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Stefbad, les fics de l'histoire
stefbad:
Chapitre 15 : Dernière Frontière
La longue procession des Gorons avançait inexorablement à travers la journée déclinante vers un canyon lointain. Gb8 roulait avec la grosse armée levée par Gar'Galunda. Les soldats semblaient avoir des niveaux bien variés, et cela se voyait à leur façon de rouler. Les vétérans, habitués du conflit, développent au cours de leur service différentes manières de rouler selon le contexte, entre une manière puissante, bruyante et imposante destinée à causer des dégâts bruts, pour se fracasser sur des ennemis ou des bâtiments, et une manière plus discrète et rapide pour les simples déplacements. Les vétérans étaient stratégiquement dispersés à travers la longue file afin d'éviter qu'ils prenbent de l'avance.
La princesse et Xanto01 montaient un cheval qu'ils avaient acheté d'un marchand ruiné. La belle bête était d'une couleur blanche maculée de saletés uniquement. Sa crinière, de la même couleur que sa robe, était voluptueuse et douce, même avec ses crins emmêlés. Ses deux cavaliers étaient habillés d'une cape sombre, afin d'éviter d'être repérés, et se trouvaient au flanc avant de la file, comme s'ils la conduisaient. Confiant, Gb8 avait décidé d'accompagner l'armée, laissant la princesse aux bons soins de Xanto01, même s'il, par simple inquiétude, restait à proximité de ses deux compagnons. Il entendait le clapement régulier des sabots sur le sol terreux, comme un rythme effréné que le cœur ferait lorsqu'on courrait. Soudain, le rythme ralentit et sembla s'éloigner. Instinctivement, Gb8 s'écarta de la file et se remit debout afin de comprendre ce qui se passait. La princesse s'éloignait pour aller vers un feu de camp. Il la suivit promptement.
Le feu était installé sous un arbres aux branches lourdes et tombantes. Autour de celui-ci se trouvaient trois personnes assez étranges. L'un d'entre eux, avec des cheveux roux longs et beaux mais surtout une couleur de peau des plus inusuelles, un mélange de blanc et de noir, et avait des yeux d'un rouge plein, sans pupille aucune, et était habillée d'étranges er légers habits qui laissaient transparaître une partie de la peau. Ses cheveux pendaient en arrière, coiffés par contre afin que aucun nœud ne se forme, étaient décorés de bijoux couleur de jade ainsi que de quelques broches et se finissaient en une pointe serrée par un accessoire décoré d'émeraude. Il y avait un hylien qui présentait certains traits de cette étrange femme, mais mixés de façon étrange. Une moitié de sa personne avait une peau alternant entre le noir et le blanc, et l'autre était coloré du beige habituel des hyliens, malgré le fait qu'il y avait une teinte bleue au niveau de ses yeux notamment, ainsi que sur certaines autres parties de son corps. Sa tête s'étendait par contre étrangement vers l'arrière, comme s'il était apparenté aux zoras. Ses cheveux finalement étaient d'une couleur châtain clair, malgré le fait qu'ils semblaient tourner roux sur la partie non hylienne, qui formaient de larges boucles. Il était habillé d'une tenue zora assez sombre, il devait sûrement avoir un lien assez important avec eux. Le troisième homme était lui parfaitement hylien. Il ressemblait beaucoup au dernier homme, mais il n'avait pas cette étrange influence zora ni de cet étrange race blanche et noire.
L'homme étrange, à l'arrivée de Zelda, s'était levé et était tombé à genoux. Il semblait désespéré. Les deux autres personnes s'étaient levées mais restaient immobiles, tant ils semblaient étonnés par le comportement de leur compagnon. Zelda retira sa capuche, et l'autre homme poussa un cri d'étonnement, en reconnaissant sûrement la personne à qui ils avaient affaire. Elle prit la parole :
"Oh, je vois qu'on se retrouve, Squibbo !"
Gb8 fut étonné. La dernière fois qu'il avait vu Squibbo, au domaine Zora, il n'était pas aussi étrange. C'était un épéiste sans pareil. Ses talents au combat lui a fait rapidement grimper les échelons dans l'armée de Zelda. Gb8 se souvient de s'être combattu avec lui, et malgré son marteau d'une puissance effroyable, il n'avait pas réussi à arracher la victoire contre le combattant. Il se battait souvent avec une épée bien légère, mais très tranchante, et tout de même résistante. Il fallait maîtriser l'art de l'escrime avant d'espérer manier une telle arme efficacement. Squibbo était souvent celui à qui on donnait les missions les plus dangereuses, comme par exemple celle d'infiltrer le château de Yohlval. Son grand-père était un zora, il avait de nombreuses facilités dans le domaine aquatique, son favori.
"V... Vôtre majesté. Je suis désolé.
- Comment ça ? Tu n'as pas réussi ? Et pourquoi tu es aussi étrange ? Que s'est-il passé ?
- Je suis désolé. Je vous ai amené l'ennemi."
Il regarda l'homme qui était resté près du feu. Il faisait partie du camp ennemi ? Si c'est cela, pourquoi il campait avec Squibbo ? A-t-il trahi la princesse ? Gb8 comprendrait s'il les avait suivi, mais là il était avec eux. Squibbo est-il tombé dans dans le côté obscur ? Dans le côté d'Elmon ? Il allait prévenir Zelda lorsqu'elle parla :
"Deerae, c'est toi ?
- Zelda ? C'est bien toi ?
- Viens vite ! Je veux voir ton visage.
- J'arrive !
- Oh, tu es devenu tellement beau ! L'âge a été une bénédiction !
- Toi aussi, tu es désormais la plus belle femme que je connais, même si tu l'étais déjà !
- Ça fait du bien de te revoir !"
Zelda descendit de son destrier et se mit au niveau de ce parfait inconnu. Qui était-il ? La personne dont Zelda parlait dans don sommeil ? Gb8 était confus. Elle aimait quelqu'un qui travaillait pour l'ennemi ? Il ne pouvait que regarder les évènements se dérouler, tant c'était perturbant.
"Bon, je n'ai pas de temps à perdre. Venez avec nous, on va à la Vallée Gérudo, Narudorf a enfin lancé l'attaque. J'amène l'armée Goronne que j'ai enfin réussi à convaincre d'agir.
- Mais, Zelda, vous avez un cheval, mais nous, comment on va de déplacer ?" demanda Squibbo
- J'ai un moyen."
L'étrange femme venait de parler. Elle ne devait pas avoir de lien direct avec Elmond, son ethnie étant totalement étrange, mais plutôt avec Squibbo au vu de ses récentes... modifications. Elle se mit à quatre pattes, puis tout d'un coup une magie ténébreuse émana d'elle. Tous reculèrent d'un pas afin de se défendre en cas de problème. Un nuage noir se leva sur elle, la cachant. Lorsqu'il eut disparu, une sorte de cheval était apparu, blanc et noir. Que s'était-il passé ? Elle s'était... transformée ?
"Swarda, t'es toujours là ?" demanda Squibbo
- N'aie crainte, Aureyd." Pourquoi elle l'appelle Aureyd ? "Chaque personne a une forme animale qui le représente. J'ai un cheval, et le Héros du Crépuscule avait un loup. La puissance du crépuscule a le pouvoir de révéler cette forme, mais il faut avoir une assez importante force, et maîtrisée. Heureusement, j'ai appris comment faire avec Gwaydd, qui m'a tout appris. Vous allez pouvoir me chevaucher.
