliments issus de l'exploitation animale. Choisir de l'encourager quand même induit donc de la cruauté. Conventionnellement, il est établi que la cruauté est immorale. Nous avons ce principe en commun, et cela peut relativement être mesuré : de manière indéfendable, la cruauté inflige de la mal-traitance, du mal-heur et du mal-être, au détriment de la bien-veillance, du bon-heur et du bien-être.

Citer
on pourra dire que vouloir la fermeture des élevages est cruel pour toutes les familles que ça fait travailler, dans des régions où il est très, très difficile de se former et de retrouver un travail
- La cruauté de l'élevage pour le foie gras est indéfendable et ne peut pas être défendue par l'argument économique. L'économie est tournante ; la fermeture des emplois liés à l'élevage permet de faire apparaître d'autres emplois plus éthiques à la place. En outre, les aides d'État sont un droit accessible pour les travailleurs.





@Cap

Citer
En quoi le fait qu'un animal qui en tue un autre serait moins cruel qu'un humain qui tue un animal ? Pour reprendre ton exemple du chat, il joue avec sa proie avant de la tuer, pour souvent ne même pas la manger puisqu'il a déjà des croquettes. Il ne fait ça que par jeu. Si on devait le rapprocher d'un comportement humain, ce serait la corrida.
- Pas du tout.
• Le chat torture et tue par instinct et génétique, sans options de choix.
• La corrida torture et tue par culture et conservatisme, sans nécessité.

Citer
Il y a un fossé entre ça et un animal élevé pour être tué et mangé.
- Non plus.
• L'élevage pour l'alimentation mutile et tue par culture et conservatisme, sans nécessité.

Citer
l'élevage intensif ne respecte vraiment pas les animaux (mais ça, c'est contournable en privilégiant des circuits-courts, où on peut savoir où et comment les animaux sont traités)
- C'est faux.
Même extensif et en local, l'élevage fermier fait zigouiller précocement la majorité des mâles. D'où l'image collective d'un "pré de vache" quelconque.

Citer
Je n'ai pas le choix que de manger de la viande régulièrement pour maintenir un taux de fer correct. Dans ce cas, si je reprends tes arguments, le fait de vouloir être en bonne santé fait de moi quelqu'un de cruel ?
Si, tu as le choix (voir réponse à Guiiil) :
- essayer d'arrêter la consommation de colle (glu du gluten et caséine du lait) pour observer la différence d'assimilation ;
- te supplémenter.




(double post pour cause de réponses distinctes)


@D_Y

ENVIRONNEMENT

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Bayer, Monsanto ou Nestlé les ravages qu'ils font c'est pas la viande.
- Si, en partie.
Preuve : la majorité de la viande sur le marché est non-bio, ce que signifie que le bétail français est en partie nourris de produits (maïs, céréales et soja) aux pesticides. Pour avoir un ordre d'idée, le lobby de la viande Interbev affirme que les bovins français sont en moyenne nourris de 20% de maïs, 10 de céréales et 5 de soja.

Citer
j'en conclue que tu te refuse toujours à faire la différence entre un élevage intensif qui fait voyager les bêtes des milliers de bornes et les élevages responsables à circuit court.
- Les ruminants émettent du méthane où qu'ils soient. La grande majorité d'entre eux sont issus d'élevage français, ce qui n'enlève rien au méthane émis. Invoquer les circuits courts comme s'il s'agissait d'une solution ne résout pas le problème d'émissions de GES liés au méthane.

Citer
Et lorsqu'on sera en plein réchauffement climatique (ce qui arrivera qu'on arrête l'élevage ou non) j'ai de gros doutes quant au fait qu'on fera la fine bouche lorsque la moitié de nos récoltes auront cramé
- Lorsque les sols ont besoin d'eau, il est stupide est de gaspiller l'eau précieuse pour abreuver le bétail, alors que l'élevage ne nous est pas nécessaire. L'élevage de ruminants épuise les nappes phréatiques en période sèche.

PS : pour l'étude en accès libre, il y a un pdf accessible en recherchant le titre + "free".


SOCIÉTÉ

(expliquer la non-nécessité du lait)
Par chez nous, personne par chez nous n'a la nécessité de consommer du lait maternel d'autre espèces, et c'est très simple à rendre compte. Ajouter des sous-sujets (pays pauvres, lait végétal) ne change en rien ce fait. Concernant la prétendue rareté des boissons infantiles véganes, elles sont accessibles sur le marché et en ligne, en sachant en plus que l'offre évolue avec la demande.

