Auteur Sujet: Stefbad, les fics de l'histoire  (Lu 95006 fois)

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Stefbad, les fics de l'histoire
« Réponse #60 le: lundi 02 avril 2018, 21:50:34 »
@Chompir
De rien ! J'ai fait ça afin d'être dans le thème ! Quick sidenote : je voulais appeler mon sujet si je l'avais publié "Stefbad, les fics des épaves" ^^

@Linkondo
Merci beaucoup ^^ Oui, tous les noms de lieux sont réels, j'ai passé à peu près autant de temps sur Google Maps que sur LibreOffice pour écrire cette nouvelle. Sinon, si le style a tendance à se dégradé, c'est que le pari était de le terminer en un jour, et comme j'écrivais, je voyais l'heure tourner, et je paniquais. Alors je souhaitais plus insister sur ce qui se passait plutôt que réellement détailler en profondeur l'action, je m'en suis moi-même rendu compte, ce qui a causé se moment d'introspection à Niigata, mais j'ai dû me limiter à ça, tandis qu'au début, c'était le matin, donc j'avais tout le temps pour détailler. Si je prends le temps un jour, je pense que je vais réécrire cette nouvelle, mais d'abord 'faut que je finisse mon prochain chapitre, comme j'ai promis de le sortir... hier.
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
Stefbad, les Fics de l'Histoire

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Stefbad, les fics de l'histoire
« Réponse #61 le: dimanche 08 avril 2018, 23:29:50 »
Chapitre 9 : Le Roi de la Falaise

"Tu maîtrise très bien les Sept-Roses. Veux-tu nous rejoindre pour trouver mon maître ?"

 Ahretna était très étonné par cette proposition soudaine, et l’accepta de bon cœur. C’est ainsi qu’elle ferma sa boutique et qu’elle partit en voyage avec ses nouveaux compagnons, qui s’équipèrent d’habits gerudos. Ils montèrent des Daalmok, sorte d’arthropode du Désert du Doute, apparemment descendants de la mythique créature M’ld’-g’th, la prononciation étant peu claire à cause de la nature de l’écriture Lannelloise, mais les spécialistes ont tendance à nommer cette créature Maldagath, qui a pour origine étymologique l’association de Malda, grand, et Gath, le nom de la créature. Cela implique donc qu’il devait exister d’autres variantes des Gaths mais aussi des gaths, tout court, même si aucune inscription ne mentionnait ce nom seul. Lorsque les trois voyageurs quittèrent la ville, Stefbad arrêta sa monture et demanda soudainement à Ahretna :

"Où est ton arrière-grand-père ? Je veux aller le voir.
- Pourquoi attends-tu de sortir de la ville pour lui demander alors qu’il est sûrement dedans? rétorqua Siov.
- Ta remarque aurait été juste si mon grand-père était parfaitement normal. répondit Ahretna sèchement. Or, il ne l’est pas, et il préfère s’isoler. Je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs. Même si il dit que les personnes chez les Gerudos ont peur de lui, je n’ai jamais entendu parler de telle histoire. Et après tout, comment vous le connaissez, Stefbad ?
- Oh, j’ai souvent travaillé avec lui par le passé.
- Hmm… Bien. Il vit à Deekahrajhal, Royaume de la Vallée Gerudo, pointe sud, zone des hautes arches.
- Très bien, allons-y ! déclara Stefbad, et il redirigea son daalmok pour aller vers l’est."

 Le voyage commença ainsi. Ahretna restait pensive. Cette réponse de Stefbad était beaucoup trop vague. Il devait il y avoir quelque chose derrière. Et comment savait-il, s’il allait voir Zehrein, son grand-père, qu’il était dans le désert Gerudo ? Et qui était cet étrange personnage qui l’accompagnait ? Il n’avait quasiment rien dit depuis qu’elle les avait rencontré. Il se sentait visiblement mal dans sa peau. Il était souvent en train d’écarter ses belles mèches rousses sur le côté ou vers l’arrière, mais comme, naturellement, elles retombaient, il jurait et retentait. Pour cela, s’il s’était coiffé, il ne ressemblait plus à rien. Aussi, il avait tendance à se frotter les mains de temps en temps. Cela sert pour les zoras à se nettoyer les mains, grâce à leurs écailles, mais pour les Hyliens, c’est inutile, voire déconseillé comme cela créé plus de chaleur. Cet étrange personnage semblait détester Stefbad, comme il lui lançait de nombreux regards noir. Lorsque ce dernier en remarquait un, il souriait en rigolant un peu.
 Ahretna aurait bien aimé en savoir plus. Cet homme était beau et semblait être très intelligent. Serais-ce de l’amour ? Serais-ce le coup de foudre ? Elle rougit. Elle a eu de nombreuses relations avec d’autres hommes, qu’elle arrivait à amadouer facilement avec le temps, mais elle avait une mauvaise impression quand à celui-là. Il semblait plus perspicace que ces stupides Vog qu’elle avait trouvé parmi les Néo-Gérudos. Cet étrange peuple avait élu domicile dans le désert Gérudo il y a au moins cinq générations, ils auraient été créés par une femme notamment, qui se nommait Telma. Ils étaient des descendants des rares Gérudos à avoir été épargnés durant l’Ère de l’Exil, et ils ont du développer une capacité étrange à donner naissance à des Hommes bien plus que les Gerudos Exilés, les Hehrados, et il y avait donc une conséquente population masculine. Ahretna avait donc réussi à charmer beaucoup d’entre eux, comme ils croyaient tous à l’idylle, mais celui-là semblait être d’une autre facture.
 Comme Ahretna pensait à l’inconnu dans l’expédition, celle-ci arriva aux portes du Royaume de la Vallée Gerudo. Il y avait visiblement des tensions sur la frontière, et les membres du Royaume les fouillèrent pour savoir s’ils n’avaient pas des armes, et s’ils n’étaient pas des espions, la sensation du petit royaume d’être en danger sur sa frontière sud était palpable, et logique. Les Hehrados avaient en quelques années mené une guerre éclair qui leur a permis de s’emparer de tous le désert Gerudo, et des échos parvenaient des terres de l’Exil comme quoi là-bas aussi ils étendaient leur empire. Ahretna est arrivée dans les terres du désert Gerudo il n’y a que quelques années, faisant partie des populations volontaires pour créer de nouvelles villes pour travailler la terre qu’ils conquéraient, très dépeuplée du fait que les Néo-Gerudos étaient que peu.Le père de Ahretna étaient un Néo-Gerudo, qui était venu à la cité de Dahralorf, capitale de ce qui était le petit pays gérudo à l’époque, comme un esclave capturé lors des raids. Sa mère l’avait acheté, et ils tombèrent amoureux, ayant finalement Ahretna comme enfant. Celui-ci était le fils de Zehrein, et comme elle allait dans les nouveaux territoires, son père n’a pas manqué de lui rappeler que son grand-père vivait dans la région, et depuis, elle a eu l’occasion de le rencontrer celui-ci, et de créer des liens.
 Ahretna était une fille illégitime, comme sa mère était mariée à quelqu’un d’autre, un Zuna, comme beaucoup de gerudos le sont. Mais si les gérudos sont restés comme des gérudos, c’est parce qu’ils n’ont jamais fait d’enfants avec eux. Tous ceux qui ont essayé ne sont jamais arrivé à un résultat, il est impossible de créer un enfant Gérudo-Zuna. Alors, les Gérudos avaient tendance à prendre des hommes d’autres races hyliennes en tant qu’esclave, et les femmes les plus riches avaient souvent des relations avec plusieurs hommes… qui en contrepartie avaient des relations avec plusieurs femmes. La société à l’époque était étrange, mais c’était une nécessité, mais comme désormais les hommes devenaient plus fréquents, les pratiques commençaient à disparaître, mais Ahretna pensait que elle aussi aurait droit aux relations traditionnelles. Le monde changeait mais pas les mœurs, elle avait entendu parler de certaines de ses amies qu’elles s’étaient mariées avec des Zunas et qu’elles pourraient aller au Enjhvehri, où il y a beaucoup d’hommes esclaves. Elle, par contre, ne souhaitait pas avoir des relations traditionnelles, elle s’était habituée via ses parents à avoir deux parents biologiques pour l’élever, comme son père vivait dans la maison familiale, avec son beau-mari et sa femme. Son père n’était pas un esclave, comme la condition d’esclave est donnée uniquement "aux femmes gérudo punies pour des actions contre le royaume, et aux hommes non-gérudos résidant dans le royaume et non mariés", or son père était un Gérudo, et comme les autres hommes de son type, était libre mais travaillait au Enjhvehri, comme ils seraient très mal vus sinon, et seraient sûrement mis en esclavage pour de sombres raisons s'ils arrêtaient d’y travailler. Le père Zuna de Ahretna n’avait que peu interagi avec elle, allant plutôt voir ses demi-sœurs conçus de manière traditionnelle, mais aussi le frère de Ahretna, comme il le considérait comme l’héritier de ses bien, comme celui-ci n’avait eu que des filles. Il y avait au total treize personnes dans la maison familiale. D’abord la mère d’Ahretna avec son mari, sa femme Zuna et le père de Ahretna formaient le cœur de la famille. Au niveau des enfants, les parents d’Ahretna avaient donné naissance à deux enfants, la mère d’Ahretna avait donné naissance à quatre filles, et les Zunas à trois filles, mais leur famille n’était qu’un exemple parmi d’autres, et il y avait eu beaucoup de morts prématurées.
 Lorsque l’expédition passa enfin la frontière, elle se dirigea vers l’habitation de Zehrein, guidée par sa petite-fille. C’était une petite maison accolée à la falaise, côtoyée de quatre autres maisons, sûrement non habitées du fait de l’hostilité du climat dans cette zone. Celle-ci était dénommée la "Zone des Arches" du fait des formations rocheuses uniques. Celles-ci créaient des arches sur lesquelles on pouvait marcher, mais la zone était aussi très chaude, plus chaude encore que le cœur du désert. Les anciens habitants de cette région avaient pour habitude de créer des maisons adossées à la roche, puis de créer des galeries afin de profiter de l’isolation offerte par le manteau rocheux. On pouvait voir à des endroits des ouvertures, trahissant la présence d’une place forte autrefois, mais celle-ci n’était plus utilisées depuis des siècles, les habitants ayant préféré aller dans les hauteurs, où il faisait plus froid, comme la technologie permettait la création de chemins dans la roche, et avait permis la création de grands échafaudages sur lesquels vivaient des centaines, voire des milliers de personnes, dans la capitale du Royaume de la Vallée Gerudo, Loyahl notamment.
 Ahretna ouvrit la porte, et les deux hommes furent surpris de voir que l’intérieur semblait en ruine, déserté. Les meubles étaient renversés, des couverts gisaient et on voyait des gicles de sang par terre. Stefbad avait émis à voix haute la possibilité d’un raid gérudo, mais Ahretna avait ensuite ri d’une voix claire et haute. Elle s’exprima ensuite :


"C’est dans cet état depuis des années ! Mon grand-père a fait ça afin de décourager les visiteurs impromptus ! La première fois que je suis venue, j’ai été moi aussi étonnée et j’ai eu peur, mais il est venu lui-même me dire que ce n’était qu’une couverture. Comment il a su que j’étais sa petite-fille, je ne sais pas, mais en tout cas il l’a su et m’a empêché de rebrousser chemin."

 Stefbad opina lentement. Les trois membres de l’expédition, menés par Ahretna, traversèrent donc le dédale qu’étaient les grottes dans la falaise. Quand enfin apparut une porte, elle la poussa en annonçant son nom. Ils entrèrent dans une salle surprenamment grande, avec divers meubles. On y voyait des râteliers à armes, une table et des chaises, ainsi que plusieurs garde-mangers, le tout éclairé par une flamme d’origine sans conteste magique sur le plafond de la pièce. Malgré le fait que la salle était taillée dans la pierre, le sol n’était pas rugueux, ni les murs, qui contenaient parfois des trous, menant sûrement à l’extérieur afin de renouveler l’air. Là où, les premières fois qu’Ahretna venait chez son grand-père, ces tous l’intriguaient fortement, elle avait fini par s’en habituer. Plus profondément, on voyait un lit et une armoire, ainsi que quelques coffres, contenant sûrement diverses curiosités et objets importants pour le disciple de Stefbad. Il y avait au loin un renfoncement qui menait à une porte, derrière laquelle il se trouvait sûrement.
 Celle-ci s’ouvrit justement, laissant paraître un vieil homme aux cheveux blancs, mais étrangement vivace. Il était très bien conservé pour son age, et ne se courbait même pas. Les traces de sa vieillesse résidaient en ses nombreuse rides et ses cheveux décolorés, ainsi que les diverses tâches qui couvraient son corps d’un blanc livide. Il avait une face fine et des yeux de couleur bleue en forme d’amande. Il avait un nez droit, mais des épaules tombantes. Il était très fin, parfois squelettique sur certaines parties de son corps, mais il devait être bien plus affirmé pendant sa jeunesse. Quelques cheveux noirs trahissaient aussi son ancienne teinture capillaire. Il n’avait pas de poils sur son corps visible, à part quelques uns sur les bouts de la poitrine que son habit laissait paraître. Son habit était léger, s’apparentant à une sorte de toge de couleur violette. Le drap qui constituait l’habit faisait plusieurs de la taille mais restait assez ample, avant de finir jeté derrière l’épaule, le tout serré à la taille par une ceinture simple faite d’herbes séchées, et il portait à ses pieds des sandales. L’homme dit donc en voyant qui étaient ses invités :


"Dites-moi que je rêve. Stefbad est là. Je ne pensais pas te revoir, moi qui me suis terré dans cette falaise afin de mener une vie simple comme tu ma l’a suggéré.
- Je suis venu te voir pour de multiples raisons…
- Quel est cet homme qui t’accompagne ? Je sens que tu lui a prêté de la magie.
- Moi, de la magie ? dit immédiatement le jeune hylien.
- Oui, mais tu ne peux pas l’utiliser. Stefbad te l’a donnée afin de te maintenir dans ta métamorphose.
- Métamorphose ? Réagit subitement Ahretna, ayant la confirmation que cet homme n’était pas en réalité hylien.
- Mais oui, tu ne l’as pas sentie ? Mon Ulkensen ne te l’a pas appris, comme il ne pouvait pas s’occuper autant de toi, mais je crois te l’avoir appris moi-même. Tu te souviens de l’exercice du Maldagath ?
- Oui, c’est vrai… il en a.
- Tu as été aveuglée, ça se sent.
- Comment peut-tu ?
- Je connais bien mieux la magie que toi, mon enfant. Bref, sinon, Stefbad ? Quelle était sa race, et pourquoi ?
- C’était un Zora, il était venu il y a quelque temps par un portage d’origine que je ne pourrais jamais te dévoiler…
- C’était de l’énergie à base d’obsidienne, pierre nox et de l’ongle du Dragon, quel qu’il soit ! Il suffisait de passer un courant électrique dans la pierre nox entourée d’obsidienne pour créer un champ magnétique très puissant, et en faisant libérer l’énergie contenue dans l’ongle du Dragon, j’ai pu créer un trou de ver qui m’a emmené ici, c’est d’origine ma-gné-tique ! Pas compliqué pourtant.
- Si tu le dis. Bref, il est venu dans ce monde et depuis il est coincé, mais dès que j’ai senti le dégagement d’énergie causée par sa venue, je suis allé sur place, et j’ai vu cet étrange personnage. Je l’ai gardé en vue et j’ai étudié l’anomalie pendant ce temps.
- Quoi ? Elle existe encore ?
- Bien sur, je recherche depuis longtemps la clef pour rouvrir ce portail, et je crois en avoir trouvé une !
- Quoi !? Tu as une hypothèse ? Pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ?
- Car cela aurait été inutile. Justement, c’est pour ça que je t’ai transformé, afin d’en parler avec Zelink puis avec Spectra, comme je crois que j’aurais besoin d’eux.
- Attendez. intervint Ahretna. Zelink ? Spectra ? Comment ça ? J’ai l’impression de me retrouver dans l’une de ces stupides histoires que font certaines gérudos lorsqu’elles décident de faire en sorte que Zelda I et Ganondorf – que jamais Din le laisse reparaître sur cette terre – soient tombés amoureux ! Zelink, l’un des grands héros qui a sauvé à deux reprises le monde de Pzia, et Spectra, le personnage le plus maléfique, dépassant même l’ancien Ganondorf en cruauté. Comment cela est-ce possible ? Comment peut-tu être le légendaire Zelink, grand-père ? Et comment peux-tu te salir les mains en travaillant avec Spectra, et Stefbad, son acolyte, je savais bien que ce nom me disait quelque chose lorsque tu me l’as dis la première fois ? J’ai besoin d’explications, et maintenant."