- Eh bien, le problème est résolu. Nous n'avons plus de temps à perdre, allons-y !" conclua Zelda
Gb8 roulait encore. Il ne voyait ni n'entendait rien d'autre que le noir et leur roulement. Soudain l'armée s'arrêta. Tous se mirent debout et Gb8 alla le plus rapidement possible vers Zelda. Elle était à la tête de l'armée. Au loin, il y avait de la lumière et de la couleur rouge. C'étaient les gérudos. Zelda tout d'un coup cria :
"Habitants de la Vallée Gérudo. Moi, Princesse Zelda IV du Nouveau Royaume de Pzia, accompagné de mon allié Gar'Galunda, chef des Gorons et son armée, venons vous sauver. Nous allons vaincre les Gérudos qui vous ont envahi et ramener la paix. Engagez le combat, mes alliés, et ne faiblissez pas ! La victoire est à portée de main !"
La déclaration fut accompagnée par un cri collectif des soldats. Zelda avait du charisme. Elle savait commebt encourager les troupes, et comment envoyer de même un double message. Gb8 aimait énormément cela de Zelda, et à chaque fois qu'il y en avait besoin, elle trouvait des mots pour donner une sensation précise, Gb8 était galvanisé par cette déclaration. Gar'Galunda s’approcha d'elle et lui dit :
"Je vais lâcher les chevaux. Allez trouver une façon d'accéder en haut adin de défendre les habitants. Trouvez une façon.
- Bien." répondit promptement Zelda, emmenant ses alliés proche des murs
- Mes frères ! Vous avez entendu la Princesse ? Suivez votre commandant et anéantissez l'ennemi ! Charge !"
S'ensuivit un grand roulement. Les gorons se jetaient en boule sur leurs ennemis dans l'espoir de faire le plus de dégâts possible. Quand la large colonne percutera enfin les ennemis, cela provoquera un véritable massacre qui anéantira soit les forces ennemies, soit le moral ennemi. Ça a toujours été la stratégie des Gorons et jamais personne n'avait trouvé de moyen efficace de neutralier l'attaque autrement que de fuir. Certains avaient essayé de placer des lances, assimilant les forces goronnes avec de la cavalerie, sans succès. Certains avaient essayé de créer un mur de solides boucliers, peu efficace. Si les gorons ont subi de nombreuses défaites, jamais elles n'étaient causées par leur stratégie ancienne et efficace.
Il fallait désormais trouver une façon de monter au-dessus de la falaise. Si la magie est la solution évidente, Gb8 en connaissait assez pour savoir que dans leur état actuel, l'utiliser ne reviendra à rien d'intéressant. Il réfléchissait. Il devait bien il y avoir une façon d'aller propulser les alliés vers le haut. Il pouvait le faire, se mettre en boule afin de donner la propulsion siffisante pour permettre à ses alliés de monter bien haut, et de, si le besoin se faisait sentir, escalader le reste de la falaise. Il exposa donc son idée :
"J'ai une idée ! Je peux me mettre en boule et vous propulser bien haut. Ça risque d'être dangereux mais ça vaut le coup d'essayer.
- J'essaye !" dit subitement Swarda. "Avec ma magie je peux si il y a un problème planer ou le rattraper, et lorsque vous serez envoyés en haut, je vous aiderai à vous rattraper.
- Bien, allons-y !"
Il se mit en boule, et elle se mit debout sur lui, après qu'elle ait repris sa forme habituelle. Quand elle demanda le départ, Gb8 envoya toute la force qu'il pouvait vers le haut afin de la propulser. Il regarda le résultat, elle était trop haut et se rattrapait en planant. Lorsqu'une trace de magie s'afficha, Gb8 se remit en boule et les envoya tous un par un, sans aucun dommage apparent. Quand ce fut finalement le tour de Zelda, elle dit :
"Maintenant, comment vas-tu faire pour y aller ?
- Je vais rester en bas pour aider mes frères dans leur combat. Assurez-vous juste qu'ils sont sains et sauf et souhaitez-leur bonne chance de ma part.
- J'y veillerai.
- Bien, au revoir et bonne chance !
- Merci, au revoir."
Gb8 propulsa Zelda, et la regarda monter en hurlant. Il voulait leur souhaiter bonne chance. Il voulait les aider. Désormais, ceux qu'il aidera seront ses frères. Il se mit en boule une dernière fois et chargea sur les femmes aux cheveux de feu. Puisse Din le guider.
Alors là, j'entre dans une période de blocage créatif sur cette fic, comme je peux enfin avoir le temps d'écrire... Mais heureusement, j'ai d'autres idées, sûrement que dans le courant de cette semaine, vous allez entendre parler de moi ^^
Sinon, niveau histoire, on entre dans le véritable pivot, qui va mettre en route la grande action de la fic (ça se met enfin en route, je dois avouer avoir attendu bien longtemps... pour peut-être ne rien montrer d'intéressant au niveau de l'action ? C'est possible, me connaissant ^^
Bref, j'espère que vous avez aimé !
stefbad:
Je vous ai promis que vous alliez encore entendre parler de moi cette semaine, so here I am ! J'ai travaillé sur quelque chose de l'ordre du Mythe, une première Saga d'une suite de quatre, qui raconte l'histoire dans un monde de l'entraide entre les dragons et les humains. Dans ce monde, ces histoires sont généralement accompagnées de musique, ou même chantées, donc il faut voir les phrases comme des paroles (d'une musique très irrégulière, comme je suis véritablement nul en poésie ^^). Cela a fait bizarre d'écrire sans détours, de faire quelque chose de simple, moi qui m'amuse à ne jamais dire les choses de manière directe ^^. Bref, j'espère que vous aimerez !
Saga de Ivxennil
À l’époque où le royaume n’existait pas, à l’époque où les dragons étaient maîtres.
Ils plongeaient dans une terreur éternelle les habitants du pays, détruisant leurs villages et leurs maisons.
Les dragons vivaient de leur chasse quotidienne de nourriture, prenant un éternel plaisir à tuer ces frêles constructeurs.
Un dragon se souleva contre cette injustice, de sa montagne que Tszakraln a créé au bout de la longue chaîne, haute comme n’importe quel autre mont de la grande rangée.
Ivxennil était son nom, ce grand dragon aux écailles noires et aux yeux bleus vouait un éternel respect pour la vie, protégeant un petit village au contrebas de son territoire.
Le maître de la montagne noire était le seul dragon à avoir invité certains de ses semblables à vivre sur son domaine.
Sa femelle était naturellement la première à l’avoir rejoint, comme le souhaite la tradition dragonne.
Elle se nommait Prakndra et était d’une couleur orange avec des yeux de la même couleur.
Intelligente, elle fut la seule dragonne à adhérer à la philosophie de Ivxennil, la comprenant et la prêchant.
Lors de leur accouplement, Ivxennil avait été en compétition avec un autre mâle, Lnugraj.