(repas sans viande)
Sur le plan nutritif, un repas de 2 galettes de sarrasin avec un accompagnement approprié peut être une alternative équilibrée à un repas à base d'un steak haché avec accompagnement. Les galettes sont une source de glucides complexes, de fibres et de certains nutriments (magnésium et fer).


ÉTHIQUE

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Manger du chien dans un tout autre contexte est tout à fait moralement acceptable, les gens qui ont faim (mais genre, très faim) n'ont pas ce genre d'état d'âme, et on ne leur en tient pas rigueur, preuve que la morale est relative.
- Tu ne viens pas de donner la preuve que la morale est relative,
tu viens de démontrer que la nécessité de survivre est ce qui distingue une consommation cruelle d'une consommation non-cruelle. Tuer et manger sans nécessité un chien est toujours strictement cruel.

Citer
Pour les produits laitiers c'est pas le lait lui-même le problème c'est ses conditions de production industrielle.
- Tous les élevages laitiers font zigouiller précocement la majorité des mâles. Autrement, un "pré de vaches" serait désigné comme étant un "pré de bovins".
La cruauté de l'élevage laitier est un problème à résoudre, et non pas à nier ou à invisibiliser.

Modération
Le double post est accepté lorsque plus de 72h s'est écoulé depuis le précédent message. Merci d'utiliser la fonction éditer dans ce cas :8):
« Modifié: mardi 26 septembre 2023, 10:32:06 par un modérateur »

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« Réponse #54 le: mardi 26 septembre 2023, 19:38:49 »
Je veux bien te répondre une dernière fois parce que cela tourne un peu en rond (on voit bien avec Cap ou Guiiil que tu es un poil hermétique aux arguments des autres).

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Preuve : la majorité de la viande sur le marché est non-bio, ce que signifie que le bétail français est en partie nourris de produits (maïs, céréales et soja) aux pesticides. Pour avoir un ordre d'idée, le lobby de la viande Interbev affirme que les bovins français sont en moyenne nourris de 20% de maïs, 10 de céréales et 5 de soja.

D'accord donc sans bovins il reste les 80% en gros. Cela ne change rien. Si tu essayes de me faire croire que Bayer ou Nestlé vont s'effondrer si on interdit l'élevage, je n'y crois pas du tout. Et ses 20% (et 10, 5, etc) ne disparaitront pas par magie mais seront redirigés vers la conso humaine.

Citer
Les ruminants émettent du méthane où qu'ils soient.

Ils émettent moins de méthanes s'ils sont moins, c'est mécanique. Pour la énième fois, tu parles de l'élevage comme s'il se limitait à l'intensif.

Citer
L'élevage de ruminants épuise les nappes phréatiques en période sèche.

Comme le blé ou le maïs... Leur conso en eau est également très importante. Et quand à la conso d'eau des bêtes, je répète ce que je viens de dire à l'instant : "tu parles de l'élevage comme s'il se limitait à l'intensif".
Citer
Ajouter des sous-sujets (pays pauvres, lait végétal)

Pourquoi des sous-sujets ? Autant ton argument sur la préhistoire je peux le comprendre (même s'il se discute), autant là on sait que ça marche à l'heure actuelle et on devrait pas en discuter ? On a qu'à envoyer des préparations végétales aux pays pauvres si c'est si efficace.

"Accessible au marché et en ligne", oui c'est bien sauf pour les gens qui dans leur grande majorité dépendent de la grande distribution. Je veux bien croire que l'offre évolue avec la demande mais bon courage pour faire avaler à des parents qu'ils n'ont plus le droit d'utiliser de lait animal mais des trucs à base de riz (soit une chose qui émet 60 millions de tonnes de méthanes d'après le GIEC).

Citer
la nécessité de survivre est ce qui distingue une consommation cruelle d'une consommation non-cruelle.

Donc que la morale est relative...

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Autrement, un "pré de vaches" serait désigné comme étant un "pré de bovins".