 S’ensuivit un silence pesant. Ahretna avait touché juste au bon moment. Stefbad et Zehrein étaient tous les deux gênés et même l’ancien Zora l’était. Il était, lui, plongé dans ses pensées, et semblait choqué. Ahretna l’était tout autant d’avoir appris que Stefbad avait transformé le jeune homme en Zora, et en plus de la cruauté du geste, c’était très dur à mettre en œuvre. Maintenant que Ahretna s’était concentrée pour détecter la magie présente chez l’hylien roux, elle avait aussi remarqué à quel point l’énergie de Stefbad était gigantesque par rapport à celle de son grand-père, qui elle-même était énorme par rapport à la sienne, qui pourtant dépassait celle de beaucoup de ses connaissances, même des mages. Elle se mit donc à avoir peur. Si une telle puissance se met dans un camp, celui-ci est sûr de gagner. Et comme il est avec Spectra, il se rangera dans le mauvais camp à soutenir. Mais pourtant, il a été défait par Zelink et ses alliés, comment ça se faisait ? Il devait il y avoir quelque chose qui l’échappait. Mais elle n’eut pas le temps d’y réfléchir longtemps, comme Zelink prit la parole :

"Bien, je vais te raconter l’histoire. Tout a commencé après la fin de notre première aventure, que ton père t’as raconté ces histoires abondamment, j’ai vu. J’étais devenu depuis peu le mage personnel de la princesse Zelda III, et elle m’envoyait souvent dans des missions aux quatre coins de Pzia, dès qu’un messager lui apprenait qu’une chose liée à la magie se passait. Mais un jour, ce fut je m’en souviens un jour d’automne, un jeune homme encapuchonné vint dans le château. Comme d’habitude, j’étais à la gauche de la princesse, à droite de celle-ci se trouvait Link du Quarante… ah, quel homme de du Quarante… Lorsque le jeune homme arriva, je sentis tout de suite quelque chose d’étrange en lui. Il avait une étrange magie qui sortait de lui. Une magie peu puissante mais très complexe, ce qui était impossible, je chuchota donc à la princesse qu’il vaudrait mieux se méfier de ce personnage, mais elle me chassa d’un coup de main. Ce qu’il dit étonna toute l’assistance :
« "Je ne suis pas ici, que votre majesté envoie le meilleur de ses mages, je suis blessé dans un endroit loin d’ici, mais proche à la fois. Celui de vos mages qui me soignera pourra être appelé le meilleur mage que vous avez. Je ne puis maintenir cette illusion plus longtemps."
« La silhouette s’évanouit, laissant de la fumée et de l’incompréhension dans l’assistance. Je fus le premier à réagir, en me concentrant sur l’énergie que j’avais perçu. Si ce mage avait dit qu’on pouvait le localiser, cela devait avoir un lien avec sa magie sans conteste. Je me concentra pour pouvoir savoir où se trouvait la source de la magie qui avait causé cette illusion. La princesse m’interrompit comme elle me chargea officiellement pour cette mission, comme elle disait qu’elle ne pouvait laisser l’un de ses sujets mourir, et que si c’était un piège, j’étais le mieux placé pour pouvoir me défendre. Je sortis donc du château et partit de la citadelle en passant par le centre de la rue comme le veut la tradition. Lorsque enfin je fus en dehors de la ville, je me concentra à nouveau pour trouver cette magie si particulière. Mes efforts ne furent pas vains, comme j’arrivai enfin à localiser la position du personnage, qui était dans la forêt de Firone, où je me dirigea donc.
« Je passa plusieurs journées à travers la forêt dense comme je tentais de suivre la piste de la magie, et quand enfin j’arrivai à proximité de la source, quelle fut ma surprise lorsque je tomba sur le manoir de la LDM. La Ligue De Mallard, si tu veux savoir, Seliove." celui-ci leva sa tête comme il entendait son nom, puis soupira, se disant que tous les mages devaient savoir lire dans les pensées. "Je me demanda ce qu’il faisait là un moment, puis passa, un mystère à la fois. Je ne sais d’ailleurs toujours pas pourquoi il est là." Stefbad, apparemment intéressé par le discours de Zehr… Zelink, haussa les épaules pour montrer qu’il n’en savait pas plus."Bref, j’y suis rentré, et après avoir exploré le manoir, et m’être rappelé de quelques moments de l’aventure que j’avais vécu, je ne trouvais pas le mage, dans aucun des étages. Je redescendis au Rez-de-Chaussée, et c’est là que j’ai remarqué une petite porte dans un renfoncement, que je n’avais jamais vue auparavant, la porte était étrangement taillée, montrant ce que je pense était la scène du mariage entre deux anciens dirigeants de Pzia.
«  Je passa donc la porte et arriva dans une salle souterraine, qui n’avait en rien une architecture similaire avec le reste du bâtiment, ce qui trahissait une certaine ancienneté. C’était tout en pierre, je me souviens, et je crois qu’il y avait un couloir tordu à un endroit, je ne m’y suis pas aventuré, comme le mage que je cherchais n’étais pas dans cette direction. Où la piste du mage mystérieux me mena était encore d’une architecture différente, semblable à ce qu’on peut trouver des bâtiments dans les plus anciens livres parlant de l’origine de Pzia, avec cette histoire de flammes sacrées, et d’hommes dans le ciel. C’est étrange, mais fascinant. Mais on s’éloigne du sujet. Bref, ce dernier endroit tait constitué d’une seule pièce, mais avec une œuvre des plus uniques. C’était une sorte d’engrenages qui formaient comme in portail, j’avais l’impression. Et au pied du portail, je trouvais enfin le mage. Lorsqu’il me vit, il me dit :
« "Ah, c’est donc toi qui est venu, Zelink. Je ne te connais pas, mais je sais ce que tu as fait… argh, je suis déjà resté trop longtemps… J’ai besoin de toi pour redonner la vie à quelqu’un. Je sais parfaitement comment il faut faire, alors ne t’inquiètes pas."
« Le mage avait la même voix que la silhouette, mais aussi la même voix que quelqu’un que je connaissais. Je ne savais pas qui à ce moment, mais je la connaissais. L’homme se concentra et,après beaucoup d’efforts, un hylien nu apparut sur le sol. Il avait les cheveux d’une teinte violette et était très pâle. Tout d’un coup, je le reconnus. C’était Stefbad, le grand mage que j’avais vaincu, le mage qui m’avait donné un mal fou à vaincre. Un mage très puissant, sûrement le plus puissant de tous ceux que j’ai rencontré, voire de tous, mais pourtant il était si faible sans ses pouvoirs, où seul lui restait son intelligence. Je dis donc au mage qu’il n’était pas question de le renvoyer à la vie, mais il donna quand même les instructions. Il était de plus en plus faible, et il n’arrêtait pas e dire qu’il était "là depuis trop longtemps". Lorsqu’il avait fini son monologue, il souleva son capuchon, et quelle fut ma surprise de voir que c’était Stefbad aussi. Je ne savais plus qui était celui que j’avais combattu, mais celui qui était vivant me disait que c’était celui allongé par terre. Il dit que Stefbad de nôtre monde était venu dans son monde et avait fusionné avec lui. Il n’avait aucune idée de ce qui s’était passé chez nous, mais il en savait assez pour souligner qu’il y avait aussi un Ganondorf, qu’il nommait Ganon pour des raisons que je ne saurais jamais, et qu’il existait aussi un Spectra et certains de mes compagnons, notamment Link du Quarante et Xanto01.
« Il me dit que être fusionné avec Stefbad du notre monde lui avait ouvert les yeux, comme celui-ci ne souhaitait pas détruire le monde, comme il savait qu’un jour des personnes viendraient le défaire. Stefbad de l’autre monde resta pendant longtemps fermé à cette idée, mais comme il commençait à perdre contre les héros de son monde, il comprit la philosophie de son double. Ensuite, ce qu’il me dit me sidéra. Il me dévoila que notre Spectra n’était pas maléfique, par rapport à celui de son monde. Le notre avait fusionné avec un esprit maléfique il y a longtemps, ça je l’ai su après avoir parlé avec Spectra, et agissait ainsi afin d’achever un but autre, qui me reste inconnu. Il me dit que Spectra vivait encore, et que de toute façon, Stefbad ne lui serait pas une grande aide s’il souhaitait être vraiment contre le bien. Je ne crus pas un mot de ce qu’il dit, mais je vis ses yeux, qui montraient la souffrance de ce pauvre personnage. Elle était réelle, il n’était pas censé être là, et souffrait chaque seconde, alors qu’il pouvait revenir chez lui à tout moment. Pourtant il risquait sa vie pour son équivalent, et je le lisait dans ses yeux. Je ramena donc Stefbad à la vie, et son clone enfin libéré de ses souffrances, disparut pour revenir au monde où il appartenait.
« Je devins ensuite le disciple de Stefbad, qui s’était métamorphosé en un personnage qui était mon disciple. Il m’apprenait donc beaucoup de chose, et je crois que je n’aurais jamais appris autant de choses sans lui. Je ne serais pas devenu un aussi bon mage sans lui. Contre ma formation qu’il prenait en charge, je l’aidais afin de localiser Spectra, qu’il cherchait depuis qu’il était revenu à la vie. Il ne m’a jamais fait défaut, et je crois que j’ai bien fait de croire cet énigmatique personnage, et lorsqu’on a…"

Le monologue de Zelink fut interrompu par un grand bruit. C’était des trompes de guerre gérudos. L’attaque tant préméditée des gérudos avait enfin démarré. Mais ce que Zelink avait le plus peur, c’était que, vu à quel point le bruit était fort, l’attaque toucherait aussi le village de Deekahrajhal, et commencerait par l’invasion des galeries de la falaise. Ce que fit Zelink, dans l’urgence, était incroyable et unique, mais terriblement ingénieux.




 Je dois arrêter avec les épisodes trop longs, déjà que je n'arrive pas à être régulier si en plus je me donne une contrainte supplémentaire, ça ne va pas aller...
Sinon, cet épisode était sensé arriver la semaine dernière. Ben... Poisson d'Avril ! Ha ha. Ha. Ha ha ha. Ha ha. Ha. Ha. Bref, j'ai du arrêter l'écriture de la fic pour Nihon no Sakana ni, la petite nouvelle qui fait 6100 mots (6099 pour être exact), et je pense que j'ai bien fait, comme de magnifiques idées sont arrivées entre-temps. Comme par exemple l'ajout de l'histoire de @Zelink , je savais que je voulais avoir une histoire en relation avec lui, mais l'inspiration m'est venue sous la douche ^^

 Sinon, j'ai quasiment intégré toutes les fics dans l'histoire de Pzia ! En gros, niveau chronologique, c'est :

 Zelda OOT (la guerre d'unification finit mal) ==> Zelda TP (se passe quasiment pareil) ==> Fic de @Oni-Zelink (Continue la fic plz ^^) ==> Fic de @xanto01 (Les deux... dont celle qui n'est pas finie) avec en même temps la Fic de @thelinkdu40

Je vous invite donc à lire les fics pour en savoir plus :

- Fic de @xanto01 (partie 1 en réécriture) : http://forums.puissance-zelda.com/index.php/topic,7862.msg496760.html#msg496760 - Ignorez mes stupidités -
                             (partie 2, qui continuera un jour certain) : http://forums.puissance-zelda.com/index.php/topic,7862.msg502809.html#msg502809 - Ignorez aussi mes stupidités -

- Fic de @Oni-Zelink (dont on n'entends plus parler) : http://forums.puissance-zelda.com/index.php/topic,7970.msg502624.html#msg502624

- Fic de @thelinkdu40  : http://forums.puissance-zelda.com/index.php/topic,7353.msg497244.html#msg497244 - Je me répète ? -

 Bref, un peu de pub ne fait pas de mal ^^ Bref, j'espère que je vais sortir le prochain chapitre dans 2 semaines 1 semaine, et que je ne pas me retrouver encore une fois à 23h pour finir dans les temps ^^

EDIT : @thelinkdu40 est revenu ! Bon retour parmi nous ^^
« Modifié: samedi 26 mai 2018, 18:01:20 par stefbad »
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #62 le: dimanche 08 avril 2018, 23:44:29 »
Zelda OOT (la guerre d'unification finit mal) ==> Zelda TP (se passe quasiment pareil) ==> Fic de @Oni-Zelink (Continue la fic plz ^^) ==> Fic de @xanto01 (Les deux... dont celle qui n'est pas finie) avec en même temps la Fic de @thelinkdu40 (qui n'a même plus de compte :'( )
- Fic de @thelinkdu40 (pourquoi avoir supprimé son compte ?) : http://forums.puissance-zelda.com/index.php/topic,7353.msg497244.html#msg497244 - Je me répète ?

Je réagis juste à ceci puisque je t'avoue que j'ai pas encore commencé à lire toute ta fic et que le nombre de chapitre me fait un peu peur. thelinkdu40 à fait supprimer son compte de PZ l'année dernière.

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« Réponse #63 le: lundi 09 avril 2018, 06:58:47 »
Ah, OK, je ne pou vais pas savoir que c'était sa volonté. Merci de la précision !
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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Stefbad, les fics de l'histoire
« Réponse #64 le: lundi 09 avril 2018, 15:06:42 »
Hier soir, j'ai enfin pris le temps de lire ces 9 chapitres, ainsi que le texte pour le 1er avril, dont le travail sur les localisations assez impressionnant, le tout étant agréable à lire et surtout drôle quand on repense au décalage entre le sérieux du texte et le but de compléter la blague de puissance pêche  ;D

Quant à cette fic, déjà comme une idiote j'ai zappé le prologue alors je me suis sentie complètement perdue dans la situation géopolitique, mais après une relecture ce matin, je me sent beaucoup moins perdue, j'ai juste trouvé que par moment le texte est lourd en information, parfois j'ai limite envie de me faire un schémas pour me retrouver dans tout ces personnages  :^^':
Après je trouve ça génial de faire référence aux fics des autres, enfin faudrait que je relise celle d'Oni-Link, (celle de Du40 je ne la retrouve pas) actuellement, je n'ai que celle Xanto01 en tête car j'ai relu tout le volume 1 récemment. En parlant, du volume 1 de Xanto01, le nom de tous les compagnons de son ancêtre sont mentionnés... sauf moi :niak: Est ce que parce que j'était un esprit dans une des autres fics de Du40 ? Ou bien Gaellink est la PZienne oubliée, brisée dans l'espace et le temps par un sortilège maléfique, arrête ton char, ça se trouve c'est juste un oubli c'est pas grave XD
Bref, peut importe que le nom de Gaellink apparaisse ou non, c'est ta fic, tu fais ce que tu veux ! :miou:

En tout je me promet de venir commenter plus souvent ici à l'avenir, car le travail de tes textes est véritablement admirable, et merci de me faire plonger dans le passé entre toi, et Xanto01 avec sa réécriture, en plus de ma galerie à restaurer, et le projet reboot de Gaellink's Quest... Je vois vraiment les progrès de chacun sur leur galerie, et le temps qui a passé !