Le dragon vert était devenu le vassal du maître de la Montagne Noire et celui-ci lui somma de s’installer sur son domaine et de défendre les alentours du mont de tout danger, d’origine dragonne ou non, et de perpétuer à ses vassaux la même directive.
S’il n’adhérait pas à cette pensée, il la respecta et vécut sur les territoires de la Montagne Noire, protégeant le petit village nommé Pravxrennil.
Un jour, Lnugraj partit du domaine afin de trouver une femelle.
Ivxennil, n’ayant pas été averti de ses plans, plaignit l’infidélité de son vassal et pria Tszakraln de le punir.
Il n’en fut rien comme il revint le soir même, accompagné d’une femelle, Khidnanj, et de trois nouveaux résidents pour la commune de Ivxennil, Llnangr, Ulkdnatsz et Vshknda.
Il fut ainsi décidé que, périodiquement, les vassaux s’en aillent chercher une femelle pour peupler la Montagne Noire.
Les deux couples eurent de nombreux enfants, qui devinrent amis en se côtoyant, chose qui n’avait jamais été possible auparavant.
La ville de Pravxrennil augmenta pendant ce temps de taille comme des réfugiés de villes attaquées par les dragons venaient en cet endroit où ils en sont protégés.
Le roi, Lafltamn, pensant que les dragons de la montagne noire étaient juste plus malins que d’autres, envoyèrent des armées pour les détruire, et pour sauver les habitants en les évacuant.
Ivxennil, ayant entendu cette nouvelle, tua tous les soldats.
Mais un jour, il entendu parler d’une grande menace.
Jebrunjakha, grand guerrier reconnu dans toutes les contrées, partait en croisade contre tous les dragons afin qu’il n’en existe plus.
Il avait déjà tué une dizaine de leurs congénères et d’ici peu la Montagne Noire risquerait de devenir l’un des derniers bastions de la vie dragonne.
Les habitants du village, heureusement, avaient montré leur soutien à leurs protecteurs en leur promettant de résister au chasseur de dragons.
Mais ils n’étaient pas assez forts contre lui, Ivxennil le savait.
Il ne voulait pas que les habitants se fassent tuer, il fallait donc créer une résistance dragonne.
Ivxennil poussa un long cri impressionnant, d’une beauté auditive sans équivalent, qui ne peut être entendu que dans de très rares occasions.
Il appelait les dragons du domaine à la réunion afin de se préparer pour le combat.
Des jours, ils ont débattu, sans pouvoir trouver quelconque accord, mais le danger se faisait de plus en plus proche.
Ils n’avaient toujours pas trouvé de solution à leur problème que déjà les conséquences du génocide des dragons se faisait ressentir.
Un jour, une dragonne et cinq dragonnaux arrivèrent du sud.
Comme Lnugraj s’apprêtait à la chasser, elle dit :
« Frère Dragon, clémence je te prie !
Je viens de la montagne Qir’Tamshk, un chasseur de dragon humain nous a attaqué il y a peu et moi et cinq de mes enfants sont les seuls survivants.
Mon mâle a une fois chassé dans vos terres et, comme l’un d’entre vous l’a chassé, il a remarqué comment vous vous aidiez mutuellement.
Quand l’humain est venu nous défier, il était sûr de pouvoir le vaincre.
Il n’en fut rien.
Comme le chasseur massacrait mes enfants, mon mâle, mourant, s’est souvenu de cet endroit et m’a supplié de fuir avec les enfants qui restaient, jusqu’à qu’il pousse son dernier soupir.
J’ai du laisser quelques enfants afin de pouvoir partir.
Je vous en supplie, laissez-moi vivre ici jusqu’à que la menace se dissipe !
– Vous n’avez pas annoncé vôtre nom, je prends ça pour un gage de fidélité.
Je ne suis pas le maître de cet endroit, je fus son vassal, moi, Lnugraj, suzerain de Llnangr et de Ulkdnatsz, ancien suzerain de Vshknda.
Je conçois votre peine et vous porte clémence, mais n’en abusez pas, sinon feu et colère s’abattront sur vous et votre race.
Je vous emmène voir Ivxennil, fier chef de la Montagne Noire, mais portez-lui le plus grand respect. »
La femelle s’en alla voir le maître de la Montagne Noire, et le supplia de la laisser et ses enfants vivre dans ce domaine, mais quelle fut sa surprise en entendant son interlocuteur accepter rapidement.
« Je ne vois aucun déplaisir à vous accueillir dans mon territoire, j’en suis même heureux.
Vous m’avez même donné une idée quand à comment régler un problème qui nous tourmente depuis quelques jours, par rapport justement au barbare que vous avez fui.
Mais d’abord, je vous prie de révéler votre nom, ainsi que ceux de vos enfants.
– Non, je ne vous ferais pas telle offense !
Mes enfants se nomment Polvt, Kjamtszan, Ikhatnm, Trankr et Shnakm par contre.
– Nulle offense, révélez-moi votre nom, si je vous le demande, c’est que j’en ai pas peur.
Sinon, mon fils Nékhekian et les autres enfants de ma montagne seront sûrement heureux d’avoir de nouveaux compagnons.
– Bien, je me nomme Lkadn.
– Bienvenue alors, Lkadn, mais je vous prie de rester ici, après avoir libéré vos enfants, votre vécu nous sera d’une grande aide pour notre tâche qui est de nous préparer à l’arrivée de l’ennemi.
Bien, je pense qu’il faudrait, plutôt que de lancer une offensive ou de fuir comme on avait pensé, prendre une posture défensive et de rassembler tous les dragons ici, les humains nous le font comprendre, unis, on est plus puissants. »
Après maintes discussions, ils s’accordèrent finalement sur cette idée.
Llnangr et Ulkdnatsz furent chargés de répandre la nouvelle du désastre approchant et de convaincre les dragons de les rejoindre pour former un front commun.
Seul un couple accepta cette proposition, trop peu pour pouvoir avoir un quelconque effet.
Mais comme la Montagne Noire se protégeait, Jebrunjakha faisait de plus en plus de dégâts, et quelques rares réfugiés venaient voir Ivxennil.
Quand enfin le chasseur envoya une attaque sur les terres du nord proches de la Montagne Noire, les dragons des environs reconsidérèrent la proposition de l’ami des humains.
Des couples venaient, jusqu’à que la population adulte du domaine atteigne une quarantaine de dragons.
Ce fut quand Jebrunjakha attaqua le dernier bastion des dragons.
Un émissaire vint en Pravxrennil annoncer la nouvelle de l’arrivée proche du chasseur de dragons.
Immédiatement, l’un des habitants s’en alla dans la montagne noire pour prévenir leurs gardiens du danger approchant, et de leur confirmer leur support.
L’émissaire fut capturé et brûlé vif par les habitants, pour montrer leur colère.
Lorsque Jebrunjakha arriva avec son groupe de chasseurs devant la ville, les habitants avaient pris les armes et les attaquaient.
Mais une rébellion paysanne ne pouvait rien faire contre des escadrons bien défendus, et ce fut un massacre.
Dès que les dragons apprirent la nouvelle de l’arrivée de leur ennemi et de la rébellion paysanne, tout de suite ils s’envolèrent pour attaquer leurs ennemis.