A quoi sert cet argument ? Tout le monde sait que les mâles finissent par se faire abattre (ce qui n'est pas aussi absolu que ce tu dis, ne serait-ce que pour des raisons de reproduction, quand j'habitais dans le Cantal il y avait souvent des mâles dans les prés). T'es pas obligé de parler d'un simple pré comme si c'était Auschwitz non plus, un pré à un bon endroit et bien gazonneux n'a absolument rien de cruel, beaucoup d'animaux de compagnie vivent dans des conditions pires que cela.
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« Réponse #55 le: mardi 26 septembre 2023, 22:10:23 »
Citer
on voit bien avec Cap ou Guiiil que tu es un poil hermétique aux arguments des autres
Faux biais.
- Quel serait l'argument externe en faveur de l'élevage qui te semblerait le plus solide ?
- À laquelle de mes informations déjà abordées et répétées ci-dessous n'aurais-tu pas été hermétique ?


ENVIRONNEMENT

Citer
Si tu essayes de me faire croire que Bayer ou Nestlé vont s'effondrer si on interdit l'élevage
- J'ai informé que, sur un même plan, les alimentations avec élevage nécessitent davantage de pesticides.
Je te l'ai dit 2 fois.
Ça fait 3.

Citer
(L'élevage de ruminants épuise les nappes phréatiques en période sèche.)
Comme le blé ou le maïs…
(…) tu parles de l'élevage comme s'il se limitait à l'intensif
- Quel que soit le type d'élevage, les ruminants doivent être abreuvés et cela nécessite davantage d'eau.
Je te l'ai dit 3 fois.
Ça fait 4.

Détourner l'attention sur le coût en eau du blé et du maïs ne va pas dans ton sens.

- Moyennes de litres d'eau nécessaires par kg de produits :
(Cliquez pour afficher/cacher)

Citer
(le riz) émet 60 millions de tonnes de méthanes d'après le GIEC
- Je t'ai déjà renvoyé 2 fois vers un tableau comparatif des émissions de GES [lien].
Ça fait 3.

Détourner l'attention sur les émission de GES du riz ne va pas dans ton sens.

- Émissions de Co2eq par kg de produits
• produits bovins : 99 + 33 + 24 + 3,2 = 159,2
• riz : 4,5



ÉTHIQUE

Citer
Tout le monde sait que les mâles finissent par se faire abattre (ce qui n'est pas aussi absolu que ce tu dis…). T'es pas obligé de parler d'un simple pré comme si c'était Auschwitz non plus, un pré à un bon endroit et bien gazonneux n'a absolument rien de cruel, beaucoup d'animaux de compagnie vivent dans des conditions pires que cela.
- La majorité des mâles ne sont pas dans les prés, puisqu'ils sont zigouillés.
J'ai déjà précisé le mot "majorité" 3 fois, excluant l'idée d'absolu.
Ça fait 4.

Il sont zigouillés sans nécessité, et cela signifie déjà que – par chez nous – l'élevage bovin extensif est cruel. L'aspect cruel est ensuite renforcé par le zigouillage plus tardif des femelles, qui sont abattues avant la moitié de leur moyenne d'espérance de vie.

La condition de certains animaux de compagnie n'est pas une bonne raison de faire tuer sans nécessité des ruminants d'élevage.

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« Réponse #56 le: mardi 26 septembre 2023, 22:48:22 »
Citer
Ça fait 3.

Citer
Ça fait 4.

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Ça fait 3.

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Ça fait 4.

Désolé mais c'est la goutte d'eau. Passe encore que tu ignores les arguments, ne réponde pas à tout, que tu omettes la moitié des trucs, mais que tu prennes ton interlocuteur pour un enfant c'est vraiment la pire des choses à faire.

On verra dans 10 ans maintenant si tu as choisi la bonne approche pour nous faire arrêter de manger de la viande.
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« Réponse #57 le: mercredi 27 septembre 2023, 00:47:14 »
Je ne vois pas quel éventuel bon argument en faveur de l'élevage j'aurais pu avoir ignoré.

Je pense qu'affirmer des choses erronées en dépit de mes informations contraires ne pouvait te mener nulle-part, quelque soit la forme de ma réponse.
Confronté à un deuil d'anciennes croyances, le rythme de chacun peut alterner à travers 3 étape en boucle :
- le déni (rejet, invisibilisation, désinformation) ;
- la colère (résistance, indignation, victimisation) ;
- la négociation (recherche active de failles dans l'opposition et de biais confortants).
Par rapport à l'animisme, cette 3e étape peut se traduire par une torsion de la réalité pour donner l'illusion que l'élevage modéré serait un meilleur "juste-milieu" avec "équilibre" et "raison" d'un point de vue éthique. Il s'agit d'une autre forme de déni, donc ; d'où la boucle.