Ah et au fait, bienvenue à Nantes ! (très en retard :niak:)
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« Réponse #65 le: dimanche 15 avril 2018, 16:33:01 »
 Merci @gaellink pour toute cette critique ! Je présume que ce moment où il y avait un surplus d'infos, c'est le Chapitre 5. Non ? Car à ce moment là, je me suis lâché ^^

 J'ai été productif cette semaine, et je ne vous sort pas un, mais deux chapitres ! Yay ! Bon, pour la petite histoire, c'était que je travaillais sur le chapitre pour aujourd'hui sur téléphone, et Mercredi, comme je souhaitais transférer mon début de chapitre (2000 mots) pour le continuer sur mon ordinateur, j'ai appuyé sur coller au lieu de copier. J'étais vert, et j'ai commencé un chapitre totalement différent, et finalement j'ai repris celui qui était à l'origine prévu pour aujourd'hui. Bref, vous avez les deux. Enjoy ! ^^

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 Mais ce n'est pas tout ! Je vous ai préparé aussi un dossier sur le Royaume de la Vallée Gérudo. Vous allez en entendre parler, c'est pour ça que je le mets (et, ne vous inquiétez pas, les cartes trainaient depuis quelques mois sur mes dossiers, alors je les présente enfin ^^).

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 Et ce n'est pas fini ! J'ai encore un truc ! Ce n'est pas littéraire, mais j'ai un texte littéraire que je traduis, que je devais faire en Anglais, je vais peut-être éditer ce post afin de le rajouter, mais j'en doute, il aura surement son propre message. Sinon, c'est pour de l'art ! Sortez vos crayons !

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 Bref, c'est enfin la fin ^^ Merci d'avoir lu !
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #66 le: lundi 16 avril 2018, 19:35:29 »
Youpi deux nouveaux chapitres ! Et je m'attendais pas à apparaître dès maintenant dans l'histoire, contente que tu es pu trouver ton compte dans les trucs que je t'ai proposé !  :miou:

J'ai bien aimé le chapitre suivant où on apprend plus sur le passé de Stefbad, jusqu'ici on avait plein d'infos sur tout le monde sauf lui, donc c'est assez satisfaisant d'en savoir plus sur lui !

Et sinon le défi/concours/commande me tente bien, je vais voir ce que je peux faire  ;)
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« Réponse #67 le: mardi 01 mai 2018, 23:32:43 »
 Quoi ? Je suis en retard ? N'est-ce pas le charme d'un écrivain ? ^^

Chapitre 12 : Autre Destinée

Le monde des hyliens est très lumineux. Trop lumineux. Swarda venait de rentrer dans le monde de la lumière, sous ordre de l'ancien roi des Twilis. Elle devait trouver quelqu'un. Elle ne le connaissait pas, mais elle avait appris ses caractéristiques, tout comme sa position. Dans le château de Yohlval. On l'avait décrit comme un jeune homme d'une vingtaine d'années, peau cuivrée et cheveux châtains, yeux d'une couleur s'accordant avec le reste de son corps, marron, et une carrure fine mais forte. Mais ils ont précisé aussi qu'il avait été corrompu par la magie Twili, donc devait s'être transformé légèrement en sa race. Trouver la bête allait être dur.
 Elle s'était téléporté via le miroir des ombres, comme elle n'avait que peu de choix. Elle avait été étonnée d'apprendre qu'il avait été réparé, comme elle considérait la technologie hylienne comme très en retard. Remonter une telle œuvre d'orfèvrerie est déjà très dur pour des Twilis, alors jamais elle n'aurait pensé que des Hyliens en auraient été capable. Lorsqu'elle arriva, elle fut rassurée de voir que personne n'était à proximité. Elle se téléporta rapidement vers l'extérieur du château, afin d'éviter tous soupçons. Elle devait désormais se camoufler afin de localiser sa cible. Elle se déguisa en une hylienne, et commença à quadriller la ville.
 Elle visita tous les coins de la ville, parla à tous les habitants, fouilla tous les bâtiments. Aucune trace de ce personnage. La jeune femme originaire d'un petit village dans le monde du crépuscule n'était pas habituée à une telle taille de cité. Les hauts bâtiments se penchaient sur la route, oppressant quelconque voyageur. Il y avait parfois des petits couloirs libres sur côtés de quelques riches immeubles de pierre, mais ils étaient tellement étroits qu'elle ne pourrait s'allonger sur la largeur. Les immeubles étaient d'un blanc vif contrastant avec les sombres poteaux de bois qui séparaient ces plaques blanches, et une telle clarté la rendait mal à l'aise, autant que toutes les personnes qui semblaient regarder tous ses faits et gestes. Elle ne comprenait pas pourquoi les hyliens s'obstinaient à se serrer dans de telles villes alors qu'ils avaient beaucoup de place. Les Twilis en avaient pas beaucoup, et il était logique que l'on cherche à entasser beaucoup de personnes au même endroit, et que avoir de la place signifiait de la richesse, les hyliens qui avaient de la place eux aussi considéraient qu'être opulent était synonyme d'avoir de la place pour vivre, fait que Swarda ne comprenait pas. Tout le monde ne se connaissait pas ici, et elle avait du mal à le comprendre, mais surtout cela ne la facilitait pas dans sa tâche. Elle ne comptait plus que sur un miracle.
 Soudain, elle sentit de la magie Twilie. Alertée, elle se concentrait afin de pouvoir trouver l'origine de cette puissance, et qu'est-ce qu'elle faisait. C'était sûrement la marque du personnage qu'il cherchait. L'utilisation de magie Twili était très rare à Pzia, et signalait la présence pour sur d'un des siens dans les environs. C'était une magie de téléportation. Très simple, utilisée normalement pour un objet. Mais le lien créé était étrangement grand. Il allait des souterrains du château de Yohlval à l'extérieur dans la plaine. Étrange lien. Swarda n'avait plus de temps à perdre. Dans un coin de rue, tout de même fréquenté, elle abandonna son déguisement, à la surprise des quelques témoins, et sans un mot se téléporta. Lorsqu'elle arriva, elle vit au sol un jeune homme correspondant à sa description qui avait été fournie par le commanditaire de la mission de Swarda. Mais de différent il avait des yeux d'un rouge profond, des mèches rousses, mais surtout sa peau, de couleur noire. C'était sans conteste sa cible, mais devant se trouvait un autre homme, étrangement ressemblant à la description de la cible, mais qui n'était pas semi-twili.


"Squibbo, vous êtes à nouveau arrêté pour évasion." déclara le jeune homme debout. "T'es stupide ou tu le fais exprès ? Tu n'as pas pu trouver meilleur endroit où te téléporter que juste devant moi ? Et, madame je présume, qui êtes-vous ? Attention, ce criminel est très dangereux, je vous recommande de vous éloigner de lui."

 Swarda savait quoi faire. Ce jeune homme serait son premier obstacle dans ce monde. Autant se servir de lui afin d'estimer la puissance des personnes ici. Elle s'interposa entre lui et sa cible et dit au personnage :

"Ne touchez pas à Aureyd. Je me nomme Swarda, et vous ne me gênez pas.
- Comment ça, je ne vous gêne pas ? Ne me sous-estimez pas, nombreux sont ceux à avoir péri après cette fatale erreur.
- Oh, vous êtes peut-être valeureux, mais jamais autant que moi !"

 Après cette joute morale, traditionnelle chez les Twilis et à quoi le jeune homme avait adhéré, Swarda envoya une décharge d'énergie afin d'éloigner son ennemi le plus loin d'Aureyd. C'était une précaution afin d'éviter que, si son adversaire est déloyal, il prenne en otage le pauvre hylien allongé sur le sol. Swarda se rapprocha ensuite de son adversaire afin de lui faire face. Il ne devait pas s'attendre à une telle rencontre, et avait tout juste réussi à brandir son épée comme elle envoyait une boule de magie. Il la repoussa vers son envoyeur, lui causant de conséquents dommages.
 L'adversaire de cette dernière commençait à reprendre l'avantage. Il avait réussi à se relever et lui assénait coup sur coup, la forçant à parer les attaques plus que de contrer l'avancée. L'adversaire était coriace, elle l'avait véritablement sous-estimé, mais il lui en fallait plus pour l'impressionner. Comme l'épéiste ne s'arrêtait pas d'attaquer, fort de son avantage, elle décida de reculée plus violemment vers l'arrière, de façon à couper son élan. Cela marcha, et Swarda eut le temps de rapidement improviser une épée grâce à sa magie afin de riposter contre son adversaire qui fonçait sur elle. Elle réussit à entraver la progression de la lame ennemie de justesse, et avec sa main de libre toucha l'épéiste. Elle déposait ainsi un sort à retardement. Si elle était en désavantage, elle aurait ce coup fourré dans sa poche. Les adversaires s'éloignèrent pour reprendre des forces.


"Je n'espérais pas une telle puissance de ta part. Tu mérites de connaître mon nom avant ton humiliante défaite. Je me nomme Deerae.
- Tu parles trop vite. Je suis loin d'avoir dis mon dernier mot."

Après ce court échange, Swarda chargea sur Deerae, son adversaire. Mais il était loin d'être épuisé, et il brandit son bouclier qu'il venait de sortir. Avec cette protection supplémentaire, il allait être beaucoup plus dur de l'atteindre. Il fallait donc opter pour une nouvelle stratégie. Pendant qu'elle pensait à une nouvelle façon d'atteindre son adversaire, celui-ci répliqua en lui assénant un coup de son épée dans le torse. Il ne l'avait pas raté, elle avait bien mal. Mais comme un deuxième comp arrivait, elle activa son sort, l'envoyant vers l'arrière. Mais les chances de réussite étaient moindres. Désormais, l'ennemi avait l'avantage. Il fallait trouver quelque chose d'exceptionnel ou c'en serait fini d'elle.
 Mais elle ne croyait pas à de la chance, mais celle-ci arriva. Elle était sur ses gardes, prête à attaquer le moindre ennemi qui viendrait, de n'importe quelle position. Elle vit quelqu'un. Pensant que c'était Deerae, elle fonça sur lui, mais elle s'arrêta en cours de route, juste comme elle allait l'atteindre. Ce n'était pas Deerae. C'était Squibbo. Elle fut tant surpris qu'il dut parer l'attaque de leur ennemi. Désormais, la bataille irait en leur faveur. Ce fut Squibbo qui fonça en premier, et s'enchaîna un combat impressionnant à regarder. Les deux combattants redoublaient de force et de vivacité à chaque coups déjà assénés sans répit et à chaque pied qu'un des adversaires prenait à son ennemi, ils rappliquait plus fortement. Swarda ne savait pas comment aider son allié, tant lui et son adversaire se mêlaient. Elle finit par opter pour des techniques de soutien, tentant d'augmenter les forces de sa cible grâce aux rares sorts de cette catégorie qu'elle connaissait. Finalement, si Squibbo ne s'était pas relevé, Swarda aurait été vaincue, Deerae étant tout de même un ennemi très puissant. Elle avait remarqué qu'il possédait un étrange gantelet, particulièrement gros, elle s'attendait à ce qu'il cache une autre arme.
 Lorsque enfin les parties commencèrent à s'épuiser, Squibbo commençait à prendre l'avantage. Il avait réussi à asséner un coup sur le bras droit de son adversaire, le désarmant à l'occasion. Mais comme il voyait le combat gagner, il reçut un puissant coup sur son ventre. Il recula de quelques pas, donnant l'occasion à Deerae de reprendre son épée, et à Swarda de finalement découvrir ce qu'avait caché l'épéiste dans son gantelet. C'était des griffes d'acier, quatre lames sorties du bijou de technologie qu'était ce mécanisme, comparé avec ce que Swarda avait vu de l'avancement hylien, réellement faible. La création d'un tel mécanisme était complexe, et nécessitait une certaine maîtrise de la mécanique, l'objet était sans aucun doute pas de facture hylienne. Il avait été utilisé au dernier moment, mais l'effet de surprise ne durerait pas longtemps. Déjà, Squibbo semblait improviser des tactiques contre ce second danger. Mais afin de l'utiliser correctement, il avait dû lâcher son bouclier afin de ne pas s'encombrer de trop. Cela réduisait les possibilités pour lui de se défendre. Swarda aussi cherchait un plan afin d'aider son allié. Ainsi, plus vulnérable, Deerae risquait d'avoir un comportement plus agressif, cherchant à attaquer afin d'éviter les répliques. Il fallait donc jouer défensif, et stratégique. Squibbo devait se barricader afin d'encaisser mieux les coups, évitant du même coup quelque fatale blessure. Mais s'ils avaient la vivacité, il faudrait jouer de même agressif afin de forcer une barricade devant, ce qui sera plus dur pour l'ennemi.
 Alors que Swarda cherchait la stratégie parfaite, Deerae fit ce à quoi personne ne s'attendait. Il rétracta ses griffes et reprit son bouclier. Cette stratégie était intelligente. En effet, désormais Squibbo ne pouvait pas deviner quand seraient réutilisés les griffes. Cela permettait à leur adversaire de bénéficier de l'effet de surprise, et ainsi forcer une stratégie moins agressive de son adversaire. Un coup de génie. Mais comme Squibbo devenait plus défensif, le combat bougeait moins. Cela ne voulait qu'une chose pour Swarda. Elle se mit à l'arrière de Deerae et lui envoya une boule d'énergie. Celui-ci fut frappé de plein fouet par l'attaque, et devait désormais attaquer sur deux fronts, ce qui signifiait la mort pour tout combattant seul. Ce qu'il décida alors étonna encore ses deux adversaires. Il planta son épée dans le sol, et dit :


"Je reconnais avoir été vaincu. Je vous laisse décider de mon châtiment, comme le veut la tradition."

Swarda ne comprenait pas. Chez les Twilis, se rendre est synonyme de lâcheté. Alors pourquoi se rendait-il ? Serait-il un traître ? Elle ne voyait que cela, mais pourtant ce n’était pas le cas, comme Squibbo ne semblait pas étonné. Il semblait même heureux. C’était très étrange. Chez les Twilis, si un combattant abandonnait, tous étaient choqués et immédiatement on le tuait, en prenant bien gare à le faire souffrir. Or, ça ne dérangeait pas Squibbo. Il s’approcha de Deerae, lui posa la main sur l’épaule, et dit :

"Pourquoi es-tu là?
- Je crois que tu ne croira jamais à mon histoire.
- Dis-la tout de même.
- C’est l’impératrice Mirada qui m’a envoyé là, elle m’a demandé de monter la garde autour de la ville. Alors que je protestais, comme c’est un travail fait uniquement par les plus jeunes recrues, quand on en a besoin, elle m’a dit que j’allais y faire une rencontre unique. Je crois qu’elle avait raison.
- Comment ça ! Elle m’a trahie ! Elle a fait en sorte que je m’échappe de la prison, et elle t’envoie me récupérer !"

 La situation était intéressante. Les deux hommes semblaient se connaître, et même en vérité Swarda en avait l’impression, ils devaient avoir une assez forte complicité. Et pourtant, ils se sont combattus comme si leur vie en dépendait. Mais cela expliquerait aussi l’étrange reddition de Deerae, ne souhaitant ainsi plutôt que de sauver sa peau, éviter de gaspiller ses ressources. Mais si les deux s’étaient rencontrés ici grâce à cette Mirada, de qui elle n’avait jamais entendu parler, c’est qu’elle avait un plant pour eux deux. Elle ne connaissait pas trop l’état du monde à ce point dans le temps, mais elle avait entendu parler d’une guerre civile. Peut-être cela avait un lien ? En tout cas, elle se devait de le pointer, car c’est sûrement l’une des clefs pour résoudre ce problème, car l’impératrice n’aurait sûrement jamais fait s’échapper un prisonnier pour qu’on le capture, cela n’aurait aucun sens, sachant que d’après les dires de Deerae, il avait protesté.

"Peut-être qu’il y a méprise, et que cette Mirada ne souhaitait que vous amener tous deux vers un autre but, quel qu’il soit. Enfin, je ne m’y connais pas assez dans les politiques de ce monde pour le dire, ce n’est que mon point de vue.
- C’est peut-être vrai, mais je n’y crois pas trop." répondit Squibbo "Je commence à connaître Elmon avec le temps, et ce ne serait pas dur pour lui de me faire passer pour quelqu’un d’ignoble rien que pour justifier sa cause.
- En effet, je n’avais pas vu les choses sous cet angle.
- Je crois avoir compris la manœuvre de Mirada." dit soudainement Deerae "Squibbo, je t’accompagnes pour rejoindre la Princesse Zelda IV, tu peux m’enchaîner et m’emprisonner de toutes les façons possibles, je les comprendrais, mais saches que je comprends maintenant que je n’ai aucune raison de te trahir."