Du sol, le décollage de tous ces grand dragon devait être un spectacle magnifique comme effrayant.
Les dragons, unis, pouvaient se débarrasser de Jebrunjakha.
Celui-ci, voyant la défaite sonner à cause de l’attaque combiner des humains et des dragons, ordonna la retraite des armées.
Croyant à la victoire, les habitants poussèrent un cri de joie, mais les dragons n’étaient pas dupes, le groupe de chasseur reviendra toujours tant que Jebrunjakha sera vivant, et s’il meurt, combien de temps faudra-t-il attendre avant qu’un autre prenne sa place ?
Ce fut place à la joie et à la festivité dans le village, et Ivxennil lui-même resta pour festoyer avec les habitants, mais il fut bien clair en disant que le répit serait de courte durée.
Il exposa certaines de ses craintes aux habitants, qui lui promirent de protéger les dragons quoi qu’il en coûte.
« Mes amis, ne vous inquiétez pas pour nous.
Je ne souhaite pas vous voir tués par cet abomination de chasseur de dragon et ses acolytes.
Nous sommes un grand nombre de dragons dans la Montagne Noire, vous l’avez remarqué, alors nous pouvons nous défendre contre les armées de Jebrunjakha.
Mais j’ai peur que, maintenant qu’il a évalué nos forces, il prépare un plan malicieux. »
Les craintes de Ivxennil étaient fondées, le lendemain, le village brûlait.
L’un des émissaires de Jebrunjakha vint dans le village aider à éteindre les flammes, tout en annonçant qu’il avait vu un dragon passer et démarrer l’incendie.
En voyant le spectacle du haut de la montagne, Ivxennil dit tout haut qu’ils avaient affaire à un ennemi déloyal, et vicieux.
Il s’approcha de son fils, Nékhekian, et lui dit :
« Mon fils, peut-être que d’ici peu je ne serais plus ici pour te parler.
Les dragons sont en danger d’extinction, nous avons affaire à un fanatique qui ne voit que les erreurs de nos congénères.
Mais prends garde à ne pas devenir comme lui, ne mets pas tous les humains dans le même sac, il y en a des bons et des mauvais, comme nous dragons.
Si nous perdons la bataille, je veux que tu fuie vers le nord.
Je ne connais aucun dragon dans le nord, les humains ne les connaissent pas non plus, alors ils ne te chasseront pas jusque là-bas.
Je veux que tu vives pour pouvoir perpétuer ce qui est juste, le respect de la vie. »
Ivxennil appela au rassemblement des dragons, et leur dit que la bataille finale approchait, que bientôt Jebrunjakha arriverait dans la Montagne Noire.
« Nous combattons pour un futur pour notre race !
Je rêve d’un monde où humains et dragons pourront cohabiter sans s’entretuer, et je sais que nous y arriverons.
Prakndra l’a vue, et je porte une foi totale en ce qu’elle dit.
Mais quoi qui se passe, nous devons donner toutes nos forces pour la bataille à venir, peut-être la dernière que nous devrons combattre.
Lorsque Tszakraln nous accueillera, elle saura qu’on aura fait quelque chose de juste.
Allez, mes compagnons, défendons notre peuple ! »
La déclaration fut accueillie avec joie par les différents dragons, et ils se mirent tous en place pour le dernière bataille.
S’ils gagnaient, les dragons prouvaient que eux aussi savaient vaincre en s’unissant.
S’ils perdaient, Tszakraln les accueillera sous le signe du triomphe.
Rapidement, les hostilités vinrent, comme l’armée de Jebrunjakha avait profité de l’agitation pour passer au-delà de Prakndra.
La bataille fit rage, et chacun des dragons faisait de son mieux pour survivre, et donner un futur à leurs enfants.
Mais rapidement, les dragons perdaient des éléments.
Jebrunjakha le traître avait attaqué les enfants pendant l’agitation, et les égorgeaient, comme leur peau molle ne pouvait pas encore les défendre contre les armes blanches.
Les femelle, horrifiées, accoururent pour sauver leur portée, mais à ce moment-là, des balistes placées en arrière les tuaient facilement.
Ainsi, le nombre de dragons diminua fortement, jusqu’à qu’il ne reste plus que Ivxennil et Lnugraj.
Afin de se protéger, ils s’envolèrent haut dans les airs, et repensèrent leur plan.
Ils avaient perdus, mais les enfants s’enfuyaient, pour se faire massacrer.
Comme le dernier groupe tentait de s’enfuir, les deux dragons plongèrent pour les sauver.
Lnugraj fut le premier à tomber sous une catapulte, et Ivxennil, dans un acte héroïque, étendit ses ailes afin de couvrir les derniers enfants qui s’enfuyaient.
Une pluie de projectiles s’abattit sur lui.
Nul ne sait ce qu’il a tué, mais il a tenu bon plusieurs attaque, jusqu’à qu’il tombe, ne laissant que trois pauvres dragonnaux derrière, trop loin pour être tués.
« Nékhekian…
Je t’ai prédit notre mort à tous, j’espère que tu fait partie des trois derniers survivants.
Plus aucun dragon ne vit dans nos montagnes, c’est une victoire pour les humains, une défaite pour notre race.
Je t’en prie, ne cède pas à la colère, rappelle-toi mes enseignements, si tu fais la paix avec les hommes, ils t’aideront.
Ta nouvelle génération de dragons va sûrement faire de grandes choses, j’en suis sûr, si tu ne cède pas au mal.
Tszakraln va m’accueillir dans son royaume, mais le vrai travail est ici, dans le monde des morts, mais je regarderais ce que tu feras de ma montagne.
Adieu, mon fils, si tu n’es pas déjà mort. »
Le fier dragon poussa son dernier soupir, comme les humains festoyèrent.
Ivxennil est mort, emportant avec lui la fière lignée des dragons.
Ô, Ivxennil, ton sacrifice ne fut point vain.
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde en paix, et cela grâce à toi.
Jamais assez nous pourrons te rendre assez de gratitude pour ton service qui t’as coûté ton futur.
Nous ne pouvons que nous souvenir de ton action, et nous le ferons pour l’éternité.
stefbad:
Bon, j'ai pas posté depuis longtemps, mais ça veut pas dire que je me la suis coulée douce ! J'ai (légèrement) travaillé, et donc je vous présente mes deux petits textes que j'ai fait. Ils ont été créés dans le contexte d'un plan de JDR se passant dans un multivers, alors ainsi j'en profite pour faire deux petites intros à des parties de l'histoire que j'ai imaginé ^^ Enjoy !
Rencontre du Troisième Type
(Cliquez pour afficher/cacher)« Bonjour à tous, mes amis ! Moi, Vincenzo Correlli, dis merci, merci, merci beaucoup à toutes les personnes qui m’ont fait confiance ! Je suis fier de devenir le premier président de notre planète, premier président d’Aardespel ! Ma tâche sera dure, à la sortie de cette longue guerre que nous avons enduré, où nous avons vu nos pères, mères, frères, sœurs, fils et filles mourir. Alors, je vous prie, au nom de notre planète, au nom de notre union, au nom d’Aardespel, de me soutenir face à la difficulté de ma tâche. Il est donc temps pour moi de prendre enfin place dans le palais, qu’un jour de grands dirigeants occupaient, puisse Loetta me guider et me prouver digne de mes ascendants spirituels. À bientôt, peuple d’Aardespel ! »
Un homme était en train de regarder un ancien enregistrement. Comme le discours de ce vieux dirigeant se finissait sous les applaudissements et la joie du public, il joignit ses mains, baissa son buste, et murmura quelque chose.