Je relance à propos du déni de cruauté, mon propos initial.
Parmi les 3 synthèses suivantes, y a-t-il une réponse – sinon une autre – qui vous semblerait solide ?

"Consommer sans nécessité un produit d'élevage induit de la cruauté ; la cruauté est immorale et indéfendable."
Citer
• Manger de la viande non-industrielle n'est pas cruel. Expliquer aux gens que manger du fromage est de la cruauté est peu réaliste. Le lien entre manger un bout de reblochon et la cruauté sur les animaux est brumeux.
• Consommer des produits d'origine animale est nécessaire au bien-être. Défendre une position éthique envers les animaux, c'est ne penser au bien-être de la personne qui a besoin mentalement de viande, de crème ou d’œufs. En outre, c'est la fermeture des élevages qui serait cruelle pour les familles des employés. Défendre une position éthique envers les animaux est quasi-religieux, puisque dogmatique.
• Notre comportement de tuer des animaux d'élevage est équivalent au comportement des animaux qui en tuent d'autres. La torture de la corrida est équivalente à la torture du chat sur sa proie.

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« Réponse #58 le: mercredi 27 septembre 2023, 05:07:16 »
Je me permets cette ultime réponse. Ce qu'on te reproche, ce n'est pas d'ignorer les arguments en faveur de l'élevage, puisque ni Cap ni moi n'en avons donné (nous aurions pu aussi bien parler de la chasse). Tu as ignoré les arguments sur ta vision personnelle et non scientifique de la cruauté.

Ce qui fait de toi quelqu'un de cruel. Surtout avec ce genre de propos.

Citer
l'existence des végétaliens en bonne santé prouvent que l'élevage ne nous pas nécessaire sur le plan alimentaire.

L'existence des végétaliens en bonne santé ne démontre pas que tous les êtres humains seraient en bonne santé en devenant végétalien. Tu fais un sophisme. On ne peut pas débattre avec un sophisme.

Cap t'a démontré médicalement (et donc scientifiquement) que tous les êtres humains ne pouvaient pas être en bonne santé sans viande, lait ou œufs (et elle ne se trouve pas dans les cas d'une maladie de Crohn ou d'une maladie cœliaque, pas plus que l'amie dont je parlais). Tu es cruel de l'ignorer. Ta cruauté est immorale et indéfendable. Donc nous ne t'écoutons pas. Pourquoi écouter quelqu'un dont le propos est immoral et indéfendable ?

Tu auras beau essayer de rediriger ça vers l'élevage, ça ne marchera pas, parce que ce n'est pas de ça dont nous parlions.

Mais si tu veux à tout prix parler élevage plutôt que de la cruauté de tes propos, j'admets que j'aurais aimé avoir une réponse sur l'élevage des moules ! :3
« Modifié: mercredi 27 septembre 2023, 08:40:12 par Guiiil »

(Cliquez pour afficher/cacher)

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« Réponse #59 le: mercredi 27 septembre 2023, 07:42:49 »
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Je pense qu'affirmer des choses erronées en dépit de mes informations contraires ne pouvait te mener nulle-part, quelque soit la forme de ma réponse.
Confronté à un deuil d'anciennes croyances, le rythme de chacun peut alterner à travers 3 étape en boucle :
- le déni (rejet, invisibilisation, désinformation) ;
- la colère (résistance, indignation, victimisation) ;
- la négociation (recherche active de failles dans l'opposition et de biais confortants).

Ahah oui c'est ça, je suis en phase de deuil. Relis toi avant de poster ce genre de chose (au hasard tu pourrais envisager que tu puisses dire cela à quelqu'un qui a vraiment perdu un proche récemment et est réellement en deuil, t'as de la chance que ce soit pas le cas dans mon cas), et surtout reste humble, ça te sera utile dans la vie ;)

Bonne continuation quand même sur notre forum !
« Modifié: mercredi 27 septembre 2023, 07:44:59 par D_Y »
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