 Premier extrait de combat, ma foi, j'en suis bien content ! J'ai essayé de bien décrire l'action, ce n'est pas facile pour moi qui ne connait pas très bien les arts de l'épée et qui n'a pas fait de résumés des pouvoirs de Swarda..., et je trouve que je me suis bien débrouillé. Pour le nom de Swarda, honnêtement, au début c'était Eswarda mais j'ai enlevé le E comme ça ressemblait beaucoup trop à Eddwalda ^^
 D'ailleurs, je vois les premiers signes qui indiquent que la fic est trop vielle, j'ai honte de ce que j'ai écrit dans les premiers chapitres (réellement les 5 et 6, qui étaient véritablement mauvais). Ce qui est écrit est véritablement irréaliste, et trop court, mais quand on voit que ça a bientôt un an (déjà), ça en explique beaucoup ^^
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #68 le: mercredi 30 mai 2018, 10:05:15 »
Chapitre 13 : Taillé dans la Pierre

 Les hautes murailles de la cité de Gor’Dinn ont été construites il y a des temps immémoriaux, mais n’ont jamais montré signe de faiblesse. Largement construite à-même la montagne, certaines de ses portions ont du être créées à base de rien. C’est dans ces recoins qu’on trouve les trois portes de la cité, où passait un trafic incessant. La cité de Gor’Dinn connaissait depuis quelques décennies une augmentation astronomique de la population, et très vite la cité intérieure n’est plus suffisante pour la population en croissance inexorable. En à peine trente ans, la population avait doublée, celle-ci étant déjà élevée avant ce point, et bientôt triplera, et de nombreux faubourgs commencent à se développer, comme la demande de nourriture, qui a causé des famines uniques dans le pays. Cela a poussé au commerce, qui a rendu encore plus encombrée la ville, dans laquelle il était déjà dur de naviguer.
 Zelda et ses compagnons se dirigèrent vers la porte la plus proche d’eux, nommée comme prévisible "Porte de Gor’Aduerbon". Un petit faubourg s’était récemment construit devant les portes, par manque de place du côté des autres portes, et malgré le fait que ses premiers habitants devaient y vivre depuis seulement cinq ans, sa taille était déjà supérieure à la ville que la compagnie venait de quitter et à beaucoup de villages et petites villes dans le monde connu. Ils traversèrent donc le faubourg, puis ensuite la monumentale porte.
 La cité de Gor'Dinn était impressionnante. La cité était toute constituée d'une pierre de couleur ocre, mais de nombreuses autres couleurs s'y mêlaient, avec les nombreuses échoppes de marchands. Elles étaient généralement constituées de deux poteaux et d'un drap brodé tendu avec une maison voisine, souvent taillée dans la pierre même au niveau des rues. Ces maisons avaient toutes d'autres empilées au-dessus, ce qui permettait d'augmenter la densité de population dans la ville. Aucun bâtiment dans la ville n'avait pas d'étages, et il y en avait souvent au moins deux, dépendant de la surface au sol. D'étroits escaliers se trouvaient un peu partout et permettaient d'accéder aux étages, et parfois même on trouvait plusieurs escaliers, trahissant le manque cruel d'organisation dans cette ville développée organiquement. Les rues étaient bondées à toutes heures, même durant la nuit. Il était dur de voyager à l'intérieur de la ville déjà cosmopolite. Si les gorons, majoritaires dans leur cité, savaient que d'autres races n'étaient pas aussi résistants qu'eux, souvent des accidents se produisaient, causés par un hylien, souvent, écrasé entre deux gorons. Le chef, face à ces cas toujours plus nombreux a créé un groupe de personnes qui devaient juger et exiler les malfaiteurs, ou selon la gravité les expulser de la ville. Chaque jours ils recevaient plusieurs dossiers.
 Au centre de la ville se trouvait un bâtiment singulier tout comme il était imposant. C'était une petite caverne, qui s'élevait seule dans la cité, sans même avoir quelque bâtiment à l'étage, mais au-dessus se trouvait une monumentale statue traditionnelle de goron. C'était la caverne du chef, dernier vestige dans la cité de la vie goronne traditionnelle. La caverne devait autrefois être inscrite dans une falaise mais désormais son revêtement avait totalement disparu. Il était facile d'imaginer l'ancienne position de la falaise grâce aux composants des bâtiments dans la ville : en face de l'entrée tout était constitué de briques de pierre, derrière l'entrée tout était taillé dans la roche, avec même des maisons avec des styles mixés. C'était dans ce bâtiment que Zelda pénétra, accompagnée par ses compagnons de route.
 L'intérieur de la caverne du chef était chaleureux et joliment décoré. Rien qu'en entrant dans le bâtiment, Zelda n'entendait plus le bruit incessant de l'extérieur, seulement le crépitement du feu sur les torches de bois et de pierre qui ne semblaient jamais pouvoir s'éteindre, comme s'ils étaient supportés par quelque magie, sûrement celle du sage du feu, traditionnellement le chef goron ou l'un de ses proches. Rapidement, les trois compagnons devaient s'engager sur un long escalier qui s'enfonçait dans les profondeurs de la terre. Plus ils avançaient, plus la chaleur étouffante de l'extérieur se transformait en quelque chose de doux et agréable comme la chaleur produite par les torches remplaçait la chaleur produite par le volcan en constante activité.
 Lorsque enfin l'escalier était terminé, ils atteignirent une longue salle décoré de figures mythologiques. On y voyait de nombreuses représentations de Din comme, avec ses deux sœurs elle créait le monde, elle descendait sur terre pour la Dek'bala An'jota, mais aussi des épisodes appartenant plus à l'histoire générale, comme la légende d'Hylia, la Grande Guerre d'Hyrule, ainsi que des épisodes purement mythologiques, comme l'éveil du Sage Darunia, duquel tous les chefs gorons seraient descendus, ou alors le mythe de Biggoron. La grande salle montrait toute les capacités des gorons en sculpture, une pratique millénaire toujours d'actualité, et était colorée de multiples couleurs, ce qui montrait la richesse des gorons. La salle se finit sur un mur où des signes avaient été peints pratique goronne courante afin de chasser les mauvais esprits. Sur led deux côtés il y avait des ouvertures étroites. Zelda traversa celle de droite, comme le veut la bonne mesure, et cela déboucha sur un court couloir qui menait à une porte.
 Cette porte ne ressemblait à ce qu'on avait l'habitude de voir chez les hyliens. C'était une lourde pierre taillée de façon circulaire avec des signes peints en rouge encore une fois. Pour ouvrir, il fallait avoir bien de la force, et c'était déjà une façon d'empêcher des espions d'arriver. Gb8, bénéficiant de sa force naturelle, s'occupa d'ouvrir la porte. Il y avait derrière deux gardes, qui leur demandèrent de s'identifier, ce que les trois compagnons firent sans attendre. Les deux gardes, convaincus, les laissèrent passer. La salle dans laquelle ils venaient d'entrer comportait trois portes, dont deux du côté où ils étaient entrés. D'après la configuration de la salle, il était facile de deviner que les portes marchaient par deux. On voyait la pierre qu'ils venaient de pousser bloquant une autre porte, et à côté de la troisième porte se trouvait un trou vide, devant sûrement accueillir la pierre de la porte lorsqu'elle est ouverte. Un des gardes referma la porte qu'ils avaient ouvert, découvrant un autre passage, mais celui-ci les interdit de l'emprunter. Il ne restait plus que la troisième porte, que Gb8 ouvrit.
 Ils arrivèrent dans la salle du chef. Il était assis sur un petit siège et discutait avec deux autres personnes agenouillées devant lui. Zelda prit l'initiative de faire de même, et les deux autres la suivirent. Il fallait être habile, comme le chef, Gar'Galunda, avait une politique très pacifique en ce temps d'instabilité. Il voulait à tout prix éviter de se mêler aux événements de son voisin, de peur que cela déstabilise son pays. À la différence des Zoras qui adoptent la même position pacifique, ils entâment aussi une politique de réarmement et ont des possessions sur des terres menacées par les parties du combat. Si les gérudos attaquent le Royaume de la Vallée Gérudo, ils mertent en danger leurs nombreuses mines qui y sont installées. C'est probablement pour ça que Gar'Galunda se créé une armée capable, comme il flaire l'attaque prochaine des gérudos.
 Zelda était tendue. Elle n'avait pas encore rencontré le goron, et ne savait pas comment s'y prendre afin de convaincre quelqu'un avec des idées opposées aux siennes. Elle n'avait encore jamais parlé avec quelqu'un qui n'était pas d'accord avec elle, tous soit compatissaient et essayaient de l'aider sans trop se mettre en froid avec son adversaire, comme le Roi Zora, soit voulaient l'aider à sa tâche, comme Xanto01 par exemple. Mais personne ne l'avait contredit dans son combat. Des idées ont oui été remises en question, voire totalement contredites, mais jamais son idéologie. Les deux gorons se levèrent soudainement, et sortirent de la salle, puis le chef parla :


"Dame Zelda. Je suis bien heureux de vous accueillir ici dans mon pays. Je suis navré de vous avoir fait attendre, mais le cas que je devais traîter était urgent, j'espère que vous comprenez."

 Du coin de l'œil, Zelda vit Gb8 désapprouver les dires du chef goron. La rencontre politique commençait bien. Elle prit donc la parole, feignant ne pas avoir vu son ami goron.

"Je sais très bien à quel point les affaires intérieures sont importantes lors de la gestion d'un pays. Ainsi, je comprends pourquoi vous avez fait de la politique intérieure une priorité par rapport à ma personne. Si vous étiez venus me rencontrer, peut-être que j'aurais fait de même."

Le chef goron semblait satisfait après cette réponse. Si Zelda s'était mal débrouillée et s'était mit en conflit avec Gar'Galunda, jamais elle n'aurait réussi sa manœuvre.

"Je vous remercie sincèrement pour cette attention dont vous avez fait preuve à mon égard. Je vois déjà quelle est la raison de votre visite, et sachez que en aucun cas je souhaite prende part dans une guerre, à vos côtés ou non.
- Très bien, je connaissais déjà votre point de vue sur la situation. L'empire de Pzia est en une situation de terreur et d'instabilité. D'après mes sources, des villages sont attaqués chaque semaine afin, notamment, de me retrouver. Les minorité ethniques connaissent aussi une persécution importante. Les Tergellen sont par exemple forcés d'abandonner leur culte en faveur de celui d'Hylia, de nombreux temples en Alcarie ont été pillés et le peuple Ordolien connait des exécutions en masse, dis-je sans parler d'autres minorités."

Zelda avait stratégiquement décidé de parler des peuples adorant Din. En vérité, beaucoup de cultes ont pour obligation d'être abandonnés un peu partout dans le royaume, mais comme Gar'Galunda se présente comme défenseur de Din, des peuples frères réprimés pour leur culte pourrait le convaincre pour rejoindre sa cause. Seul le culte de Nayru, pourtant l'un des moins puissants en Pzia, n'est pas réprimé. C'était étrange.

"Tout cela est bien malheureux. Des peuples frères n'ont donc plus la possibilité d'adorer la grande Din... Je souhaiterais de tout mon cœur les défendre mais la vie de mon.peuple pourrait être en jeu. Si Gor'Dinn est autant peuplée, c'est avec aucun doute parce que nous avons mené une politique pacifique ! Si on envoyait notre peuple au combat, qui sera au mines ? Qui empêchera la famine, ombre qui plane déjà sur nous ?
- Vous ne pouvez pas non plus oublier l'état de la vallée gérudo. Ils sont constamment menacés par les gérudos, et pensez-vous alors que de ne pas les protéger empêchera la famine ? Moi, je ne pense pas.
- Ce fait, comme je l'ai déjà dit à votre ami goron ici présent, est un problème majeur. Je ne peux pas.me permettre d'envoyer des soldats là-bas sur place, ce sera prit comme une déclaration de guerre de la part de l'Empire de Pzia, mais ce problème de sécurité me turlupine depuis assez longtemps, je dois l'avouer. En tout cas, s'il y a une attaque, nous attaquerons de même. Avez-vous quoi que ce soit d'autre à me demander ?
- Non, rien.
- Je vous remercie pour votre déplacement. J'espère vous voir en pleine santé la prochaine fois. Au revoir."

Mais la porte s'ouvre tout d'un coup, laissant paraître un goron essoufflé. Gar'Galunda se lève subitement, et lui demande ce qu'il se passe. Voir arriver ainsi un goron essoufflé est quand même très étrange, il a dû faire un exercice de la plus grand intensité, connaissant l'habituelle résistance physique de cette race. Les gorons lorsqu'ils sont essoufflés n'agissent pas comme les Hyliens, Zelda en avait entendu parler mais ne l'avait jamais vu tant cet état était rare. En général, ils ont tendance à rentrer en hyperventilation et leur carapace qui leur sert parfois de peau se dilate, grandissant légèrement la personne. Ces symptômes se déclaraient sur le goron devant elle. Il soufflait très bruyamment et fortement comme elle sentait un petit courant d'air caresser sa peau, et la carapace du goron était étrangement foncée, résultat du mélange créé par l'œil entre l'orange de la carapace et ne rouge foncé plus... profond. Zelda était légèrement mal à l'aise rien que d'y penser. Cela permettait de mieux refroidir le corps, mais aussi l'exposait à certains dangers. Mais les dangers seraient plus grands en cas de surchauffe.

"J'ai roulé du plus vite que j'ai pû... C'était un voyage d'environ une heure depuis la Vallée Gérudo... Nous sommes attaqués par Narudorf... Il faut absolument que vous envoyez rapidement l'armée... Puis-je me reposer... ?
- Oui, bien sûr, allez-y, je vous remercie pour votre dévouement. Dame Zelda. Je présume que par la force des choses, nous allons devoir faire front commun. Certains de mes agents ont révélé que l'armée de Elmon se trouve au nord près des Zoras, sûrement car ils ont découvert votre Quartier Général. Comme j'ai entendu dire que vous êtes venus par le Chemin des Processions, je présume que vous étiez vraiment là, et connaissant la gentillesse du Roi Eromea Le Bon, tout devient clair. Je ne sais par contre pas comment faire pour ne pas me mettre en froid avec Elmon.
- La question est difficile. Hum... Puis-je vous demander si vous avez une carte ici ? Je trouverais cela plus simple de travailler avec une.
- Bien sûr ! Attendez juste un peu."

Gar'Galunda appela ses gardes pour qu'ils puissent aller chercher une carte. La situation avait finalement tourné en la faveur de Zelda. Le Goron acceptait de prendre les armes. Mais elle n'avait pas de combattants, tous étaient au Domaine Zora et il était impossible de les prévenir à temps. Il fallait qu'elle vienne au Royaume de la Vallée Gérudo afin de convaincre Aleph Ud Loyahl, son roi, que Elmon était un mauvais empereur. L'armée de l'empereur était situé devant le Domaine. C'était étonnant que Elmon ait découvert aussi tôt, mais, en y repensant, le Domaine Zora est une destination idéale pour les rois d'Hyrule, comme ils ont de loin les plus solides relations. Mais le fait qu'il y ait posté son armée est beaucoup plus inquiétant. S'apprête-t-il à attaquer les Zoras ? Même si cela permetterait d'ajouter un allié actif dans son combat, elle ne pouvait s'empêcher de penser aux dégâts que pourrait faire l'attaque surprise, aussi bien dans ses rangs que chez les civils. Un garde ouvrit la porte.

"Ah, voilà tout. Vous avez même pensé aux pions, je vous remercie ! Bref, mettons ça en place."

Xanto01 et Zelda tendirent la grande carte, et Gar'Galunda mit les pions selon les armées en jeu. Au Domaine Zora il y en avait trois. Deux représentant l'armée de Zelda et celle des Zoras, et un représentant l'armée de Elmon. Chez les Gorons il y en avait une, représentant l'armée goronne, et à la vallée Gérudo, il y en avait deux, représentant l'armée de Narudorf et l'armée du petit royaume.