« Encore en train de regarder des relique du passé, Ifrajn. T’es pas croyable. Tu sais pourtant bien que notre monde était destiné à la mort dès la formation de l’union d’Aardespel ?
– Oui, mais si je tuais mon ancêtre, celui qui a créé toute cette organisation ? Enkjolk, tu sais.
– Tu radotes.
– Eh, toi aussi quand tu t’y mets, Pelrankj !
– On ne va pas retomber dans cette discussion… Tu sais, ça fait une éternité qu’on cherche le bon univers où les choses se sont bien passées !
– Aardespel me manque.
– À moi aussi. Mais il faut te faire une raison, ton père a fait tout sauter, on s’est enfuis, sinon on mourait.
– Et mon frère ? Celui qui était dans la Mlakjemnant ?
– Dans un autre univers, on ne saura jamais lequel. De toute façon, tu ne reconnaîtras jamais son descendant. Il faut accepter ce vaisseau comme ta maison, depuis combien de temps je te le dis ?
– Trop longtemps. »
Pelrankj semblait embarrassée. Depuis quelque temps, son mari était beaucoup trop nostalgique. Il faisait des cauchemars, il en pleurait parfois, et elle n’arrivait jamais à le remettre sur pied. Ils avaient voyagé il y a peu dans leur univers, peu de temps avant la catastrophe finale. Ils ont vu la Mlakjemnant s’enfuir et Aardespel exploser, et même leur vaisseau commencer son long, long, long voyage. C’en était trop pour Ifajn, qui avait tenté de garder la tête froide toutes ces années. Désormais, Pelrankj assurait le rôle de capitaine lorsque son mari se retirait. L’équipage était inquiet pour Ifrajn, mais il ne le savait pas.
« Alerte rouge, alerte rouge. » dit soudain une voix dans le vaisseau « Un objet non identifié est apparu dans la direction : haut. La taille est : non mesurable : trop grand. Début de la communication avec le conducteur. Capitaine, donnez la marche à suivre.
– Continue d’avancer, Algrim ! Si l’objet veut nous donner un message, qu’il nous l’envoie.
– Très bien, capitaine. » répondit la voix du conducteur à travers l’interphone
– Capitaine, transmission d’un message binaire depuis : objet non identifié. Sauvegarde du message binaire sous le nom : b_22-4-5126_14-12-56.xr. Extraction du code sous format : texte. Affichage. Capitaine, est-ce que le message était un texte ? Dites oui pour confirmer, non pour infirmer.
– Non.
– Vous avez dit : Non. Est-ce bien cela ? Dites…
– Oui.
– Très bien. Extraction du code sous format : image. Affichage. Capitaine, est-ce que… »
Une série d’image était apparue. Un texte sûrement affiché de manière compréhensible par n’importe qui. Ifrajn lisait quelque chose comme : « Montez votre vaisseau vers le nôtre, nous allons nous rencontrer. » Il y avait ensuite un étrange symbole, puis une série de pixels incompréhensibles, suivis d’une image représentant un son.
« Capitaine, l’attente réglementaire de : 1 minute, a été dépassé. Sauvegarde de l’image sous le nom : i_22-4-5126_14-12-56.lk.
– Sampa ? » demanda tout d’un coup Ifrajn
– Quels sont vos ordres, Capitaine.
– Extrait le code binaire sous format son.
– Extraction du code binaire : b_22-4-5126_14-12-56.xr, sous format son. Diffusion. »
Il y avait une série de bruits étranges, puis soudain, tout un message en une langue inconnue. C’étaient des êtres intelligents. Il demanda alors à l’intelligence artificielle :
« Sampa, transmet au capitaine.
– Début de la transmission. Sauvegarde du document son sous le nom : s_22-4-5126_14-12-56.aa.
– Algrim, monte et va vers le vaisseau.
– Vous êtes sûr, capitaine ?
– Au pire, on active Sheera.
– Très bien, ne prenez pas cette peine.
– Le CID. » dit à lui-même le capitaine. « Je me demande bien ce que c’est… »
Noyade
(Cliquez pour afficher/cacher)La cité de Darfashkmar s’étendait sous les yeux du roi Ramanka VI. Située au nord du continent, en deux décennies elle est passée d’une capitale d’un pays au statut de capitale du pays le plus grand au monde. En vingt ans, la cité avait doublé de surface et quadruplé en nombre d’habitants. Le soleil était au Zénith, la cité s’étendait sous ses yeux, tout comme la nuée d’habitants sous ses pieds. Des hautes tours perçaient l’horizon et la cité était devenu un dédale dans lequel personne n’arrive à se retrouver, mais il était temps que cette horreur s’arrête. Tous les jours de nouvelles personnes venaient s’installer provenant des inépuisables masses des campagnes. Jamais la population n’avait autant augmenté, et cela était du à la prospérité du pays.
Depuis toujours, le continent avait été séparé, et régulièrement les pays se faisaient la guerre, pour rien d’important en plus, parfois pour de l’argent, parfois pour un minuscule territoire, parfois pour punir quelqu’un. Le pays que dirigeait Ramanka VI, le Royaume de Tachkamka, était un royaume relativement faible, mais côtier et surtout un véritable grenier, qui payait sa liberté. Comme son père, et tous les autres dirigeants auparavant, Ramanka VI jouait une position pacifique et faisait stagner son pays, pour son bien. Il ne pouvait rien faire, mais cette position centenaire changea lorsque, sept ans après son ascension au pouvoir, il recruta en tant que conseiller Saskamrand de Parandranda, qui devint rapidement son Grand Conseiller.
Ce génie provenant de la petite noblesse du pays poussa le roi à sortir de la stagnation le pays et grâce à d’habiles manœuvres, tant militaires que civiles, il fit faire au pays un bond en avant dans tous les domaines. Il connaissait parfaitement tous les points forts de Tachkamka et jouait avec, établissant notamment un contrôle sur tout le commerce du nord, afin de créer des ressources, engager des pirates pour prendre contrôle des villes côtières ennemies, affaiblir un royaume ennemi afin d’en prendre contrôle, puis l’annexer, et au fur et à mesure attaquer tous les pays selon leurs faiblesses, comme créer une union de défense entre les pays les plus faibles, couper le commerce pour les pays côtiers et envahir les autres pays avec l’armée amassée au cours du temps.
En à peine une dizaine d’années, Ramanka VI annonçait que le Royaume de Tachkamka devait être renommé Empire de Omranlenka, ceci étant le nom du continent. Mais s’ils ont été héros de guerre, ils ont été amis du peuple. Saskamrand poussait le peuple à aller loin avec la magie, une puissance pendant longtemps considérée avec peu d’estime, et grâce à cela, l’Empire avait grandement amélioré le confort des habitants. De la Grande Poussée Agraire à la Réorganisation du Commerce, ils avaient réformé tous les aspects du quotidien pour le mieux, et ainsi le peuple avait une grande estime à leur égard. Même lorsque Saskamrand déclarait qu’il fallait explorer les mers afin de découvrir de nouvelles terres, les habitants leur avait montré leur soutien. Lorsqu’ils ont lancé cette expédition, la flotte du sud était revenue un mois après déclarant avoir trouvé de nouvelles terres.