"Je ne connais pas le positions d'autres armées, nous avons un facteur de chance, comme toute l'armée de Pzia n'était pas chez les Zoras, et Narudorf n'a certainement pas placé toute son armée sur la Vallée. De plus, je ne connais pas les positions de vos soldats autre part ni des Zoras.
- Pour les Zoras, je ne sais pas, mais pour moi, le gros de mes homme se situe au domaine." Zelda prit un autre pion "Mais j'ai tout de même une petite force en Firone. Non qu'elle soit importante comme je ne peux pas communiquer.
- Bien. D'autres informations ?
- Non, je ne sais rien d'autre.
- Je connais certaines positions de part mes missions d'espionnage." déclara soudainement Xanto01 "L'empire a créé une base militaire au pied des Pics Blancs." Elle prit un pion et le plaça vers l'endroit où elle avait vue la base.
- C'est tout ?" demanda Gar'Galunda
- En effet.
- Bien, réfléchissons. "

 La chose semblait facile, mais l'opération devait être la plus rapide possible, tout en empêchant à tout prix à Elmon d'intervenir. La raison en était simple, Zelda souhaitait gagner le respect de Aleph Ud Loyahl et le faire se rebeller et donc rejoindre ses rangs. Mais aussi il fallait éviter que Gar'Galunda semble être aux commandes de la situation, car sinon l'opération n'aura servit à rien au niveau politique. Zelda n'avait pas d'armée avec elle, et si elle décidait de convoquer la sienne, elle ferait une défaveur au Roi Zora comme elle le mettrait dans une situation délicate, attaqué par Elmon. Même si lui aussi dans sa politique pacifiste il s'est réarmé, il n'empêche que l'aide de ses soldats serait bienvenue. 

"À mon avis, le plus simple serait d’emprunter ce chemin" dit Xanto01 en traçant une route de son doigt.
- Mademoiselle, non, cette route est impossible !" répondit immédiatement Gar’Galunda "Voyez, nous passerions devant la citadelle d’Hyrule, ils croiront à une attaque ! Réfléchissez avant de parler comme cela.
- En fait, l'idée de Xanto01 n'est pas totalement stupide." intervint Gb8 "Nous pouvons utiliser les collines afin d'accélérer notre avancée. Il suffit juste de changer légèrement son chemin comme ceci afin de ne pas passer à proximité de Yohlval et nous aurons ce chemin, à mon avis très profitable sur tous les plans.
- Hmm... Je vais y réfléchir. Il doit être déjà le soir, je pense que vous souhaitez dîner. Souhaitez-vous m'accompagner ?
- Pour sur, nous sommes honorés par cette invitation." répondit formellement Zelda.

 Gar'Galunda les emmena vers une salle où était dressée une table basse, entourée de coussins. La table était grande, constituée de pierre brute, sûrement taillée à même la roche, comme le reste du bâtiment. La salle était entourée de quatre statues de goron, et des torches étaient placées aux quatre coins de la pièce, ouverte sur deux entailles qui donnaient sur un couloir périphérique. Installés, les invités, comme le veut la tradition, furent quittés par leur hôte afin qu'il serve lui-même le premier repas. Xanto01 se pencha vers Zelda et dit :


"Pourquoi n'avez-vous pas parlé de votre force au Sud de Yohlval ?
- Afin d'éviter que, s'il nous trahit, il révèle les positions de cette force.
- Je vois.
- C'est elle que tu as voulu récupérer ?
- En effet.
- On ne peut se permettre de la faire quitter son poste. C'était une mauvaise idée.
- Très bien. Vous pensez qu'on arrivera à temps ?
- Tu sais, les gorons vont vite en roulant." répondit Gb8 "Ma seule inquiétude est pour vous deux, comment vous allez faire pour y aller aussi vite que nous ? Je ne vois que le cheval, mais est-ce qu'il y en a a ici ?
- Il y a des commerçants, on va bien en trouver !" répondit tranquillement Zelda.
- J'espère juste qu'on ne va pas arriver trop tard." repris Xanto01 "Que l'attaque ne sera pas terminée d'ici-là.
- Oh, tu t'inquiètes pour une fois aux citoyens ?" la taquina Zelda
- Non, je veux juste me battre, ça fait longtemps que je ne me suis pas entraînée.
- Ah, tu me faisais peur !"
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #69 le: dimanche 03 juin 2018, 09:22:15 »
Chapitre 14 : Hommes du Crépuscule

 La plaine de Pzia était grande, infinie. Un vent froid du Nord caressait constamment les nombreux passants, leur donnant une sensation de fraîcheur d'autant plus importante que s'il n'était pas là. La plaine de Pzia était toujours fraîche, en toute période. Les rayons de soleil n'étaient pas aussi importants que dans d'autres régions du sud et ainsi ne réchauffaient que peu cette vallée. Même en été, la chaleur n'était que peu présente.
 Les murs de la cité de Yohlval étaient hauts et épais. Ils tenaient du chef-d'œuvre architectural plus que des simples murailles trouvées dans d'autres villes. De longs drapeaux verts flottaient des hauts des murailles, comme si le vent souhaitait les faire s'échapper de la ville. Au loin, un large brasier. Les agents de l'empereur Elmon doivent avoir éliminé une ville qui avait déclaré rébellion... Encore une... Deerae se demandait si ce n'était pas trop faire, si Elmon n'était pas en train de se transformer en un tyran, s'il ne perd pas de vue l'objectif qui l'avait tant charmé, et qui l'avait fait rejoindre ses rangs... Il espérait que non.
Mais Deerae était désormais en position forte, malgré sa défaite. Il venait de faire un coup de maître. En s'offrant comme esclave, il pourrait rejoindre Zelda sans difficulté. Mais là où il s'est bien débrouillé, c'est qu'il savait que Squibbo le connaissait bien. Il savait que s'il refuserait, Deerae le suivrait. En mettant le doute et l'indécision dans la tête de l'épéiste, il s'assurait de se faire emporter vers la Princesse Zelda IV, comme il se rendra compte que emporter Deerae avec lui sera la solution la plus sûre. Il avait gagné le jeu.


"Tu ne viendras pas avec nous." dit Squibbo "Tu crois que je vais te remettre Dame Zelda comme ça. Non ?"

Deerae n'avait pas prévu ça. Squibbo serait stupide ? Il n'a pas compris sa position d'infériorité par rapport au problème ? Qu'il ne voulait pas tourner la situation à son avantage ? Deerae ne comprenait rien. Son plan était pourtant parfait ! Il était trop complexe pour que son adversaire le comprenne ? Ou alors comprenait-il que Deerae serait pas en véritable avantage s'il refusait...

"M'enfin. Suis-nous si tu veux, ça je ne peux pas t'en empêcher. Saches que tu n'es pas le bienvenu."

 Il fit signe à sa compagne et se dirigea vers me Sud. Zelda était au Sud ? Il avait bien dit qu'elle n'était pas chez les Zoras ! Deerae avait donc raison ! Il les suivit donc. Swarda regarda derrière son épaule et, en soupirant, dit quelque chose à Squibbo. Il répondit en haussant les épaules. Elle devait sûrement l'informer qu'ils étaient suivis.
 Ils allèrent loin. Souvent, Swarda se retournait pour s'assurer que Deerae les suivaient toujours. Il se demandait qui elle était réellement, et de quelle race elle était. Cette grande forme sombre tâchée de blanc avec des yeux d'un rouge perçant s'accordant avec sa chevelure ressemblait à s'y méprendre à un Twili. Est-ce qu'elle en était une ? La rumeur disant que Squibbo était un ressortissant Twili était-elle vraie ? Deerae n'était pas sûr. Si la forme hybride qu'avait Squibbo servait à convaincre tous, il n'en restait pas certain. Il n'avait pas changé de taille mais de couleur de peau, si. Ses yeux étaient devenus rouges et la moitié de sa face était devenue noire et blanche. En vérité, c'est toute sa partie gauche qui s'était changée, dévoilant le point duquel il était le plus exposé. Ses cheveux avaient pris une tendance rousse, mais sa couleur châtain naturelle restait prédominante. Mais Deerae avait eu la chance un jour de rencontrer un semi-twili, et il ne ressemblait absolument pas à ça.
 C'était pendant l'une de ses premières missions sous Elmon, il était allé dans les Terres du Nord. Situées plus au nord que le Domaine Zora, il avait décidé d'annexer l'énorme état vassal présent dans la zone. C'étaient de grandes plaines, dont on ne connaissait pas toutes les montagnes, où vivaient de nombreux peuples, sédentaires comme nomades. Il devait aller voir le peuple de Ürmanda, un peuple nomade proche du sud de la contrée, reliée à Pzia par une étroite vallée, afin de leur donner les nouvelles de ce qui c'est passé à la capitale, mais aussi de procurer une liste des peuples se trouvant dans leur zone, et finalement kidnapper un enfant, tout en faisant passer cela pour une mort, afin de le rapporter au trône afin d'assurer au royaume qu'il avait une descendance. Cela a marché afin de le légitimer, mais l'enfant mourût quelques années après, sûrement alors que Elmon était cible d'un assassinat. Celui-ci avait été dévasté par la mort de son fils mais a utilisé le drame afin de monter le peuple contre Zelda IV, qui, selon Deerae, n'était pas étrangère à cette histoire.
 Mais, en revenant à l'histoire, lorsqu'il y était allé, il avait rencontré dans la tribu quelqu'un d'étrange. Une sorte de demi-twili. C'était quelqu'un qui restait souvent au camp, qui s'occupait des chevaux. On lui avait dit que c'était quelqu'un qu'ils avaient rencontré abandonné, seul, donc ils l'avaient recueilli. Il était très différent de ce qu'était Squibbo, il n'avait pas de si nette démarcation entre ses deux... trois races. Il avait de longs cheveux roux, de petits yeux bleus, une peau claire et une très grande taille. Son nez était presque inexistant et sa bouche très fine, des traits en aucun cas hyliens. Il ne se souvenait plus de son nom, mais il se souvient d'avoir un moment considéré l'emporter, mais il s'était résolu de ne pas le faire, la manœuvre aurait été trop voyante.
 Les deux personnes que Deerae suivait s'arrêtèrent tout d'un coup, sur le bord de la route. Que faisaient-ils ? Étaient-ils en train de faire une pause ? Ou montaient-ils le camp ? Le soleil commençait déjà à se coucher. Le ciel prenait des teintes orangées et le soleil rasait déjà les lointaines montagnes du Pic Blanc. Bientôt, il serait coupé par ces monts, et se cachera sous l'horizon pour son repos journalier. Deerae ne savait pas où reposer. Il fallait qu'il soit au courant du moment où les deux routards se réveilleraient afin de les suivre, mais comment ? En ne dormant pas ? En faisant des micro-siestes ? Ces solutions ne le satisfaisait pas. Il préférait de loin avoir un véritable temps de repos, il n'aimait pas désacraliser le sommeil.


"Deerae ?" appela soudain Squibbo. "Puisque tu nous a suivi jusqu'ici, viens !"

Deerae le rejoint donc. Il commençait à se poser des questions. Et si Squibbo n'allait pas voir la princesse Zelda ? Si il l'entraînait dans un piège ? Cela expliquerait à coup sûr son étrange comportement envers lui. Mais alors... Il ne la reverrait pas ? Il devra la chercher jusqu'au bout du monde ? Deerae restait pensif. Il saurait tout en temps voulu.

"Aureyd, pourquoi faites-vous cela ?" dit Swarda, Deerae fronçant les sourcils "Vous voulez donc que la Princesse que vous protégez se fasse enlever ?
- Non, elle ne courra aucun risque avec quelqu'un comme Deerae contre elle !"

 Celui-ci ravala sa salive. Il n'était pas temps de s'énerver. Ils discutèrent pendant longtemps de toutes choses, mais dès que Swarda commençait à parler de Zelda ou de quoi que ce soit concernant la mission de Squibbo, ou celle de Deerae, l'ambiance devenait tendue, jusqu'à que ce dernier lançait un nouveau sujet de discussion.
 Le soleil terminait déjà sa lente descente, peu de rayons filtraient à travers les montagnes à l'ouest. Le bassin de Pzia, aussi nommé à tort bassin d'Hyrule, était une étonnante formation géologique. Entouré de montagnes à l'est, au Nord jusqu'à l'ouest, celles-ci ont toujours été le point de départ des croyances Pziennes. Le culte d'Hylia s'est sûrement, lors de son arrivée, mélangée avec les croyances locales. Il est toujours dit que un monde était un cratère, un bassin entouré de montagnes. D'après le culte des trois déesses local, Din aurait trouvé le monde dans le chaos à son arrivée, l'univers n'avait pas de forme. Elle a donc tout arrangé en un immense bassin, afin que l'eau puisse couler de manière ordonnée, ne pas partir sur les côtés ni rester stagnante. C'est sûrement un lien avec une ancienne entité, ancienne légende. Mais les montagnes au-delà de la forêt de Firone n'ont jamais été découvertes, alors la légende dit que c'est dans les montagnes du Sud où les déesses sont allées après leur création. Mais comme les connaissances de l'environnement s'amélioraient et que le culte des Trois Déesses de de Hylia venait du Désert à l'ouest, il fut dit qu'il existait d'autres bassins, d'autres mondes que les déesses avaient créées, et les petites Vallées en étaient les portes, et la croyance qu'il y avait des montagnes au Sud a été remise en question par la découverte de la mer, il fut dit que les barrières du Sud se sont effondrées, forçant les déesses à créer de nouveaux mondes afin d'éviter que les habitants du Bassin de Pzia rencontrent le chaos qui attendait inévitablement tout curieux qui s'aventuraient au-delà des montagnes, et elles se seraient installées dans l'un de ces bassins, celui de l'ouest avec le désert dans la plupart des versions.
 Le matin et le soir, la présence des montagnes offre un spectacle éblouissant pour quiconque qui n'y est jamais allé, mais même les personnes qui ont vécu dans la région peuvent en reconnaître la beauté, de la même façon que n'importe quel coucher de Soleil ou simple étendue d'eau, calme comme furieuse. On ne voit combien ces paysages sont magnifiques, grandioses, superbes, emplis d'une beauté extrême que lorsque l'on cherche la beauté du monde. La plaine, à ces moments-là semble divisée, ciselée, l'ombre des montagnes s'agrandissant ou se rétractant comme le temps poursuit son inexorable progression, que nul ne peut stopper afin d'admirer la beauté de la scène offerte par Farore pour l'éternité.


"En fait, Swarda, d'où viens-tu ?" demanda Deerae
- Du monde du crépuscule, évidemment !
- C'est une bonne question, Deerae, je souhaiterais bien savoir plus précisément d'où tu viens, Swarda. De ce qu'on en connait, le monde du Crépuscule c'est juste une petite île flottante avec le palais prenant une grande partie de la superficie, mais j'ai entendu dire qu'il est de loin beaucoup plus grand. Tu peux nous donner plus de précisions ?
- Ah, je vois. Je viens de Galangdfern, une petite île en périphérie de la masse principale du monde. On était soumis à une sorte de roi vassal, comme vous diriez, qui régnait depuis ladite masse plus grande. Chez nous, c'était assez pauvre, comme la plupart des villes-îles, et nous devions importer notre nourriture, on n'en produisait pas, on n'avait pas les équipements nécessaires. Mais par contre on faisait beaucoup de vêtements, on avait la chance d'avoir des plantes à tissu qui poussaient chez nous, elles ont tendance à être rares, c'est pourquoi nous Twilis sommes souvent nus. Bref, beaucoup d'entre nous essayaient de faire fortune en vendant des habits aux autorités, des habits de luxe, réellement magnifiques, mais personne ne les achetaient. Les plus riches étaient ceux qui vendaient des habits à des prix bas. Lorsque je pouvais faire des habits, c'est cette technique que j'ai essayé, et ça a marché. Mais, alors que je faisais des habits peu cher, j'ai rencontré quelqu'un qui a changé ma vie.
« Les personnes liées d'une façon ou d'une autre à la famille royale sont toujours respectées, et forment une sorte de noblesse. Ils étaient souvent riches, et celle que j'avais rencontré l'était énormément. Elle se nommait Gwaydd, tu dois en avoir entendu parler. Elle était en effet venue un jour dans notre village, comme elle cherchait de l'habillement de luxe, ce qu'on savait faire. Alors il y avait des personnes qui la harcelait dans tous les sens afin de vendre leurs habits, et après un temps pendant lequel elle s'énervait de plus en plus, tout en contenant sa colère, elle éclata de fureur et, après avoir repoussé toutes les personnes autour d'elle, elle déboula furieusement chez moi, en me demandant de l'héberger contre ce que je voulais. En me voyant tisser un habit, elle dit 'Oh non ! Encore une qui va vouloir me vendre ses habits !', mais, comprenant que les tailleurs l'avait harcelée, je lui répondit 'Vous savez, madame, ici les plus pauvres font et portent des habits pour les riches, et les plus riches, dont je fais partie, font des habits à bas prix.' Elle me demanda confirmation, puis quand je la donna, elle fut plus détendue. Je lui parla donc afin de la calmer,ce qu'elle fit, puis m'annonça avec résolution 'Je vais faire un concours de tissage, et l'habit que je préfère gagne.' Je lui répondit que c'était une bonne idée, et comme mon mari Nexwadd revenait de l'île continentale, je lui demanda immédiatement de répandre la nouvelle.
« Le lendemain matin, tous les tailleurs sans exception étaient rassemblés sur la place publique, attendant l'arrivée de Gwaydd. Elle avait pris beaucoup de temps pour se préparer et elle ne fut pas là avant l'heure de manger le premier repas. Elle était véritablement magnifique, comme la journée précédente. Ses cheveux roux étaient arrangés de façon volumineuse vers l'arrière, assez haute et surtout large avec un chignon à l'extrémité de la coiffure. Le tout était tenu avec deux sortes de bâtons noir fins et courts, et accompagné par de multiples bijoux d'un bleu turquoise très rare. Sa peau était maquillée avec du noir autour des yeux, style commun dans le palais apparemment, et ses habits étaient juste d'un luxe incomparé. Ils étaient verts, accompagnés de motifs rouges et or finement ciselés, des couleurs rares dans nos contrées, et les habits étaient larges, avec plusieurs couches, le tout encore orné de nombreux bijoux de Turquoise, Or et Jade. Elle demanda donc aux tailleurs de commencer à filer leurs habits, après avoir donné ses mesures. Je me souviens que ce fut dur pour moi qui ne travaillais que rarement les habits à ce point, mais j'arrivais à faire quelque chose de beau. Lorsque finalement ce fut l'heure du jugement, elle choisit mon habit comme le meilleur, mais les acheta tous, en disant bien que les capacités de mon village étaient hors normes en matière d'habillement.
« À partir de ce moment-là, de plus en plus de riches venaient chez nous et d'un coin pauvre où on sait tisser des habits, mon village est devenu extrêmement riche, si bien que des nobles s'y établirent. Vous auriez vu comme des personnes toutes habillées de manière plus que faste défilaient à longueur de journée, si bien que beaucoup de personnes allèrent voir le palais, chose rare pour nous, pauvres qu'on était, et on vit que les personnes au palais étaient bien plus sobres que nous. Les habitants attribuèrent ça à la pauvreté, entamant pour la première fois depuis la période du Roi Usurpateur la cohésion du royaume. Moi, à cette époque, j'étais devenue assez pauvre, et les riches commençaient à loucher sur ma maison, comme la place est limitée là-bas. Heureusement, Gwaydd arriva à temps. Elle avait entendu parler dans son cercle de nobles qu'une grande propriété tenue par quelqu'un de peu riche allait être envahie, jusqu'à que la propriétaire, moi, s'en aille ou se fasse tuer. Elle vint donc rapidement me voir et me demanda de préparer mes affaires, car elle m'accueillait dans sa cour. Après m'avoir révélé qu'est-ce qui se passait autour de moi, j'accepta et je m'en alla. Elle vivait dans une des plus grandes maisons que j'ai jamais vue, qui avait la taille de l'île d'où je venais. Après m'avoir rassurée en disant qu'elle n'y vivait absolument pas seule, elle me fit visiter les lieux, puis à la fin me nomma sa couturière personnelle. Elle était juste, mais dure. Je me souviens qu'elle traitait aucune des personnes sous son toît mal, mais qu'elle était extrêmement exigeante. Lorsque je créais mes premiers habits pour elle, il arrivait parfois que je fasse des erreurs, ou que je créais des motifs trop simples. À ces moments-là, après m'avoir rappelé qu'on n'était pas dans le palais, et qu'elle était riche, elle me forçait à tout défaire puis refaire.
« Un jour, elle n'était pas là. Elle ne nous avait pas prévenu et on ne la trouvait nulle part. L'intendant s'est énormément inquiété mais heureusement, le soir, elle revint. Elle n'a jamais dit où elle était allée, mais je crois savoir. Elle commença à le faire assez régulièrement, l'intendant voulait absolument savoir quand elle partait, mais jamais elle le prévenait, mais un jour, elle resta une semaine complète. À partir du deuxième jour, ce fut la panique, et l'intendant se donna le droit temporaire de commander la maison afin d'éviter anarchie. Au cinquième jour, il déclara qu'il fallait trouver un nouveau maître pour la maison, à ce moment-là on suspectait de plus en plus la mort. L'aîné de ses deux bâtards, qu'elle avait eu sans son consentement alors qu'elle était encore jeune avec ses parents, lorsqu'ils étaient encore vivants avec son intendant personnel qui fut exécuté peu après la naissance du bâtard, fut mis en avant mais bien heureusement Gwaydd revint au septième jour. Sa peau avait été blanchie, ses habits étaient étranges, de couleur inhabituelle, ses cheveux avaient été défaits et elle n'avait plus de bijoux. Dès qu'on annonça son arrivée, il y eut comme une inondation, tout le personnel avait couru vers elle et s'agglutinnèrent dans la cour. Je n'avais jamais vu de mes propres yeux une telle chose. On l'emmena immédiatement vers les bain, portée par des serviteurs, tandis que d'autres couraient pour les préparer. Elle ne nous fit plus de telle surprise... Car quelques jours après elle annonça son départ définitif, et laissait son bâtard, Twano, aux commandes de la maisonnée.
« Par rapport à Gwaydd, Twano était bien plus sympathique, mais aussi beaucoup trop laxiste. Il n'effectuait aucun contrôle pendant les travaux, et des imperfections le rendait indifférent, il se fichait de ses habits, le jour du Kameadd, fête où on doit faire des blagues aux autres, je crois que vous avez une tradition similaire, nous avons décidé de l'habiller en femme, et il n'a même pas bronché. Ni même ri. Je ne suis pas sûre qu'il s'est rendu compte de ce qui s'était passé. Il faisait par contre les mêmes surprise que sa mère à l'intendant, parfois disparaissant pendant une semaine. Il était aussi un libertain. Le nombre de bâtards qu'il a eu... Jusqu'à qu'il se prenne une femme. Et même après, la liste s'allongeait. Mais il était très studieux. Il ramenait souvent des livres après ses escapades et ouvrit une bibliothèque, payante évidemment. Il avait une soif inexorable de savoir, et parfois il organisait des sorties afin d'aller étudier des faits dans notre monde. Je ne l'accompagnait pas, je ne m'intéresse pas à cela, mais je pense que les personnes qui l'accompagnait ont beaucoup apprécié ces sorties. Je restais à son service comme je n'avais nulle part d'autre où aller, mais je ne l'appréciait pas. Lorsque, il y a peu, l'esprit d'Ukyedd est venu dans la demeure, je me suis portée volontaire pour aller te chercher. Bref, voilà tout !"

 La discussion continua, mais la nuit était déjà tombée. L'astre blanc avait remplacé celui d'or, dans le cycle naturel qui anime les choses. Tout d'un coup, les trois personnes entendirent un gros roulement. Ils se levèrent, s'attendant à un danger. Ils virent passer devant eux une longue colonne de gorons en boule, qui agissaient comme l'océan comme ils montaient une colline. Un homme à cheval les accompagnaient, et quand celui-ci arriva à leur niveau, il arrêta son cheval et alla les voir. Squibbo tomba à genoux, désespéré. Ses deux compagnons ne comprirent pas pourquoi. La personne souleva sa capuche. Zelda.
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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Stefbad, les fics de l'histoire
« Réponse #70 le: dimanche 10 juin 2018, 22:51:29 »
Chapitre 15 : Dernière Frontière

La longue procession des Gorons avançait inexorablement à travers la journée déclinante vers un canyon lointain. Gb8 roulait avec la grosse armée levée par Gar'Galunda. Les soldats semblaient avoir des niveaux bien variés, et cela se voyait à leur façon de rouler. Les vétérans, habitués du conflit, développent au cours de leur service différentes manières de rouler selon le contexte, entre une manière puissante, bruyante et imposante destinée à causer des dégâts bruts, pour se fracasser sur des ennemis ou des bâtiments, et une manière plus discrète et rapide pour les simples déplacements. Les vétérans étaient stratégiquement dispersés à travers la longue file afin d'éviter qu'ils prenbent de l'avance.
 La princesse et Xanto01 montaient un cheval qu'ils avaient acheté d'un marchand ruiné. La belle bête était d'une couleur blanche maculée de saletés uniquement. Sa crinière, de la même couleur que sa robe, était voluptueuse et douce, même avec ses crins emmêlés. Ses deux cavaliers étaient habillés d'une cape sombre, afin d'éviter d'être repérés, et se trouvaient au flanc avant de la file, comme s'ils la conduisaient. Confiant, Gb8 avait décidé d'accompagner l'armée, laissant la princesse aux bons soins de Xanto01, même s'il, par simple inquiétude, restait à proximité de ses deux compagnons. Il entendait le clapement régulier des sabots sur le sol terreux, comme un rythme effréné que le cœur ferait lorsqu'on courrait. Soudain, le rythme ralentit et sembla s'éloigner. Instinctivement, Gb8 s'écarta de la file et se remit debout afin de comprendre ce qui se passait. La princesse s'éloignait pour aller vers un feu de camp. Il la suivit promptement.
 Le feu était installé sous un arbres aux branches lourdes et tombantes. Autour de celui-ci se trouvaient trois personnes assez étranges. L'un d'entre eux, avec des cheveux roux longs et beaux mais surtout une couleur de peau des plus inusuelles, un mélange de blanc et de noir, et avait des yeux d'un rouge plein, sans pupille aucune, et était habillée d'étranges er légers habits qui laissaient transparaître une partie de la peau. Ses cheveux pendaient en arrière, coiffés par contre afin que aucun nœud ne se forme, étaient décorés de bijoux couleur de jade ainsi que de quelques broches et se finissaient en une pointe serrée par un accessoire décoré d'émeraude. Il y avait un hylien qui présentait certains traits de cette étrange femme, mais mixés de façon étrange. Une moitié de sa personne avait une peau alternant entre le noir et le blanc, et l'autre était coloré du beige habituel des hyliens, malgré le fait qu'il y avait une teinte bleue au niveau de ses yeux notamment, ainsi que sur certaines autres parties de son corps. Sa tête s'étendait par contre étrangement vers l'arrière, comme s'il était apparenté aux zoras. Ses cheveux finalement étaient d'une couleur châtain clair, malgré le fait qu'ils semblaient tourner roux sur la partie non hylienne, qui formaient de larges boucles. Il était habillé d'une tenue zora assez sombre, il devait sûrement avoir un lien assez important avec eux. Le troisième homme était lui parfaitement hylien. Il ressemblait beaucoup au dernier homme, mais il n'avait pas cette étrange influence zora ni de cet étrange race blanche et noire.
 L'homme étrange, à l'arrivée de Zelda, s'était levé et était tombé à genoux. Il semblait désespéré. Les deux autres personnes s'étaient levées mais restaient immobiles, tant ils semblaient étonnés par le comportement de leur compagnon. Zelda retira sa capuche, et l'autre homme poussa un cri d'étonnement, en reconnaissant sûrement la personne à qui ils avaient affaire. Elle prit la parole :


"Oh, je vois qu'on se retrouve, Squibbo !"

 Gb8 fut étonné. La dernière fois qu'il avait vu Squibbo, au domaine Zora, il n'était pas aussi étrange. C'était un épéiste sans pareil. Ses talents au combat lui a fait rapidement grimper les échelons dans l'armée de Zelda. Gb8 se souvient de s'être combattu avec lui, et malgré son marteau d'une puissance effroyable, il n'avait pas réussi à arracher la victoire contre le combattant. Il se battait souvent avec une épée bien légère, mais très tranchante, et tout de même résistante.  Il fallait maîtriser l'art de l'escrime avant d'espérer manier une telle arme efficacement. Squibbo était souvent celui à qui on donnait les missions les plus dangereuses, comme par exemple celle d'infiltrer le château de Yohlval. Son grand-père était un zora, il avait de nombreuses facilités dans le domaine aquatique, son favori.

"V... Vôtre majesté. Je suis désolé.
- Comment ça ? Tu n'as pas réussi ? Et pourquoi tu es aussi étrange ? Que s'est-il passé ?
- Je suis désolé. Je vous ai amené l'ennemi."

Il regarda l'homme qui était resté près du feu. Il faisait partie du camp ennemi ? Si c'est cela, pourquoi il campait avec Squibbo ? A-t-il trahi la princesse ? Gb8 comprendrait s'il les avait suivi, mais là il était avec eux. Squibbo est-il tombé dans dans le côté obscur ? Dans le côté d'Elmon ? Il allait prévenir Zelda lorsqu'elle parla :

"Deerae, c'est toi ?
- Zelda ? C'est bien toi ?
- Viens vite ! Je veux voir ton visage.
- J'arrive !
- Oh, tu es devenu tellement beau ! L'âge a été une bénédiction !
- Toi aussi, tu es désormais la plus belle femme que je connais, même si tu l'étais déjà !
- Ça fait du bien de te revoir !"

Zelda descendit de son destrier et se mit au niveau de ce parfait inconnu. Qui était-il ? La personne dont Zelda parlait dans don sommeil ? Gb8 était confus. Elle aimait quelqu'un qui travaillait pour l'ennemi ? Il ne pouvait que regarder les évènements se dérouler, tant c'était perturbant.

"Bon, je n'ai pas de temps à perdre. Venez avec nous, on va à la Vallée Gérudo, Narudorf a enfin lancé l'attaque. J'amène l'armée Goronne que j'ai enfin réussi à convaincre d'agir.
- Mais, Zelda, vous avez un cheval, mais nous, comment on va de déplacer ?" demanda Squibbo
- J'ai un moyen."

L'étrange femme venait de parler. Elle ne devait pas avoir de lien direct avec Elmond, son ethnie étant totalement étrange, mais plutôt avec Squibbo au vu de ses récentes... modifications. Elle se mit à quatre pattes, puis tout d'un coup une magie ténébreuse émana d'elle. Tous reculèrent d'un pas afin de se défendre en cas de problème. Un nuage noir se leva sur elle, la cachant. Lorsqu'il eut disparu, une sorte de cheval était apparu, blanc et noir. Que s'était-il passé ? Elle s'était... transformée ?

"Swarda, t'es toujours là ?" demanda Squibbo
- N'aie crainte, Aureyd." Pourquoi elle l'appelle Aureyd ? "Chaque personne a une forme animale qui le représente. J'ai un cheval, et le Héros du Crépuscule avait un loup. La puissance du crépuscule a le pouvoir de révéler cette forme, mais il faut avoir une assez importante force, et maîtrisée. Heureusement, j'ai appris comment faire avec Gwaydd, qui m'a tout appris. Vous allez pouvoir me chevaucher.
- Eh bien, le problème est résolu. Nous n'avons plus de temps à perdre, allons-y !" conclua Zelda

 Gb8 roulait encore. Il ne voyait ni n'entendait rien d'autre que le noir et leur roulement. Soudain l'armée s'arrêta. Tous se mirent debout et Gb8 alla le plus rapidement possible vers Zelda. Elle était à la tête de l'armée. Au loin, il y avait de la lumière et de la couleur rouge. C'étaient les gérudos. Zelda tout d'un coup cria :


"Habitants de la Vallée Gérudo. Moi, Princesse Zelda IV du Nouveau Royaume de Pzia, accompagné de mon allié Gar'Galunda, chef des Gorons et son armée, venons vous sauver. Nous allons vaincre les Gérudos qui vous ont envahi et ramener la paix. Engagez le combat, mes alliés, et ne faiblissez pas ! La victoire est à portée de main !"