C’est ainsi que débuta la colonisation, et la première cité fondée sur ces nouvelles terres comptait déjà une plusieurs centaines d’habitants, et ses premiers natifs, mais cela allait à l’encontre des populations natives, qui, aussi primitives qu’elles étaient, étaient mécontents de l’installation de ces étranges êtres, et protestaient comme elles le pouvaient, en vain. Cela provoqua des grands soulèvements de la part des colons, qui eurent l’initiative, au grand désastre du roi, d’effectuer un grand massacre. Le roi fit exécuter le chef de la colonie.
Et maintenant, il regardait ses sujets, amassés devant la place du château, prêts à écouter l’annonce que le roi devait faire. Il regarda encore une fois le soleil, placé à l’endroit propice pour avoir la bénédiction des dieux. Il appela la bénédiction de Kalamranta, le Soleil. Après cela, il parla :
« Peuple de Omranlenka, j’ai une annonce des plus importantes à vous faire. Un projet que moi, mon grand conseiller, toutes les personnes qui m’accompagnent ainsi que nombre d’entre vous travaillent dessus depuis deux ans. Un projet, qui s’est terminé il y a quelques jours seulement. Un projet, qui va plus que tout révolutionner nos vies. J’attendais ce moment précis pour vous l’annoncer, comme Kalamranta nous bénit de sa lumière. Nous allons… créer de nouvelles terres, créer un nouveau continent où on pourra habiter, un nouveau continent de part les flots, un nouveau continent qui nous permettra d’éviter que les drames de Lamreancha se reproduisent. Cela demandait une énergie magique incroyable, que nous n’apprenons à canaliser que depuis peu, mais nos meilleurs artisans ont su comment faire, et grâce à leur dure labeur, enfin nous avons un endroit où nous serons libres, libres de construire, libres de cultiver, libres d’élever, libres de vivre. Maintenant, dirigez-vous vers le port, afin de voir les terres sortir des eaux, je vous prie. »
Le roi se retourna comme le peuple criait de bonheur. Comme à son habitude, il se retourna et se pencha à la balustrade pour saluer son peuple, avant de s’en aller pour de vrai.Dès qu’il était à nouveau dans la salle du trône, il ordonna à l’artisan-chef d’activer la machine, comme il invitait Saskamrand à regarder avec lui le fruit du long travail qu’ils avaient fourni depuis leur tour de l’est, ce qu’il accepta volontiers.
Ils attendirent un bon moment avant qu’il se passe quelque chose. Tout d’un coup, ils entendirent un gros bruit. Une haute colonne d’énergie émanait d’un bâtiment près du port, comme on voyait au loin des terres émergées. Mais aussi, le roi eut une vision d’horreur. Une grande vague se formait puis frappa le port. Puis une autre plus grande. Et plus grande. Et plus encore. Finalement, une frappa de plein fouet tout le port, et d’après les cris, de nombreuses personnes mouraient. Puis, le sol trembla. Saskamrand souriait. Non, il rigolait. Tout d’un coup, le Roi Ramanka VI se leva et dit :
« Que se passe-t-il ? Pourquoi rigolez-vous ainsi devant le massacre de nos habitants !
– Oh, mon bon roi, sachez que ce qui devait arrivé se passe en ce moment !
– Comment ça ?
– Ne soyez pas idiot, votre Majesté. Vous avez présidé à de nombreux offices religieuses, vous vous y connaissez bien.
– Quoi ? Je ne comprends pas !
– Bien sur, que vous ne comprenez pas ! Après tout, quoi que je vous dise, vous me croyez. Sachez que Trichamkanda nous punit !
– Pourquoi donc le dieu de la magie viendrait nous punir ?
– Que vous pouvez ne rien comprendre parfois ! Nous utilisons extraordinairement beaucoup de magie ce qui est totalement interdit par Trichamkanda, qui punit toute notre civilisation d’avoir fait cela ! Nous partons sous les flots ! Beaucoup de religieux le savent, pourquoi croyez-vous qu’ils meurent depuis peu ?
– Comment ça ? Pourquoi ? Pourquoi voulez-vous nous détruire ?
– Ah, c’est donc ici qu’on voit toute votre naïveté dont vous faites preuve, votre majesté. Vous ne faites que attention à ce qu’un nouveau membre de votre entourage indirect porte un titre de noblesse pour l’accepter, ce qui est une grave erreur, dans n’importe quel contexte. Maintenant, puisqu’il ne vous reste que peu de temps à vivre, laissez-moi vous raconter pourquoi j’ai fait ça, ne m’interrompez pas, je vous prie. Moi, comme mon père, mon grand-père, et tous mes ancêtres et toute ma famille, avons une particularité que vous n’avez pas prise en compte, alors que n’importe quelle personne du village où j’étais serait capable de le dire. Vous souvenez-vous de toutes les fois où vous m’avez demandé de vous accompagner au temple de Kalamranta, et que jamais je ne pouvais ? Je vous disais que j’y allais pendant mes temps libres, c’est-à-dire pas en même temps que vous. En vérité, j’y suis jamais allé.
– Vous avez osé me mentir ? Vous méritez d’être exécuté !
– Vos menaces ne servent à rien, il est trop tard ! En vérité, c’est parce que nous croyons chez nous en Drandsas, mon nom est d’ailleurs tiré de lui.
– Vous croyez en le Démon ! Que vous ne trouviez aucun repos après la mort !