La déclaration fut accompagnée par un cri collectif des soldats. Zelda avait du charisme. Elle savait commebt encourager les troupes, et comment envoyer de même un double message. Gb8 aimait énormément cela de Zelda, et à chaque fois qu'il y en avait besoin, elle trouvait des mots pour donner une sensation précise, Gb8 était galvanisé par cette déclaration. Gar'Galunda s’approcha d'elle et lui dit :

"Je vais lâcher les chevaux. Allez trouver une façon d'accéder en haut adin de défendre les habitants. Trouvez une façon.
- Bien." répondit promptement Zelda, emmenant ses alliés proche des murs
- Mes frères ! Vous avez entendu la Princesse ? Suivez votre commandant et anéantissez l'ennemi ! Charge !"

S'ensuivit un grand roulement. Les gorons se jetaient en boule sur leurs ennemis dans l'espoir de faire le plus de dégâts possible. Quand la large colonne percutera enfin les ennemis, cela provoquera un véritable massacre qui anéantira soit les forces ennemies, soit le moral ennemi. Ça a toujours été la stratégie des Gorons et jamais personne n'avait trouvé de moyen efficace de neutralier l'attaque autrement que de fuir. Certains avaient essayé de placer des lances, assimilant les forces goronnes avec de la cavalerie, sans succès. Certains avaient essayé de créer un mur de solides boucliers, peu efficace. Si les gorons ont subi de nombreuses défaites, jamais elles n'étaient causées par leur stratégie ancienne et efficace.
 Il fallait désormais trouver une façon de monter au-dessus de la falaise. Si la magie est la solution évidente, Gb8 en connaissait assez pour savoir que dans leur état actuel, l'utiliser ne reviendra à rien d'intéressant. Il réfléchissait. Il devait bien il y avoir une façon d'aller propulser les alliés vers le haut. Il pouvait le faire, se mettre en boule afin de donner la propulsion siffisante pour permettre à ses alliés de monter bien haut, et de, si le besoin se faisait sentir, escalader le reste de la falaise. Il exposa donc son idée :


"J'ai une idée ! Je peux me mettre en boule et vous propulser bien haut. Ça risque d'être dangereux mais ça vaut le coup d'essayer.
- J'essaye !" dit subitement Swarda. "Avec ma magie je peux si il y a un problème planer ou le rattraper, et lorsque vous serez envoyés en haut, je vous aiderai à vous rattraper.
- Bien, allons-y !"

Il se mit en boule, et elle se mit debout sur lui, après qu'elle ait repris sa forme habituelle. Quand elle demanda le départ, Gb8 envoya toute la force qu'il pouvait vers le haut afin de la propulser. Il regarda le résultat, elle était trop haut et se rattrapait en planant. Lorsqu'une trace de magie s'afficha, Gb8 se remit en boule et les envoya tous un par un, sans aucun dommage apparent. Quand ce fut finalement le tour de Zelda, elle dit :

"Maintenant, comment vas-tu faire pour y aller ?
- Je vais rester en bas pour aider mes frères dans leur combat. Assurez-vous juste qu'ils sont sains et sauf et souhaitez-leur bonne chance de ma part.
- J'y veillerai.
- Bien, au revoir et bonne chance !
- Merci, au revoir."

Gb8 propulsa Zelda, et la regarda monter en hurlant. Il voulait leur souhaiter bonne chance. Il voulait les aider. Désormais, ceux qu'il aidera seront ses frères. Il se mit en boule une dernière fois et chargea sur les femmes aux cheveux de feu. Puisse Din le guider.



 Alors là, j'entre dans une période de blocage créatif sur cette fic, comme je peux enfin avoir le temps d'écrire... Mais heureusement, j'ai d'autres idées, sûrement que dans le courant de cette semaine, vous allez entendre parler de moi ^^
 Sinon, niveau histoire, on entre dans le véritable pivot, qui va mettre en route la grande action de la fic (ça se met enfin en route, je dois avouer avoir attendu bien longtemps... pour peut-être ne rien montrer d'intéressant au niveau de l'action ? C'est possible, me connaissant ^^
 Bref, j'espère que vous avez aimé !
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #71 le: mardi 12 juin 2018, 17:43:29 »
 Je vous ai promis que vous alliez encore entendre parler de moi cette semaine, so here I am ! J'ai travaillé sur quelque chose de l'ordre du Mythe, une première Saga d'une suite de quatre, qui raconte l'histoire dans un monde de l'entraide entre les dragons et les humains. Dans ce monde, ces histoires sont généralement accompagnées de musique, ou même chantées, donc il faut voir les phrases comme des paroles (d'une musique très irrégulière, comme je suis véritablement nul en poésie ^^). Cela a fait bizarre d'écrire sans détours, de faire quelque chose de simple, moi qui m'amuse à ne jamais dire les choses de manière directe ^^. Bref, j'espère que vous aimerez !



Saga de Ivxennil

À l’époque où le royaume n’existait pas, à l’époque où les dragons étaient maîtres.
Ils plongeaient dans une terreur éternelle les habitants du pays, détruisant leurs villages et leurs maisons.
Les dragons vivaient de leur chasse quotidienne de nourriture, prenant un éternel plaisir à tuer ces frêles constructeurs.
Un dragon se souleva contre cette injustice, de sa montagne que Tszakraln a créé au bout de la longue chaîne, haute comme n’importe quel autre mont de la grande rangée.
Ivxennil était son nom, ce grand dragon aux écailles noires et aux yeux bleus vouait un éternel respect pour la vie, protégeant un petit village au contrebas de son territoire.
Le maître de la montagne noire était le seul dragon à avoir invité certains de ses semblables à vivre sur son domaine.
Sa femelle était naturellement la première à l’avoir rejoint, comme le souhaite la tradition dragonne.
Elle se nommait Prakndra et était d’une couleur orange avec des yeux de la même couleur.
Intelligente, elle fut la seule dragonne à adhérer à la philosophie de Ivxennil, la comprenant et la prêchant.
Lors de leur accouplement, Ivxennil avait été en compétition avec un autre mâle, Lnugraj.
Le dragon vert était devenu le vassal du maître de la Montagne Noire et celui-ci lui somma de s’installer sur son domaine et de défendre les alentours du mont de tout danger, d’origine dragonne ou non, et de perpétuer à ses vassaux la même directive.
S’il n’adhérait pas à cette pensée, il la respecta et vécut sur les territoires de la Montagne Noire, protégeant le petit village nommé Pravxrennil.
Un jour, Lnugraj partit du domaine afin de trouver une femelle.
Ivxennil, n’ayant pas été averti de ses plans, plaignit l’infidélité de son vassal et pria Tszakraln de le punir.
Il n’en fut rien comme il revint le soir même, accompagné d’une femelle, Khidnanj, et de trois nouveaux résidents pour la commune de Ivxennil, Llnangr, Ulkdnatsz et Vshknda.
Il fut ainsi décidé que, périodiquement, les vassaux s’en aillent chercher une femelle pour peupler la Montagne Noire.
Les deux couples eurent de nombreux enfants, qui devinrent amis en se côtoyant, chose qui n’avait jamais été possible auparavant.
La ville de Pravxrennil augmenta pendant ce temps de taille comme des réfugiés de villes attaquées par les dragons venaient en cet endroit où ils en sont protégés.
Le roi, Lafltamn, pensant que les dragons de la montagne noire étaient juste plus malins que d’autres, envoyèrent des armées pour les détruire, et pour sauver les habitants en les évacuant.
Ivxennil, ayant entendu cette nouvelle, tua tous les soldats.
Mais un jour, il entendu parler d’une grande menace.
Jebrunjakha, grand guerrier reconnu dans toutes les contrées, partait en croisade contre tous les dragons afin qu’il n’en existe plus.
Il avait déjà tué une dizaine de leurs congénères et d’ici peu la Montagne Noire risquerait de devenir l’un des derniers bastions de la vie dragonne.
Les habitants du village, heureusement, avaient montré leur soutien à leurs protecteurs en leur promettant de résister au chasseur de dragons.
Mais ils n’étaient pas assez forts contre lui, Ivxennil le savait.
Il ne voulait pas que les habitants se fassent tuer, il fallait donc créer une résistance dragonne.
Ivxennil poussa un long cri impressionnant, d’une beauté auditive sans équivalent, qui ne peut être entendu que dans de très rares occasions.
Il appelait les dragons du domaine à la réunion afin de se préparer pour le combat.
Des jours, ils ont débattu, sans pouvoir trouver quelconque accord, mais le danger se faisait de plus en plus proche.
Ils n’avaient toujours pas trouvé de solution à leur problème que déjà les conséquences du génocide des dragons se faisait ressentir.
Un jour, une dragonne et cinq dragonnaux arrivèrent du sud.
Comme Lnugraj s’apprêtait à la chasser, elle dit :
« Frère Dragon, clémence je te prie !
Je viens de la montagne Qir’Tamshk, un chasseur de dragon humain nous a attaqué il y a peu et moi et cinq de mes enfants sont les seuls survivants.
Mon mâle a une fois chassé dans vos terres et, comme l’un d’entre vous l’a chassé, il a remarqué comment vous vous aidiez mutuellement.
Quand l’humain est venu nous défier, il était sûr de pouvoir le vaincre.
Il n’en fut rien.
Comme le chasseur massacrait mes enfants, mon mâle, mourant, s’est souvenu de cet endroit et m’a supplié de fuir avec les enfants qui restaient, jusqu’à qu’il pousse son dernier soupir.
J’ai du laisser quelques enfants afin de pouvoir partir.
Je vous en supplie, laissez-moi vivre ici jusqu’à que la menace se dissipe !
– Vous n’avez pas annoncé vôtre nom, je prends ça pour un gage de fidélité.
Je ne suis pas le maître de cet endroit, je fus son vassal, moi, Lnugraj, suzerain de Llnangr et de Ulkdnatsz, ancien suzerain de Vshknda.
Je conçois votre peine et vous porte clémence, mais n’en abusez pas, sinon feu et colère s’abattront sur vous et votre race.
Je vous emmène voir Ivxennil, fier chef de la Montagne Noire, mais portez-lui le plus grand respect. »
La femelle s’en alla voir le maître de la Montagne Noire, et le supplia de la laisser et ses enfants vivre dans ce domaine, mais quelle fut sa surprise en entendant son interlocuteur accepter rapidement.
« Je ne vois aucun déplaisir à vous accueillir dans mon territoire, j’en suis même heureux.
Vous m’avez même donné une idée quand à comment régler un problème qui nous tourmente depuis quelques jours, par rapport justement au barbare que vous avez fui.
Mais d’abord, je vous prie de révéler votre nom, ainsi que ceux de vos enfants.
– Non, je ne vous ferais pas telle offense !
Mes enfants se nomment Polvt, Kjamtszan, Ikhatnm, Trankr et Shnakm par contre.
– Nulle offense, révélez-moi votre nom, si je vous le demande, c’est que j’en ai pas peur.
Sinon, mon fils Nékhekian et les autres enfants de ma montagne seront sûrement heureux d’avoir de nouveaux compagnons.
– Bien, je me nomme Lkadn.
– Bienvenue alors, Lkadn, mais je vous prie de rester ici, après avoir libéré vos enfants, votre vécu nous sera d’une grande aide pour notre tâche qui est de nous préparer à l’arrivée de l’ennemi.
Bien, je pense qu’il faudrait, plutôt que de lancer une offensive ou de fuir comme on avait pensé, prendre une posture défensive et de rassembler tous les dragons ici, les humains nous le font comprendre, unis, on est plus puissants. »
Après maintes discussions, ils s’accordèrent finalement sur cette idée.
Llnangr et Ulkdnatsz furent chargés de répandre la nouvelle du désastre approchant et de convaincre les dragons de les rejoindre pour former un front commun.
Seul un couple accepta cette proposition, trop peu pour pouvoir avoir un quelconque effet.
Mais comme la Montagne Noire se protégeait, Jebrunjakha faisait de plus en plus de dégâts, et quelques rares réfugiés venaient voir Ivxennil.
Quand enfin le chasseur envoya une attaque sur les terres du nord proches de la Montagne Noire, les dragons des environs reconsidérèrent la proposition de l’ami des humains.
Des couples venaient, jusqu’à que la population adulte du domaine atteigne une quarantaine de dragons.
Ce fut quand Jebrunjakha attaqua le dernier bastion des dragons.
Un émissaire vint en Pravxrennil annoncer la nouvelle de l’arrivée proche du chasseur de dragons.
Immédiatement, l’un des habitants s’en alla dans la montagne noire pour prévenir leurs gardiens du danger approchant, et de leur confirmer leur support.
L’émissaire fut capturé et brûlé vif par les habitants, pour montrer leur colère.
Lorsque Jebrunjakha arriva avec son groupe de chasseurs devant la ville, les habitants avaient pris les armes et les attaquaient.
Mais une rébellion paysanne ne pouvait rien faire contre des escadrons bien défendus, et ce fut un massacre.
Dès que les dragons apprirent la nouvelle de l’arrivée de leur ennemi et de la rébellion paysanne, tout de suite ils s’envolèrent pour attaquer leurs ennemis.
Du sol, le décollage de tous ces grand dragon devait être un spectacle magnifique comme effrayant.
Les dragons, unis, pouvaient se débarrasser de Jebrunjakha.
Celui-ci, voyant la défaite sonner à cause de l’attaque combiner des humains et des dragons, ordonna la retraite des armées.
Croyant à la victoire, les habitants poussèrent un cri de joie, mais les dragons n’étaient pas dupes, le groupe de chasseur reviendra toujours tant que Jebrunjakha sera vivant, et s’il meurt, combien de temps faudra-t-il attendre avant qu’un autre prenne sa place ?
Ce fut place à la joie et à la festivité dans le village, et Ivxennil lui-même resta pour festoyer avec les habitants, mais il fut bien clair en disant que le répit serait de courte durée.
Il exposa certaines de ses craintes aux habitants, qui lui promirent de protéger les dragons quoi qu’il en coûte.
« Mes amis, ne vous inquiétez pas pour nous.
Je ne souhaite pas vous voir tués par cet abomination de chasseur de dragon et ses acolytes.
Nous sommes un grand nombre de dragons dans la Montagne Noire, vous l’avez remarqué, alors nous pouvons nous défendre contre les armées de Jebrunjakha.
Mais j’ai peur que, maintenant qu’il a évalué nos forces, il prépare un plan malicieux. »
Les craintes de Ivxennil étaient fondées, le lendemain, le village brûlait.
L’un des émissaires de Jebrunjakha vint dans le village aider à éteindre les flammes, tout en annonçant qu’il avait vu un dragon passer et démarrer l’incendie.
En voyant le spectacle du haut de la montagne, Ivxennil dit tout haut qu’ils avaient affaire à un ennemi déloyal, et vicieux.
Il s’approcha de son fils, Nékhekian, et lui dit :
« Mon fils, peut-être que d’ici peu je ne serais plus ici pour te parler.
Les dragons sont en danger d’extinction, nous avons affaire à un fanatique qui ne voit que les erreurs de nos congénères.
Mais prends garde à ne pas devenir comme lui, ne mets pas tous les humains dans le même sac, il y en a des bons et des mauvais, comme nous dragons.
Si nous perdons la bataille, je veux que tu fuie vers le nord.
Je ne connais aucun dragon dans le nord, les humains ne les connaissent pas non plus, alors ils ne te chasseront pas jusque là-bas.
Je veux que tu vives pour pouvoir perpétuer ce qui est juste, le respect de la vie. »
Ivxennil appela au rassemblement des dragons, et leur dit que la bataille finale approchait, que bientôt Jebrunjakha arriverait dans la Montagne Noire.
« Nous combattons pour un futur pour notre race !
Je rêve d’un monde où humains et dragons pourront cohabiter sans s’entretuer, et je sais que nous y arriverons.
Prakndra l’a vue, et je porte une foi totale en ce qu’elle dit.
Mais quoi qui se passe, nous devons donner toutes nos forces pour la bataille à venir, peut-être la dernière que nous devrons combattre.
Lorsque Tszakraln nous accueillera, elle saura qu’on aura fait quelque chose de juste.
Allez, mes compagnons, défendons notre peuple ! »
La déclaration fut accueillie avec joie par les différents dragons, et ils se mirent tous en place pour le dernière bataille.
S’ils gagnaient, les dragons prouvaient que eux aussi savaient vaincre en s’unissant.
S’ils perdaient, Tszakraln les accueillera sous le signe du triomphe.
Rapidement, les hostilités vinrent, comme l’armée de Jebrunjakha avait profité de l’agitation pour passer au-delà de Prakndra.
La bataille fit rage, et chacun des dragons faisait de son mieux pour survivre, et donner un futur à leurs enfants.
Mais rapidement, les dragons perdaient des éléments.
Jebrunjakha le traître avait attaqué les enfants pendant l’agitation, et les égorgeaient, comme leur peau molle ne pouvait pas encore les défendre contre les armes blanches.
Les femelle, horrifiées, accoururent pour sauver leur portée, mais à ce moment-là, des balistes placées en arrière les tuaient facilement.
Ainsi, le nombre de dragons diminua fortement, jusqu’à qu’il ne reste plus que Ivxennil et Lnugraj.
Afin de se protéger, ils s’envolèrent haut dans les airs, et repensèrent leur plan.
Ils avaient perdus, mais les enfants s’enfuyaient, pour se faire massacrer.
Comme le dernier groupe tentait de s’enfuir, les deux dragons plongèrent pour les sauver.
Lnugraj fut le premier à tomber sous une catapulte, et Ivxennil, dans un acte héroïque, étendit ses ailes afin de couvrir les derniers enfants qui s’enfuyaient.
Une pluie de projectiles s’abattit sur lui.
Nul ne sait ce qu’il a tué, mais il a tenu bon plusieurs attaque, jusqu’à qu’il tombe, ne laissant que trois pauvres dragonnaux derrière, trop loin pour être tués.
« Nékhekian…
Je t’ai prédit notre mort à tous, j’espère que tu fait partie des trois derniers survivants.
Plus aucun dragon ne vit dans nos montagnes, c’est une victoire pour les humains, une défaite pour notre race.
Je t’en prie, ne cède pas à la colère, rappelle-toi mes enseignements, si tu fais la paix avec les hommes, ils t’aideront.
Ta nouvelle génération de dragons va sûrement faire de grandes choses, j’en suis sûr, si tu ne cède pas au mal.
Tszakraln va m’accueillir dans son royaume, mais le vrai travail est ici, dans le monde des morts, mais je regarderais ce que tu feras de ma montagne.
Adieu, mon fils, si tu n’es pas déjà mort. »
Le fier dragon poussa son dernier soupir, comme les humains festoyèrent.
Ivxennil est mort, emportant avec lui la fière lignée des dragons.
Ô, Ivxennil, ton sacrifice ne fut point vain.
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde en paix, et cela grâce à toi.
Jamais assez nous pourrons te rendre assez de gratitude pour ton service qui t’as coûté ton futur.
Nous ne pouvons que nous souvenir de ton action, et nous le ferons pour l’éternité.
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #72 le: jeudi 05 juillet 2018, 22:14:33 »
Bon, j'ai pas posté depuis longtemps, mais ça veut pas dire que je me la suis coulée douce ! J'ai (légèrement) travaillé, et donc je vous présente mes deux petits textes que j'ai fait. Ils ont été créés dans le contexte d'un plan de JDR se passant dans un multivers, alors ainsi j'en profite pour faire deux petites intros à des parties de l'histoire que j'ai imaginé ^^ Enjoy !



Rencontre du Troisième Type

(Cliquez pour afficher/cacher)



Noyade

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Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #73 le: mardi 26 février 2019, 21:59:48 »
 I'm back ! Bref, en ce début de printemps, il est temps pour moi de reprendre du travail, et comme l'inspiration revient, je... attendez. "Oui allô ? ... Oui. ... Comment ça ? ... Oh, on ne peut plus leur faire confiance... ... Bon bah merci beaucoup. ... Au revoir." On vient juste de me prévenir qu'on est en Février, et que donc forcément c'est pas le printemps. Maudit soit le changement climatique !

 Bref, après ces plus-que-six-mois d'attente, vous allez enfin pouvoir connaître la suite ! Et je suis quasiment sûr que vous avez oublié tout se qui s'est passé jusque là ! Ne vous inquiétez pas, dès que j'aurai le temps, je réanalyserai toute mon histoire



Chapitre 16 : Dernier Serment

Siov semblait plongé dans ses pensées depuis ce qu'a dit Stefbad. Il ne comprenait pas pourquoi mais apparemment son histoire a du réveiller une partie du génie inné qu'est le Zora. Stefbad était heureux, il avait enfin réussi à l'empêcher de s'apitoyer sur son sort. Depuis la première fois qu'il l'a rencontré jusqu'à ce moment, jamais il ne l'a vu omnibulé par autre chose que sa haine par rapport à sa création. De toute façon, il arrivera sûrement bientôt à revenir chez lui. Stefbad souhaitait le faire se réconcilier avec le monde extérieur en l'embarquant dans cette aventure, il savait qu'il aurait besoin de voir l'extérieur pour découvrir la solution à son problème.
Il a révélé qu'il fallait un ongle de dragon pour obtenir la puissance nécessaire pour passer, ainsi qu'un cadre en obsidienne et pierre nox où il fallait faire passer ce qu'il nommait un "courant électrique". Sûrement rien de plus que de l'énergie de la foudre. Cela devait être facile à trouver, sauf peut-être l'ongle du dragon. L'idée de Stefbad était d'ouvrir la fissure magique afin de créer un portail dans lequel on pouvait passer, mais il fallait non seulement avoir une grande puissance magique, et de plus trouver un cadre stable. Pour ce dernier, la solution avait été donnée, il fallait simplement de l'obsidienne et de la pierre nox. Mais il avait besoin de se concerter avec Zelink et Spectra afin de trouver le moyen précis, car ainsi, Stefbad ne savait pas comment s'y prendre.
Un village parut enfin au loin. C'était le village de Deekahrajhal, si Stefbad et ses compagnons y étaient déjà depuis longtemps, ils étaient dans des territoires périphériques. Ici, un village sous la neige s'offrait à eux, entouré de petites murailles. Les maisons étaient construite en pierre mais étaient enneigées, chose très perturbante lorsqu'on a l'habitude de voir ce type de maisons dans le désert, et donnaient de la couleur au territoire totalement blanc, une teinte rougeâtre. Il y avait des pins qui poussaient dans la région, ainsi on voyait quelques unes des maisons construites avec du bois, mais celui-ci était souvent utilisé pour faire des échafaudages à Loyahl. Les murs par contre étaient constitués de ce matériau uniquement. Comme ils les traversaient, des gardes apparurent et se mirent en garde, prenant le groupe pour des gérudos déjà en train d'attaquer, mais ils baissèrent leur garde lorsqu'ils virent qui arrivaient, de hommes majoritairement, au teint trop pâle pour venir du désert. Ils les laissèrent donc entrer, mais juste après fermèrent les portes, l'armée ennemie arrivant déjà près des murs de la ville.


"Vous faites bien d'arriver, vous !" dit un des gardes "Elles arrivent déjà. Mais ne pensez pas qu'on va vous abriter comme ça ! Prenez des armes et défendez. À part vous, vieil homme.
- Oh, si mon ami y va, je peux aussi." répondit-il en montrant Stefbad "Ça me fera de l'entraînement !
- Ne vous ménagez pas, monsieur. Allez plutôt rester en sécurité.
- Non, moi, j'y vais."

Il se colla derrière les murs et prépara un sort. Cela embêtait Stefbad de devoir agir dans la guerre, mais il semblait qu'il devait le faire. Il prit l'arc que le garde tendait, ainsi que le carquois - qui était lourd - et se mit sur une colline pour pouvoir tirer. Ahretna n'avait pas besoin de prendre d'arme comme elle en était déjà équipée, mais elle ne se mit pas en position d'attaque. Elle voulait sûrement voir de quoi Zelink était capable en pleine puissance. Tout d'un coup, la voix de ce dernier surgit dans la tête de Stefbad :


"Stefbad ? Je ne vais pas y arriver seul.
- Moi je n'arriverai de toute façon jamais à bander cet arc beaucoup trop lourd. Je peux donc t'aider.
- Bien. Je pensais que tu pourrais envoyer quelque chose pendant que j'envoie mon sort, je te couvre donc.
- Je vais essayer."

Il fallait un sort de grande ampleur, qui pouvait attaquer plein de personnes à la fois. Cela faisait déjà longtemps depuis qu'il n'avait pas effectué un sort agressif afin de combattre de vrais ennemis. Pas de simples élèves ou de simples monstres. Mais, de même, il ne devait pas faire quelque chose de trop puissant. S’il avait déjà menti à sa promesse de neutralité, et qu’il la violait une fois de plus, mieux valait aller dans la demi-mesure. Il ne fallait pas trop influencer le cours des choses, sinon il pourrait il y avoir des conséquences désastreuses.
Stefbad faisait semblant de bander son arc, tant bien que mal, alors qu’il préparait son sort. Ses mains commençaient à briller d’une lueur orangée, comme celles de Zelink brillaient d’une lueur blanche. Ce dernier allait sûrement créer un flash de lumière, afin d’aveugler tout le monde, et permettre de cacher le sort qu’allait envoyer son maître. Comme l’action allait commencer, Stefbad lâcha soudainement l’arc, trop dur à porter, et tomba. Zelink envoya son sort mais celui de son allié vint évidemment pas.Tout de suite, il en parla avec Stefbad :


"Pourquoi tu n’as pas envoyé ton sort ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- L’arc est devenu trop lourd à porter. J’ai lâché."

 Zelink se retourna afin de s’assurer des dires de son allié, et se rendit compte que c’était vrai. Il décida visiblement donc d’improviser, et envoya un rapide sort. Créé en hâte, il n’était pas puissant, mais il était assez pour infliger des dommages à un bataillon, causant la panique chez les femmes qui recouvraient la vision du terrain. La formation était totalement brisée, et certaines fuyaient, ayant peur de voir leur fin. Personne n’était là pour les réordonner, indiquant sûrement que leur commandante avait été touchée. Il avait eu de la chance, et ainsi Stefbad n’aurait pas à trahir son vœu de neutralité.

"Eh, mon gars, ça va ?" demande le soldat qui les a accueilli comme il s'avance vers Stefbad.
- Rien de cassé, c'est bon.
- L'art de l'archerie est difficile, je dois l'avouer, mais un jeune homme comme toi doit bien pouvoir le brandir ! Ton père a négligé ton éducation ?
- Non, je me suis versé dans les arts du savoir, j'étais ici en étude de terrain, envoyé par la Cour, quand j'ai été attaqué par ces Gérudos.
- Alors qui sont tes compagnons ? À moins que tu me racontes un mensonge afin de sauver l'honneur de ton père ?
- Eh, je ne mens pas ! Le vieil homme là-bas est mon maître, l'autre jeune homme, l'un de mes camarades, et la Gérudo, merci de ne pas l'avoir considérée comme un ennemi, est une des Néo-Gérudos qui nous accompagne dans notre étude."

Comme il parlait, Stefbad mentalement donnait à tous ses compagnons leurs rôles dans cette expédition, afin que le mensonge ne paraisse pas. Zelink devait trouver étrange d'inverser les rôles avec son maître, surtout que eux deux connaissent, chacun de leur époque, toutes les clauses nécessaires pour ce genre d'expéditions.

"Hm... Cela semble plausible, petit gars, mais n'oublie jamais de ménager tes muscles, vous les gens de la cour avez souvent tendance à oublier cela."

Soudain prend l'envie à Stefbad de démentir ce qu'avait dit le garde. À l'époque pendant laquelle il était archiviste, le Roi d'Hyrule avait pour idéologie qu'il fallait toujours être prêt à défendre la cité contre les attaques, et donc les entrainaient à manier les armes. Mais si ce n'est plus le cas avec le Roi régnant, il fallait qu'il démontre combien ça pouvait être utile. Et qu'il démente cette mauvaise vision des chercheurs comme des paresseux.
 Il fait soudain apparaître un arc grâce à sa magie, le bande avec une flèche lumineuse, et lâche la corde, propulsant le projectile sur les lignes ennemies. Il regarde le soldat, et avant de se téléporter vers les lignes ennemies, dit :


"Au moins, nous les gens de la cour, on est capable de ménager des capacités auxquelles vous n'avez pas accès."

Arrivé en face des Gérudos qui commençaient à retrouver un ordre, sûrement grâce à une commandante improvisée, Stefbad s'envole et fait gronder le tonnerre autour de lui, pendant cette belle journée au ciel bien bleu. Après cette démonstration de puissance, il annonce en une fusion entre le Gérudo Ancien qu'il connait bien et les nouveaux mots en Gérudo qu'il a appris aux côtés de Ahretna :

"Femmes, bienvenue à Deekahrajhal. Cette belle ville au sommet des Hauteurs Gérudos est un endroit idéal pour apprécier la culture Hylio-Gérudo sous une flaveur totalement différente. Mais vous n'êtes pas ici pour faire du tourisme, je crois. Alors, je serai votre adversaire.
- Nous n'avons pas peur de quelqu'un qui n'arrive même pas à parler notre langue correctement !" réplique une femme, sûrement celle improvisée commandante.
- Bon point, alors finissons-en." puis Stefbad dit, moins fort : "Je casse mon vœu de neutralité."

 Il déchaîne soudain le vent sur ses ennemis, en emportant certaines, et comme l'ordre arrive d'utiliser les mages afin de le ramener sur terre, il fait apparaître des ombres afin de les engloutir dans les profondeurs de la terre. Il redescend sur Terre et use de sa magie des ténèbres pour toutes les enlacer. Cela ne marche que pour une partie d'entre elles, et en profite pour parler :

"Je vois que vous êtes revenus à vos anciennes habitudes... Tellement dommage, je me souviens comme si c'était hier du moment où vous aviez dit que vous renonciez aux techniques de Ganondorf. Et pourtant, encore la même chose : vous attaquez Hyrule quand il est en guerre avec d'autres pays, déployez de vastes armées grâce à la conscription, et les colonisez. Et pourtant, autrefois, vous étiez le centre de la culture. Touchant à la fois Hyrule et les Terres Outre-Désert, votre culture florissait de la diversité. Je me souviens comment avoir une toile Gérudo était plus une marque de richesse que des toiles Labryniennes. Je me souviens comment un Roi d'Hyrule avait, par amour pour cette culture, appelé sa fille Saaran. Je me souviens comment aussi après que Ganondorf ait été vaincu, Lairo l'Écrivain a réécrit tous les classiques Gérudos avec des noms d'auteurs Hyliens afin de les préserver. Et c'est ça que vous en faites, de votre héritage ? L'oublier dans la sauvagerie en réitérant ce pourquoi vous avez tant haï Ganondorf ? Vous êtes pathétiques."

Après ces mots, Stefbad génère une onde de choc ténébreuse assez puissante pour en pousser certaines au-delà de la falaise. Il leur hurle de faire honneur à leurs ancêtres avant d'espérer quoi que ce soit d'autre, et de ne jamais revenir avant cela, et revient à Deekahrajhal. Il traverse les portes, et est salué ar les habitants, ainsi que le soldat qui lui avait donné une arme, s'excusant pour tout. Il rejoint ses compagnons de route, auquels, avant de s'évanouir, il dit :

"J'ai changé d'avis. On va trouver leur chef. Et lui faire un cours d'histoire."
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
Stefbad, les Fics de l'Histoire

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Stefbad, les fics de l'histoire
« Réponse #74 le: mardi 05 mars 2019, 10:26:01 »
Yo ! J’ai lu ton dernier chapitre et j’ai en profité pour faire une rapide relecture des précédents, afin de bien me replonger dans ton univers. Comme d’hab, ce chapitre est très détaillé, et c’est un fait que j’apprécie dans ton style d’ecriture. Je trouve ton dernier chapitre très intéressant, comme les précédents. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que la décision de Stefbad va nous conduire à un futur grand moment. La façon dont tu as ajouté la dernière phrase nous promet un cliffhanger des plus intéressants (combien de fois je vais dire intéressant ? XD)

Bref, que dire de plus, si ce n’est que j’ai hâte de lire la suite ?

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