– Laissez-moi finir ce que je dis. Tous faisaient régulièrement des invocations à Drandsas,et quand ce fut l’heure pour moi de pratiquer ma première invocation alors que j’étais encore un enfant, je suis devenu adulte après. Je ne saurais personnellement vous dire si quelqu’un a déjà réussi à appeler le véritable Drandsas, comme en vérité, on rencontrait quelqu’un dans un autre monde, je ne sais pas lequel, duquel on devient lié pendant toute sa vie. Or, moi je me suis trouvé lié à quelqu’un de très spécial. Je ne connais pas son vrai nom, mais c’est lui qui m’a guidé vers le personnage que je suis aujourd’hui. Il fait partie d’un groupe qui se nomme Rune Aspect. Ou une guilde, je ne sais pas comment lequel. J’ai appris beaucoup de choses de lui, dans ma soif de connaissances, et c’est grâce à lui que l’empire d’aujourd’hui s’est formé. En vérité, son but est simple : que tout le monde puisse utiliser la magie, mais nous ne pouvions pas l’apprendre divisés, il fallait être unis. Lorsque enfin l’empire est né, j’ai travaillé avec lui, et vous évidemment, afin d’introduire la magie dans notre monde, afin que tous puissent l’utiliser, et ça a marché. Mais lorsque je me promenait chez les nouveaux savants en magie, j’en ai trouvé un, qui cherchait à voyager jusqu’au monde des dieux, donc effectivement voyager entre les dimensions. J’étais content de l’annoncer à mon Drandsas, mais lui fut affolé, en effet, ouvrir un portail entre les dimensions peut aspirer toute la magie d’un endroit à l’autre, il ne faut absolument pas en créer. Alors je lui ait dit que j’allais immédiatement le faire arrêter de travailler sur ce projet, mais Drandsas était fermement contre. Il disait que si quelqu’un avait eu l’idée, d’autres personnes l’auront si ce projet n’est pas mis au point. La seule façon de faire était d’éradiquer cette civilisation. Alors, j’ai travaillé longuement avec lui afin de trouver une façon de faire cela, et j’ai trouvé, c’est le projet qui va détruire toute notre civilisation. Lui comme moi aimions notre civilisation, mais il faut pour le bien collectif. Mais ne vous inquiétez pas, Drandsas vous donne un dernier espoir. »
Tout d’un coup, Saskamrand se mit à incanter un sort, et en sortit un sceau sur le sol du balcon sur lequel ils étaient. Le roi lui lança un regard interrogateur, auquel il répondit d’abord par un sourire, puis dit :
« Seule la chance fera activer ce sort, et alors vous vous incarnerez. Maintenant, je vous dis adieu. »
Comme Ramanka tendait la mai vers son grand conseiller, celui-ci s’échappa au travers d’un portail. Il soupira. C’était les derniers temps de sa vie, comme celle de son pays. Le continent coulait sous l’eau qui semblait éternellement monter, tout comme les nouvelles terres à l’horizon. Il soupira, puis jura. Si ce sort marche, il referait vivre tout son peuple. Et ainsi il prit la dague que toujours il portait sur soi et se la planta dans le cœur. Premier et dernier roi de Ormanlenka unifié.
stefbad:
I'm back ! Bref, en ce début de printemps, il est temps pour moi de reprendre du travail, et comme l'inspiration revient, je... attendez. "Oui allô ? ... Oui. ... Comment ça ? ... Oh, on ne peut plus leur faire confiance... ... Bon bah merci beaucoup. ... Au revoir." On vient juste de me prévenir qu'on est en Février, et que donc forcément c'est pas le printemps. Maudit soit le changement climatique !
Bref, après ces plus-que-six-mois d'attente, vous allez enfin pouvoir connaître la suite ! Et je suis quasiment sûr que vous avez oublié tout se qui s'est passé jusque là ! Ne vous inquiétez pas, dès que j'aurai le temps, je réanalyserai toute mon histoire
Chapitre 16 : Dernier Serment
Siov semblait plongé dans ses pensées depuis ce qu'a dit Stefbad. Il ne comprenait pas pourquoi mais apparemment son histoire a du réveiller une partie du génie inné qu'est le Zora. Stefbad était heureux, il avait enfin réussi à l'empêcher de s'apitoyer sur son sort. Depuis la première fois qu'il l'a rencontré jusqu'à ce moment, jamais il ne l'a vu omnibulé par autre chose que sa haine par rapport à sa création. De toute façon, il arrivera sûrement bientôt à revenir chez lui. Stefbad souhaitait le faire se réconcilier avec le monde extérieur en l'embarquant dans cette aventure, il savait qu'il aurait besoin de voir l'extérieur pour découvrir la solution à son problème.
Il a révélé qu'il fallait un ongle de dragon pour obtenir la puissance nécessaire pour passer, ainsi qu'un cadre en obsidienne et pierre nox où il fallait faire passer ce qu'il nommait un "courant électrique". Sûrement rien de plus que de l'énergie de la foudre. Cela devait être facile à trouver, sauf peut-être l'ongle du dragon. L'idée de Stefbad était d'ouvrir la fissure magique afin de créer un portail dans lequel on pouvait passer, mais il fallait non seulement avoir une grande puissance magique, et de plus trouver un cadre stable. Pour ce dernier, la solution avait été donnée, il fallait simplement de l'obsidienne et de la pierre nox. Mais il avait besoin de se concerter avec Zelink et Spectra afin de trouver le moyen précis, car ainsi, Stefbad ne savait pas comment s'y prendre.
Un village parut enfin au loin. C'était le village de Deekahrajhal, si Stefbad et ses compagnons y étaient déjà depuis longtemps, ils étaient dans des territoires périphériques. Ici, un village sous la neige s'offrait à eux, entouré de petites murailles. Les maisons étaient construite en pierre mais étaient enneigées, chose très perturbante lorsqu'on a l'habitude de voir ce type de maisons dans le désert, et donnaient de la couleur au territoire totalement blanc, une teinte rougeâtre. Il y avait des pins qui poussaient dans la région, ainsi on voyait quelques unes des maisons construites avec du bois, mais celui-ci était souvent utilisé pour faire des échafaudages à Loyahl. Les murs par contre étaient constitués de ce matériau uniquement. Comme ils les traversaient, des gardes apparurent et se mirent en garde, prenant le groupe pour des gérudos déjà en train d'attaquer, mais ils baissèrent leur garde lorsqu'ils virent qui arrivaient, de hommes majoritairement, au teint trop pâle pour venir du désert. Ils les laissèrent donc entrer, mais juste après fermèrent les portes, l'armée ennemie arrivant déjà près des murs de la ville.
"Vous faites bien d'arriver, vous !" dit un des gardes "Elles arrivent déjà. Mais ne pensez pas qu'on va vous abriter comme ça ! Prenez des armes et défendez. À part vous, vieil homme.
- Oh, si mon ami y va, je peux aussi." répondit-il en montrant Stefbad "Ça me fera de l'entraînement !
- Ne vous ménagez pas, monsieur. Allez plutôt rester en sécurité.
- Non, moi, j'y vais."
Il se colla derrière les murs et prépara un sort. Cela embêtait Stefbad de devoir agir dans la guerre, mais il semblait qu'il devait le faire. Il prit l'arc que le garde tendait, ainsi que le carquois - qui était lourd - et se mit sur une colline pour pouvoir tirer. Ahretna n'avait pas besoin de prendre d'arme comme elle en était déjà équipée, mais elle ne se mit pas en position d'attaque. Elle voulait sûrement voir de quoi Zelink était capable en pleine puissance. Tout d'un coup, la voix de ce dernier surgit dans la tête de Stefbad :
"Stefbad ? Je ne vais pas y arriver seul.
- Moi je n'arriverai de toute façon jamais à bander cet arc beaucoup trop lourd. Je peux donc t'aider.
- Bien. Je pensais que tu pourrais envoyer quelque chose pendant que j'envoie mon sort, je te couvre donc.
- Je vais essayer."
Il fallait un sort de grande ampleur, qui pouvait attaquer plein de personnes à la fois. Cela faisait déjà longtemps depuis qu'il n'avait pas effectué un sort agressif afin de combattre de vrais ennemis. Pas de simples élèves ou de simples monstres. Mais, de même, il ne devait pas faire quelque chose de trop puissant. S’il avait déjà menti à sa promesse de neutralité, et qu’il la violait une fois de plus, mieux valait aller dans la demi-mesure. Il ne fallait pas trop influencer le cours des choses, sinon il pourrait il y avoir des conséquences désastreuses.
Stefbad faisait semblant de bander son arc, tant bien que mal, alors qu’il préparait son sort. Ses mains commençaient à briller d’une lueur orangée, comme celles de Zelink brillaient d’une lueur blanche. Ce dernier allait sûrement créer un flash de lumière, afin d’aveugler tout le monde, et permettre de cacher le sort qu’allait envoyer son maître. Comme l’action allait commencer, Stefbad lâcha soudainement l’arc, trop dur à porter, et tomba. Zelink envoya son sort mais celui de son allié vint évidemment pas.Tout de suite, il en parla avec Stefbad :
"Pourquoi tu n’as pas envoyé ton sort ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- L’arc est devenu trop lourd à porter. J’ai lâché."
Zelink se retourna afin de s’assurer des dires de son allié, et se rendit compte que c’était vrai. Il décida visiblement donc d’improviser, et envoya un rapide sort. Créé en hâte, il n’était pas puissant, mais il était assez pour infliger des dommages à un bataillon, causant la panique chez les femmes qui recouvraient la vision du terrain. La formation était totalement brisée, et certaines fuyaient, ayant peur de voir leur fin. Personne n’était là pour les réordonner, indiquant sûrement que leur commandante avait été touchée. Il avait eu de la chance, et ainsi Stefbad n’aurait pas à trahir son vœu de neutralité.
"Eh, mon gars, ça va ?" demande le soldat qui les a accueilli comme il s'avance vers Stefbad.
- Rien de cassé, c'est bon.
- L'art de l'archerie est difficile, je dois l'avouer, mais un jeune homme comme toi doit bien pouvoir le brandir ! Ton père a négligé ton éducation ?
- Non, je me suis versé dans les arts du savoir, j'étais ici en étude de terrain, envoyé par la Cour, quand j'ai été attaqué par ces Gérudos.
- Alors qui sont tes compagnons ? À moins que tu me racontes un mensonge afin de sauver l'honneur de ton père ?
- Eh, je ne mens pas ! Le vieil homme là-bas est mon maître, l'autre jeune homme, l'un de mes camarades, et la Gérudo, merci de ne pas l'avoir considérée comme un ennemi, est une des Néo-Gérudos qui nous accompagne dans notre étude."
Comme il parlait, Stefbad mentalement donnait à tous ses compagnons leurs rôles dans cette expédition, afin que le mensonge ne paraisse pas. Zelink devait trouver étrange d'inverser les rôles avec son maître, surtout que eux deux connaissent, chacun de leur époque, toutes les clauses nécessaires pour ce genre d'expéditions.
"Hm... Cela semble plausible, petit gars, mais n'oublie jamais de ménager tes muscles, vous les gens de la cour avez souvent tendance à oublier cela."
Soudain prend l'envie à Stefbad de démentir ce qu'avait dit le garde. À l'époque pendant laquelle il était archiviste, le Roi d'Hyrule avait pour idéologie qu'il fallait toujours être prêt à défendre la cité contre les attaques, et donc les entrainaient à manier les armes. Mais si ce n'est plus le cas avec le Roi régnant, il fallait qu'il démontre combien ça pouvait être utile. Et qu'il démente cette mauvaise vision des chercheurs comme des paresseux.
Il fait soudain apparaître un arc grâce à sa magie, le bande avec une flèche lumineuse, et lâche la corde, propulsant le projectile sur les lignes ennemies. Il regarde le soldat, et avant de se téléporter vers les lignes ennemies, dit :
"Au moins, nous les gens de la cour, on est capable de ménager des capacités auxquelles vous n'avez pas accès."
Arrivé en face des Gérudos qui commençaient à retrouver un ordre, sûrement grâce à une commandante improvisée, Stefbad s'envole et fait gronder le tonnerre autour de lui, pendant cette belle journée au ciel bien bleu. Après cette démonstration de puissance, il annonce en une fusion entre le Gérudo Ancien qu'il connait bien et les nouveaux mots en Gérudo qu'il a appris aux côtés de Ahretna :
"Femmes, bienvenue à Deekahrajhal. Cette belle ville au sommet des Hauteurs Gérudos est un endroit idéal pour apprécier la culture Hylio-Gérudo sous une flaveur totalement différente. Mais vous n'êtes pas ici pour faire du tourisme, je crois. Alors, je serai votre adversaire.
- Nous n'avons pas peur de quelqu'un qui n'arrive même pas à parler notre langue correctement !" réplique une femme, sûrement celle improvisée commandante.
- Bon point, alors finissons-en." puis Stefbad dit, moins fort : "Je casse mon vœu de neutralité."
Il déchaîne soudain le vent sur ses ennemis, en emportant certaines, et comme l'ordre arrive d'utiliser les mages afin de le ramener sur terre, il fait apparaître des ombres afin de les engloutir dans les profondeurs de la terre. Il redescend sur Terre et use de sa magie des ténèbres pour toutes les enlacer. Cela ne marche que pour une partie d'entre elles, et en profite pour parler :
"Je vois que vous êtes revenus à vos anciennes habitudes... Tellement dommage, je me souviens comme si c'était hier du moment où vous aviez dit que vous renonciez aux techniques de Ganondorf. Et pourtant, encore la même chose : vous attaquez Hyrule quand il est en guerre avec d'autres pays, déployez de vastes armées grâce à la conscription, et les colonisez. Et pourtant, autrefois, vous étiez le centre de la culture. Touchant à la fois Hyrule et les Terres Outre-Désert, votre culture florissait de la diversité. Je me souviens comment avoir une toile Gérudo était plus une marque de richesse que des toiles Labryniennes. Je me souviens comment un Roi d'Hyrule avait, par amour pour cette culture, appelé sa fille Saaran. Je me souviens comment aussi après que Ganondorf ait été vaincu, Lairo l'Écrivain a réécrit tous les classiques Gérudos avec des noms d'auteurs Hyliens afin de les préserver. Et c'est ça que vous en faites, de votre héritage ? L'oublier dans la sauvagerie en réitérant ce pourquoi vous avez tant haï Ganondorf ? Vous êtes pathétiques."
Après ces mots, Stefbad génère une onde de choc ténébreuse assez puissante pour en pousser certaines au-delà de la falaise. Il leur hurle de faire honneur à leurs ancêtres avant d'espérer quoi que ce soit d'autre, et de ne jamais revenir avant cela, et revient à Deekahrajhal. Il traverse les portes, et est salué ar les habitants, ainsi que le soldat qui lui avait donné une arme, s'excusant pour tout. Il rejoint ses compagnons de route, auquels, avant de s'évanouir, il dit :
"J'ai changé d'avis. On va trouver leur chef. Et lui faire un cours d'histoire."
Xanto01:
Yo ! J’ai lu ton dernier chapitre et j’ai en profité pour faire une rapide relecture des précédents, afin de bien me replonger dans ton univers. Comme d’hab, ce chapitre est très détaillé, et c’est un fait que j’apprécie dans ton style d’ecriture. Je trouve ton dernier chapitre très intéressant, comme les précédents. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que la décision de Stefbad va nous conduire à un futur grand moment. La façon dont tu as ajouté la dernière phrase nous promet un cliffhanger des plus intéressants (combien de fois je vais dire intéressant ? XD)
Bref, que dire de plus, si ce n’est que j’ai hâte de lire la suite ?
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